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Dans le cadre du programme national « Action CÅ“ur de Ville Â», la Ville de Besançon rappelle que des financements peuvent être alloués pour la réalisation de travaux, liés à la rénovation de l’habitat, grâce à des aides financières importantes et un accompagnement technique gratuit. Pour toute information, des permanences sont organisées et ouvertes au public les mardis de 14 heures à 16 heures 30 à l’accueil de La City, située 4 rue Gabriel Plançon à Besançon.

Pour la deuxième année consécutive, les Urssaf Franche-Comté et Rhône Alpes, chargées de la collecte des cotisations d’assurance maladie des frontaliers résidant en France et affiliées à la Sécurité sociale française, publient  une étude statistique dédiée aux travailleurs frontaliers en Suisse. Cette année, l’Office fédéral de la statistique suisse et l’Insee ont collaboré à cette enquête. L’année 2022 est la période référence.

400.000 travailleurs frontaliers en Suisse, dont une majorité de Français

Rappelons qu’un frontalier est une personne qui exerce une activité salariée ou non dans un Etat membre et réside dans un autre Etat membre, y retournant au moins une fois par semaine.  La Suisse compte près de 400.000 frontaliers, dont une grande majorité de Français (224.000). Plus de la moitié sont Français, 23% vivent en Italie, 16% sont originaires d’Allemagne, moins de 13.000 sont enregistrés dans d'autres Etats de l'Union Européenne. Cette enquête révèle que 75% proviennent de Haute-Savoie (43%), du Doubs (20%) et du Haut-Rhin (14%). Le Doubs et le Jura voient une stagnation de leur population de travailleurs frontaliers. 60% de la population du Val de Morteau travaille de l’autre côté de la frontière. 47% des frontaliers français embauchent dans le canton de Genève.  Les cantons de Vaud et Bâle-Ville accueillent, respectivement 20% et 8% de ce public.

Quel profil ?

Le profil type du travailleur frontalier est un homme de 42 ans, salarié, résidant en Haute-Savoie et travaillant à Genève. Le revenu fiscal de référence moyen s’élève à 55.460 euros, en 2022, mais des disparités existent en fonction de territoires. Par exemple, s’il est de 62.000 euros en moyenne pour l’Ain et de 60.000 euros pour la Haute-Savoie, il est d’un peu moins de 50.000 euros dans le Doubs et de 48.000 euros dans le Jura.

L’industrie manufacturière

En Bourgogne Franche-Comté, jusqu’à 43 kilomètres, parfois plus de 50 kilomètres peuvent effectués  par un salarié pour se rendre sur son lieu de travail. Pour comparer, en France, un salarié, réalise, en moyenne, un déplacement de 14 kilomètres. Précisons que l’industrie manufacturière est prédominante sur le territoire de l’arc suisse nord. Alors que les secteurs sont plus diversifiés ailleurs.

La part des frontaliers affiliés à la sécurité sociale française diminue

L’étude met l’accent sur le statut social et fiscal des travailleurs frontaliers en Suisse. En 2022, la somme correspondant aux revenus, qui ont été déclarés en France, s’élèvent à 8 milliards d’euros. Soit une augmentation de 5% par rapport à 2021. Précisons que cette somme concerne les 152.000 travailleurs frontaliers, qui ont choisi l’assurance maladie en France, et donc cotisent à l’Urssaf. Ce qui représente une baisse de 4% entre 2022 et 2023.

L’accompagnement de l’Urssaf

L’Urssaf propose à son public des services et dispositifs d’accompagnement. Plusieurs outils sont à leur disposition : plateforme téléphonique dédiée ( 0806.807.713), rendez-vous en présentiel ou distanciel, compte en ligne ou encore des outils digitaux, assistés par l’intelligence artificielle.

Au quatrième trimestre 2024, en Bourgogne-Franche-Comté, le nombre de demandeurs d’emploi tenus de rechercher un emploi et sans activité, autrement dit de la catégorie A, s'établit en moyenne sur le trimestre à 106.230. Ce nombre augmente de 4 % sur le trimestre (soit + 4.000 personnes) et de 5,7 % sur un an. En France métropolitaine, ce nombre augmente de 4 % ce trimestre (+3,7 % sur un an). Par département, le nombre de demandeurs d’emploi progresse de 5,7%, sur un trimestre, dans le Doubs. Il augmente de 2%, sur la même période, dans le Jura.

Plusieurs dossiers seront à l’ordre du jour du conseil municipal de Besançon de ce jeudi soir. Ce mercredi, lors de la traditionnelle conférence de presse d’avant séance, la majorité bisontine a souhaité en décliner plusieurs.

Déploiement final de la fibre optique au centre-ville

Hier, Anne Vignot a annoncé le déploiement total de la fibre optique dans le centre-ville de Besançon. Les travaux, gérés par l’opérateur historique Orange,  doivent débuter en février, et pour une durée de six mois. Symboliquement, et parce que la Ville veut montrer son attachement à ce quartier, le secteur de Battant sera le premier concerné. Les copropriétés et syndicats seront informés au fur et à mesure de l’arrivée de la fibre au pied des immeubles. Le coût d’installation à l’intérieur de la propriété incombera aux copropriétaires. Une centaine de rues sont visées par ces travaux.

L'interview de la rédaction : Anne Vignot, Maire de Besançon

Inclusion éducative

Dans le cadre de sa politique inclusive, la Ville de Besançon a choisi, en 2025, de participer au financement du dispositif permettant la scolarisation des enfants hospitalisés. Concrètement, elle soutient deux unités d’enseignement : au CHU de Besançon et aux Salins de Bregille. La subvention couvre l’achat de fournitures et l’informatique pour éviter l’interruption scolaire, si l’hospitalisation dure plus de 15 jours. L’éducation nationale dépêche des enseignants sur ces sites. Claudine Caulet, l’élue charge de l’éducation, est au micro de la rédaction.

L'interview de la rédaction :

Investissements de proximité

Lors du prochain Conseil Municipal, la Ville de Besançon validera le programme 2025 des investissements de proximité. Le montant s’élève à plus de 16 millions d’euros. Cela concerne notamment : les bâtiments, l’énergie, la santé, les espaces verts et la biodiversité, les équipements numériques, le parc automobile… . La continuité des travaux de rénovation  du tiers lieu jeunesse (190.000 euros), la réfection de la toiture du gymnase de Chateaufarine (250.000 euros), avec, à plus long terme, l’installation de panneaux photovoltaïques, l’amélioration des performances énergétiques des bâtiments publics, la mise en place de tableaux interactifs dans les écoles, la mise en conformité et l’amélioration fonctionnelle du pôle des Tilleuls (100.000 euros) et du Fort de Bregille (240.000 euros), l’installation d’une nouvelle fontaine, en circuit fermé, sur la place Victor Hugo, l’achat de 130 photocopieurs reconditionnés pour les écoles, … font partie des investissement consentis.

Statue de Jenny d’Héricourt

Dans son combat pour la représentation des femmes dans l’espace public, la Ville de Besançon se prépare à accueillir une sculpture de l’artiste Lili Reynaud-Dewar. Le montant s’élève à plus de 103.300 euros. La sculpture, qui formera un groupe de quatre femmes, soudées et volontaires, sera installée Place de la Révolution, en face du musée des Beaux-Arts. Ces quatre bisontines d’aujourd’hui, une sage-femme, une écrivaine, une enseignante et une militante,  incarnent « les différentes facettes et les combats de la vie de Jenny d’Héricourt pour le droit des femmes et l’égalité  dans les domaines de l’éducation, de la santé et de l’écriture Â» explique Aline Chassagne, l’élue en charge de la culture

Selon une dernière étude de l’INSEE, on apprend « que le climat économique et politique incertain pèse sur l’activité en Bourgogne Franche-Comté Â». Il apparaît, qu’au 3è trimestre 2024,  les défaillances d’entreprises restent élevées et le taux de chômage augmente légèrement (6,7%). Par ailleurs, l’emploi salarié industriel se dégrade et atteint un niveau historiquement bas dans l’automobile. Il diminue encore dans l’intérim et la construction. Le nombre de créations d’entreprises se stabilise. Enfin, les frontaliers sont encore plus nombreux. Ils sont plus de 48.000. Soit une augmentation de 0,3% sur ce trimestre et 2,5% sur un an.

Il n’y a pas de doute. La baisse de l’activité horlogère en Suisse a des conséquences sur le taux de chômage sur  le territoire du Haut-Doubs. En fin de 3è trimestre 2024, il apparaît que le nombre de demandeurs d’emploi atteint 5,1%. Ce qui reste très en deçà d’autres secteurs de la région et de l’Hexagone. En un an, le taux de chômage augmente de 0,5%. Il est de 6,2% sur cette même période de référence à Besançon. Soit une progression de 0,2% sur un an.

Ce mardi, à Besançon, les services, qui composent le comité départemental d’examen des difficultés de financement des entreprises, le CODEFI, s’est réuni en préfecture. Cette instance interministérielle, rassemblant la DDFIP, la DDETSPP, La Banque de France et l’Urssaf, qui échange environ deux fois par an, examine la situation des entreprises de moins de 400 salariés, tous secteurs confondus, rencontrant des difficultés, afin de leur apporter conseil et accompagnement.

Globalement, les directeurs de ces structures reconnaissent que ces entreprises éprouvent des difficultés. Et ce, même s’il convient de relativiser cette situation, qui apparaît différemment en fonction des secteurs d’activité et des territoires. La diversité, qui compose le département, lui apporte également une résilience nécessaire. Il en ressort que l’industrie, et notamment l’automobile, mais également le BTP, la construction et même  l’horlogerie de luxe, engendrée par une dynamique moindre de l’autre côté de la frontière,  connaissent une période compliquée.

L'interview de la rédaction : Rémi Bastille, préfet du Doubs

Différents critères d’appréciation

Une baisse de l’emploi salarié (-0,3%), de l’intérim ( -5,8%), des déclarations préalables à l’embauche (-16% dans le BTP), le rétrécissement des carnets de commande dans l’industrie, la dégradation des trésoreries et la tension sur les chiffres d’affaires déclarés (- 0,43% par rapport à 2023), … sont autant d’indicateurs surveillés de près. Un contexte économique, jugé « incertain Â», qui interroge sur la capacité des entreprises à investir. D’autant plus que, d’un point de vue juridique, les dossiers traités par les tribunaux de commerce de Besançon et Belfort croissent, avec un nombre de liquidations judiciaires plus important sur le territoire montbéliardais.

L'interview de la rédaction : Rémi Bastille, préfet du Doubs

L’Etat au chevet des entreprises

Les différents services de l’état restent mobilisés aux côtés des chefs d’entreprise. Des aides et des soutiens financiers et des facilités de paiement, concernant leurs obligations et leurs charges,  leur sont proposés. Via le dispositif « France 2030 Â», près de 90 projets ont été soutenus, en apportant près de 100 millions d’euros pour faciliter le développement et la réussite de leurs initiatives. Parmi les trois grands projets du territoire, celui du groupe FM Industries-Sycrilor à Charquemont,  et ses 200 emplois estimés, mobilise les services de l’état.

 

La cinquième édition du salon de l’emploi et de la formation se prépare sur le territoire de la Communauté de Communes du Grand Pontarlier. L’évènement se tiendra le 27 mars, de 9h à 18h, à l’Espace Pourny. Ainsi, les entreprises, structures d’insertion et centres de formation qui souhaitent exposer sont invitées à se faire connaître. Pour ce faire, n’hésitez pas à contacter l’organisateur, via l’adresse mail suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Une bonne nouvelle pour Alstom, qui vient de faire l’objet d’une nouvelle commande de 35 rames par la SNCF pour île de France Mobilités. Le montant de ce contrat s’élève à 520 millions d’euros. Le site d’Ornans sera concerné. Le site du Doubs sera chargé de produire les moteurs. Il fait partie de la liste des usines françaises mobilisées

Selon une nouvelle étude de l’Insee Bourgogne Franche-Comté, la population active en Bourgogne-Franche-Comté pourrait passer de 1,27 million en 2021 à 1,12 en 2050. Il s’agirait d’une des plus fortes baisses régionales. Celle-ci s’expliquerait principalement par le vieillissement de la population, avec davantage de départs à la retraite que d’arrivées de jeunes actifs. Seules les zones d’emploi de Dijon, Besançon et Pontarlier seraient préservées d’un fort recul de leur population active.