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A compter du 2 avril, et jusqu’au 11 avril, dans le cadre du festival « Les Inclusifs Â», les bibliothèques municipales de Besançon organiseront une semaine d’animations autour du handicap afin de partager, reconnaître et accepter les différences visibles ou invisibles de chacun. Il sera notamment proposé des séances de jeux avec l’association des Familles de Traumatisés Crâniens, des lectures d’histoires et de comptines signées, pour apprendre tout en s’amusant la Langue des Signes Française, mais aussi plusieurs ateliers de sensibilisation à la déficience visuelle et à l’initiation du braille, ainsi qu’à la création d’une histoire tactile avec la fabrication d’un objet. Toutes les informations sont à retrouver sur le site https://sortir.besancon.fr/2024/03/13/festival-les-inclusifs-3eme-edition/

Ce lundi après-midi, à la Citadelle, l’Académie de Besançon et la Ville de Besançon ont signé une convention de partenariat concernant le Musée de la Déportation et de la Résistance. Mme Albert Moretti, rectrice de la région académique Bourgogne Franche-Comté, et Anne Vignot, Maire de Besançon, ont officialisé cet instant. Les deux entités ont acté ce qui existait déjà depuis 50 ans, mais qui méritait sans doute d’être davantage formalisé en cette période d’instabilité et d’incertitude dans le domaine géopolitique.

Depuis une cinquantaine d’années, le rectorat de Besançon met à la disposition de l’établissement bisontin des professeurs d’histoire, qui œuvrent au sein d’un conseil scientifique dans le but de toujours et encore d’informer et éclairer sur cette triste période de notre histoire contemporaine. Anne vignot y voit un musée, dont les collections doivent permettre de contextualiser, d’aider à la compréhension et de conduire à la réflexion, pour éviter de reproduire les mêmes erreurs et conserver une paix fragile et toujours très dangereusement menacée, alors que la guerre s’est imposée aux portes de l’Europe.

« Ce partenariat acte notre engagement en faveur du devoir de mémoire, de la lutte contre toutes les toutes les formes de haine et de discrimination. C’est aussi être en mesure de préparer les visites de nos élèves qui viennent ici découvrir, apprendre et réfléchir sur ces sujets, absolument fondamentaux, qui font l’histoire de notre République » termine Nathalie Albert Moretti.

L'interview de la rédaction : Nathalie Albert Moretti

Dans le cadre de la journée internationale des forêts, des évènements gratuits sont proposés sur le territoire bisontin ce samedi. De 9h30 à 21h, au hameau des Grandes Baraques, dans la forêt de Chailluz, le public pourra participer à des animations, des découvertes, des balades et des temps d’observation. Tous les publics sont concernés. A noter qu’9h30, une toute nouvelle activité de nettoyage de la forêt sera proposée sur une durée d’une heure par la Petite Ecole dans la forêt et le Sybert ( gants conseillés, non fournis).  

Ce samedi 9 mars, les MFR ouvrent leurs portes au public. Depuis plusieurs années, la pédagogie, mise en Å“uvre dans ces établissements, plaît à de nombreux jeunes et leurs familles. Grâce à leurs formations en alternance, pendant laquelle la moitié du temps se déroule en entreprise, et la mise en situation professionnelle qu’elles proposent, les MFR   rassemblent un très large public, parfois en échec scolaire, désireux d’apprendre un métier et de le pratiquer vraiment.

« Pendant très longtemps, notre slogan a été « réussir autrement Â». L’idée est de proposer une solution alternative, avec une pédagogie centrée sur le réel, l’apprentissage et la vie en collectivité Â» explique Olivier Cucherousset, le directeur des MFR de Bourgogne-Franche-Comté. Et de poursuivre : « au-delà de faire des bons professionnels, on cherche aussi à responsabiliser et transmettre des valeurs d’engagement Â» explique le responsable.

De la 4è au BTS

Les jeunes dès la 4è peuvent rejoindre ces établissements. Les classes de 4è et de 3è sont considérées comme des temps d’orientation. Les élèves suivent ensuite un cursus d’apprentissage, en alternance, en CAP, bac professionnel et BTS pour ceux qui le souhaitent. La palette des métiers est riche. Les domaines de l’agriculture, des services à la personne, du commerce, de la sécurité, des travaux publics, … sont enseignés. Avec 90% d’insertion dans le monde professionnel, la structure répond aux attentes des entreprises et de ses élèves, « qui ont une véritable appétence pour ce mode d’enseignement Â» conclut M. Cucherousset.

Pour tout savoir sur ce samedi de portes ouvertes : https://www.mfr-bfc.fr/

L'interview de la rédaction : Olivier Cucherousset, directeur des MFR de Bourgogne Franche-Comté

Ce jeudi 7 mars, le lycée Jeanne d’Arc de Pontarlier organise son 9è forum des métiers. Pour cette nouvelle édition, 70 professionnels, issus de très nombreux secteurs d’activité seront présents. Ils répondront aux questions et choix professionnels des 400 collégiens attendus lors de cet après-midi consacré à l’orientation. Des jeunes, scolarisés en troisième, venus de Pontarlier, Morteau et Labergement-Sainte- Marie.

« Notre objectif est de créer des interactions entre le monde professionnel et ces collégiens, auxquels on demande de préparer leur avenir, pour se projeter sur du court terme, d’ici la fin de l’année scolaire, pour se trouver une orientation Â» explique Philippe Besson, le directeur- adjoint de l’établissement scolaire du centre-ville pontissalien. Et de poursuivre : «  Cela permet de se confronter aux exigences du monde professionnel et de découvrir des parcours différents. Ces échanges leur donnent des perspectives et cela leur permet de voir que tout est possible, qu’il ne faut rien s’interdire Â».

Si beaucoup d’entre eux s’orienteront vers une seconde générale, le lycée Jeanne d’Arc veut intéresser ces jeunes au monde de l’entreprise et les placer au contact de ce milieu et de ses acteurs. « La diversité des parcours professionnels proposée doit permettre à chacun de trouver une voie, un cheminement possible Â» conclut Philippe Besson.

L'interview de la rédaction / Philippe Besson, directeur-adjoint du lycée Jeanne d'Arc à Pontarlier

Les associations bisontines, engagées dans un projet de solidarité internationale ou d’éducation à la citoyenneté mondiale, ont jusqu’au 1er avril pour envoyer leur formulaire de candidature. Un montant total de 15.000 euros, répartis entre les différents projets retenus, est prévu par la collectivité.

Le document est à envoyer par courrier : Ville de Besançon, Service des Relations Internationales 2, rue Mégevand, 25034 Besançon Cedex ou par mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Pour la 14è année, l’association AEKB de l’école de kinésithérapie de l’université de Franche-Comté organise sa « pause kiné Â». Elle se déroulera les 10 et 11 février prochains, de 9h à 20h à Besançon,  dans les murs de la structure.  Un évènement annuel toujours très plébiscité et qui accueille des centaines de visiteurs désireux de vivre un moment de relaxation. Pour les accueillir, les étudiants, de licence 1 au master, se mobilisent pleinement cette année encore.

Les jeunes praticiens  y voient un bon moyen de parfaire leur pratique professionnelle, mais également de récolter des fonds qui vont leur permettre d’organiser des soirées et des actions étudiantes. La prochaine, le gala annuel des étudiants kiné, se déroulera en février prochain. Cet argent permettra notamment de réserver le Kursaal.

Deux formules

Deux créneaux de massage sont au programme. Des interventions d’une demi-heure et d’une heure sont proposées. Comme chaque année, le succès est au rendez-vous. Il reste encore quelques places sur les temps du matin et de la fin d’après-midi de dimanche.  Les personnes désireuses de vivre cet instant de bien-être doivent s’inscrire. Elles peuvent le faire via la plateforme « Hello Asso Â» ( taper « Hello Asso pause kiné Â» dans la barre de recherche Google). Il est également possible de contacter les organisateurs par téléphone, en composant le 06.88.66.38.63.

L'interview de la rédaction : Nicolas Stampfler et Lucas Roche, président et vice-président de l'AEKB

 

La plateforme « MonMaster.gouv.fr Â» reprend du service ce lundi. Lancée l’an dernier, en février 2023, elle centralise les dossiers d’inscription des étudiants qui souhaitent poursuivre leurs études et décrocher un diplôme de niveau bac+5 à l’université ou dans une grande école. La procédure redémarrera en début de semaine prochaine. L’an dernier, plus de 3.500 formations et 8.000 parcours de master qui étaient proposés.

On en sait plus sur l’uniforme que porteront les élèves des établissements scolaires, engagés dès cette année, dans l’expérimentation du port de l’uniforme à l’école. Une centaine d’établissements sont concernés cette année, avant une éventuelle généralisation en 2026. Ce dernier, qui sera proposé aux collectivités,  se composera d’un polo blanc ou gris, d’un pull bleu marine et d’un pantalon gris, ainsi que d’une blouse pour les enfants de maternelle. Un espace permettra à la collectivité d’y faire apparaître son logo, en finançant une partie du coût.

A Besançon, le PKA, le Planoise Karaté Academy est une véritable école de vie. Cette association qui a vu le jour en 1984 se veut plus qu’un simple lieu de pratique sportive. Elle permet la transmission de valeurs éducatives et participe à l’épanouissement social de la centaine de licenciés du quartier. La priorité du PKA : faire du sport à vocation sociale, en donnant un accompagnement éducatif aux parents, tout en aidant les jeunes à se structurer, à devenir de meilleurs citoyens.

Le PKA fête ses 40 ans cette année. L’occasion de revenir sur la belle histoire qui a permis de forger ce club. Tout commence en septembre 1984. Quelques étudiants africains fondent une association, le Planoise Karaté Academy. Parmi eux, Omar, le frère aîné d’Aly Yugo, actuel président du club et conseiller départemental bisontin. « Ces étudiants avaient soif, faim et froid. Ils se retrouvaient pour se réchauffer, avec cette pratique des arts martiaux, qu’ils partageaient avec les jeunes et moins jeunes du quartier, qui avaient eux aussi besoin de faire une activité complétement gratuite Â», explique Aly Yugo. Quatre ans plus tard, en 1988, Omar Yugo laisse les rênes de l’association à son frère, Aly, qui s’est formé au sein du club. Il devient champion de France universitaire en 1993, et à partir de ce moment, les choses prennent une autre dimension. « Je me suis retrouvé à enseigner, à partager ce que je savais, en étant parfois seul à tout apprendre. Mais il fallait être vraiment être au service des habitants, des enfants, des parents, qui avaient besoin d’un sport qui pouvait canaliser l’énergie des jeunes vers un sens positif. C’était l’un des objectifs des années 90. Et on a tenu bon, jusqu’au moment où on a créé une salle de sport à vocation sociale qui s’appelait « La maison des sports et de l’insertion Â». Tout cela est une réalisation du PKA, avec cette volonté d’orienter le club vers une pratique du sport à vocation sociale. Obtenir des médailles et des coupes c’est possible, mais la finalité, c’est d’être en capacité de donner un support et un accompagnement éducatif pour les parents, et d’aider les jeunes à se structurer, à être meilleurs à l’école, à la maison, de mieux se concentrer et de mieux réussir une vie ensemble Â» confie Aly Yugo.

 

Les valeurs du karaté

Nombreux sont les bienfaits de cette discipline, le karaté étant vecteur de nombreuses valeurs sportives et éducatives. « Le tatami, on est obligé de le respecter. Il y a une culture du dojo. Saluer avant de rentrer dans le dojo, sortir le kimono, attacher sa ceinture, s’aligner, et puis on est un peu japonais sur les bords, on recherche un équilibre constant. C’est parfois difficile quand on a des jeunes qui débordent d’énergie. Mais les valeurs de ce sport ont attiré beaucoup de monde au PKA Â» explique Aly Yugo. Effectivement, le Planoise Karaté Academy accueille une centaine d’adhérents chaque année. Des personnes, jeunes ou moins jeunes, qui ont besoin d’exprimer cette force, cette discipline que le karaté procure aux pratiquants, tout en trouvant un équilibre, physique et mental. Parce que le karaté, « c’est aussi une relation de soi à soi Â» souligne Aly Yugo. « C’est un corps sain dans un esprit sain, pour une pratique saine. « J’invite tout le monde à venir transpirer. Ça donne une bonne régulation cardiovasculaire, et ça aide à grandir. Pour les parents, c’est une pratique qui permet d’améliorer la discipline nécessaire à la réussite. J’invite aussi ces jeunes à pratiquer ce sport, parce que ça permet de développer la maîtrise de soi, la confiance en soi. C’est un sport qui nous donne tous les moyens pour être un bon citoyen, en nous rendant à l’aise vis-à-vis de notre corps, par rapport à nos limites, et de les respecter. Et si on peut respecter ces limites, on doit pouvoir les dépasser Â» poursuit le président du club.

 

« Le karaté permet de faire un lien direct avec la vie du quotidien. Ça nous apprend à respecter les autres, à dire bonjour, merci, au revoir. Et je pense que quelqu’un qui sait dire ça, c’est quelqu’un qui s’adapte dans tous les milieux, dans toutes les cultures, surtout dans les temps durs que l’on traverse actuellement »

 

Quel avenir pour le PKA ?

« L’évolution du club a été fulgurante pour moi. J’ai vu des jeunes qui ont bien grandi Â» confie Aly Yugo. Désormais, le PKA s’impose comme une référence sportive et éducative dans le paysage bisontin, et nourrit de grandes ambitions. Avec leurs coachs, les jeunes préparent les Youth League de 2024, des compétitions qui ont lieu aux quatre coins du monde. Cette année 2024, elles se tiennent aux Emirats arabes unis, en Espagne, en Croatie, au Mexique et en Italie. Ces compétitions permettent aux jeunes de marquer des points et de bien se classer, pour ensuite être sélectionnés pour les Jeux Olympiques des Jeunes qui auront lieu en 2026 à Dakar, au Sénégal. « On arrive à faire entre 5 et 10 médailles au niveau national et international chaque année. Ce n’est pas rien. On arrive aussi à faire plus de 200 passages sur les installations sportives par mois. On arrive à répondre aux demandes d’une cinquantaine de familles chaque année. Toutes ces familles qui sont issues d’un quartier prioritaire de la ville. Désormais, on a besoin de se développer grandement. On a besoin de cristalliser les compétences de l’association, et puis certainement d’attaquer des compétitions de niveau mondial Â» indique Aly Yugo. Pour cela, le PKA pourra notamment compter sur Lazare, Nazim, Azalais, Sixtine, Mechai, Quentin, Haceyne ou encore Haidar. Des jeunes très prometteurs, qui en plus de briller sportivement, réalisent une scolarité très positive en parallèle. Des athlètes qui peuvent compter sur la discipline inculquée par Mor Seye, « le coach de l’élite Â», qui sait leur transmettre la rigueur et la persévérance nécessaires. Si les prochaines compétitions nationales sont en ligne de mire pour les athlètes du PKA, tout comme les coupes de France qui vont vite arriver, le prochain rendez-vous se tient ce week-end, avec un Open en Autriche co-organisé par la Ligue de Bourgogne-Franche-Comté. Bonne chance aux jeunes bisontins !