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La Préfecture du Jura fait savoir que le Préfet du département a autorisé, pour une durée de trois mois, renouvelables, l’utilisation de drones par le groupement de gendarmerie départementale du Jura pour le secours à personne. La captation, l’enregistrement et la transmission d’images au moyen de caméras sur des aéronefs est donc provisoirement légal. Pour le représentant de l’état, cette décision vise à améliorer les modalités d’intervention. Et ce, « dans un contexte d’afflux touristique en période estivale Â».

Ce mardi, les services de dermatologie et de rhumatologie du CHU de Besançon proposent un stand d’information dédié à la sensibilisation au psoriasis et au rhumatisme psoriasique. La première pathologie est une affection cutanée inflammatoire qui touche 2 à 3% des Français, tandis que la deuxième  est une forme de rhumatisme inflammatoire chronique qui affecte les articulations chez 30% des patients atteints de psoriasis. A cette occasion, la réalité virtuelle et la technologie robotique s’unissent pour mieux sensibiliser.

La société Curling, basée en Belgique, est  présente pour sensibiliser le patient aux impacts de ses habitudes de vie sur sa santé. A l’aide de la nouvelle technologie, elle renseigne les patients sur leur âge « artériel Â» et les risques qu’ils prennent. La sédentarité, l’alcool, le tabac, une mauvaise alimentation sont autant de causes qui retentissent notamment sur l’activité cardiaque entre autre.  Le psoriasis étant lié à des difficultés cardiaques, il est important d’adopter les bons comportements. « En tant qu’acteur de notre vie, nous sommes notre premier médecin Â» explique Yvan Bien.

L'interview de la rédaction / Yvan Bien

 

Des conséquences invalidantes

Comme le souligne le Professeur Clément Parti, chef du service de rhumatologie au CHU de Besançon, « les patients atteints de psoriasis peuvent développer une maladie articulaire, inflammatoire, qui peut être très invalidante ». Comme très souvent, la médecine réalise de belles prouesses et avancées.  Des traitements existent. Ils permettent de traiter les symptômes, mais aussi de cibler précisément le mal, en agissant sur une molécule spécifique. Ces deux pathologies peuvent toucher plusieurs articulations et parties du corps.

L'interview de la rédaction / le professeur Clément Parti

N’hésitez pas à consulter votre médecin traitant. Le Professeur Clément Parti rappelle que « le rhumatisme psoriasique peut avoir des conséquences irréversibles sur une articulation, avec l’apparition d’un handicap pour la suite de sa vie Â».

Pour les besoins d’un prochain film de cinéma, tourné en partie à Lons-le-Saunier et ses alentours, la production recherche des figurants. Pour y participer, il faut être âgé de plus de 16 ans et être domicilié à moins d’une heure de la capitale jurassienne. Aucune expérience n’est exigée. La prestation sera rémunérée en cas de sélection. Le rendez-vous est fixé ce vendredi 16 juin au Carrefour de la communication, dans l’Espace Galilée, place du 11 novembre, de 10h à 12h30 et e 13h30 à 17h. Prévoir une heure de casting.

Il est très en forme le jurassien Jules Barriod (18 ans). Ce jeune traileur déterminé et talentueux a bien figuré aux championnats du Monde de course en montagne. Ce week-end, à Innsbruck, en Autriche, il a pris la 13è place de la course qu’il a disputée le 10 juin dernier sur un parcours de 7,5 kilomètres. On notera également sa belle médaille d’agent, décrochée sur la course par équipe. L’athlète estime que « les objectifs sont atteints Â», mais il aurait aimé, pour sa première course, figurer dans le top 10. Pour la deuxième épreuve, la jeunesse tricolore a tout donné pour atteindre l’objectif qu’elle s’était fixée.

2023 FFA Insbruck trail 15 25

 D’autres échéances à venir

 La compétition est loin d’être terminée pour Jule et ses petits camarades. Dans deux semaines, il prendra le départ de la Young Race du Marathon Mont Blanc à Chamonix. Pas vraiment de vacances cet été. Puisque très rapidement, il faudra se remettre en selle, avec dans le viseur les championnats de France et l’UTMB Mont Blanc, prévu en août prochain.

L'interview de la rédaction : Jules Barriod

 

Rien ne semble résister, où presque au badminton Val de Morteau. Ce week-end, lors des championnats de Bourgogne-Franche-Comté adultes, le collectif a remporté les titres en simple hommes ( Arthur Tatranov), double mixte ( Arthur Tatranov et Lana Cesari),  doubles dames (Lana Cesari et Uliana Golubnycha) et simple dames (Uliana Golubnycha).

Des nouveaux tirs ont retenti dans la nuit de samedi à dimanche à Besançon. Deus individus ont été blessés par des tirs à l’arme lourde « de type kalachnikov Â» sur le parking de la Malcombe, proche du quartier de Planoise. Une enquête de flagrance pour tentative d'homicide a été ouverte par le parquet de Besançon. L’une des victimes s’est présentée d’elle-même au centre hospitalier de la ville. L’autre s’est rendue chez une autre personne qui a prévenu la police. Elle a également été hospitalisée.


Dimanche, des tracts néonazis étaient distribués dans les boîtes aux lettres de la commune de Clairvaux-les-Lacs. Les propos tenus y sont graves et très inquiétants. Ils s’inscrivent dans un contexte sociétal violent, où le populisme augmente. La nation se divise et la haine y est bien réelle. Une situation que confirme le conférencier Jean-Michel Blanchot, professeur d’histoire-géographie à Morteau et Président du comité du Souvenir Français de Morteau.  

Que vous inspire cette situation ?

Beaucoup d’émotion et de nausée. Ce sont les premiers mots qui me viennent à l’esprit lorsque je vois que de tels propos sont encore d’actualité chez certains aujourd’hui. D’un autre côté, je ne suis pas très étonné. C’est quelque chose qui est constant, qui réapparaît, et qui me semble prendre une certaine ampleur et se multiplie. Je suis également très inquiet. Je pense que l’on est vraiment à une période avec une forme d’ensauvagement, que ce soit avec des paroles, mais aussi parfois des actes.

Comment expliquer cela ?

Il faut reconnaître qu’il y a une permanence de l’antisémitisme dans la société française et dans l’histoire de manière générale. C’est un mouvement qui est pluriséculaire et qui, en quelque sorte, ressurgit lorsqu’il y a des crispations dans la société, qu’elles soient économiques, sociales ou d’exploitation politique. Il ne faut pas isoler l’acte en lui-même. Souvenez-vous au moment des débats sur le vaccin contre la Covid-19 en France, des personnes dénonçaient le pass « nasitaire Â». D’autres sortaient dans la rue avec l’étoile jaune de David, comme au temps de la Seconde Guerre Mondiale. Par le passé, il y a eu des profanations de cimetière. On peut aussi parler de l’assassinat d’Ilan Halimi  ou de Mireille Knoll en 2018. Le problème est d’arriver à identifier les auteurs dans le cas présent. Il est important de savoir si cela relève de groupuscules,  s’il s’agit de cas isolés, ou s’il n’y a pas un mouvement de fond plus conséquent, qui est en train de se définir. Cela semble prendre une nouvelle tournure. Il faut vraiment être extrêmement prudent. Il convient de ne pas entrer dans ce mécanisme de la banalisation des discours de haine. Il ne faut rien céder. Il ne faut rien laisser passer. Il faut être d’une extrême vigilance. Le grand danger serait de baisser ce seuil de tolérance à la violence. Malheureusement, je crains qu’aujourd’hui, on finisse par banaliser ces mouvements. D’après les statistiques du ministère de l’Intérieur, 33% des actes racistes sont d’origine antisémite. On peut considérer que ces données sont sous-estimées

Comment combattre ces phénomènes ?

C’est par l’éducation et l’enseignement. C’est la culture qui permet de reculer les discours de haine. Pourtant, beaucoup de choses ont été faites sur ce sujet. Il y a aussi le travail de mémoire, entrepris par les associations, l’état et l’école. Il y a aussi les médias. Personne ne doit oublier ce qu’a été la Shoa, les discriminations du Régime de Vichy, … . Malgré toutes ces actions, malgré tous ces acteurs, on a vraiment l’impression que nous sommes presque devant un échec. Ce qui se passe actuellement est vraiment très inquiétant. Si je paraphrasais un peu Léon Blum, je dirais que je suis « Ã©pouvanté Â» de la situation.

Le pédagogue, l’intellectuel que vous êtes est donc très inquiet ?

Je pense que l’on peut être raisonnablement inquiet. Il faut bien sûr garder son sang-froid. Les différents signaux dans la société française, qui est clivée, qui ne fait plus nation ensemble, montre l’échec de l’école, de la société en général pour combattre le discours de haine. Si l’on rajoute cela dans le contexte de la géopolitique actuelle, de la montée des populismes, je crois que, malheureusement, nous sommes dans une situation de basculement du monde. Cela doit être considéré avec beaucoup d’acuité, tout en gardant son sang-froid, mais avec énormément de sérieux.