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Dans un contexte économique compliqué, et dans le cadre de son « Plan de sobriété énergétique », la ville de Besançon va procéder à l’extinction progressive de l’éclairage public dans certains quartiers, entre 23h et 5h du matin. Les quartiers de Velotte, Chaudanne et Chapelle des Buis seront les premiers concernés. Et ce, dès le 30 novembre. S’en suivront, le quartier des Près de Vaux-Bregille le 14 décembre et les quartiers Point du Jour, Barre aux Chevaux, Montboucons et Tilleroyes le 16 janvier. La Ville espère ainsi réaliser une économie de 122.000 euros. Ce sont ainsi près de 2400 luminaires qui seront éteints en milieu de nuit. Selon la Ville de Besançon, l’éclairage public représente environ 36% des dépenses totales en énergie. Pour les secteurs de Velotte, Chaudanne et Chapelle des Buis, l’économie annoncée est de plus de 76.500 euros.

Par ailleurs, à compter du 1er décembre, aux côtés de la ville de Besançon, l’entreprise JC Decaux anticipera l’application de la règlementation, qui entrera en vigueur en juin prochain, et procédera à l’extinction de l’éclairage du mobilier urbain d’information et des abris voyageurs des réseaux bus et tram entre 1h et 6h du matin, à l’exception des lignes de transport ayant des heures de fonctionnement plus larges. 356 mobiliers urbains sont concernés. Soit une économie prévue de 40.000 euros.

L'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a livré ce jeudi ses projections de population pour 2070 concernant la région Bourgogne Franche-Comté. Les experts ont suivi les tendances observées depuis 2018 concernant l’espérance de vie, la fécondité et les migrations. Trois scenarii ont été dévoilés, et seuls les départements du Doubs et du Jura (sur leurs zones frontalières) seraient moins impactés par la baisse et le vieillissement de sa population.

 

Un vieillissement de la population en Bourgogne-Franche Comté et une région qui pourrait également perdre jusqu’à 27,5% de sa population d’ici 50 ans selon le scénario le plus pessimiste « Voici ce qui pourrait se passer, si les tendances actuelles se confirment pour les cinquante années à venir » prévient Christophe Bosso, directeur régional adjoint de l'Insee Bourgogne-Franche-Comté. Les experts de l’INSEE insistent bien sur le conditionnel « Ce sont des projections et non des prévisions. Nous fournissons des scénarii qui pourront servir d’outils aux élus afin de mener leurs politiques publiques ». 

Les calculs sont basés sur trois principaux facteurs : espérance de vie à la naissance, taux de fécondité et migrations. A partir du recensement effectué en janvier 2018, trois scénarii sont élaborés : un scénario central, qui prolonge les tendances actuelles, une projection haute et une projection basse.

La région qui perdrait le plus d’habitants

Si les tendances se poursuivaient, la région BFC compterait 2,4 millions d’habitants en 2070, contre 2,8 millions actuellement. En raison du vieillissement de la population, le nombre de naissances continuerait de baisser tandis que celui des décès augmenterait. « On remarque que de nombreux jeunes quittent la région au moment du premier cycle d’études supérieurs, et ils ne reviennent pas forcément » précise les experts. Pour contre balancer, des arrivées potentielles d’habitants plus nombreuses qu’aujourd’hui d’autres régions pourraient permettre de limiter cette baisse.

Les résultats pour la Bourgogne Franche-Comté ne sont guère encourageants, y compris lorsqu’on les compare avec ceux des autres régions françaises. La région BFC est celle qui aurait le plus fort pourcentage de baisse d’ici 2070, juste derrière la Normandie. Au sein de la région, c’est le Territoire de Belfort qui perdrait le plus d’habitants (96 000 en 2070 contre 142 000 aujourd’hui). En 2070, un habitant sur cinq aurait 75 ans ou plus, des personnes potentiellement en perte d'autonomie. Derniers départements de la région encore en croissance aujourd’hui, le Doubs puis la Côte-d’Or commenceraient à perdre des habitants à l’horizon 2030.

L’exception frontalière

Au rayon des bonnes nouvelles, les départements du Doubs et du Jura (sur leurs zones frontalières uniquement) seraient moins impactés par la baisse et le vieillissement de la population. L’attrait des hauts salaires suisses permettrait encore d’attirer des population jeunes. « C’est la zone attractive de la région, ça c’est sûr ! » affirme Christophe Bosso, « Ce qui est intéressant c’est qu’il y a de l’attractivité de jeunes en âge de faire des enfants, et ces derniers pourront grandir sur ce territoire. Il y a une possibilité non négligeable que cela perdure. En l’espace de trois ans il y a eu 6000 frontaliers de plus, on est passé de 35 000 à 41 000, sur un territoire restreint. Il est fort probable que la bande frontalière continue sa progression démographique, mais il y a quand même des contraintes d’occupation des sols. Il n’y aura peut-être pas assez de logements pour tout le monde, ça peut poser problème ».

 

Propos recueillis par Benjamin Cornuez

 

 L'interview de la rédaction : Christophe Bosso, directeur régional adjoint de l'Insee Bourgogne-Franche-Comté. 

 

C’est la reine du week-end. Naf  Naf, la montbéliarde du GAEC Martin des Prises de Maîche, s’est illustrée lors de l’évènement « Vache de Salon’ qui se disputait à Micropolis Besançon. Cette vache a remporté le prix de la grande championne, une distinction âprement disputée. C’est Christine Bouquin, la présidente du département du Doubs, qui a remis ce prix à son éleveur.

NAISSANCES

09/11/2022 – Mélodie de Joé GUTLEBEN, technicien du son et de Mathilde FAIVRE, technicienne vidéo.

10/11/2022 – Mathis de Loïc DARBON, gérant d’entreprise et de Aline MARCEAU, vendeuse en jardinerie.

09/11/2022 – Iron et Maylone de David CUINET, machiniste et de Camille ROLLIN, coiffeuse.

13/11/2022 – Celyan de Damien MARMIER, salarié agricole et de Marine LOYE, secrétaire comptable.

13/11/2022 – Lyvio de Anthony ROY, agent de sécurité et de Laetitia HIRCHY, horlogère.

13/11/2022 – Mila de Fabien CHABOD, opérateur technique et de Charlène GUYON, infirmière

10/11/2022 – Haroun de Ali EL HARTI, ouvrier et de Nisrine BENASKAR, sans profession.

12/11/2022 – Izia de Maxime PIERRE, chef d’équipe en gestion des déchets et de Lorène PIQUEREZ, doctorante en sociologie.

12/11/2022 – Colin de Tony BAVEREL, salarié agricole et de Emilie HENRIET, horlogère.

11/11/2022 – Violette de David BRULPORT, éducateur sportif et charpentier et Léa SAURET, professeur des écoles.

14/11/2022 – Eva de Alexandre BITARD, agriculteur et de Charlotte VUITTENEZ, technicienne qualité.

14/11/2022 – Lou de Antonin DEHOSSE, chauffeur routier et de Morgane MILLET, assistante ressources humaines.

14/11/2022 – Léon de Jean PELLETIER, conducteur de travaux et de Laura BARRAND, géomètre.

14/11/2022 – Julian de Alexis CAMUS, boulanger-pâtissier et de Floriane MITAINE, vendeuse en boulangerie.

15/11/2022 – Hayden de Eloïze PERRIN, accueil périscolaire.

15/11/2022 – Laïs de Thaï ENG, téléconseiller et de Laëtitia AMGHAR sans profession.

17/11/2022 – Gabin de Yannick POURCHET, agriculteur et Stéphanie DELACROIX, secrétaire médicale.

17/11/2022 – Manon de Yann LANQUETIN, ouvrier de production et de Marianne VARRIN, secrétaire administrative.

14/11/2022 – Arthur de Alexandre GOUT, chauffeur magasinier et de Claire MIGNON, commerciale.

17/11/2022 – Léa de Pierre LAMARRE, technicien réseau et de Anaïs MIRGUET, opératrice en horlogerie.

DECES

10/11/2022 – Nicole PONTARLIER, 88 ans, retraitée, domiciliée à La Rivière-Drugeon (Doubs), épouse de Pierre BRESSAND.

13/11/2022 – Nadine BACHMANN, 73 ans, retraitée, domiciliée à Noël-Cerneux (Doubs), veuve de Daniel OURION.

15/11/2022 – Marin LAMY, 71 ans, retraité, domicilié à Villers-le-Lac (Doubs).

15/11/2022 – Huguette MOLLIER, 86 ans, retraitée, domiciliée à Villers-le-Lac (Doubs), veuve de Roland REIN.

18/11/2022 – Maria LOCATELLI, 89 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Luigi SALVI

La commune d’Arbois organise ce dimanche 20 novembre un référendum portant sur un projet éolien sur le 1er plateau du territoire du territoire Cœur du Jura. La population est attendue dans la halle sportive du Champs de mars jusqu’à 18h. La municipalité souhaite connaître l’avis de ses habitants avant de s’engager dans l’étude d’une telle initiative.

A compter du 30 novembre, il faudra circuler à 30 km/h dans toute la ville de Lons-le-Saunier, hormis sur quelques grands axes roulants et à 20 km/h dans l’hypercentre. Une signalisation au sol et des panneaux à chaque entrée et fin de zones formaliseront cette nouvelle mesure. Par cette décision, la municipalité souhaite faire de la capitale jurassienne « une ville d’échange et apaisée ». Les élus en charge de ce dossier préviennent d’ores et déjà les automobilistes. « La police municipale veillera au respect de ces nouvelles règles et effectuera des contrôles de vitesse » pour les faire appliquer.

Le Centre d’Incendie et de Secours de Morteau a un nouveau patron. Le lieutenant Clément Rivoire en est désormais à sa tête. Il est secondé par le lieutenant Johan Meunier. Il a sous ses ordres 85 sapeurs-pompiers ( 4 professionnels et 81 volontaires). En 2021, le C.I.S de Morteau a réalisé 1.264 interventions, réparties sur les cinq communes d’interventions : le Bélieu, les Fins, Montlebon, Morteau et Noël Cerneux.

Une bonne nouvelle pour les habitants d’Ornans. La passerelle, qui enjambe la Loue, sera de nouveau accessible à compter de la mi-décembre. Rappelons que les travaux de déconstruction de l’édifice, dont l’état s’était dégradé, ont débuté à l’automne 2021. Les travaux de réhabilitation ont débuté le 1er juin, date de fin de la période de fraie de la truite. Le chantier arrive dans sa dernière ligne droite. Les dalles du tablier seront posées début décembre et l’homologation de la passerelle s’opérera dans les jours qui suivent.

C’est parti à Pontarlier. La capitale du Haut-Doubs revêt ses plus belles couleurs de fête. Les illuminations de Noël prennent petit à petit possession des lieux. Cette année, elles scintilleront à compter du 8 décembre prochain, date de lancement du Marché de Noël 2022.  Cette année, afin de permettre une économie d’électricité d’une semaine, la date de leur mise en service a été reculée de quelques jours.


C’est une nouvelle étape qui se dessine pour le site Saint-Jacques à Besançon. Le CHU Minjoz s’apprête à céder l’endroit à la Ville de Besançon, qui va attribuer une concession d’aménagement à la SPL Territoire 25. Soit environ 6 hectares. Le coût de l’opération s’élève à 14 millions d’euros. Rappelons que la première transaction, réalisée en décembre en 2019, a échoué. La société Vinci avait dénoncé la promesse de vente, jugeant le coût des travaux de démolition trop excessif. La signature définitive n’a pas encore été  actée. Elle le sera lors du prochain conseil municipal bisontin, le 8 décembre.

Construire la ville de demain

La Ville de Besançon et Territoire 25 vont partir d’une nouvelle page blanche pour penser ce nouveau quartier Saint-Jacques Arsenal. Pour l’heure, Anne Vignot, la maire bisontine « ne se refuse rien ». La seule exigence portera sur la capacité du projet à « développer une offre de logements pour tous ». Les habitants seront associés à cette réflexion dès le début d’année prochaine

L'interview de la rédaction / Anne Vignot

Un lieu chargé d’histoire

Toute la complexité du projet consistera  à réhabiliter le site, tout en conservant le patrimoine existant. Le programme prévoit 36.000 m2 pour du logement. Mais d’autres projets, tournés vers la culture et l’animation des lieux ne sont pas exclus. Rappelons que la Grande Bibliothèque universitaire et d’agglomération du Grand Besançon y aura également toute sa place.

L'interview de la rédaction/ Denos Leroux, président de Territoire 25

La programmation des travaux

Selon un premier calendrier établi, les premières démolitions seront effectuées  l’année prochaine. Dans le courant de l’année 2024, il est prévu le début de certaines rénovations pour les transformations en logements. Dans une dizaine d’années, un nouveau quartier devrait voir définitivement le jour à Besançon. D’ici là, le CHU aura transféré l’intégralité des services encore existants à Minjoz, principalement liés à la psychiatrie. Un nouveau bâtiment sera alors opérationnel pour permettre l’accueil des patients. Les étudiants masseurs kinésithérapeutes suivront également le mouvement

L'interview de la rédaction / Emmanuel Luigi, directeur par intérim du CHU Minjoz