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Le Docteur Frédéric Péchier a tenté de mettre fin à ses jours dans la nuit du 30 septembre au 1er octobre. Il s’est jeté d’une fenêtre au domicile de ses parents, dans la banlieue de Poitiers. Il est placé sous contrôle judiciaire, depuis 2019, à cet endroit. Rappelons que l’anesthésiste bisontin a été mis en examen pour 24 empoisonnements de patients, dont neuf mortels. Il est soupçonné d’avoir pollué les poches de perfusion de personnes hospitalisées, âgées de 4 à 80 ans, provoquant « des évènements indésirables graves Â». Le spécialiste intervenait ensuite pour sauver les victimes. Frédéric Péchier se trouve actuellement en service de réanimation à l’hôpital de Poitiers, où son état est jugé « stationnaire Â», selon un de ses avocats. La rédaction a contacté Randall Schwerdorffer, un de ses avocats.

La piste d’une défenestration semble être actée. Pouvez-vous nous la confirmer ?

Une enquête a été menée très rapidement. Cela s’est passé dans le cadre de la maison familiale. Il s’agit bien d’une défenestration volontaire de la part du  docteur Péchier.

On peut supposer que le docteur Péchier n’allait pas bien. Quelle était sa situation personnelle ?

Pour être franc, il allait extrêmement mal. Psychologiquement, cela fait plusieurs mois que c’est très difficile. C’est très difficile depuis le départ d’ailleurs. L’accusation est très lourde. On lui interdit d’exercer son métier. On lui a interdit d’habiter dans la région. Il a dû quitter le domicile conjugal. Il a dû s’installer chez ses parents. Il n’a plus de revenu. Après bientôt 5 ans de procédure, il est dans une situation catastrophique. D’un point de vue humain, on peut comprendre que c’est un homme qui, parfois, traverse des périodes de désespoir extrêmement profonde. Cela faisait plusieurs mois qu’il ne se passait rien. Il n’y a plus d’audition depuis 30 mois dans son dossier. C’est un combat d’expertises et de contre-expertises. Sachant que les expertises favorables ont fait l’objet de contre-expertises. On est sur une période d’érosion psychique qui faisait que, jour après jour, c’était  de plus en plus dur. Les choses devenaient de plus en plus sombres. Là, nous sommes vraiment sur un geste de désespoir.

Ce geste, vous-a-t-il surpris ?

Non. Il aurait pu intervenir plus tôt. Cela fait très longtemps qu’il ne va pas bien. Même si c’est un battant, c’est vrai qu’il souffre beaucoup. Je m’attendais à cette nouvelle d’un jour à l’autre.

Etienne Manteaux, le Procureur de la République de Besançon devrait prendre la parole demain après-midi, que va-t-il se passer ?

Depuis un certain temps, nous travaillons pour déposer des nouvelles demandes. Demande de modification du contrôle judiciaire pour l’autoriser à travailler, demande de revenir s’installer dans la région et demande de démise en examen. C’est quand même un homme qui est présumé innocent, on a trop tendance à l’oublier. Il a le droit d’avoir une vie sociale. Ce n’est pas quelqu’un qui a été condamné. Tout cela va être déposé dans les prochains jours. J’attends de voir ce que va dire Mr le Procureur de la République lors de son allocution. Je pense que le Parquet va aussi s’intéresser à la sévérité de la procédure. Tout le monde a conscience que cela dure depuis trop longtemps Il y a un moment, soit on renvoie ce dossier pour être jugé, soit on prononce un non-lieu.

Un incendie s’est déclaré dans les combles d’une habitation cet après-midi à Balanod (39). L’action rapide des sapeurs-pompiers a permis d’éviter la propagation des flammes à l’ensemble du bâtiment. Six véhicules et quatorze sapeurs-pompiers se sont rendus sur place.

C’est désormais une certitude. Il y aura bien un marché de Noël bisontin cette année. Il s’installera du 26 novembre au 24 décembre Promenade Granvelle. Le public pourra profiter du Bistrot de Noël, des 35 chalets d’exposants et du chapiteau Répar’Acteurs, en collaboration avec la Chambre de Métiers et de l’Artisanat. Par ailleurs, jusqu’au 2 janvier, 25 chalets d’exposants et le chapiteau du Marché Solidaire de Noël seront installés sur la place de la Révolution.

Le Docteur Frédéric Péchier a tenté de mettre fin à ses jours dans la nuit du 30 septembre au 1er octobre. Il s’est jeté d’une fenêtre au domicile de ses parents, dans la banlieue de Poitiers. Il est placé sous contrôle judiciaire, depuis 2019, à cet endroit.

Rappelons que l’anesthésiste bisontin a été mis en examen pour 24 empoisonnements de patients, dont neuf mortels. Il est soupçonné d’avoir pollué les poches de perfusion de personnes hospitalisées, âgées de 4 à 80 ans, provoquant « des évènements indésirables graves Â». Le spécialiste intervenait ensuite pour sauver les victimes.

Frédéric Péchier se trouve actuellement en service de réanimation à l’hôpital de Poitiers, où son état est jugé « stationnaire Â», selon un de ses avocats.

Alors qu’une petite tension a été constatée en début de cortège entre les composantes de l’intersyndicale – la CGT ayant décidé de prendre le départ plus tôt que les autres – environ 600 personnes se sont rassemblées ce matin à Besançon pour les salaires, l’emploi, les conditions de travail et les études.

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Plusieurs syndicats sont présents. Ils représentent majoritairement la fonction publique. Dans le cortège, les domaines de la santé et de l’éducation sont majoritairement représentés. Les retraités ont également fait le déplacement. Les banderoles déployées appellent  majoritairement « Ã  une augmentation des salaires et des retraites Â». « La première violence, c’est la pauvreté. Les casseurs sont à l’Elysée Â» pouvait-on lire également. Les manifestants se sont rendus devant la préfecture.

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Une journée nationale de mobilisation des sages-femmes se tiendra ce jeudi 7 octobre. Elles réclament davantage de reconnaissance. Les sages-femmes de Bourgogne Franche-Comté devraient être nombreuses à se rendre à Paris. Elles seront accompagnées d’étudiants en formation de Besançon et Dijon. Un rassemblement est prévu à Paris devant le Ministère des Solidarités et de la Santé.  Huit organisations professionnelles appellent une nouvelle fois encore à la grève. Cette action fait suite à celle menée les 24, 25 et 26 septembre derniers.

Un grave accident de la route s’est produit hier soir Avenue Edgar Faure à Besançon. Deux voitures sont impliquées. On déplore quatre blessés. Deux femmes, âgées de 19 et 24 ans étaient piégées dans leur voiture. La seconde est plus grièvement touchée. Dans le second véhicule, deux jeunes hommes, âgés de 21 et 24 ans, présentent des blessures légères. Les victimes ont été dirigées sur le centre hospitalier de Besançon.

Un grave accident de la route s’est produit hier soir place Battant à Besançon. On déplore quatre blessés.