La Ville de Pontarlier veut redonner un nouveau souffle à la Saint Luc, sa foire commerçante et agricole annuelle. Un manque d’intérêt des visiteurs et des exposants, commerçants et agricoles, ces dernières années a fait réagir les élus, et notamment Bertrand Guinchard, l’adjoint en charge de l’économie à la Ville de Pontarlier. Rappelons qu’il s’agit de la plus ancienne foire de Pontarlier. Appelé également la foire aux poulains, cet évènement date du 13è siècle. En le soutenant davantage et en lui donnant une dynamique nouvelle, la capitale du Haut-Doubs veut « maintenir les traditions » et continuer à faire vivre économiquement le territoire. Elle tirera toutes les conclusions nécessaires à l’issue de ce coup d’essai.
L'inteview de la rédaction : Bertrand Guinchard
Si le premier rendez-vous, fixé le 10 octobre prochain, ne change pas et se tiendra, toujours, boulevard Pasteur, la deuxième date évolue, et pas qu’un peu. Ainsi, le 24 octobre, ce que les locaux appellent « le retour » se déroulera intégralement à l’espace Pourny. La foire occupera la salle et le parking attenant. La Ville et Bertrand Guinchard entendent proposer un vrai rendez-vous, en combinant la fête agricole et la fête commerçante. Ainsi , une grosse mobilisation a été menée. Ce qui a permis de mobiliser davantage de partenaires et d’acteurs.
Une nouvelle fête agricole
Durant toute cette journée, à partir de 8h, le public trouvera sur place 150 exposants non sédentaires et une quinzaine de professionnels, issus du monde agricole. Grâce à la participation de l’Association Foire aux Bestiaux et aux Jeunes Agriculteurs de nombreuses festivités sont prévues. Au menu : exposition de machines agricoles, minotiers, présentation de chevaux et vaches montbéliardes et des animations gratuites pour toute la famille : circuits de tracteurs à pédales, jeux et dessins, circuit en poney, spectacle équestre. Dans un souci de respecter les traditions, le traditionnel repas « du lièvre » le midi est maintenu. Un dîner dansant sera proposé le soir. Les inscriptions se feront le jour même. Il y a encore quelques années, le temps convivial de la mi-journée accueillait jusqu’à un millier de convives.
L'inteview de la rédaction : Bertrand Guinchard