Le sénateur jurassien Clément Pernot a profité de l’audition de Jean Castex, pressenti pour la présidence de la SNCF, pour porter la voix du Jura sur l’avenir de la ligne des Hirondelles. Sans attendre une réponse définitive, il a tenu à sensibiliser l’ancien Premier ministre à l’importance patrimoniale de cette ligne ferroviaire, souvent négligée dans les dossiers nationaux. « Les viaducs de nos aïeux sont des prolongements de la montagne jurassienne », a-t-il souligné, appelant à une reconnaissance préalable pour envisager une solution pérenne.
Un accident sans gravité s’est produit, en fin d’après-midi, aux Sarrazins, dans le secteur de Montlebon. Une seule voiture est en cause. La conductrice, éblouie par le soleil, a percuté un poteau électrique. Présentant des blessures légères, elle a été transportée à l’hôpital de Pontarlier.
La ministre de l’Agriculture, de l’Agro-alimentaire et de la Souveraineté alimentaire, Annie Genevard, se rendra ce vendredi 17 octobre dans le Jura, en réponse aux foyers de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) recensés dans le département.
A 10h, Elle présidera à cette occasion une réunion de crise à laquelle participeront élus, représentants agricoles, banques, assurances et services de l’État. L’objectif : coordonner la gestion de l’épidémie, accélérer la vaccination et renforcer les mesures de biosécurité.
La ministre visitera ensuite, vers 14h, le GAEC de l’Espoir à Chaussenans pour échanger avec les éleveurs et vétérinaires engagés dans la campagne vaccinale en cours.
Vers 15h, ce jeudi 16 octobre, les pompiers du Doubs sont intervenus au 6, chemin de Lahier à Ornans pour un feu de pavillon. L’incendie, parti dans le garage en sous-sol, avait été maîtrisé par les propriétaires. Une lance a été déployée pour parfaire l’extinction. Aucun blessé. Les occupants ont pu regagner leur domicile après dégarnissage.
Le préfet du Jura a ordonné la fermeture de l’établissement La Lanterna, situé rue du Commerce à Lons-le-Saunier. La mesure, effective depuis le 15 octobre, durera 21 jours. Elle fait suite à un contrôle coordonné mené par l’Urssaf, les douanes, la police nationale du Jura et la PAF du Doubs, sur réquisition du parquet. Des infractions de travail dissimulé ont été relevées. « Le travail dissimulé est une infraction pénale grave, passible de lourdes sanctions » rappelle le représentant de l’état.
Le 14 octobre, en début de soirée, une patrouille anti-criminalité a interpellé deux individus place Laplace à Besançon, après les avoir vus quitter un véhicule stationné avec les portières ouvertes. Derrière le siège conducteur, les policiers ont aperçu des sachets contenant des bonbonnes suspectes, pouvant renfermer de la cocaïne et de l’héroïne.
Les deux hommes, nés en 2004 et 2006, ont été placés en garde à vue. Le conducteur détenait 1400 euros ; son passager, 25 euros. La fouille du véhicule a permis la saisie de 65 g de résine de cannabis, 47 g d’héroïne et 20 g de drogue de synthèse (MDMA)
Auditionné, le conducteur a nié toute implication dans un trafic, affirmant ignorer la présence des stupéfiants dans le véhicule loué. Il a déclaré que l’argent provenait de son salaire. Le passager a reconnu être consommateur, mais a également nié toute connaissance des produits.
Les deux mis en cause seront convoqués devant la justice le 9 avril 2026 à 10h30.
Le 13 octobre, vers 16h15, à l’angle des rues des Vieilles-Perrières et de la Butte, la BAC a interpellé un homme de 44 ans pris en flagrant délit d’achat de stupéfiants. Placé en garde à vue, il détenait plus de 1 gramme de cannabis et d’héroïne. Le vendeur, né en 1993, portait sur lui 175 euros et divers produits stupéfiants.
La perquisition à son domicile a permis la saisie de 760 euros et d’un important stock : 845 g de résine de cannabis, 25,5 g d’herbe, 70 g de cocaïne, 50 g d’héroïne, 77 cachets d’ecstasy (35 g), 75 g de kétamine, 86 g de 3MMC et 78 g de MDMA.
L’acheteur a été libéré le 14 octobre. Il comparaîtra devant le délégué du procureur le 11 février prochain. Le vendeur, déféré le 15 octobre, a été placé sous contrôle judiciaire.
Le gouvernement Lecornu II a survécu ce jeudi matin à deux motions de censure déposées par la France insoumise (LFI) et le Rassemblement national (RN).
Celle présentée par LFI a été rejetée à seulement 18 voix près, la plus serrée des deux.
Cette courte marge doit beaucoup au soutien des députés socialistes, obtenu après la suspension de la réforme des retraites et l’engagement du Premier ministre de ne pas recourir à l’article 49.3. Le gouvernement reste en place, mais la tension politique demeure. Les oppositions préviennent que la dissolution ou une nouvelle censure pourraient revenir sur la table. L’examen du budget commencera la semaine prochaine, dans un climat parlementaire plus fragile que jamais.