Ce mercredi marque le coup d’envoi des XVIIe jeux paralympiques à Paris. Après la belle quinzaine que nous avons vécue début août, beaucoup espèrent que la ferveur se poursuivra jusqu’au 8 septembre. Le Bisontin Eric Monnin, Vice-président de l’université de Franche-Comté, directeur du centre d’études et de recherches olympiques universitaires et ambassadeur de Paris 2024, craint que ce qui avait divisé la France ait déjà ressurgi. Il pointe notamment le monde politique. Il regrette que les discours belliqueux aient repris de plus belle depuis le 12 août dernier, occultant cette belle ambiance de fraternité et de cohésion qui avait essaimé. « On revient dans une société clivante et d’opposition. Une position où l’on reprend des termes guerriers » analyse l’expert.
L'interview de la rédaction : Eric Monnin, Vice-président de l’université de Franche-Comté, directeur du centre d’études et de recherches olympiques universitaires et ambassadeur de Paris 2024
Tome 2
Quinze jours plus tard, le contexte a changé. La rentrée scolaire est arrivée. L’insouciance des vacances a laissé place aux préoccupations du quotidien. Certes, le contexte n’est plus le même, mais Eric Monnin, comme ses collègues du comité d’organisation de ces Jeux Olympiques et Paralympiques Paris 2024, veut garder la flamme. « Des personnes ont envie d’une session de rattrapage » poursuit-il. « Certains ont exprimé une méfiance infondée et ont dit n’importe quoi. Ils l’ont regretté ensuite » complète-t-il. Preuve que rien n’est perdu, le Bisontin souligne que deux millions de billets ont été vendus. Ce qui représente un record international. 500.000 d’entre eux ont trouvé acquéreur durant la première session.