Presqu’une semaine après la rentrée des classes, nous avons rencontré Patrice Durand, le directeur de l’inspection académique du Doubs, pour faire le point sur ces premiers jours de retour à l’école et sur la déclinaison des mesures gouvernementales sur le terrain. Echange.
Quel bilan tirez-vous de cette première semaine de rentrée des classes ?
Cette première semaine est à l’image de la première journée de cette rentrée scolaire. C’est-à -dire, une semaine sereine, apaisée et réussie. Nous avons été en mesure de présenter un enseignant dans chaque classe et devant tous les élèves.
Des parents s’interrogent sur la qualité de l’enseignement dispensé, par des enseignants parfois insuffisamment formés. Pouvez-vous nous rassurer sur ce point ?
On peut avoir un discours rassurant. Cette inquiétude des parents est légitime. Dans le département du Doubs, tous les professeurs des écoles sont des titulaires ou des enseignants stagiaires. Concernant les professeurs de collège et de lycée, nous avons un très faible nombre de contractuels, qui est de 0,7% de l’ensemble du corps enseignant du second degré. S’agissant de ces contractuels, il y a un accompagnement qui est fait. De façon à ce qu’ils puissent acquérir en ce début d’année les fondamentaux pour être opérationnels dans l’exercice du métier d’enseignant.
Faisons le point sur les grandes mesures de cette rentrée scolaire. Le sport à l’école, c’est déjà une réalité dans notre département ?
Il y a une volonté du Président de la République et du Ministre de déployer les 30 minutes d’activités quotidiennes de sport. C’est le cas dans toutes les écoles du département du Doubs. Il y a également une volonté d’expérimenter 2 heures de pratique sportive supplémentaires en collège. Nous avons répondu à l’expérimentation puisque des collèges se lanceront après les vacances d’automne.
Qu’en est-il de l’inclusion des enfants et des adolescents en situation de handicap en milieu ordinaire ?
Nous devons cette inclusion aux enfants et aux parents. C’est une priorité là aussi dictée par le ministre. Dans le Doubs, tous les enfants sont accueillis et ceux qui ont besoin d’une aide humaine l’ont également. Il faut savoir que c’est au fil de l’année que des demandes supplémentaires peuvent se faire connaître. Dans ce cas, nous essayons d’y répondre dans la mesure du possible. Dès ce début d’année, nous disposons des personnes qui peuvent accompagner ces enfants à besoin particulier.
L’orientation fait également partie des intérêts exprimés par le ministère.
Au collège, vous avez un dispositif qui s’appelle ‘le parcours avenir ». Déjà , l’an dernier, j’invitais les chefs d’établissement de commencer ce parcours dès la cinquième. Il y a une volonté pour que les collégiens aient une connaissance importante d’un certain nombre de métiers et qu’au lycée, nous puissions les accompagner dans leurs choix de poursuites d’études après le baccalauréat. Les professeurs principaux de collège et lycée mènent un véritable travail sur ce point.
Qu’en est-il de Parcoursup ? Des jeunes se trouvent-ils encore sans rien en ce début d’année scolaire ?
Je n’ai pas les chiffres. En tout cas, s’il y en a, ils sont en faible nombre. Sachez que le service du rectorat de l’académie de Besançon fait le nécessaire pour que ces élèves puissent avoir une poursuite d’études post bac qui correspondent, autant se faire que peut, à leur choix et à leur souhait.
Une dernière question M. l’Inspecteur. La situation à Planoise vous inquiète-t-elle ? La sécurité des élèves et des enseignants est-elle assurée ?
Il y a une vigilance accrue. L’état, avec à sa tête M. le préfet, fait un travail très conséquent. La Ville de Besançon est aussi très attentive à la situation. Nous avons un projet d’essayer de proposer à des jeunes qui en ont le plus besoin de poursuivre leur scolarité en dehors de Planoise. C’est une très belle initiative que nous allons essayer de mettre en œuvre dès janvier 2023 et de façon plu approfondie dès la rentrée 2023.
Ce samedi, à Besançon, le SNB organise la quatrième éditions de son opération de nettoyage du Doubs. L’association a besoin de bras. Tout le monde est le bienvenu. Le nettoyage s’effectue à pieds sur les berges ou dans une embarcation. Tous les déchets collectés seront amenés au poste de tri se trouvant sur le parking canot. Le rendez-vous est fixé à partir de 9h, sur le parking Canot, à Besançon. Pensez à vous munir de chaussures fermées.
La Dir Est fait savoir que depuis le 1er septembre, et jusqu’au 28 octobre, elle procède à des travaux de sécurisation des falaises à hauteur d’Entre-deux-Monts, dans le Jura, sur la nationale 5, sous alternat de circulation. Ces travaux nécessitent la présence d’un hélicoptère sur plusieurs demi-journées durant certaines phases.
On a appris ce vendredi que Gaëtan Weissbeck avait prolongé son contrat en faveur du FC Sochaux-Montbéliard d'une saison. Le capitaine sochalien est désormais lié au Club jusqu'en 2024.
Depuis un an et demi, l’enseigne Acuitis s’est installée dans la zone commerciale de Doubs, au 7 rue de Besançon. Acuitis inove sans cesse, et propose aujourd'hui une nouveauté à ses invités : la création de lunettes en impression 3D, personnalisées et adaptée aux mesures de chaque invité Car oui, au sein de cette enseigne, le vocabulaire de vente a été savamment choisi. L’objectif étant de placer ces derniers dans les meilleures conditions possibles. L’agencement a également été pensé en ce sens. Ici, on ne parle pas de « clients », mais « d’invités » et pas de « magasin », mais de « maison d’optique et d’audition ». Valentine, Estelle et Clélia sont à votre disposition pour vous cocooner et surtout vous conseiller dans votre choix.
Comment ça marche ?
Si le procédé est déjà utilisé ailleurs, mais à des coûts élevés, chez « Acuitis », le produit final est consenti à moindre prix. « Nos tarifs sont trois fois moins chers que dans d’autres espaces de vente » assure Estelle. Une association « qualité/prix » qui devrait susciter de l’intérêt auprès des consommateurs.
Pour faire simple, avec l’aide d’une tablette, votre visage est scanné. L’intelligence artificielle fait ensuite le reste. Un logiciel de pointe permet une prise de mesure digitalisée par laquelle 1000 points du visage sont scannés puis analysés pour déterminer la largeur du pont, la longueur des branches et la taille idéale pour la face de la monture.

Une personnalisation adaptée
« Cette nouvelle technologie permet une liberté de création et une fabrication unique et éco-responsable » explique Estelle. Fabriquées en poudre de nylon, ces lunettes nouvelle génération présentent « une grande résistance ». Côté fabrication, elle sont imprimées chez Materialise, le leader de l'impresion 3D en Belgique et sont assemblées à Nantes. Leur prix est très abordable. Comptez des montures à partir de 200 euros avec deux verres à votre vue.
Ne cherchez plus. Si vous êtes à la recherche de lunettes à votre goût, confortables et modernes, on a trouvé la bonne adresse. Rendez-vous chez Acuitis du lundi au samedi dans la zone commerciale de Doubs ( 7 rue de Besançon).
L'interview de la rédaction / Estelle, opticienne et optométriste
Dans le Haut-Doubs, les élus ont conscience que le tourisme est une activité qui participe grandement à l’économie locale. A la Communauté de Communes lacs et montagnes du Haut-Doubs, une commission spécifique est mise en place. Le président Jean-Marie Saillard a confié cette responsabilité à Sébastien Populaire, le Maire de Touillon-et-Loutelet et président de l’office de tourisme du Haut-Doubs.
Dans un souci de toujours et encore dynamiser le territoire, plusieurs projets sont en cours pour promouvoir un tourisme quatre saisons. Des temps d’échange et de discussion sont menés avec la station de Métabief et le Syndicat Mixte du Mont d’Or dans le cadre du plan avenir montagne, dans lequel un tourisme de transition écologique est la priorité. En parallèle, d’autres initiatives ont été lancées.
De nouveaux équipements
A Chapelle des Bois, un bâtiment d’accueil, un parking et une aire de camping de car sont en cours de construction et de création à l’entrée des pistes de ski de fond. L’objectif est notamment de proposer une structure confortable et opérationnelle pour l’accueil des visiteurs. Des vestiaires ou encore un espace réservé à l’achat des forfaits s’y trouveront. En parallèle, les aficionados de la marche et du vélo trouveront prochainement de nouveaux circuits et de nouvelles installations pour pratiquer leurs loisirs favoris. Des modules pump track devraient trouver leur place. Des études sont en cours pour y installer de tels services sur les territoires des Fourgs, Mouthe et Chapelle des Bois.
Des projets privés dans l’immobilier
Dans le Haut-Doubs, l’hébergement de vacances est insuffisant. Cependant, grâce à des projets privés, de nouvelles infrastructures sont en cours de construction. Elles devraient donner une bouffée d’oxygène indispensable. Ainsi, les locaux peuvent d’ores et déjà apprécier les développements de résidences hotellières aux Hôpitaux Neufs et à Malbuisson, avec une dimension sportive pour cette dernière.
L'interview de la rédaction / Jean-marie Saillard
Pas toujours facile d’associer la population à la vie communale. C’est en tout cas le pari que s’est lancé Sébastien Populaire, le Maire de Touillon-et- Loutelet. Sa commune a été retenue, parmi 280 candidats, par le Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté, pour faire partie du dispositif « village du futur ». Plusieurs ateliers de réflexion ont été menées pour définir avec la population locale ses attentes et ses besoins.
Pour mener à bien cette réflexion et ce sondage, une carte interactive a été diffusée afin que chacun puisse décliner ses propositions. Un géographe, un architecte et un photographe ont été missionnés par le financeur pour faire aboutir la réflexion. Tout le monde a été associé. Une quinzaine d’initiatives ont été exprimées. Elles vont de projets ambitieux et plus coûteux à des propositions qui le sont moins, comme l’installation de bancs ou la création de jardins communs
Favoriser les lieux collectifs
Après la rénovation de la mairie et l’inauguration des lieux en 2019, la commune et son Maire ont financé l’achat d’une plateforme multisports qui a vu le jour au centre de ce village de 280 âmes. Cette nouvelle installation devrait devenir un nouveau lieu de rassemblement intergénérationnel, où les parties de basket, volley et football déchaîneront les passions. Pour Sébastien Populaire, « le politique ne doit pas être éloigné des préoccupations » de ses concitoyens. Et de conclure : « ce type de démarche permet de montrer aux habitants qu’on les implique et qu’on les écoute. Ils peuvent également constater que gérer une commune n’est pas chose facile. Il faut trouver des compromis, travailler avec tout le monde et s’assurer que l’on embarque tout le monde dans les projets que nous faisons ».
L'interview de la rédaction / Sébastien Populaire
Dans le cadre de ses fonctions au sein du comité directeur de l’association des Maires de France, Sébastien Populaire, le maire de Touillon-et- Loutelet, près de Pontarlier, est à l’initiative d’une commission, qu’il copréside avec un élu de Haute-Garonne, portant sur les questions transfrontalières. L’objectif de cette instance est de faire remonter au plus haut niveau toutes les interrogations et problématiques liées à ces sujets, quelque soient les pays engagés. Un groupe de travail est en cours d’installation. Une tâche ardue tant les approches sont différentes en fonction des secteurs géographiques de l’Hexagone.
La première action vient d’être menée. Elle a consisté à questionner Bruno Le Maire, le ministre de l’économie, sur la problématique du télétravail, qui prendra fin le 30 octobre prochain, après une mise en place renforcée durant la période covid. D’autres réflexions seront abordées dans les semaines et les mois à venir. Les mobilités, la santé, les partenariats dans le domaine touristique, … pourraient en faire partie.
L'interview de la rédaction / Sébastien Populaire