Ce jeudi 18 novembre, un séminaire s’est tenu au sein du centre de secours principal de Besançon. Grâce au fonds de dotation Amichemi, une vingtaine de jeunes ont pu découvrir les métiers de la sécurité intérieure et de la justice. Ces étudiants, lycéens jeunes engagés citoyens ou issus de la mission locale ont pu échanger avec des policiers, des gendarmes, des pompiers et des agents de l’administration pénitentiaire. Ils ont également rencontré Jean-François Colombet, le préfet du Doubs.
Ces adolescents et futurs adultes ont trouvé cette initiative très formatrice. Ils ont obtenu les réponses qu’ils étaient venus chercher. Manon, en 1ère année de master sécurité et cyber défense à l’université de Franche-Comté a pu acquérir de précieuses informations dans le domaine du renseignement, un secteur qu’elle pourrait rejoindre à l’issue de ses études. Erwan est un lycéen de 18 ans qui a eu écho de ce séminaire grâce à son professeur principal. Le jeune homme s’intéresse aux métiers de la gendarmerie. En pleine réflexion sur son orientation future, cette voie professionnelle fait partie des possibles. Alors, autant dire que cette journée lui a été très profitable.
Compte tenu de la qualité des échanges et de l’intérêt des participants, les intervenants locaux n’excluent pas d’envisager une seconde édition.
Le reportage de la rédaction : Manon, Erwan et le contrôleur général Stéphane Beaudoux
Les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus cet après-midi, vers 16h30, pour un poids-lourd ayant eu un accident sur l’autoroute, à hauteur du Puy, dans le sens Mulhouse-Beaune. Légèrement blessé, le conducteur a pu s’extraire de la cabine, avant l’arrivée des secours. Le véhicule transportait des caisses vides pour la société Peugeot. Environ 600 litres de gasoil se sont répandus sur la chaussée.
L’Assemblée Générale de l’Association des Maires Ruraux du Doubs se déroulera ce samedi 20 novembre à Sancey. Au cours de cette rencontre annuelle sera présentée la charte du milieu rural, soutenu par le Sénateur Jean-François Longeot, qui dresse un état des lieux des défis face auxquelles les ruralités sont confrontées. Les objectifs sont au nombre de quatre : concilier ruraux et néoruraux, recréer un vivre ensemble rural, préserver l’environnement et sauvegarder la ruralité. La trentaine de pages passe en revue les problématiques de ces territoires et les actions qui permettront de corriger la situation.
Accepter les avantages et les inconvénients de la campagne
Par ce biais, les maires de ces communes de moins de 500 habitants veulent sensibiliser les nouveaux arrivants à la vie en milieu rurale et à l’acceptation de certains us et coutume propres à ces territoires. Le chant du coq le matin, l’odeur du fumier ou encore la présence de terre sur la chaussée, … sont autant de situations qui peuvent indisposer les néoruraux mais que les maires veulent préserver. Il en va de la sauvegarde de la ruralité. « Il est important lorsque l’on décide de vivre à la campagne d’avoir conscience de ces instants du quotidien » explique Charles Piquard, maire de Osse, et président de l’association. Cet outil du vivre ensemble sera présenté et voté lors de la prochaine assemblée générale. Un exemplaire sera remis aux élus afin qu’ils disposent d’un support écrit permettant d’échanger et de discuter avec leurs nouveaux voisins.
L'interviexw de la rédaction / maire de Osse, et président de l’association.
Amélie de Montchalin, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques se rendra dans de département du Jura ce vendredi 19 novembre. Ce déplacement s’effectue dans le cadre de son tour de France de l’exécution des réformes, à la suite de la publication du baromètre des résultats de l’action publique le 13 janvier dernier.
Ce baromètre rend public les résultats département par département de 43 politiques publiques prioritaires du Gouvernement. La Ministre se rendra dans une école à Dole, au centre hospitalier Jura Sud de Lons-le-Saunier et au sein d’une entreprise qui bénéficie du plan de relance à Passenans.
Les 5 et 12 décembre prochains, les habitants de Métabief, les Chats Gris, seront de nouveau invités à élire leur maire. Après la démission collective de la majorité municipale, de nouvelles élections doivent se tenir. Trois listes s’opposeront. Parmi lesquelles, celle de Gérard Dèque, l’ancien Maire de la commune, battu de 100 voix environ lors des municipales de 2020.
Parce qu’il aime l’engagement public, mais aussi parce que la situation historique de sa commune l’a attristée, l’ancien édile a choisi de repartir au combat. Son équipe reste quasiment inchangée par rapport à la dernière campagne. Seulement trois colistiers, pour des raisons professionnelles, ne sont pas repartis. Gérard Dèque veut redorer le blason de Métabief, dont « l’image a été écornée » après ces longs mois de conflit. M. Dèque le voit et l’entend tous les jours. D’une part au sein de la population locale, mais également auprès des institutions et partenaires.
Ramener de la cohésion
S’ils reprennent les commandes de la commune, Gérard Dèque et son équipe veulent tout d’abord « ramener de la cohésion ». Le programme a très peu changé. La sécurité routière et la voierie font partie des axes forts. D’autres projets sont également prévus, mais certains ne pourront se faire qu’en lien avec la communauté de communes. La maison de santé ou encore la construction d’un gymnase doivent s’écrire avec l’intercommunalité. Une commune seule ne pouvant supporter de tels investissements financiers. D’autant plus que les projets liés aux aménagements routiers sont très onéreux. Concernant le tourisme, la commune y prendra sa part, en réfléchissant à l’accueil supplémentaire de lits touristiques, en travaillant avec des opérateurs privés. Gérard Dèque appelle ses concitoyens à porter sa liste à la victoire. « La seule qui tiendra les quatre prochaines et dernières années de ce mandat ».
L'interview de la rédaction / Gérard Dèque
Suite à la démission collective de la majorité municipale, des élections partielles se tiendront en décembre prochain à Métabief. Trois listes s’affronteront. Gaël Marandin, qui avait battu le maire sortant Gérard Dèque, en 2020, décide de repartir au combat. Et ce, avec une nouvelle équipe. Gaël Marandin regrette la situation antérieure. Alors que son ancienne équipe semblait être en harmonie avec les idées et le programme défendus. Douché par les évènements, l’édile sortant dit « avoir appris de ses erreurs » et poursuit l’aventure « avec envie et détermination ».

Pour cela, il s’est appuyé sur une équipe de 17 personnes, hommes et femmes, tous originaires de Métabief, et dont l’engagement « pour le bien général passe avant l’intérêt personnel ». La nouvelle équipe et son chef de fil ne sont pas repartis d’une page complétement vierge pour écrire un nouveau programme, composé de treize points, dont quatre piliers forts : la petite enfance, la santé, le sport et la sécurité routière. L’objectif est d’améliorer le confort de vie des locaux et cela passe notamment par la création d’une micro-crèche, l’accueil de nouveaux médecins généralistes, avec notamment la création de box de radiologie et réservé aux urgences au pied des pistes de la station, de nouveaux équipements indoor, avec la construction d’un nouveau gymnase et d’une piscine, en partenariat avec un projet associatif, et la sécurisation des infrastructures routières, en ciblant notamment la départementale 9, entre les Hôpitaux Neufs et St Antoine, en y implantant un rond-point.
D’ici le 5 décembre, et le 1er tour de scrutin, Gaël Marandin et son équipe organiseront trois rencontres publiques : le mardi 23 novembre, le vendredi 26 novembre et le jeudi 2 décembre à leur QG de campagne de 18h à 22h.
L'interview / Gaël Marandin
Dans le cadre de la journée nationale de lutte contre les violences faites aux femmes, le mouvement associatif s’organise et propose un programme d’actions pour sensibiliser le grand public et les pouvoirs publics à cette cause. Ateliers débat, théâtre, marche, projections de films, stage d’autodéfense,… les rendez-vous sont nombreux.
Même si l’on juge que les moyens sont encore insuffisants, les responsables bénévoles de l’association « solidarité femmes » reconnaissent qu’une prise de conscience est née. Cependant, plus que jamais, « la lutte est toujours d’actualité ». Le nombre de places d’hébergement et les moyens humains et financiers pour accompagner les victimes sont insuffisants. L’association aimerait également pouvoir multiplier les actions éducatives auprès des jeunes, mais les finances manquent. Certes, le plan triennal, signé en 2019, a permis quelques avancées, « mais il faut encore aller plus loin » explique Christine Perrot de l’association Solidarité Femmes. Le travail en commun mené avec la police et la justice, la signature d’une convention avec le CHU pour permettre aux victimes de pouvoir porter plainte à l’hôpital, la création d’une permanence de l’association bisontine au sein du centre hospitalier, la nomination d’un référent, en l’occurrence une policière, au sein du commissariat bisontin, la mise en place d’un code couleur au guichet du commissariat pour faciliter la prise en charge et assurer un maximum de confidentialité sont autant d’initiatives qui améliorent la prise en charge.
Des obstacles à surmonter
Néanmoins, la société doit encore progresser. Le monde associatif engagé dans ce combat demande une véritable politique volontariste en la matière, en déployant « un milliard d’euros » pour impulser de vrais changements et donner les moyens nécessaires pour lutter davantage contre ces violences. Depuis le début de l’année, 101 féminicides par conjoint ont été recensés en France. En 2019, 65% des victimes avaient saisi la police et la justice. 80% de ces appels à l’aide n’avaient pas donné de suites. Le bilan est alarmant. Le nombre de femmes et d’enfants morts, tués sous les coups de leurs agresseurs, progresse.
Pour les associations, la peur doit changer de camp. Une nouvelle fois encore, la date du 25 novembre permettra de médiatiser davantage ce combat et ses besoins. Il est toujours bon de rappeler l’existence du 39-19. Cette plateforme téléphonique est à la disposition des victimes pour obtenir de l’aide.
L'interview de la rédaction / Eva Bronnenkant, co-présidente de l'association Solidarité Femmes
Hier, en fin d’après-midi, les pompiers du Doubs ont découvert le corps sans vie d’une femme de 86 ans dans la rivière « la Lizaine » à Bethoncourt. La victime était portée disparue depuis le matin même. Des effets avaient été retrouvés au bord de la rivière. Ce qui avait provoqué l’intervention des plongeurs de l’équipe cynotechnique. Les circonstances de la noyade n’étaient pas connues hier soir.