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Alstom va livrer à Proxima, première compagnie indépendante à se lancer sur le marché de la grande vitesse en France,  12 trains à très grande vitesse Avelia Horizon et assurer 15 années de maintenance sur les lignes de la façade Atlantique.

Cette commande représente un montant total de près de 850 millions d’euros. Les premières livraisons sont attendues en 2028. 10 des 16 sites français de l’entreprise sont concernés par ce projet. Les motrices seront produites à Belfort. Ornans se chargera des moteurs.

Michel Barnier, le Premier ministre, veut taxer « les plus fortunés Â»- ce qui représente 65.000 foyers fiscaux -  et les 300 plus grosses entreprises françaises. L’objectif est de trouver 20 milliards d’euros sur les 60 milliards nécessaires pour combler le déficit. Michel Barnier a précisé que cette hausse ne serait que « temporaire Â».

Par ailleurs, le gouvernement envisage de réduire le taux de remboursement de la Sécurité sociale pour les consultations médicales. Les assurances et mutuelles devraient couvrir la différence. En 2024, le déficit de la sécurité sociale devrait dépasser 17 milliards d’euros.  

Après huit années de réflexion et de discussion, le projet de la future cité des horlogers va pouvoir être lancé. Le début des travaux est prévu pour le printemps 2025. D’un montant de 7 millions d’euros, l’initiative vient d’obtenir une aide non négligeable de 500.000 euros, émanant du loto du patrimoine de la mission Stéphane Bern. Concrètement, le Château Pertusier, où les travaux seront menés, fait partie des 18 sites emblématiques qui ont été reconnus, cette année, par la fondation du patrimoine. Lui donnant ainsi le droit de concourir à cette action lucrative.

L'interview de la rédaction : Cédric Bole, Maire de Morteau

Quel projet ?

La cité des horlogers est un ambitieux projet, qui se déclinera en plusieurs étapes. La fin du chantier est prévue pour l’année 2027. Les travaux seront menés sur le site historique et classée du Château Pertusier, construit au XVIè siècle par la famille Cuche. Il est prévu un temps de restauration du patrimoine ancien, datant de la Renaissance, une extension de l’établissement existant et la constitution d’une partie muséale, avec une incroyable scénographie, qui rappellera toute l’histoire horlogère de ce territoire, des paysans horlogers à l’industrie horlogère.

L'interview de la rédaction : Cédric Bole, Maire de Morteau

Un lieu unique

La Cité des Horlogers mettra en lumière  cette passionnante histoire et mutation d’une activité forte, liée plus que jamais au patrimoine local de tout un territoire et d’une région. Ainsi, ce nouveau site, unique, regroupera l’ensemble des collections du musée de l’horlogerie de Morteau, de la montre à Villers-le-Lac et de l’outillage des Gras. Les élus mortuaciens, du territoire et leurs partenaires veulent également en faire un lieu tourné vers l’avenir et l’économie. C’est la raison pour laquelle, les professionnels, les organismes et le lycée Edgar Faure sont associés. Outre la partie historique, des ateliers et autres lieux de formation et colloque viendront compléter l’offre proposée.

L'interview de la rédaction : Cédric Bole, Maire de Morteau

France Horlogerie, l’organisation professionnelle, qui regroupe de nombreux acteurs issus de l’horlogerie, qu’il s’agisse de marques, de fabricants de composants ou de volumes, participe actuellement à Micronora, le salon international des microtechniques et de la précision. Sa présence à Besançon répond au projet de réindustrialisation qu’elle mène depuis deux ans. La structure vient à Besançon pour renforcer son écosystème. Autrement dit, créer des liens et des collaborations éventuelles avec d’autres partenaires, issus d’autres métiers, dont les savoir-faire peuvent venir enrichir les process et les projets de développement du Made in France dans ce domaine. « Il faut apporter des perspectives à nos entreprises. Ces dernières pourront réellement réindustrialiser les process de fabrication, de conception, d’innovation autour de l’horlogerie Ã  partir du moment, où l’on a un écosystème Â» explique Guillaume Butty, Vice-président de France Horlogerie.

L'interview de la rédaction : Guillaume Butty

 

Prendre des risques ensemble

Parce que l’on est plus fort ensemble, parce que l’horlogerie dispose d’un ensemble de savoir-faire transversaux, contenus dans d’autres domaines ( aérospatiale, automobile, â€¦.), la conjugaison  des forces et des compétences, issus également de l’axe recherche et développement, peut permettre son essor, sa diversification et son inscription  dans l’avenir. C’est tout l’enjeu de la présence de France Horlogerie et de ses professionnels au salon Micronora. « On ne va pas recréer l’horlogerie française sur la montre d’il y a 20 ans. C’est l’innovation qui va porter l’horlogerie et réussir sa transition Â» explique M. Butty. Une transition également écologique. « Ces sujets ne sont pas nouveaux pour notre métier, mais ils trouvent actuellement  une certaine modernité Â» conclut-il.

L'interview de la rédaction : Guillaume Butty

Retrouver de l’ambition. Apporter des perspectives

Cette démarche, tournée vers l’avenir, avec les moyens et les possibilités d’aujourd’hui, n’a pour seul objectif que faire croître l’horlogerie française et  inscrire durablement le « Made In France Â» sur la Mappemode. « L’horlogerie française était un acteur extrêmement important au niveau mondial. Nous le sommes toujours, avec un chiffre d’affaires conséquent. Mais, nous avons une marge de manÅ“uvre pour développer nos entreprises. Notre projet de réindustrialisation vise, à 2030,  Ã  créer 1.300 emplois, chez les sous-traitants mais aussi  chez les marques Â» explique M. Butty. Et de terminer : « notre mission se décline en termes de création d’emplois et de renforcement de nos structures, afin que nos dirigeants se mettent dans une optique de croissance ambitieuse Â».

Dans sa dernière communication, la fédération Commerce Grand Pontarlier dresse un bilan économique estival plutôt favorable. Il apparaît une augmentation de plus de 10%, depuis le début de l’année, des chèques cadeaux. Par ailleurs, après un printemps et un début d’été calmes, en raison d’une météo compliquée, l’activité économique a repris des couleurs ensuite. Et ce, grâce aux touristes qui ont fini par arriver. L’activité commerciale reste néanmoins « variable Â» en fonction des enseignes, quelque soit le secteur pontissalien.

Ce jeudi 26 septembre, sur le territoire franc-comtois, Grand Besançon Métropole, en partenariat avec le Conseil Départemental du Doubs, organise la troisième édition du salon « Cap vers l’emploi Â». Cette année encore, l’évènement rassemblera, à Micropolis Besançon, une très large diversité d’offres ( + de 1.000) et de participants. Pour cette nouvelle édition, 150 recruteurs seront présents. Sur place les visiteurs pourront rencontrer des industriels, des représentants des collectivités, des organismes de formation, ….

L'interview de la rédaction / Nicolas Bodin

L'interview de la rédaction / Nicolas Bodin

« Un énorme travail de communication a été mené pour solliciter les personnes à la recherche d’un emploi Â» explique Nicolas Bodin, l’élu en charge de l’économie, de l’emploi et de l’insertion à Grand Besançon métropole.  Le taux de chômage est plutôt faible sur le territoire grand bisontin. Néanmoins, des emplois restent vacants dans les domaines de l’hôtellerie restauration, l’aide à la personne et l’industrie. « L’objectif est de mettre en lien les recruteurs et les demandeurs d’emploi Â» ajoute M. Bodin.

L'interview de la rédaction / Nicolas Bodin

Les Francs-Comtois sont invités en nombre à participer à cet évènement. Le salon se tiendra ce jeudi 26 septembre, de 9h à 17h, à Micropolis. En avant-première, il est également possible de découvrir les offres proposées. Pour ce faire : https://www.reussite-emploi.fr/

Selon des chiffres communiqués par la Communauté de Communes du Grand Pontarlier, le territoire se classe parmi les 15 zones d’emploi établies par l’INSEE où le chômage est le plus faible en France. Le taux s’élève à 4,8% contre 6,6% pour la région et 7,3% pour la Métropole. Il n’en reste pas moins que les entreprises peinent à recruter à cause d’un déficit de candidat et l’attractivité de la Suisse.

La Ville de Besançon a choisi un moyen de financement différent et innovant pour assurer les travaux de la future Maison des Femmes, qui devrait voir le jour début 2026. Elle fait appel aux Bisontins, via l’épargne citoyenne, pour mener à bien cette initiative. Rappelons que l’établissement sera situé 11 rue Jean Wyrsch dans un bâtiment, dont la ville s’est portée acquéreur auprès du Centre Communal d’Action Sociale. L’objectif est de concentrer en un même lieu un ensemble d’associations et d’interlocuteurs,  capables d’accueillir, d’accompagner et d’informer des femmes et leurs enfants, victimes de violences.

Un objectif de 400.000 euros

Le coût d’un tel projet est estimé, hors acquisition, à 1,7 million d’euros. La ville de Besançon a donc choisi de faire appel à l’épargne citoyenne pour en financer une partie. Elle vise la somme de 400.000 euros. Le restant sera abondé par des partenaires et la capacité d’autofinancement de la cité. Contrairement au financement participatif, qui se fait  sous forme de dons, l’épargne citoyenne est un prêt du citoyen à la collectivité, qui sera rémunéré et remboursé. Ainsi au lieu d’effectuer un emprunt « classique Â» auprès d’une banque, la Ville  emprunte auprès de ses habitants.

L'interview de la rédaction : Anthony Poulin, l’élu en charge des finances à la ville de Besançon

Une campagne de trois mois

La campagne de recours à l’épargne citoyenne devrait être lancée la semaine prochaine, pour trois mois, avec une possibilité de prolongation d’un mois. A condition que le Conseil Municipal valide cette option demain soir. Tout citoyen souhaitant participer au dispositif pourra décider librement du montant prêté, à partir de 1 euro et dans la limite de 4.000 euros par investisseur. Ce prêt sera contractualisé pour une durée de 4 ans , avec des remboursements effectués semestriellement et à échéances constantes avec un taux d’intérêt fixe de 4%. La Ville de Besançon a retenu la plateforme Villyz pour l’accompagner dans cette démarche.

La maison des femmes

Elle devrait ouvrir ses portes en début d’année 2026. 25 professionnels y exerceront dans un espace de plus de 1.000 m2. Il s’agit d’un accueil de jour, avec une prise en charge globale et adaptée, au sein d’une structure sécurisante pour la mère et son ou ses enfants. La Ville poursuit ainsi sa politique sociale, liée à des enjeux  de protection, d’accès aux droits et de lutte contre la précarité.

L'interview de la rédaction : Elise Aebischer, l’élue à l’égalité femmes-hommes à la ville de Besançon

Sur le territoire du Grand Pontarlier, la Communauté de Communes poursuit le développement de la zone des Gravilliers, lancée en 2015. La collectivité a décliné notamment sa compétence en matière de développement économique par la création d’un parc d’activités économiques, qui est une belle réussite. La vente de parcelles suit toujours son cours. Rappelons que ce parc d’activité à une vocation artisanale et industrielle. La collectivité reste à votre disposition pour obtenir toutes les informations nécessaires.

C’est parti. Depuis ce mardi 10 septembre, le Mont d’Or, le célèbre fromage du Haut-Doubs, est présent dans les rayons des magasins. Sa fabrication avait été lancée, comme le cahier des charges le précise, le 15 août dernier. Lors de la précédente saison, plus de 5500 tonnes de fromage ont été vendues. 400 producteurs de lait sont mobilisés sur sa zone géographique de production. Seules 10 fromageries peuvent le produire. 32 millions de litre de lait sont nécessaires. Ce qui représente 9 millions de boîtes. Chaud ou froid, le Mont d’Or devrait, malgré son prix, que certains jugent excessifs, retrouver les tables de Franche-Comté et de Navarre.