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Un accident de la circulation s’est produit ce mercredi, en fin d’après-midi, sur le boulevard Winston Churchill à Besançon. Deux véhicules légers sont entrés en collision, provoquant une forte gêne au trafic. Les sapeurs-pompiers du Doubs ont pris en charge deux blessés légers, transportés au CHRU Minjoz pour examens. La police était sur place pour sécuriser la zone et réguler la circulation, appuyée par les services municipaux.

Ce mercredi matin, plusieurs centaines d’agriculteurs, escortés de leurs tracteurs, ont convergé vers le parvis de la gare Viotte à Besançon. À l’appel de la Coordination Rurale et de la Confédération paysanne, ils sont venus dénoncer la politique sanitaire mise en Å“uvre par l’État face à la dermatose nodulaire contagieuse bovine (DNC ou DNB), jugée « brutale et disproportionnée ». Dans une ambiance tendue mais déterminée, plusieurs institutions ont été copieusement huées par les manifestants, certaines étant même qualifiées de « bourreaux ». En ligne de mire : la Direction générale de l’Alimentation, la Commission européenne, la FNSEA et la ministre de l’Agriculture. Toutes sont accusées de porter la responsabilité d’une réponse sanitaire jugée « aveugle et destructrice pour les élevages Â».

L'interview de la rédaction : Nicolas Bonguet, président de la Coordination Rurale  25/90 

« Dire non à l’abattage de troupeaux sains »

Le cÅ“ur de la mobilisation repose sur l’opposition à des décisions et des arrêtés sanitaires ordonnant l’abattage de troupeaux pourtant considérés comme « sains Â» par leurs éleveurs. « On nous impose des décisions qui détruisent des années de travail, sans tenir compte du bon sens paysan ni du respect du vivant », résume un éleveur présent sur place. Les syndicats organisateurs défendent une vision d’une agriculture enracinée dans l’observation, la responsabilité et la connaissance fine des animaux. Selon eux, cette approche est aujourd’hui mise à mal « par des protocoles standardisés imposés d’en haut Â».

Une solidarité nationale entre éleveurs

Au-delà du cas franc-comtois, le rassemblement se voulait aussi un message de solidarité envers d’autres territoires touchés. Dans les Pyrénées, 42 vaches devaient être abattues le jour même à 9 heures. Des situations similaires sont signalées dans le Jura, en Savoie ou encore en Ariège. « Ce qui se passe ici peut se reproduire partout en France », alertent les manifestants, déterminés à mener un combat qu’ils qualifient de collectif, pour éviter que ces abattages ne deviennent la norme face à toute crise sanitaire.

L'interview de la rédaction :  Hugo Besrour, co-porte-parole de la Confédération paysanne du Jura et éleveur aux Monlunes, dans le Haut-Jura 

Des pertes vécues comme un traumatisme

Certains éleveurs ont témoigné de situations personnelles particulièrement douloureuses.  A Pouilley-Français, le troupeau concerné compte 83 vaches, génisses et veaux, tous connus individuellement. « Ce ne sont pas des numéros ni des statistiques. Ce sont des animaux qui font partie de notre quotidien, de notre métier, parfois même de notre famille », confie l’éleveuse, la voix serrée.

Des responsables clairement désignés

Dans les prises de parole, plusieurs acteurs institutionnels ont été clairement mis en cause. la Direction générale de l’Alimentation est accusée de s’appuyer sur un discours jugé « pseudo-scientifique » pour justifier des politiques dictées, selon les manifestants, par les enjeux de l’exportation. La Commission européenne est critiquée pour avoir classé la dermatose nodulaire bovine en catégorie A, impliquant une éradication immédiate, sans envisager de réévaluation ou de déclassement. La FNSEA, syndicat majoritaire, est également pointée du doigt. Les manifestants dénoncent un décalage entre la position nationale du syndicat et celle de nombreuses FDSEA départementales, qui souhaiteraient protéger les troupeaux plutôt que soutenir l’abattage systématique. Enfin, la ministre de l’Agriculture est accusée « d’inaction et de méconnaissance du terrain Â», les éleveurs regrettant une gestion jugée trop éloignée des réalités vécues dans les fermes.

Vaccination et connaissances scientifiques au cœur des revendications

Parmi les principales revendications figure l’élargissement de la vaccination et l’abandon de l’abattage systématique. Des motions en ce sens ont été déposées dans plusieurs chambres d’agriculture. L’une d’elles, portée par la Confédération paysanne avec le soutien de la Coordination rurale, a été refusée quelques jours seulement avant la détection d’un cas à Pouilley-Français, alimentant l’amertume des manifestants.

L'interview de la rédaction : Stéphane Galais, porte parole nationale de la Confédération Paysanne 

Les éleveurs rappellent également plusieurs faits concernant la maladie : la DNC n’est pas transmissible à l’homme, n’est pas présente dans la viande, le lait ou les fromages, et ne représente donc aucun danger pour les consommateurs. Ils dénoncent enfin une politique sanitaire qui, en éradiquant systématiquement les troupeaux, empêche selon eux toute recherche scientifique approfondie sur la maladie.

Une colère qui ne retombe pas

À Besançon, la colère reste vive. Les syndicats présents préviennent que d’autres actions pourraient suivre si aucune inflexion n’est apportée à la stratégie sanitaire actuelle. Pour les éleveurs, l’enjeu dépasse largement la dermatose nodulaire bovine : il s’agit, disent-ils, « de la reconnaissance de leur métier, de leur expertise et de leur droit à vivre de leur travail Â».

Ce dimanche 14 décembre, à 17 h, l’église de Chantrans accueillera le C(h)oeur de Lou(v)e et l’ensemble salinois pour un concert placé sous le signe de Noël. À quelques jours des fêtes, les bénéfices de la soirée seront intégralement reversés au Téléthon.

Un accident mortel de la circulation routière s’est produit ce mercredi matin,  vers 5h, à Rochefort-sur-Nenon. Une seule voiture est en cause. Une personne n’a pas survécu à ses blessures. Sept sapeurs-pompiers jurassiens se sont rendus sur place.

Le tribunal de commerce de Lyon a examiné ce mardi l’avenir du groupe industriel ACI, placé en redressement judiciaire. La décision est attendue pour le 16 décembre.  La firme et son dirigeant bénéficient d’un sursis d’une semaine. Ce jugement concerne également les filiales du groupe, dont Fralsen à Besançon, qui emploie 68 personnes, ainsi que SV Industries et Vissal, toutes implantées à Saint-Vit dans le Grand Besançon.

 Le ministre de l’Économie Roland Lescure a promis que l’État examinerait chaque filiale individuellement pour tenter de trouver des repreneurs. En attendant, l’incertitude demeure pour les quelque 1.200 salariés encore concernés par le sort du groupe ACI.

Le musée des Beaux‑Arts de Dole présente jusqu’au 29 mars l’exposition « Copies ? Copier ? ». Elle interroge la pratique de la copie en art, entre imitation, hommage et détournement. Œuvres anciennes et contemporaines se côtoient, rappelant que copier fut longtemps essentiel à l’apprentissage et à la diffusion des chefs‑d’œuvre. Le site jurassien est ouvert du mardi au samedi de 10h à 12h et de 14h à 18h et le dimanche de 14h à 18h. L’entrée est libre.

À l’appel de la Confédération paysanne Bourgogne Franche-Comté et de la Coordination rurale du Doubs, une journée de mobilisation se tient aujourd’hui pour dénoncer la politique sanitaire liée à la Dermatose Nodulaire Contagieuse Bovine et soutenir les éleveurs. Plus de 30 départements participent déjà à ce mouvement.

À Besançon, un rassemblement est prévu à 12h devant la gare Viotte. La Préfecture du Doubs annonce des perturbations de circulation entre 11h et 16h sur les axes d’entrée de la ville et dans le quartier Viotte. Le préfet invite les automobilistes à la prudence et recommande d’anticiper leurs déplacements.

Éric Delabrousse, candidat aux prochaines élections municipales de mars 2026, a lancé son site de campagne www.edlb2026.net . Conçu comme « un outil de transparence et de rassemblement Â», il présente plus de cent propositions réparties en 13 thématiques, « issues d’un long travail collectif et d’une consultation citoyenne menée à l’été 2025 (plus de 1 000 contributions) Â».

La plateforme permet également aux habitants de suivre l’actualité de la campagne, poser des questions, proposer leur soutien ou organiser des rencontres. Il est précisé que « certaines mesures dépassent le cadre de la ville et concernent directement l’agglomération bisontine, rappelant le rôle moteur de Besançon dans sa gouvernance Â».