L’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse a publié son nouveau rapport sur l’état des eaux et des nappes des bassins Rhône-Méditerranée et de Corse. Il s’appuie sur 5,5 millions d’analyses de surveillance annuels. En Bourgogne-Franche-Comté et Grand Est, seulement 26% des rivières sont en bon état écologique et 83% des nappes souterraines affichent un bon état chimique, selon les données de l’Agence de l’eau. Plusieurs facteurs sont en cause, comme le changement climatique, l’artificialisation des sols ou encore le cloisonnement des milieux aquatiques.
Une qualité d’eau qui s’améliore, mais de nombreuses substances encore présentes
Laurent Roy, le directeur général de l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse, affirme pourtant que la qualité de l’eau a considérablement augmenté depuis une trentaine d’années. En partie grâce à l’assainissement et les nombreuses stations d’épuration. Des substances qui étaient autrefois omniprésentes dans l’eau comme l’ammonium ou encore le phosphore ont très fortement diminuées. Cependant, les analyses ont révélé la présence de 500 substances toxiques, dont la moitié sont des pesticides.
Plus de 500 substances retrouvées dans les cours d’eau, dont de la caféine et des médicaments
Parmi toutes les substances retrouvées dans les cours d’eau, il y a notamment la caféine, présente dans près de 80% des rivières, mais également des substances chimiques comme les pesticides, glyphosates, les produits phytosanitaires ou encore des produits de la vie quotidienne et de nombreux médicaments. « On a tendance à en retrouver partout. La solution c’est de vraiment en réduire les usages à la source quand c’est possible » indique Laurent Roy, directeur général de l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse.
Limiter le cloisonnement des rivières
En Bourgogne-Franche-Comté, plus de 80% des cours d’eau ont été modifiés, deux fois plus que dans le bassin méditerranéen. L’artificialisation est l’un des principaux facteurs qui menace le bon fonctionnement des cours d’eau. Avoir des rivières, des zones humides et des plans d’eau suffisamment naturels pour que la biodiversité puisse bien s’y porter est essentiel. Les cours d’eau ont beaucoup été artificialisé au cours des décennies précédentes et qu’il faut désormais « renaturer, avec des aspects sinueux, des berges plus variées, pour que les écosystèmes aquatiques refonctionnent » explique Laurent Roy.
Un homme de 31 ans a été placé en garde à vue à Besançon. Hier soir, une patrouille a remarqué la conduite dangereuse de cet automobiliste, à hauteur du Chemin du Point du Jour à Besançon. Lors du contrôle, il est apparu qu’il conduisait malgré une annulation judiciaire de son permis de conduire. Le véhicule n’était pas assuré et était en défaut de permis de conduire. Il a été conduit sans incident au commissariat de police.
Le Collectif de Défense de la Santé du Doubs soutient pleinement la proposition de loi sur la réintégration des soignants non vaccinés, qui devrait être présentée le 24 novembre à l’Assemblée Nationale. Il est rappelé que « dans quasiment tous les pays d’Europe et aux USA, les suspendus non vaccinés sont réintégrés à l’hôpital et dans les centres de soins ».
Le collectif souligne également qu’en pleine période covid, « le gouvernement leur avait demandé de venir au travail, même positif, avant de les priver de leur unique source de revenu ». Pour le Collectif « il est plus que temps de permettre à celles qui le souhaitent d’exercer à nouveau leur profession ».
La mobilisation se poursuit à l’hôpital de Champagnole. A l’appel de la CGT et du comité de défense de l’hôpital, un rassemblement se tiendra ce samedi matin, à 10h, sur la place de la mairie. Les syndicats, soignants et leurs soutiens entendent dénoncer la fermeture de la ligne SMUR et les consultations non programmées.
On l’a appris hier soir. La femme d’une trentaine d’années, qui avait été réanimée par les sapeurs-pompiers hier matin, n’a pas survécu. Rappelons qu’un corps flottant avait été repéré dans le canal au niveau du pont Robert Schwint. Les secouristes avaient procédé à une réanimation, avant de la conduire dans un état grave aux urgences de l’hôpital Minjoz.
Le Cops25, Complexe d’Optimisation de la Performance Sportive, est un lieu unique à Besançon et en France. Il s’agit d’une structure ouverte à tous, avec de la technologie pour tous les niveaux. Chacun peut bénéficier des atouts de la maison sport santé, mais les fédérations et les athlètes de haut niveau peuvent aussi venir profiter d’équipements très particuliers. Cela concerne notamment les chambres d’hypoxie, recréant les conditions en altitude, ou encore la cryothérapie et l’oxygénation hyperbare. Une structure très prometteuse à 2 ans des Jeux Olympiques 2024 de Paris.
Qu’est-ce que l’hypoxie et quelles sont ses vertus ?
« L’hypoxie c’est créer de la dette d’oxygène comme si vous montiez en altitude » explique Alexandre Chouffe, président du COPS25. Cela consiste à respirer de l'air réduit en oxygène, afin d'apporter des adaptations naturelles et bénéfiques à la physiologie du corps. Le corps s'adapte alors naturellement à cette forme de stress, afin d'améliorer les performances ou sa condition physique. Des améliorations remarquables de performance sont réalisables dans un laps de temps très court. Par ailleurs, en cas de blessure, un système entraîné en hypoxie fournira de l'oxygène au point de blessure, de manière plus efficace, aidant ainsi le processus de récupération de la blessure elle-même. Les bénéfices de l'hypoxie dans le domaine sportif ne sont plus à prouver, et désormais, de nombreuses recherches ont montré que l'hypoxie est un atout majeur dans le domaine de la santé et du sport.
« On est à deux ans des Jeux Olympiques. Aujourd’hui les fédérations ont besoin de s’appuyer sur des compétences, ils font appel à nous pour envisager des protocoles sur les prochaines échéances avec des équipes internationales. On est à 2h de Paris en TGV, les fédérations internationales sont à l’affut de ce genre de structures. Le bâtiment a aussi été construit pour ça. Parce qu’on devait être très compétitif. Depuis 2 ans on a formé du personnel à l’intérieur du bâtiment, pour être très compétents sur les domaines de l’hypoxie, la cryothérapie ou l’oxygénation hyperbare, car ce sont des vecteurs de performances inégalés » Alexandre Chouffe, président du COPS25.
Le COPS25, cette structure bisontine de 2500m² possède de nombreuses chambres d’hypoxie, simulant l’altitude. « C’est très protocolisé, on va faire des essais sur l’athlète bien avant, afin de savoir comment il répond à l’altitude. Ça peut aussi être un stage d’acclimatation, avant une période d’une compétition en altitude, où certaines personnes voulant faire un trek en montagne, veulent se rendre compte des effets de l’altitude sur leur corps » détaille Alexandre Chouffe. Les chambres d’hypoxie existent maintenant depuis quelques années en France, mais sont très souvent réservées à un certain public, la plupart du temps aux athlètes de haut niveau. « En privé, aujourd’hui, on est les seuls en France, voire peut-être en Europe, sur des protocoles qui sont réalisés à l’intérieur du bâtiment, pour que chaque personne dispose de son propre protocole afin d’en avoir les efficiences maximums » poursuit le président.
Alexandre Chouffe, président du COPS25 est au micro de la rédaction :
Anne Vignot, maire de Besançon, accompagnée de Christophe Bery, directeur de la fonderie Coubertin à l’origine de la rénovation de l’œuvre, étaient réunis ce mardi matin devant la statue de Victor Hugo sur l’Esplanade des Droits de l’Homme. Après les actes de vandalisme réalisés sur l’œuvre d’Ousmane Sow dans la nuit de dimanche à lundi, Anne Vignot s’est dit profondément touchée et affectée par ces agissements.
À l’origine, Ousmane Sow avait donné vie à son œuvre en utilisant du bronze pour son visage, ce qui lui donnait ce teint particulier. C’est ainsi que cette statue avait été dévoilée le 17 octobre 2003. Vingt années plus tard, le temps et la météo ont marqué cette œuvre qui a donc a été placée entre les mains d’un patineur de la fonderie de Coubertin. C’est donc depuis sa rénovation, il y a une semaine, que la statue présente des couleurs légèrement différentes de celles de d’habitude. Une chemise plus blanche, une veste plus sombre, ses mains et son visage de couleur brune. C’est ce qui a suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux. Certains élus auraient même eu des propos abjects, selon Anne Vignot. La maire de Besançon déplore « l’emballement » de ces derniers jours, avec le standard de la maire saturé d’injures et d’appels malveillants.
Une situation qui s’est conclue par le vandalisme de l’œuvre dans la nuit de dimanche à lundi, où une personne a jeté de la peinture blanche sur le visage de la statue à l’abri des regards. La maire de Besançon a porté plainte et espère exploiter au mieux les images des caméras de vidéosurveillance placées autour de l’Esplanade.
Anne Vignot, maire de Besançon :
C’est parti dans le département du Doubs. Les bénévoles, les gilets orange de la Banque Alimentaire, sont sur le pied de guerre pour la grande collecte nationale de l’association. Cette année, ils s’installeront à l’entrée de 140 magasins du Doubs et du Territoire-de-Belfort. Actuellement, en Franche-Comté, 32.000 personnes bénéficient de ce soutien orchestré par la Banque Alimentaire. Car oui, l’association n’est pas en contact direct avec un public, elle redistribue les produits qu’elle collecte à près de 90 structures partenaires, réparties sur tout le territoire.
Les besoins sont grandissants. La Banque Alimentaire a besoin de produits à longue date de conservation : conserves, produits du petit déjeuner, produits de base pour la cuisine, produits d’hygiène. L’an dernier, les 2000 bénévoles mobilisés ont récolté 187 tonnes de produits alimentaires, représentant près de 374.000 repas.

Les paniers solidaires
Pour la troisième année consécutive, l’association propose « mon panier solidaire ». Il est ainsi possible de faire un don en ligne, en choisissant un type de panier alimentaire : étudiant, petit déjeuner, famille petite ou grande. Pour ce faire : www.monpaniersolidaire.org
L'interview de la rédaction / Michel Jeannin, responsable communication de la Banque Alimentaire du Doubs