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Ce jeudi, est inaugurée la nouvelle halle sportive d’Arc-Sous-Cicon. Un projet initié par la communauté de communes de Montbenoît. La particularité de ce projet est qu’il s’inscrit dans l’utilisation de bois scolyté. Dans le Doubs, en soutien à la filière bois, les collectivités locales ont été sollicités pour utiliser ce matériau, qui n’a pas perdu ni sa résistance physique, ni ses caractéristiques mécaniques dans leurs projets. A Arc-sous-Cicon, le coût de cette opération s’élève à plus de 1 million d’euros.

La Ville d’Ornans fait savoir qu’à compter de demain, mercredi 7 décembre,  la passerelle sur la Loue réouvrira au public. L’état de dégradation avancé de la passerelle avait contraint la ville d’Ornans à fermer l’ouvrage. Les travaux de déconstruction ont débuté à l’automne 2021. Le 1er juin 2022, ont été lancés les travaux de réhabilitation.

Samedi dernier, en présence de Serge Castel, préfet du Jura,  et des deux fils de Jean Millet, la nouvelle gendarmerie d’Arbois « Jean Millet » a été inaugurée. L’établissement porte désormais le nom de ce gendarme natif d’Arbois, mort pour la France le 10 octobre 1944 dans le Territoire de Belfort. Il a été fusillé par l’armée allemande. Précisons que ce projet, porté par la municipalité, en lien avec la gendarmerie nationale, a été soutenu par l’Etat à hauteur de 1,2 million d’euros. Son coût global est de 3,7 millions d’euros.

Les travaux d’aménagement du projet de nouveau quartier sur les secteurs de la Grette-Brulard-Polygones ont débuté ce lundi. Ils répondent à une nouvelle conception mise en œuvre par la Ville de Besançon. L’objectif est de créer un nouveau quartier conciliant nature, habitat et répondant aux défis du développement durable. La cité comtoise veut « un quartier adapté au confort des familles, avec  notamment des espaces verts, un corridor écologique, des terrasses, des espaces commun et privatifs ». Par rapport aux autres projets identiques, la cité souhaite déjà concevoir les espaces verts, avant de penser la typologie des logements. Un point que les élus  travaillent avec les habitants.

Une innovation expérimentale

Depuis lundi, le sol est travaillé. Un malaxeur est en action pour permettre de mélanger les différentes couches. Le projet de préverdissement permet d’expérimenter un process de création de nouveaux sols à partir des matériaux inertes issus de la démolition des 408, des produits de compostage de l’activité de gestion des espaces verts et de matériaux terreux et argileux. L’objectif étant de recréer des sols vivants à l’intérieur desquels une activité microbienne pourra se développer. Ce technosol  servira au développement de la végétation et de cultures.

600 à 800 logements

La Ville de Besançon souhaite voir sortir de terre entre 600 et 800 logements. La population est concertée. Chose quasiment acquise, ce nouveau quartier devrait être composé d’un habitat varié, composé à 20% de logements sociaux, auxquels il faut ajouter 10% de logements abordables. Anne Vignot veut « une mixité globale sur l’ensemble du site ».

L'interview de la rédaction / Adrien Laroppe, Conseiller Municipal délégué Ubanisme, Opérations d'aménagement

 

 

 

NAISSANCES

24/11/2022 – Lou de Arnaud GRANGE, chauffagiste dépanneur et de Emilie FAIVRE, assistante maternelle.
25/11/2022 – Ella de Aurélien CHARVOT, technicien de production et de Alizée LE DORZE, formulatrice cosmétique.
26/11/2022 – Eloi de Romain DORNIER, agriculteur et de Léa ROY, assistante sociale.
27/11/2022 – Constant de Victorien CLÉVY, menuisier charpentier et de Pauline CHABOD, aide traiteur pâtissière.
26/11/2022 – Maxime de Kévin GOBI, infirmier et de Camille SIMON, kinésithérapeute.
27/11/2022 – Léo de Kérim CLAIN, responsable service après-vente et de Cathy PINTO, psychomotricienne.
28/11/2022 – Lina de Julien FORGERON, opérateur régleur et de Nastasia GIRARDET, chef de groupe en horlogerie.
27/11/2022 – Juliette de Morgan DROZ-BARTHOLET, technicien en bureau d’études et de Alexia DORNIER, laborantine.
30/11/2022 – Lilya de Idder KARIM, ingénieur et de Fatima MANTAGUI, radiologue.
01/12/2022 – Manahé de Michaël BAUD, ouvrier du bâtiment et de Pauline LOCATELLI, serveuse.
29/11/2022 – Lya de Sonia BOURNY, gestionnaire de stock en horlogerie.
01/12/2022 – Daniel de Ruslan MARCO, avocat en formation et de Daniela PSENITA, assistante dentaire.


DECES


26/11/2022 – Jean-Marc NAVAL, 58 ans, responsable de production, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Véronique MONNIER.
26/11/2022 – Samuel RUNSER, 67 ans, retraité, domicilié à Longeville (Doubs), époux de Monique GENRE-GRANDPIERRE.
27/11/2022 – Denise MAIRE, 91 ans, retraitée, domiciliée à La Longeville (Doubs), veuve de Raymond BOURDIN.
28/11/2022 – Michel CHANEZ, 70 ans, retraité, domicilié à Les Combes (Doubs), célibataire.
28/11/2022 – Lucien MICHEL, 96 ans, retraité, domicilié à Montmahoux (Doubs), époux de Christiane LAURENT.
29/11/2022 – Félix BRETILLOT, 91 ans, retraité, domicilié à Les Combes (Doubs), époux de Germaine CUENOT.
29/11/2022 – Marie-Raymonde GAILLARD, 73 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), célibataire.
30/11/2022 – Jean FRELET, 84 ans, retraité, domicilié à Evillers (Doubs), époux de Marie-Bernadette ROYET.
30/11/2022 – Daniel BONNEFOY, 78 ans, retraité, domicilié à Saint-Gorgon-Main (Doubs), époux de Madeleine HEMLER.
30/11/2022 - Jeanne VERNIER, 88 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Mario FERRARI.
01/12/2022 – Denise MONNIER, 91 ans, retraitée, domiciliée à Foncine-le-Haut (Jura), veuve de Serge BADOZ.
01/12/2022 – Marianne CHABOD, 58 ans, fleuriste, domiciliée à Pontarlier (Doubs), célibataire.
01/12/2022 – Bernard VIEY, 86 ans, retraité, domicilié à Vuillecin (Doubs), époux de Marie-Claude CRETIN.

Dans un communiqué de presse, la Ville de Besançon indique qu’elle renouvelle son assemblée des sages. Un nouvel appel à candidature est lancé. Ainsi, la cité comtoise recherche des personnes âgées de 60 ans et plus, nées avant le 31 décembre 1962, qui résident à Besançon, qui ne sont ni élues, ni conjointes d’élus municipaux et qui souhaitent s’engager de manière volontaire. Les membres de l’Assemblée des Sages siègent pour un mandat d’un an, renouvelable une fois.

Les modalités d’inscription sont les suivantes :

Pour déposer sa candidature en ligne : https://atelierscitoyens.besancon.fr/project/candidatez-pour-lassemblee-des-sages/questionnaire/formulaire-de-candidature

Il est également possible de déposer son bulletin de candidature au service Démocratie Participative, situé 27 rue Sancey à Besançon. (https://fromsmash.com/LAssemblee-des-Sages-recrute-jusquau-15-decembre)

Une bonne nouvelle pour les Jurassiens et les habitants d’Arbois. La piscine outdoor de la cité de Pasteur devrait rouvrir ses portes l’été prochain. Le site, très apprécié, avait été fermé en juillet 2021 suite aux inondations. Le montant de cette rénovation est estimé à 1,2 millions d’euros. Les travaux se déclinent en deux temps. La première intervention devrait permettre l’accueil des baigneurs cet été. La deuxième, prévue en septembre  2023, complètera le projet et donnera  définitivement vie à l’espace ludique, qui serait alors livré en mai 2024.

Depuis le 15 novembre dernier, et jusqu’au 15 mars, la ville de Pontarlier a activé son plan de viabilité hivernale. Ce schéma organise le déneigement du réseau, selon plusieurs priorités et critères : conditions météo et sécurité des usagers notamment. La cité du Haut-Doubs rappelle tout un chacun à ses obligations. En complément du travail effectué par les équipes municipales, la population se doit de déneiger ses accès et sa portion de trottoir. Par ailleurs, jusqu’au 30 avril, l’occupation des parkings situés en zone bleue répond à des règles spécifiques pour en assurer le déneigement :

Aucun stationnement autorisé de 22 h à 7 h en cas de neige (déneigement)

Utiliser, de 22 h à 7 h, les parkings les plus proches : Sablière, Portes du soleil, Berthet (parking SNCF), Centre sportif, 5 Septembre, Clémenceau, Salles Saint Pierre…

En cas de non-respect, les contrevenants s'exposent à :

Une contravention de 35 € pour stationnement gênant

Une mise en fourrière

Dans un contexte économique compliqué, et dans le cadre de son « Plan de sobriété énergétique », la ville de Besançon va procéder à l’extinction progressive de l’éclairage public dans certains quartiers, entre 23h et 5h du matin. Les quartiers de Velotte, Chaudanne et Chapelle des Buis seront les premiers concernés. Et ce, dès le 30 novembre. S’en suivront, le quartier des Près de Vaux-Bregille le 14 décembre et les quartiers Point du Jour, Barre aux Chevaux, Montboucons et Tilleroyes le 16 janvier. La Ville espère ainsi réaliser une économie de 122.000 euros. Ce sont ainsi près de 2400 luminaires qui seront éteints en milieu de nuit. Selon la Ville de Besançon, l’éclairage public représente environ 36% des dépenses totales en énergie. Pour les secteurs de Velotte, Chaudanne et Chapelle des Buis, l’économie annoncée est de plus de 76.500 euros.

Par ailleurs, à compter du 1er décembre, aux côtés de la ville de Besançon, l’entreprise JC Decaux anticipera l’application de la règlementation, qui entrera en vigueur en juin prochain, et procédera à l’extinction de l’éclairage du mobilier urbain d’information et des abris voyageurs des réseaux bus et tram entre 1h et 6h du matin, à l’exception des lignes de transport ayant des heures de fonctionnement plus larges. 356 mobiliers urbains sont concernés. Soit une économie prévue de 40.000 euros.

L'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a livré ce jeudi ses projections de population pour 2070 concernant la région Bourgogne Franche-Comté. Les experts ont suivi les tendances observées depuis 2018 concernant l’espérance de vie, la fécondité et les migrations. Trois scenarii ont été dévoilés, et seuls les départements du Doubs et du Jura (sur leurs zones frontalières) seraient moins impactés par la baisse et le vieillissement de sa population.

 

Un vieillissement de la population en Bourgogne-Franche Comté et une région qui pourrait également perdre jusqu’à 27,5% de sa population d’ici 50 ans selon le scénario le plus pessimiste « Voici ce qui pourrait se passer, si les tendances actuelles se confirment pour les cinquante années à venir » prévient Christophe Bosso, directeur régional adjoint de l'Insee Bourgogne-Franche-Comté. Les experts de l’INSEE insistent bien sur le conditionnel « Ce sont des projections et non des prévisions. Nous fournissons des scénarii qui pourront servir d’outils aux élus afin de mener leurs politiques publiques ». 

Les calculs sont basés sur trois principaux facteurs : espérance de vie à la naissance, taux de fécondité et migrations. A partir du recensement effectué en janvier 2018, trois scénarii sont élaborés : un scénario central, qui prolonge les tendances actuelles, une projection haute et une projection basse.

La région qui perdrait le plus d’habitants

Si les tendances se poursuivaient, la région BFC compterait 2,4 millions d’habitants en 2070, contre 2,8 millions actuellement. En raison du vieillissement de la population, le nombre de naissances continuerait de baisser tandis que celui des décès augmenterait. « On remarque que de nombreux jeunes quittent la région au moment du premier cycle d’études supérieurs, et ils ne reviennent pas forcément » précise les experts. Pour contre balancer, des arrivées potentielles d’habitants plus nombreuses qu’aujourd’hui d’autres régions pourraient permettre de limiter cette baisse.

Les résultats pour la Bourgogne Franche-Comté ne sont guère encourageants, y compris lorsqu’on les compare avec ceux des autres régions françaises. La région BFC est celle qui aurait le plus fort pourcentage de baisse d’ici 2070, juste derrière la Normandie. Au sein de la région, c’est le Territoire de Belfort qui perdrait le plus d’habitants (96 000 en 2070 contre 142 000 aujourd’hui). En 2070, un habitant sur cinq aurait 75 ans ou plus, des personnes potentiellement en perte d'autonomie. Derniers départements de la région encore en croissance aujourd’hui, le Doubs puis la Côte-d’Or commenceraient à perdre des habitants à l’horizon 2030.

L’exception frontalière

Au rayon des bonnes nouvelles, les départements du Doubs et du Jura (sur leurs zones frontalières uniquement) seraient moins impactés par la baisse et le vieillissement de la population. L’attrait des hauts salaires suisses permettrait encore d’attirer des population jeunes. « C’est la zone attractive de la région, ça c’est sûr ! » affirme Christophe Bosso, « Ce qui est intéressant c’est qu’il y a de l’attractivité de jeunes en âge de faire des enfants, et ces derniers pourront grandir sur ce territoire. Il y a une possibilité non négligeable que cela perdure. En l’espace de trois ans il y a eu 6000 frontaliers de plus, on est passé de 35 000 à 41 000, sur un territoire restreint. Il est fort probable que la bande frontalière continue sa progression démographique, mais il y a quand même des contraintes d’occupation des sols. Il n’y aura peut-être pas assez de logements pour tout le monde, ça peut poser problème ».

 

Propos recueillis par Benjamin Cornuez

 

 L'interview de la rédaction : Christophe Bosso, directeur régional adjoint de l'Insee Bourgogne-Franche-Comté.