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Depuis le 21 juillet dernier, le pass sanitaire est devenu obligatoire dans les lieux de culture et de loisirs rassemblant plus de 50 personnes. Depuis environ une dizaine de jours, les musées de Besançon doivent appliquer cette règle. Contrairement à d’autres musées en France, ceux de la cité comtoise semblent ne pas souffrir de ces nouvelles dispositions. Rencontre avec Aline Chassagne, l’élue en charge de la culture à la ville de Besançon.

Mme Chassagne explique que cette nouvelle mesure impose quelques contraintes, mais grâce au savoir-faire des agents de la ville, mobilisés depuis le début de la pandémie, les différentes situations sont bien appréhendées. Néanmoins, une réorganisation a été nécessaire. De toute façon, depuis plus d’un an, la Ville a l’habitude de modifier son organisation et s’adapter aux exigences gouvernementales en constante évolution. « Les musées se réadaptent, se réorganisent » explique-t-elle.

Des visiteurs conciliants

Pour l’heure, cette nouvelle règle est acceptée par les visiteurs qui y voient le seul moyen pour accéder en toute tranquillité aux lieux culturels. D’ailleurs, à Besançon, la fréquentation des Musées ne semble pas souffrir de cette situation. Cependant, Aline Chassagne reste prudente, « car il est encore un peu tôt pour formuler des conclusions précises ». Et de poursuivre : « les gens qui se rendent sur site sont généralement vaccinés et présentent les documents requis. Trois possibilités s’offrent à eux. Il y a rarement des gens mécontents. Certains sont surpris ». Depuis le début du mois de juillet, la ville constate « une belle affluence au musée des Beaux-Arts et d’Archéologie ». « Les chiffres sont, pour le moment, supérieurs à ceux de l’année dernière ». 2000 personnes de plus ont été enregistrées cette année par rapport à l’été dernier, à la même période. 6500 visiteurs ont ainsi fait le déplacement depuis le 1er juillet. Une fréquentation en hausse qui correspond sans doute à la qualité des œuvres et des expositions présentées et à l’envie de retrouver l’ambiance et l’odeur de ces lieux culturels, fermés durant plusieurs mois en raison de la pandémie.

L'interview de la rédaction / Aline Chassagne

 

A Pontarlier, il est de nouveau possible de se faire vacciner à brève échéance ( rendez-vous possible dans la journée). Et ceci, grâce à une augmentation des doses allouées et de nombreux désistements.

Il est précisé que les professionnels de santé sont prioritaires, notamment sur les rendez-vous annulés. La vaccination est également possible par les médecins généralistes qui peuvent de nouveau être dotés en doses.

Plus de plus amples informations : Tel : 03.81.38.81.00 ou 07.88.16.97.30 et www.doctolib.fr

La Préfecture  fait savoir que le département du Doubs va bénéficier de nouvelles doses de vaccin. Ainsi, face à la forte demande, le département va se voir doter de 6.800 doses par l’ARS pour maintenir le rythme de vaccination dans les différents centres de vaccination du Doubs.

Dans ces conditions, de nouveaux créneaux sont disponibles pour la semaine du 26 juillet au 1er août. Les rendez-vous sont à prendre sur Doctolib ou à défaut par téléphone au 03.63.42.10.13.

Au 22 juillet 2021, dans le Doubs, 57,8 % des personnes de douze ans et plus ont déjà reçu au moins une dose (61 % au niveau national) et 48,7 % sont complètement vaccinés (50,5 % au niveau national).

La Direction régionale de l'économie, de l'emploi, du travail et des solidarités indique qu’au 2è trimestre 2021, en Bourgogne Franche-Comté, le nombre de demandeurs d’emploi tenus de rechercher un emploi et sans activité (catégorie A) s'établit en moyenne sur le trimestre à 122.100. Ce nombre baisse de 1,1 % sur le trimestre (soit –1 400 personnes) et de 19,4 % sur un an. En France métropolitaine, ce nombre baisse de 1,4 % ce trimestre (–15,3 % sur un an).

Par rapport au trimestre précédent, dans les départements, la situation est la suivante : Doubs (-2,7%), Jura (-1,2%), Haute-Saône (+0,2%) et Territoire-de-Belfort (-1,7%). Sur la même période, la baisse la plus significative concerne les jeunes hommes de moins de 25 ans (-2,4%). Elle est de 0,7% chez les femmes de cette même classe d’âge.

Le nouveau panneau de Max Marandet présenté sur le parking de son garage à Champagnole ne laisse personne indifférent. Après « Don Corleone soutient Sarkzoy », « Marine + Zemour = Zarine » et le Général de Gaulle s’interrogeant sur « ce qu’il a fait au bon dieu », le garagiste jurassien met en scène une affiche divisée en deux parties, sur laquelle se trouvent une photographie de Charlie Chaplin, avec un brassard, badgé « LREM », et le slogan « obéis fais-toi vacciner ». Son concepteur avance une démarche « apolitique, satirique et parodique faite au nom de la liberté d’expression ». Pour défendre le bienfondé de sa position, Mr Marandet fait référence à l’article 11 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen faisant référence à la liberté de la presse et qui stipule que « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ».

« Ce n’est que de la parodie »

Max Marandet se défend de faire de la politique ou d’adopter une démarche de défiance à l’égard d’Emmanuel Macron et de sa politique. « Pourquoi voir toujours le mal » s’insurge M Marandet. Et de continuer : « je fais simplement de la parodie pour faire rire. Honnêtement quand je vois le nombre de gens qui passent devant chez moi, rient et me mettent des commentaires, cela me conforte. Il n’y a pas de méchanceté ».

Intervention des forces de l’ordre cette nuit

Ce matin, en visionnant le contenu de ses caméras de vidéosurveillance, le sang de Mr Marandet n’a fait qu’un tour. Il dénonce la visite de sept gendarmes dans sa propriété. « Ils se sont permis de déplacer la remorque. Dans quel intérêt ? Parce que cela ne leur plaisait pas ? Sous quel droit, un gendarme peut-il rentrer dans une propriété privée sans autorisation et massacré le matériel » explique cet homme, qui pourrait entreprendre une démarche en justice. Et de conclure : « Où est la dictature ? ».

L'interview de la rédaction / Max marandet

Il y a quelques jours, le 25 juillet dernier, les Sénateurs ont adopté à leur tour le projet de loi sur l’extension du pass sanitaire. Cependant ces derniers ont changé le texte initial. Ils ont notamment supprimé la nécessité du pass sanitaire pour les moins de 18 ans, souhaité que l’assurance maladie contrôle en premier lieu l’isolement obligatoire pour les contaminés ou encore qu’il n’y ai pas de licenciement pour celles et ceux qui ne respecteraient pas l’obligation vaccinale. Rencontre avec le sénateur du Doubs Jean-François Longeot (UDI)

Il semblerait que les débats aient été engagés. Pouvez-vous nous confirmer ce fait ?

Débat engagé, mais aussi débat passionné. On voulait absolument modifier ce texte sorti à la fois du conseil des ministres et de l’Assemblée Nationale. On voulait essayer de trouver les meilleures solutions, ou en tout cas les moins mauvaises, pour essayer de régler ce problème qui est compliqué. C’est un sujet délicat. Ces débats ont duré, mais ils étaient nécessaires parce qu’il fallait entendre tous les avis sur le sujet. Il fallait que l’on puisse se faire une opinion. J’ai pu déjà me faire une opinion lorsque j’ai contracté le virus. Je ne sais pas si le vaccin est bon ou pas, mais ce que je sais c’est que les conséquences de la Covid sont assez difficiles. Je l’ai eue au mois d’octobre et je ressens encore de la fatigue. Je pense que nous sommes devant une pandémie qui est grave. Il faut que l’on essaie de tout mettre de notre côté pour essayer de l’endiguer. Je ne vois pas d’autres solutions que celle du vaccin.

Jugez-vous que le texte qui vous a été présenté était trop dur. Il était important d’arrondir les angles ?

Oui. Il fallait arrondir les angles. Par exemple, quelqu’un qui n’était pas vacciné allait se faire licencier. Ce n’était pas normal. C’est la raison pour laquelle, le Sénat est parvenu à imposer plusieurs allègements. Nous avons pu adopter une position d’extrême vigilance. C’est un texte qui est plus respectueux des libertés publiques.

Comprenez-vous ce débat très animé qui se déroule actuellement dans la rue ?

Je comprends, mais je ne le partage pas. Le droit de manifester, de s’exprimer est inscrit et je suis d’accord pour que l’on puisse exprimer des opinions diverses. En revanche, je ne suis pas d’accord lorsque l’on attaque en disant que nous ne sommes plus dans un pays de liberté, que l’on vit sous le régime de Vichy, … . Ce n’est pas tolérable dans un pays comme le nôtre. D’ailleurs, si on peut le dire, c’est justement parce que l’on a des libertés. Par ailleurs, on ne peut pas constamment s’opposer, répéter « je suis contre », sans faire de propositions. C’est ce que je n’entends pas. Une fois que l’on a exprimé son désaccord, il convient d’apporter des solutions. Je n’en n’ai pas entendu dans aucun débat. Parmi les médecins, les scientifiques, … je n’ai pas entendu d’autres options que celles du vaccin. On peut effectivement s’interroger sur le vaccin, je ne sais pas si c’est la solution idéale, mais pour l’instant, c’est la seule qui va peut-être nous permettre de sortir de cette pandémie.

l'interview de la rédaction / Jean-François Longeot

 

Dans un communiqué de presse, la Licra dénonce les nouvelles publications affichées lors de la manifestation des « anti-vax, anti-pass » du 24 juillet dernier à Besançon. Sur l’abribus de la place Saint-Pierre, l’affiche, avec l’écrit suivant, a été apposée : « De la république bananière à la dictature il n’y a qu’un pass ».

L’association condamne « sans réserve aucune l’usage de symboles, de mots qui évoquent les tragédies imposées à l'humanité par la dictature nazie dans les manifs récurrentes animées par des anti-vax et anti-pass sanitaire, adeptes des théories complotistes, négationnistes, racistes et antisémites ». « Des suites judiciaires pourraient être données » précise le communiqué de presse.

Et de conclure : « Nous ne pouvons pas laisser des millions de victimes du nazisme insultées en toute impunité… Il est urgent que le gouvernement et les pouvoirs publiques prennent leurs responsabilités et apportent une réponse ferme à ces comportements inacceptables qui mettent à mal notre socle Républicain » .

« Non aux lois liberticides », « enfants en danger », « liberté bafouée », « la France en colère » pouvait on lire sur les pancartes et affiches brandies à l’occasion de ce nouveau rassemblement populaire. On est venu en famille pour exprimer son opposition. Dans le cortège, des soignants ont également clairement affiché leur désapprobation, appelant à la désobéissance.

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Les slogans n’ont pas manqué également d’animer le long cortège. « Manu ton pass, il ne passe pas » ou encore « Pass sanitaire. Chantage à gogo. Ca ne peut plus durer. Ca va péter » ont repris en cœur les manifestants.

manif pass vaccinal besancon 4

Parti déterminé de la place de la Révolution, le cortège a traversé le centre-ville pour rejoindre la place du huit septembre, où une prise de parole s’est tenue, avant la reprise en cœur de la Marseillaise. Une petite centaine de personnes s’est ensuite rendue devant la Préfecture.

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Si le Tour de France ne dure que trois semaines, le sien s’effectue sur cinq mois. Bosco Dumon, fraîchement diplômé en économie à HEC Paris, s’est lancé en avril dans la découverte de tous les départements métropolitains français.

A 24 ans et après six ans d’études, Bosco Dumon, est parti de la capitale mi-avril avec pour objectif de pédaler sur plus de 10 000 kilomètres. Il réalise ce parcours grâce au financement participatif et à un sponsor. Le trajet, l’hébergement, la recherche de matériel, le cycliste a tout prévu tout seul. “Je me suis bien occupé cette année”, dit-il le sourire aux lèvres. Celui qui n’a eu que quatre jours de pause après les examens ne part pas sans entraînement : “En vacances l’été dernier pendant un mois, je parcourais cent kilomètres par jour pour jauger mes capacités”.

Découverte des paysages et rencontre avec des élus

Deux objectifs, en plus de la performance sportive, motivent Bosco Dumon : la découverte des paysages français et les rencontres avec les élus. Il découvre le décor franc-comtois pour la première fois, même s’il “regrette de ne passer que quelques jours dans chaque département”. Cette expérience lui permet également de discuter avec les élus territoriaux “de tout bord politique”, précise-t-il. Il leur montre les résultats de son mémoire sur l’hétérogénéité du choc lié à la crise du Covid, avant d’aborder des sujets plus larges. Le jeune diplômé confie que les échanges portent beaucoup sur “le lien entre l’Etat et les collectivités marqué par un fort jacobinisme, où tout est concentré à Paris”. Il aborde aussi les problèmes posés par la gestion uniforme de la crise du Covid par l’Etat alors que les territoires locaux sont touchés différemment par le virus.

Après avoir franchi la ligne d’arrivée de son tour de France fin août, Bosco Dumon envisage de postuler pour un travail en tant qu’économiste dans une institution qui relève de l’Etat ou des collectivités territoriales.

Du 28 juin au 4 juillet, la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL) Bourgogne Franche-Comté a mené des opérations de contrôle destinée à vérifier la bonne application des règles relatives à la profession de déménageur. 20 opérations ont été organisées sur l’ensemble du territoire bourguignon et franc-comtois. Une trentaine de véhicules, représentant 47 personnes en situation de travail, ont été inspectés.

Trois délits de travail illégal et deux délits d’exercice illégal de la professions de transporteur routier ont été constatés, ainsi que dix autres contraventions, comme défaut de document de décompte de la durée du travail, document de transport non-conforme, absence de licence de transport à bord du véhicule,… . Ces contrôles ont également permis d’appréhender un véhicule appartenant à une entreprise dont l’autorisation d’effectuer des déménagements a été retirée récemment par la DREAL suite à un non-respect d’une condition d’accès à la profession.

Attention aux prix anormalement bas…

La Dreal tient à préciser « qu’un prix défiant toute concurrence est souvent le premier signe d’alerte de non-respect de la réglementation de la profession, et des obligations sociales et fiscales qui s’imposent à toute entreprise ». Par ailleurs, il est également indiqué que « sous le prétexte d’entraide, les particuliers qui se font payer sans régler de cotisations et contributions sociales effectuent du travail illégal et peuvent également être poursuivis pour ces faits ». La Dreal ajoute que « recourir à ces offres illégales expose à des risques importants ». Ainsi, « avant tout recours à une entreprise de déménagement, il convient de s’assurer que l’entreprise existe et qu’elle est inscrite au registre des transporteurs. Cette information est accessible au grand public, sur le site du Ministère de la Transition écologique et Solidaire.