Un départ de feu s’est déclaré ce mardi, en fin d’après-midi, dans le local d’une scierie, rue de la Varrée, à Mouthe. L’incendie, parti d’une machine-outil, avait été éteint avant l’arrivée des secours. Les sapeurs-pompiers ont procédé au dégarnissage et à la ventilation des lieux. Vingt salariés se retrouvent en chômage technique pour 24 heures.
Nous avons très peu d’information pour le moment. Un incendie s'est déclaré dans une scierie à Mouthe, rue de la Varrée. Le feu a pris dans un local.
Les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus ce mardi matin, vers 7h45, pour un accident impliquant un véhicule léger et un bus scolaire sur la départementale 461, route du Locle à Villers-le-Lac. Deux victimes sont à déplorer : le conducteur du bus, 42 ans, et celui de la voiture, 29 ans, tous deux blessés légers. Aucun transport hospitalier n’a été nécessaire après bilan médical. Le bus transportait 25 élèves du lycée de Morteau et du collège de Villers-le-Lac. Aucun n’a été blessé ; ils ont été pris en charge par un autre bus avant l’arrivée des secours.
Samedi soir, 6 décembre, vers 21h45, rue Battant à Besançon, un homme de 25 ans, fortement alcoolisé, a été retenu par des passants après avoir tenté d’agresser une jeune femme. L’un des témoins, mordu au torse, s’est rendu au CHU. Les policiers ont découvert un couteau dans sa sacoche. Interpellé, placé en garde à vue, il a ensuite proféré des outrages et s’est rebellé au commissariat, sans blesser de fonctionnaire. Entendu après dégrisement, il a reconnu détenir le couteau, présenté comme un décapsuleur. La fin de sa garde à vue a été actée le 8 décembre. Il s’expliquera le 18 juin prochain devant la justice.
Le 7 décembre, vers 23h, à Besançon, au croisement du boulevard Léon Blum et de la rue de Vesoul, une patrouille de police secours a contrôlé le conducteur d’une voiturette sans permis, qui venait de franchir un feu tricolore au rouge fixe.
Lors des vérifications, les policiers ont constaté que le jeune homme, âgé de 17 ans, faisait l’objet d’un contrôle judiciaire lui interdisant de porter une arme. Il a remis spontanément un couteau qu’il dissimulait dans la poche de sa veste. Interpellé, il a été placé en garde à vue. Il a reconnu les faits lors de son audition. La mesure s’est achevée le 8 décembre. Une ordonnance pénale est programmée pour le 11 mars prochain.
Dans la nuit du mercredi 10 au jeudi 11 décembre, de 21h à 5h, la voie des Mercureaux (RN57, contournement sud-ouest de Besançon) sera fermée dans les deux sens. La DIR Est procédera aux contrôles obligatoires des équipements de sécurité des tunnels et à la maintenance des dispositifs dynamiques. Des déviations seront mises en place dans les deux sens de circulation.
Réuni ce mardi 9 décembre par Annie Genevard, ministre de l’Agriculture, le Parlement du sanitaire a fait le point sur la lutte contre la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) bovine. Depuis le 29 juin, 108 foyers ont été recensés dans sept départements. Face à cette situation, la ministre a réaffirmé l’objectif d’éradication de la maladie.
Trois piliers sanitaires maintenus
La stratégie de lutte repose sur trois axes majeurs : le dépeuplement de l’ensemble des bovins dans les foyers afin de stopper la circulation du virus, la limitation stricte des mouvements d’animaux et la vaccination rapide et obligatoire autour des zones infectées.
Levée de zones et reprise encadrée des échanges
Selon l’État, cette stratégie a déjà permis la levée de trois zones réglementées, désormais regroupées en une « zone vaccinale », à partir de laquelle les mouvements de bovins vers le reste du territoire national ont pu reprendre sous conditions assouplies.
Par ailleurs, un accord sanitaire conclu avec l’Italie autorise, depuis le 8 décembre, la reprise des échanges de bovins vaccinés, sous conditions sanitaires strictes.
Vigilance renforcée face aux mouvements illicites
L’apparition récente de nouveaux foyers, « probablement liée à des mouvements illicites d’animaux », a conduit la ministre à appeler à une stricte application des règles. Un renforcement des contrôles et des sanctions a été annoncé.
Indemnisations et perspective vaccinale 2026
La réunion a également permis de faire un point sur les indemnisations : près de 6 millions d’euros ont déjà été versés aux éleveurs touchés. Enfin, les échanges sur la stratégie vaccinale pour 2026 ont été ouverts avec les parties prenantes, une décision étant attendue d’ici fin janvier.
À l’occasion de la Journée nationale de la laïcité, la Ville de Besançon a rendu hommage, ce 9 décembre, à un texte fondateur de la République française : la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l’État. Adoptée il y a 120 ans, cette loi garantit la liberté de conscience et pose un principe essentiel : chacune et chacun est libre de croire ou de ne pas croire, dans le respect de l’égalité républicaine. Réunis à la Maison de quartier de La Grette, élus, habitants, élèves et enseignants, sous l’égide de la Ville de Besançon et du collectif laïcité de la ville de Besançon, ont participé à une cérémonie à la fois symbolique et pédagogique, rappelant que la laïcité demeure un socle vivant du vivre-ensemble.
Un arbre pour symboliser des valeurs déjà enracinées
Moment fort de cette commémoration : la désignation d’un « arbre de la laïcité ». Cette année, la municipalité a fait le choix d’un arbre déjà existant, profondément enraciné, pour illustrer la solidité et la pérennité des valeurs laïques dans la cité. « Nous nous réunissons ici pour enraciner davantage encore ces valeurs, qui permettent de vivre ensemble en paix et en harmonie. La laïcité est trop souvent perçue de manière restrictive, alors qu’elle est avant tout une loi de liberté. » explique l’élue bisontine Valérie Haller.
L'interview de la rédaction : Valérie Haller
La laïcité, une liberté avant tout
Lors de la prise de parole officielle, il a été rappelé que la loi du 9 décembre 1905 a permis la construction d’un espace commun, où les différences de convictions ne sont plus sources de division, mais compatibles avec la vie collective. « La laïcité n’est pas une opinion, mais la liberté d’en avoir une », a souligné l’élue, reprenant une formule récemment affichée sur les tramways bisontins. Un message clair : la laïcité n’impose aucune croyance, elle les rend toutes possibles, dans le respect mutuel. Dans l’espace public et les services publics, ce principe garantit que toutes et tous sont accueillis de la même manière, sans distinction de religion, d’origine ou de conviction. Un fondement essentiel de l’égalité républicaine.

Transmettre dès l’école
Au cœur de cette journée : les élèves. Depuis plusieurs années, de nombreuses écoles bisontines – à Dürer, Pergaud, Fourier, Brossolette, entre autres – travaillent activement sur le principe de laïcité. Lectures, écrits, débats et réflexions collectives permettent aux enfants de comprendre concrètement ce que signifie vivre ensemble. « La laïcité n’est pas un concept abstrait » explique Mme Haller. « C’est une pratique quotidienne : accueillir la différence, respecter les convictions des autres, même lorsqu’on ne les partage pas, et construire ensemble un espace commun. »
Une mobilisation collective tout au long de la journée
Les actions ne se sont pas limitées à la matinée. Cet après-midi, un spectacle théâtral sera proposé aux lycéens et lycéennes afin de nourrir leur réflexion sur la liberté de conscience et l’engagement citoyen. Ces initiatives ont été menées en lien étroit avec le Collectif laïcité et de nombreux partenaires : l’Observatoire régional de la laïcité, Trajectoires Ressources, la Fédération Léo Lagrange, les Francas, Recidev, les CEMEA, la Ligue de l’enseignement et l’UNSS.
L'interview de la rédaction : danielle Dard

Une valeur à faire vivre
À 120 ans, la loi de 1905 continue de susciter débats, interrogations et parfois incompréhensions. Pour la Ville de Besançon, l’enjeu est clair : accompagner enseignants et jeunes générations afin de redonner à la laïcité tout son sens positif. « C’est chez les plus jeunes que cette parole doit être portée », rappelle Mme Haller. « La laïcité est une richesse, une chance pour notre société. À nous de la faire vivre, de la transmettre et de l’expliquer, pour qu’elle reste un socle commun solide et partagé » a conclu Danielle Dard, vice-présidente du collectif laïcité de la Ville de Besançon.