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Comme chaque année à pareille époque, les futurs bacheliers et étudiants réfléchissent à leur avenir professionnel. Samedi dernier, nombreux sont celles et ceux qui ont participé au forum de l’orientation Studyrama. Ce samedi 2 décembre, le lycée Louis Pergaud de Besançon organise son forum des grandes écoles de commerce. De quoi obtenir des informations et des réponses aux nombreuses interrogations que l’on peut se poser sur cette filière.

Ce samedi à Besançon, la plupart des 24 écoles de management animeront des stands pour présenter leur programme grande école, accessible après une classe préparatoire. Des magistères universitaires, comme celui d’ingénieur-économiste seront également représentés. Sur place, les visiteurs pourront rencontrer les professeurs et élèves bisontins des classes préparatoires ECG ( accessible après un bac général), EBS-d2 ( après un bac général) et ECT (après un bac STMG) proposées au lycée Pergaud.

Des conférences

En marge de ce forum se tiendront des conférences à l’amphithéâtre du lycée. Une première sera proposée à 10h. Animée par un responsable de Montpellier Business School, elle déclinera le thème : « Pourquoi passer par une prépa pour intégrer une grande école de management ? ». A 11h, le public pourra assister à une table ronde, animée par d’anciens étudiants des trois prépas du lycée Pergaud. Les trois intervenants présenteront leur parcours professionnel.

Le forum des grandes écoles de commerce du lycée Pergaud se déroulera ce samedi 2 décembre de 8h30 à 12h30 au sein de l’établissement scolaire.

L'interview de la rédaction : Karine Adami, professeure en classe préparatoire

 

Le magasin pédagogique le « Panier de Jeanne » a rouvert ses portes en octobre. Ce lieu à une double vocation. Tout d’abord, il met les élèves du lycée Jeanne d’Arc,  qui se spécialisent dans les métiers de la vente,  en situation d’apprentissage. D’autre part, l’établissement est un commerce local,  qui propose une riche gamme alléchante de bons produits, en provenance des fermes, agriculteurs et autres producteurs et artisans de la région. Rencontre avec Salomé Besson, la responsable des lieux.

A quelques semaines des fêtes de fin d’année, et en pleine préparation de ces évènements festifs et familiaux, le panier de Jeanne devient un lieu incontournable pour les consommateurs franc-comtois. Ils trouveront sur place, une très grande gamme de produits locaux à déguster  : boissons, vins, spiritueux, apéritifs, biscuits, fromage, charcuterie, poissons, mais aussi une gamme non alimentaire, comme des bougies, des confections en tissu et des jeux.  « Nous proposons des produits issus de la filière courte. Ce sont des produits fabriqués et conçus en Franche-Comté » assure Mme Besson.

Des jeunes en formation au service de la clientèle

Sur place, les consommateurs sont accueillis par des vendeurs bienveillants et empathiques qui sauront répondre à leurs besoins et leurs attentes. Des jeunes, totalement investis dans ce projet puisqu’ils se forment à la mise en rayon, l’étiquetage, l’encaissement, la vente et le conseil aux clients, la gestion des stocks.

Des soirées thématiques et des opérations spéciales

Tout au long de l’année, le site propose des actions commerciales. Dernièrement, une soirée Beaujolais Nouveau était proposée au sein du magasin. Ce rendez-vous a été organisé avec les étudiant en BTS de l’UFA Jeanne d’Arc. Actuellement, avec les lycéens, la structure travaille sur la confection de coffrets cadeaux pour les fêtes de fin d’année. Des idées cadeaux à ne pas manquer, à destination des entreprises et des particuliers.

Infos pratiques : le Panier de Jeanne, implanté 7 rue Dechanet,  est ouvert du mardi au vendredi de 9h à 12h30 et de 14h à 18h30.

L'interview de la rédaction : Salomé Besson

 

Le salon Studyrama, consacré aux études supérieures, se déroulera ce samedi 25 novembre à Besançon Micropolis. Le public pourra trouver, sur place, des réponses à toutes les questions qu’il se pose sur son orientation et son avenir professionnel. Des spécialistes des études supérieures, des professeurs et des étudiants seront présents et vous conseilleront parmi les plus de 800 formations de bac à bac +5, dans de nombreuses activités : art, sport, management, numérique, commerce, santé, … . Il sera également possible de tout savoir sur son inscription sur la plateforme Parcoursup et sur la vie étudiante à Besançon.

Ce vendredi matin, à Besançon, pour des raisons qui restent encore à éclaircir, un élève du lycée Pasteur a sauté dans le Doubs, depuis le pont Battant. Deux personnes lui ont porté secours. La victime et ses deux sauveteurs ont été pris en charge par l’équipe des plongeurs des sapeurs-pompiers et leur embarcation. Seule la victime a été transportée médicalisée sur le CHU Minjoz. Une cellule d’écoute psychologique a été mise en place au sein de l’établissement scolaire.

L’édition 2023 du festival littéraire « Les Petites Fugues » bat son plein. L’évènement, qui a débuté le 13 novembre, se terminera le 25 novembre. Cette année, 21 auteurs ont été invités. Ils se rendent dans différents endroits de Franche-Comté : Saint-Claude, Pesmes, Montbéliard et Besançon bien sûr. L’objectif est de démocratiser la lecture et de partir à la rencontre de celles et ceux qui en sont parfois les plus éloignés. C’est dans ce contexte-là que des rendez-vous sont pris dans les musées, les cafés, les lieux associatifs, mais aussi les écoles, les lycées ou encore les hôpitaux et l’université.

« L’esprit, c’est d’apporter les livres et les auteurs dans des lieux prévus pour ou improbables » explique François Migeot, qui s’investit dans la promotion de l’évènement et y participe également en tant qu’auteur. Et de poursuivre : « notre souhait est de gagner un public, animer ou réanimer un intérêt ou apporter un intérêt ».  L’écrivain, qui vient de sortir un nouveau recueil de nouvelles, baptisé « Au fil de la chute », aime les mots et les livres. Il en parle avec passion et enthousiasme. « La littérature fait travailler l’imagination et la créativité » explique-t-il. « Contrairement à l’image qui réduit cette capacité d’imaginer et de réfléchir ». Il regrette que les nouvelles technologies soient réductrices en ce sens. « L’imaginaire est complètement formaté et commercialisé ». Et de conclure : « le travail d’humanisation de la littérature devient problématique. De toute façon, nous avons besoin de littérature. Ou alors, ce sera ChatGPT qui fera le boulot à notre place. J’espère que nous n’en arriverons pas là ».

L'interview de la rédaction / François Migeot

L’importance de la lecture

Durant près de deux heures, une classe de terminale du lycée la Sainte Famille de Besançon a reçu François Migeot. Après avoir lu et travaillé sur son recueil de nouvelles, les jeunes ont pu échanger avec cet auteur qui leur était physiquement inconnu. Pour Mme Quellet, professeure de français, ces instants sont toujours d’une grande richesse. Tout d’abord, pour la culture personnelle de chacun, mais aussi pour consolider ses connaissances, et notamment pour le baccalauréat. L’enseignante le sait, ces élèves n’ont pas la même pratique de la lecture, mais, grâce aux Petites Fugues, et à toutes ces initiatives culturelles, cette dernière devient peut-être plus accessible, intéressante et moins élitiste. Toute une démarche pédagogique.

L'interview de la rédaction

 

Selon les propos mêmes de Gabriel Attal, les résultats des évaluations nationales en 4è, en Français et mathématiques, sont inquiétants.  Le Ministre de l’Education nationale a notamment précisé  qu’un peu plus de la moitié des élèves de ce niveau « ne lisent pas convenablement ». Il promet « des mesures fortes « sur le collège »,  d’ici la fin de cette année 2023.

C’est un véritable sujet de société, qui divise parfois. L’éducation à la sexualité est dispensée dans les établissements scolaires. Le CICS¸ le Centre d'Information et de Consultation sur la Sexualité de Besançon, fait partie de ces associations qui interviennent, avec ses professionnels, pour sensibiliser les jeunes à ces questions, déconstruire les idées reçues, levée les tabous, lutter contre le sexisme et les violences liées à la sexualité.

Si collégiens et lycéens bénéficient de ce type d’intervention au cours de leurs cursus, des opérations sont également menées à destination du public en situation de handicap et prochainement dans les écoles primaires. « L’objectif est de sensibiliser, au plus tôt, les plus jeunes sur ces questions d’intimité, de sexualité et de respect de l’autre ».

Eduquer dès le plus âge

Nathalie Gros, présidente du CICS, explique que ces interventions, dès le plus jeune âge, sont importantes et capitales pour la suite. « C’est un sujet sur lequel l’Education nationale est de plus en plus sensible. Cela faisait longtemps que l’on avait envie d’intervenir dans les écoles primaires. Nous avons été sollicités et nous allons pouvoir mettre cela en œuvre » explique la responsable. Et de conclure : « Nous sommes convaincus qu’au plus tôt, on peut faire passer les bons messages, pour, qu’ensuite, chacun, en grandissant, prenne conscience que la sexualité cela se vit à deux et dans le respect de chacun » .

L'interview de la rédaction / Nathalie Gros, présidente du CICS

Du 14 au 18 novembre prochain, la Ville de Maîche organise la 1ère édition de son évènement sur la parentalité. Chaque année, les services de l’enfance et de la jeunesse de la ville et le Relais Petite Enfance du territoire proposent des journées dédiées aux sujets de l’enfance en soutien à la parentalité. Mais, cette année, la cité a souhaité accentuer l’initiative, en organisant un véritable rendez-vous de cinq jours.

Comme le rappelle Véronique Salvi, adjointe à la commission jeunesse, vie scolaire, familiale et sociale, le métier de parent est sans doute le plus compliqué. Il demande une multitude de compétences, que  l’expérience et les rencontres  permettent d’acquérir. C’est donc dans ce contexte-là que la ville de Maîche se mobilise pour offrir aux parents les relais et contacts nécessaires pour mieux vivre en famille, éduquer et faire grandir le mieux possible.

Des rencontres

Pour répondre aux nombreuses interrogations et trouver des solutions, plusieurs rendez-vous sont prévus. Tout d’abord, « la maison géante » proposera une immersion dans un décor surdimensionné pour prendre conscience des risques domestiques. Des rencontres seront également possibles avec des professionnels de la parentalité et des acteurs de la vie familiale. Des temps très intéressants pour permettre aux parents et futurs parents de se repérer dans le dédale des dispositifs existants, et parfois non négligeables, dans son parcours d’éducateur.

Des ateliers et des sujets d’actualité

Les visiteurs pourront également vivre différents instants tels que Mon Moment Magique, les cafés et ateliers des parents et de nombreux autres stands sur les émotions, les relations avec son ado, les dépistages auditifs, … . Il sera aussi abordé des sujets d’actualité tels que la cyberdépendance, les dérives sur le net, les écrans et les réseaux sociaux, … .  Les enfants ne sont également pas oubliés. Il leur sera ouvert  des temps d’animation : sensations alimentaires, nouveaux jeux de société, bricolage, … .

Infos pratiques

La Ville de Maîche organise deux journées grand public les mercredi 15, de 14h à 18h,  et samedi 18 novembre, de 10h à 16h. Renseignements et inscriptions : secrétariat de mairie : 03.81.64.03.01 ou Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. . Programme détaillé sur www.mairie-maiche.fr

L'interview de la rédaction : Véronique Salvi

Ce jeudi 9 novembre, c’est la journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire. Rappelons que Gabriel Attal, le ministre de l’Education nationale, a fait de ce fléau,  « une priorité absolue ». Selon une étude menée par l’IFOP, publiée ce mardi, un élève sur cinq affirme avoir été victime de violences répétées.

Au sein de l’Education nationale, des dispositions sont prises pour accompagner au mieux les victimes, leur harceleur et leurs familles. Néanmoins, la voie éducative a aussi ses limites et il est bon de rappeler que le harcèlement est un délit qui est puni par la voie judiciaire. « On ne peut plus mettre ces affaires sous le tapis » a encore dernièrement déclaré Gabriel Attal.  Au rectorat de Besançon, on reconnaît bien volontiers que la prise de parole à la rentrée dernière du jeune ministre de l’Education nationale a permis d’ouvrir le débat et libérer la parole.

Des ados ambassadeurs contre le harcèlement

Le harcèlement peut prendre différentes formes, qui poursuit les jeunes jusqu’à leur vie privée. Si certains faits sont recensés dans les établissements scolaires, d’autres délits et agressions physiques ou verbales sont commises à la sortie des cours, dans le bus scolaire ou bien entendu sur les réseaux sociaux. Dans les écoles, collèges et lycées, les équipes éducatives et les chefs d’établissement mènent un formidable travail pour faire évoluer les mentalités et faire en sorte de ramener de la sérénité et de l’apaisement dans les relations et le climat scolaire. A travers le dispositif PHARe, adultes et jeunes se mobilisent.  A Besançon, dans le quartier Planoise, au collège Voltaire,  une équipe d’une dizaine de collégiens forme les ambassadeurs contre le harcèlement. Ces jeunes se définissent comme « des informateurs et des intervenants ». De précieux relais pour faire remonter des difficultés aux adultes et aider les copains  qui en ont besoin. « Nous sommes des enfants, mais nous avons notre rôle à jouer » expliquent-ils avec bienveillance et détermination.

L'interview de la rédaction / Deux jeunes ambassadeurs du collège Voltaire

 

Dans le cadre de la journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire, Nathalie Albert-Moretti, rectrice de la région académique Bourgogne-Franche-Comté se déplacera, ce jeudi, dans trois structures scolaires du Doubs et du Jura. Un premier rendez-vous est prévu au collège Voltaire à Besançon, où une intervention d’élèves ambassadeurs harcèlement est prévue. La rectrice se rendra ensuite au lycée bisontin Condé. Enfin, cette journée se terminera par un déplacement dans le Jura, à l’école primaire de Mont-sous-Vaudrey.