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Dans le cadre de la journée nationale d’action sur la santé et la sécurité sociale du 20 mars, les syndicats de retraités UNIRS25 et FSU 25 se mobiliseront également et procéderont à des distributions de tracts à Besançon. Deux opérations ont été planifiées : le mercredi 19 mars au marché de Palente, à partir de 10h, et le jeudi 20 mars au marché île de France à Planoise, en face du centre Mandela sur le même créneau.

Dans un communiqué de presse, la France Insoumise du Doubs appelle la population à se mobiliser à ses côtés en signant la pétition mise en ligne « pour soutenir les personnels du médico-social et les enfants qu’ils accompagnent Â».  Comme ces derniers, ils alertent sur « la situation de la protection de l’enfance Â». Il est pointé les coupes budgétaires programmés et le manque de moyens. « Une société qui abandonne ses enfants est une société en perdition Â» déclarent les Insoumis, qui soutiennent également les mobilisations du 24 mars et 1er avril à venir. Les personnes qui le souhaitent peuvent également signer la pétition en ligne.

Grand Besançon Métropole poursuit son soutien aux projets étudiants. La deuxième session de l’année a débuté le 1er mars. Elle se terminera le 15 avril. Cette opération est ouverte aux associations, aux établissements d’enseignement supérieur public et au CROUS Bourgogne Franche-Comté. L’accueil et l’intégration, la lutte contre les formes de précarité et les violences et les discriminations, la santé, le bien être des étudiants et les actions environnementales font partie des initiatives attendues.

Pour prendre connaissance des modalités de l’appel à projets et télécharger le formulaire de demande, rendez-vous sur https://www.grandbesancon.fr/demarche-administrative/appel-a-projets-soutien-aux-initiatives-etudiantes/

Sur le territoire de la Communauté de Communes Frasne-Drugeon (CFD), des adolescents se mobilisent pour y développer des projets et des actions pour, avec et par les jeunes, comme des tournois sportifs ou numériques, des balades découvertes, mais également des actions sociales. Ils viennent d’obtenir un soutien financier de la Caisse d’Allocations Familiales, après leur audition de février dernier. Actuellement, ils se présentent devant chaque conseil municipal des 10 communes de la collectivité, tout en espérant obtenir le soutien des élus locaux.

Le 7 mars dernier, 13 jeunes de la CFD ont participé à l’opération caritative des Restos du Cœur. Leur mobilisation et altruisme ont permis, au sein du supermarché de Frasne, de collecter plus de sept cadis de denrées alimentaires.

junior association frasne Collecte Restos 1

La 4è édition du salon de l’emploi, « Doubs pour l’emploi Â», organisé par le Conseil Départemental du Doubs et ses partenaires, dont Grand Besançon Métropole,  se tiendra le 19 mars prochain à Besançon  Micropolis, de 9h à 18h. L’an dernier, l’évènement avait attiré plus de 3.200 visiteurs et 133 entreprises, avec près de 250 contrats signés. A travers cette initiative, le Conseil Départemental du Doubs et Ludovic Fagaut, son vice-président, veulent faciliter l’insertion dans le monde du travail des demandeurs d’emploi. Le salon est ouvert à tous, mais la collectivité souhaite remettre le pied à l’étrier aux allocataires du RSA, notamment les 25 – 39 ans, afin que, rapidement, ils s’éloignent des aides sociales et retrouvent un emploi plein et entier. Pour l’élu bisontin LR, le travail est « facteur de lien social,  d’émancipation, d’autonomie dans la société et de dignité Â».

L'interview de la rédaction : Ludovic Fagaut

 

Des nouveautés

De nombreux secteurs seront représentés, qu’il s’agisse de l’aide à la personne, l’industrie, le bâtiment et les travaux publics, …. . 1.000 offres d’emploi sont d’ores et déjà proposés. Pour ce nouveau rendez-vous, en plus des temps d’échanges et de rencontres, des ateliers sur l’utilisation des réseaux sociaux, et notamment l’usage de LinkedIn, seront proposés.  Des ateliers CV et 5 minutes pour convaincre sont également au programme. Un espace job dating sera également installé. L’apprentissage y aura toute sa place. Enfin, pour faciliter la recherche d’emploi, une crèche sera installée pour accueillir les enfants des allocataires du RSA. Parce que cet évènement se veut le plus complet possible, les gestes professionnels seront également mis à l’honneur.

L'interview de la rédaction : Ludovic Fagaut

Les coaches filières

Les coaches filières, issus de France Travail, dont les postes sont financés par le département du Doubs, préparent activement les bénéficiaires du RSA à cet évènement. Ayant une connaissance très fine du monde de travail local et de ses besoins et attentes, ils sont des relais indispensables. A quelques jours de l’évènement, ils préparent leur public. Selon Ludovic Fagaut, cette organisation porte ses fruits. « Un taux de sortie de 40% du RSA est enregistré » sur le département du Doubs, grâce à ce fonctionnement.

La CGT appelle à une nouvelle mobilisation contre la réforme des retraites le 8 mars prochain. A l’occasion de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, le syndicat exige notamment l’égalité salariale, l’abrogation de la réforme des retraites et la fin des violences sexistes et sexuelles. Par ailleurs, la CGT appelle à rejoindre les cortèges du 20 mars, avec les organisations de retraités,  pour dénoncer « les attaques contre les retraités portées par le patronat et le gouvernement et défendre leur droit à la santé Â».

L’Etat continue de se soucier du sort des salariés des deux sites de l’entreprise Oerlikon, implantés à Maîche et Mamirolle. 38 postes, dont 24 à Maiche, sont concernés. Deux points d’accroche animent les discussions avec le groupe suisse : la pertinence des licenciements et l’acquisition, par le plan de relance, de deux machines qui ont été financées, à hauteur de 30% de leur coût, par ce dispositif.

Pour l’heure, aucun projet de délocalisation de  ces outils n’est prévue. Oerlikon étant un groupe suisse, les élus et autorités françaises ne disposent pas de toutes les informations, permettant de mesurer pleinement la situation du groupe industriel.

Dans le contexte budgétaire que nous connaissons, la Ville de Besançon et le Conseil Municipal se pencheront sur le budget 2025 ce jeudi soir. Soit un exercice comptable de 223 millions d’euros, avec 50 millions d’euros d’investissement, soit 5 millions de plus qu’en 2024. Même si l’effort sera moindre pour les collectivités locales, l’état prévoit néanmoins une enveloppe d’un milliard d’euros en moins cette année . Anthony Poulin, l’élu en charge des finances évoque un budget « rassurant et déterminant Â», plaçant l’entraide, la justice sociale et les habitants au cÅ“ur de cette  politique tournée « vers l’avenir et la transition écologique Â».

L'interview de la rédaction : Anthnoy Poulin

Cette hausse de l’investissement est rendue possible grâce à une baisse de 1,8 million d’euros des dépenses énergétiques. De nombreuses initiatives sont au programme : un nouveau dispositif de médiation dans le quartier Battant, avec un budget de 200.000 euros, l’installation de la maison des femmes, la poursuite du plan écoles et crèches, avec près de 10 millions d’euros investis cette année, le renforcement de la lutte contre les addictions, le soutien accru aux associations, la mobilité, la rénovation des quartiers, notamment les Clairs-Soleils et Orchamps- Palente, les aménagements de végétalisation de la ville, …. .

La culture

Cette année encore, la Ville de Besançon entend poursuivre sa politique culturelle. Elle porte la vision « d’une culture partagée et inclusive Â». Son objectif est de rendre les équipements culturels accessibles à un public le plus large possible. Dans ce cadre-là, la collectivité veut trouver une approche et des projets nouveaux,  permettant de créer du lien entre les différentes cultures et générations. Ce sera d’ailleurs la mission du futur directeur des musées du centre, qui devrait être nommé à la rentrée prochaine. Rappelons que la ville s’est séparée de la précédente directrice, dont le management a été remis en cause, après une enquête en interne. Cette première partie de saison sera marquée par plusieurs rendez-vous. Parmi lesquels : une programmation spécifique à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes et la grande exposition « Chorégraphies Â» du 19 avril au 21 septembre, mêlant arts visuels et vivants. La danse y aura toute sa place.

L'interview de la rédaction : Aline Chassagne, responsable de la culture à la Ville de Besançon

 

 

La petite enfance

La Ville de Besançon poursuivra, en 2025, son plan école et crèche. La cité  compte quatorze crèches collectives et une crèche familiale. Dernièrement, ce sont les sites de Saint-Ferjeux et des Orchamps qui ont bénéficié d’une totale réhabilitation. La Cour des Comptes vient, à ce sujet,  de reconnaître les investissements consentis par la collectivité dans ce domaine. Les rénovations énergétiques, pour réduire la consommation d’énergie et s’adapter aux changements climatiques, les aménagements extérieurs et le soin apporté à l’ergonomie pour faciliter le travail des agents ont été salués. Dans ce même document, l’organisme juge le taux d’occupation des crèches insuffisant. Il demande à la collectivité de dépasser les 61% actuellement réalisés.

 L'interview de la rédaction, Claudine Caulet, en charge de l'éducation

Un coup dur pour le secteur maîchois et de Mamirolle, qui est confirmé par Régis Ligier, le Maire de la commune du Haut-Doubs. Un plan de licenciement s’annonce au sein de la société Oerlikon, qui prévoit 38 suppressions de postes, 24 à Maîche et 14 à Mamirolle. L’édile du Haut-Doubs regrette que quatre ans après la reprise de Coeurdor, il en soit ainsi. Une réunion est prévue ce lundi pour comprendre la situation et trouver des solutions.

Demain, mardi 11 février, à 20h, Attac Besançon organise un café citoyen sur « les problèmes du logement à Besançon et leurs solutions Â». Il sera animé par Alain Genot de la CNL, la Confédération Nationale du Logement. Le rendez-vous est fixé à la salle annexe du café « Le Marulaz Â», place Marulaz, au centre-ville bisontin.