On a appris ce mercredi soir que l’homme qui avait tenu des propos obscènes au téléphone à son ex-concubine a été incarcéré à la maison d’arrêt de Besançon. Il avait fait l’objet d’un mandat d’amener. Au cours de son audition, l’individu a reconnu les faits.
Il a expliqué « être impulsif et avoir beaucoup de mal à contrôler ses émotions ». Précisons également que ce dernier avait déjà fait l’objet de poursuites pour des faits similaires. Sa peine à un mois de prison avec sursis a été révoquée.
Demain, à Besançon, se déroulera le conseil municipal de rentrée. En ce mois de septembre, il retrouve son lieu originel, à savoir l’hôtel de ville. Les débats porteront notamment sur le nouveau projet des Vaîtes, pour lequel, l’assemblée municipale devra se positionner. Anne Vignot en profitera également pour dresser le bilan des dernières activités estivales et de la rentrée des classes. Elle déclinera également certains enjeux à venir. L’insécurité routière en fait partie.
Implantation de radars carrefour
Les autorités et la Ville de Besançon ont constaté une nette augmentation des comportements dangereux au volant ces derniers mois. C’est la raison pour laquelle Anne Vignot travaille actuellement avec le Préfet, le Procureur de la République et la police nationale sur la mise en place d’actions répressives pour sanctionner ces comportements inconcevables, qui ont coûté la vie à une automobiliste il y a une dizaine de jours. Ainsi, la ville vient de formuler au ministère de l’intérieur une demande pour acquérir cinq radars carrefour qui pourraient être déployés sur quinze sites référencés. La vitesse, associée à une consommation d’alcool et de stupéfiants, sont clairement dénoncées. Par ailleurs, la Ville de Besançon forme actuellement une dizaine de policiers municipaux à l’usage d’une caméra spécifique, qui permet de repérer et d’intercepter les chauffards. En parallèle, elle va déployer dans la cité une campagne d’affichage « la Ville n’est pas un circuit ».
Le périscolaire du midi
La situation est encore très tendue pour l’accueil des enfants durant la pause méridienne. Près de 500 petits bisontins se retrouvent sans prise en charge. Et ce, malgré les places créées par la Ville à la rentrée. Ce calcul s’explique par les 187 enfants, qui n’avaient toujours pas de place début septembre, auxquels s’ajoutent les 114 places laissées vacantes par des familles pour des impayés et l’arrivée de nouveaux enfants sur le territoire bisontin. Cette situation, déplorée par la Ville, s’explique notamment par un manque d’animateurs. Une trentaine manque à l’appel. Ce qui oblige la cité à réduire son offre. D’où ce nouvel appel au recrutement.
Les chiffres de l’été
Anne Vignot ne cache pas sa satisfaction d’avoir pu, malgré le contexte sanitaire incertain, maintenir les animations estivales proposées. A Besançon, nous avons « l’esprit de résistance » déclare-t-elle. L’édile bisontine et ses équipes ont cependant constaté encore une frilosité des locaux à participer aux animations prévues à l’intérieur. Néanmoins, les chiffres sont éloquents et montrent sans aucun doute l’envie de sortir et renouer avec les grands évènements. Ainsi, la cité comtoise a recensé 11.000 visiteurs à Vital’été. Près de 93.000 personnes ont été comptabilisées, entre juin et fin août à la Citadelle. Soit une augmentation de 10% par rapport à la même période en 2019. Sur les mois de juillet et août, le musée des Beaux-Arts et d’Archéologie a vu sa fréquentation progressée de 5%, pour atteindre 13.500 visiteurs. En revanche, le public a baissé au musée du Temps. La Maire de Besançon s’est également félicitée du millier de jeunes qui ont participé au Festival « Ici, c’est Besac », qui aura sans doute une prochaine édition. On notera également les 25.000 curieux qui ont franchi les portes de « Livres dans la Boucle ». Ils étaient 30.000 en 2019. 7.000 visiteurs se sont rendus le week-end dernier à l’act 3 de Grandes Heures Nature et Tout Besançon Bouge.
L'interview de la rédaction : Claudine Caulet, adjointe aux écoles et à l'éducation
A compter de demain, les adolescents âgés de 12 ans et deux mois, devront être en mesure de présenter un passe sanitaire. La rédaction a rencontré quelques jeunes bisontins pour leur demander ce qu’ils pensaient de cette nouvelle mesure.
Dans l’ensemble, ces jeunes gens font mauvaise fortune bon cœur. Majoritairement, ils ne cachent pas que c’est par obligation qu’ils se sont fait vacciner. L’intérêt étant de décrocher le fameux sésame. Certains expriment clairement certaines réticences et inquiétudes sur l’efficacité du vaccin et son impact sur la santé. D’autres regrettent cette mesure, « qui va à l’encontre des libertés ».
Une chose est certaine, à compter de ce jeudi 30 septembre, pour pouvoir boire un verre en terrasse ou voir le dernier film au cinéma, les ados devront être en mesure de présenter leur passe sanitaire. Sans quoi, il faudra rester devant la porte de l’enseigne. Paroles de jeunes au micro de la rédaction.
L'interview de la rédaction / Le reportage de la rédaction
Le Racing Besançon vient d’annoncer l’arrivée d’une nouvelle recrue. Younès El Himdi (20 ans) intègre l’effectif de Jean-Marc Trinita. Il officiera au poste de milieu offensif. Le jeune football arrive de Dijon.
Les salariés de la société SKF, basée à Lons-le-Saunier, sont appelés à faire grève ce mercredi 29 septembre. La CGT et les salariés s’inquiètent quant aux transferts de nombreuses références vers la Chine et la venue programmée de quatre salariés chinois sur les sites lédonien, de Valence et de Valenciennes. Par ailleurs, les départs de salariés remplacés par des intérimaires ou des prestataires de service, sans rappeler les salariés licenciés, et le recours aux heures supplémentaires ne rassurent pas le personnel.
C’est une animation qui a trouvé sa place au sein de la structure. Ce mardi après-midi, et pour la deuxième fois, un poney est venu rendre visite aux 24 résidents de l’Ehpad les Gentianes Fleuries de Frasne. Cette rencontre est encadrée par AnimOtive et sa responsables Emilie Hienne. S’adressant à tous les publics ( personnes âgées, personnes en situation de handicap, enfants) l’animal devient un véritable compagnon avec lequel une relation se crée et devient possible.
La sagesse, la tranquillité et sa faculté à s’adapter aux différents publics qu’il rencontre sont déterminants. Pour des personnes en situation de fragilité, comme c’est le cas pour les personnes âgées de Frasne, le poney devient un ami, un confident. « L’animal ne juge pas » explique Mme Hienne. Tous les sens sont éveillés et permettent aux aînés de vivre et de partager des émotions, de renouer avec le temps d’avant, de se remémorer des souvenirs oubliés. L’odeur de ferme qu’il porte, son allure, son poil, sa crinière qu’il est possible de caresser, le bruit des sabots sont autant de signes apparents qui rassurent et suscitent un véritable bien être et du plaisir. Un formidable moyen d’interagir, de rester en vie.

A la rencontre de tous les résidents
Cette animation, dont un troisième volet est d’ores et déjà dans les cartons, s’inscrit dans le cadre de la médiation animale. Pascal Girardet, le directeur de la structure y a vu de nombreux intérêts. Ceux précités, mais aussi la faculté de l’animal à se déplacer au sein de l’établissement. Les papis et mamies encore valides viennent à la rencontre d’Hector dans les espaces collectifs de l’Ehpad, mais le poney a cette faculté également de se rendre au chevet des résidents dans leur chambre. Hector prend, lui aussi, l’ascenseur, et frappe aux portes de celles et ceux qui ont envie de le recevoir.
Précisons que cette animation peut voir le jour grâce au soutien financier du conseil départemental du Doubs. La Mutualité Française du Doubs, qui gère cet établissement, en est convaincue, « le bienfondé d’une telle activité n’est plus à prouver ».
Le reportage de la rédaction / Pascal Girardet, le directeur de l’établissement, et Emilie Hienne, la responsable de AnimOtive, qui encadre l’activité.
Un incendie mortel s’est produit hier à Refranche (25). Une habitation de 100 m2 au sol s’est totalement embrasée. A l’intérieur, les sapeurs-pompiers ont découvert le corps d’un homme de 81 ans. Trois lances ont été nécessaires pour maîtriser le sinistre.
Un incendie s’est déclaré cette nuit à Avoudrey. Il a pris dans une habitation composée de trois niveaux. Deux lances ont été nécessaires pour préserver une partie de la toiture. La bâtisse était inoccupée. Pour l’heure, les causes de ce sinistre restent indéterminées.