Ce jeudi après-midi, vers 15h30, un automobiliste a été interpellé à Besançon. A la vue des policiers, il a précipitamment emprunté le parking de Micropolis. Contrôlé, il est apparu qu’il était en défaut de contrôle technique, d’assurance et que son permis de conduire avait été suspendu. Il a été placé en garde à vue.
Mercredi soir, vers 19h30, les policiers ont interpellé un homme de 28 ans qui faisait l’objet d’une Obligation de Quitter le Territoire Français émise par la préfecture de la Côte d’Or en date du 9 juillet 2019. L’individu, alcoolisé, aurait consommé de la nourriture et refusé de la payer au niveau du magasin ALDI, rue Voirin. Au commissariat, il s’est énervé et a agressé un policier qui est parvenu à le maîtriser
Un couple et un dealer ont été interpellés mercredi, dans le secteur de la rue de Vesoul, à Besançon, par un équipage de la BAC. Ils ont ensuite été placés en garde à vue. Les policiers effectuaient une surveillance sur un point de vente de produits stupéfiants. Le vendeur, un mineur de 17 ans, venait de vendre deux bonbonnes de cocaïne, soit 2 grammes, et deux d’héroïne, soit 4 grammes, au jeune couple.
Il était également en possession de 435 euros. La perquisition effectuée au domicile du vendeur a permis de découvrir 8 bonbonnes de cocaïne pour un poids de 6 grammes et 10 bonbonnes d’héroïne pour un poids de 18 grammes. Un homme recherché pour une exécution de peine a également été trouvé sur les lieux de la perquisition.
Deux frères s’expliqueront le 14 février prochain devant la justice. Les deux individus se sont montrés agressifs envers l’huissier, le serrurier et les forces de l’ordre lors d’une procédure d’expulsion suite à une décision préfectorale. Ils ont été interpellés et placés en garde à vue. Ils ont nié les faits durant leur audition. Ils ont été libérés ce jeudi en fin d’après-midi.
A l’initiative de Florian Martinez, un parent d’élève de l’école Jean Boichard à Besançon, une pétition circule pour demander « la mise en place d’un accueil périscolaire de qualité ». D’ores et déjà 900 personnes l’ont signée. Son auteur n’est pas surpris par le succès rencontré. Il explique être régulièrement interpellé par des parents d’élève. Concrètement, il est demandé « de trouver une solution pour engager les animateurs manquants », « de répondre favorablement à toutes les demandes d’inscription à l’accueil périscolaire et à la cantine », « de poursuivre le travail de revalorisation du métier d’animateur périscolaire » et « d’engager une concertation citoyenne sur l’accueil périscolaire avec toutes les parties prenantes ».
M. Martinez a sollicité jeudi matin une rencontre avec la Maire de Besançon pour évoquer toutes ses interrogations et trouver des solutions. Le père de famille reconnaît néanmoins que la situation s’est améliorée depuis la rentrée dernière, mais cela reste encore insuffisant pour que le service périscolaire bisontin réponde aux attentes en termes de sécurité et d’éducation.
Pour signer la pétition : https://chng.it/GggQ9QNrrh
L'interview de la rédaction
Suite à la tempête qui s’est abattue la nuit dernière en France, environ 400 foyers étaient encore privés d’électricité à 17h30 en Franche-Comté. Ils étaient une centaine dans le Doubs et environ 300 dans le Jura.
Dans le cadre d’une enquête diligentée par la brigade de gendarmerie de Besançon-Tarragnoz, un appel à témoins ou à victimes est lancé. Il s’agit d’une affaire d’agressions sexuelles et de viols sur des enfants, âgés entre 5 et 12 ans, de sexe féminin. L’individu est connu et identifié. Il s’agit d’un homme de plus de 70 ans, dont la femme était assistante maternelle. Le couple vivait dans le quartier de Montrapon à Besançon, avant de déménager en 1978 sur la commune de Saône. Des faits récents et d’autres datant de plusieurs dizaines d’années également ont été recensés.
Si vous vous reconnaissez comme étant victime, avez été en contact avec le mis en cause ou connaissez une personne ayant pu avoir subi ses agissements, n’hésitez pas à contacter la gendarmerie de Besançon-Tarragonz au 03.81.81.32.23 du lundi au samedi de 08h à 12h et de 14h à 19h et les dimanches et jours fériés de 09h à 12h et de 15h à 19h ou à l’adresse mail suivante : - Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Cette semaine, avant quinze jours de vacances bien méritées, le lycée professionnel Saint Bénigne de Pontarlier organise une semaine thématique invitant les jeunes à s’engager artistiquement. « L’art et l’engagement » permet de mettre en lumière les travaux de ses élèves qui, pour certains le présenteront, lors d’une épreuve orale pour l’obtention de leur baccalauréat professionnel.
Ces adolescents sont issus de différentes filières et formations. Les thèmes de la santé, de l’usage des jeux vidéos ou encore du harcèlement ont été déclinés sur plusieurs supports. Le résultats est bluffant et les messages diffusés sont d’une très grande pertinence. Marie, future pompier, a voulu créer une peinture à la fois sombre et porteuse d’espoir. La référence au code pénal et l’inscription du logo du réseau social Snapchat rappellent que la justice sanctionne cette violence et que les réseaux sociaux sont à utiliser avec précaution. Benoît et ses amis ont préféré la Bande dessinée pour sensibiliser les autres lycéens au VIH et à l’usage du préservatif. Enfin, le tableau de Léo ne passe pas inaperçu également. Le parapluie en forme recouvert d’un préservatif, tenu par Maestro, le célèbre personnage de la série animée , est le seul rempart pour se protéger des Infections Sexuellement Transmissibles.
Des adolescents qui parlent à d’autres adolescents. Une initiative très intéressante et riche d’enseignements, qui a trouvé sa place dans les lieux de vie de l’établissement scolaire.
Le reportage de la rédaction : M. Cordier et Marie, Léo et Benoît