Face aux critiques récurrentes sur les braderies de centre-ville, l’Union des Commerçants de Besançon (UCB) tient à rappeler leur rôle essentiel dans la vie économique locale. Dans son dernier communiqué, l’association souligne que « les braderies d’été et d’automne ne sont pas de simples opérations commerciales : elles financent une grande partie des animations et services proposés aux 200 commerçants adhérents tout au long de l’année ».
Grâce à leurs recettes, l’UCB organise des événements comme les Beaux Jours, le Calendrier de l’Avent ou l’opération « Bonjour », et assure le fonctionnement de ses permanents. « Chaque stand contribue à faire vivre le cœur commerçant de Besançon, bien au-delà des deux journées festives » rappelle le collectif.
Ambiance conviviale et salle comble, le 2 octobre dernier, lors de la dernière grande soirée économique organisée par le Département du Jura, la CCI, Made in Jura et Jura Tourisme. Près de 400 participants ont assisté à la conférence du Général Pierre de Villiers, ancien Chef d’État-Major des Armées, avant la remise des Trophées de l’Économie et des Savoir-Faire. Cette année, six entreprises locales ont été distinguées : Verre de Voûte à Longchaumois pour l’artisanat, l’Abbaye d’Acey à Vitreux pour la transition, ARDEC ( Champagnole) et IDMM (Dole) pour l’international, VILAC à Moirans pour le coup de cœur, et Labourier à Mouchard pour le succès familial. Un moment fort pour valoriser les savoir-faire jurassiens et saluer leur contribution au rayonnement du territoire.
En septembre, le taux de chômage reste à 4,6 % dans le canton de Neuchâtel. Le nombre de chômeurs diminue légèrement (-23), mais les demandeurs d’emploi augmentent (+113), atteignant 6411 personnes. La hausse est plus notable chez les moins de 25 ans (+47). Elle est liée à la fin des formations. Leur taux grimpe à 5,7 %. On notera que les 25-49 ans reculent (-78), alors que les plus de 50 ans progressent légèrement (+8). Concernant les secteurs professionnels, on enregistre une baisse dans la santé, les assurances et l’immobilier et une légère hausse dans le commerce de détail. Le contexte économique reste incertain.
Ce jeudi 9 octobre, de 9h à 12h, la salle de l’Escale à Morteau accueille le 6ème Forum de l’Emploi. Organisé par la Communauté de Communes du Val de Morteau, France Travail et la Mission Locale Haut-Doubs, l’événement réunit entreprises locales, candidats à l’emploi et organismes de formation.
Au programme : offres d’emploi, démonstrations métiers, ateliers interactifs et immersion en réalité virtuelle. Les secteurs du bâtiment, de l’agriculture et de l’industrie seront notamment représentés. Entrée libre, sans inscription
La commission permanente du Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté a validé 62,3 millions d’euros de financements pour soutenir les secteurs clés de son territoire. Parmi les bénéficiaires, 29 entreprises reçoivent plus de 2 millions d’euros d’aides.
Dans le Haut-Doubs, plusieurs projets sont accompagnés : 200.000 euros pour la réhabilitation de l’hôtel d’entreprises « La Belle Vie » à Houtaud, 25.000 euros en avance remboursable pour des travaux de toiture à Boujailles, 150.000 euros pour la future maison médicale d’Oye-et-Pallet, 206.000 euros pour l’aménagement de la place de la gare et la création d’une liaison douce à Gilley, et 80.000 euros à Villers-le-Lac pour un terrain de football synthétique. Un appui concret au développement local.
La commission permanente du Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté a validé 62,3 millions d’euros de financements régionaux. Ces aides ciblent les domaines de compétence de la collectivité : développement économique, ESS, agriculture, forêt, tourisme et apprentissage.
Dans le Jura, plusieurs projets bénéficient de ce soutien. La commune de Poids-de-Fiole reçoit près de 11.000 euros pour la rénovation de sa mairie et de ses salles communales. À Mouchard, les Compagnons du Tour de France obtiennent 950.000 euros pour leurs équipements de formation, tandis que le lycée du Bois bénéficie de 3,8 millions d’euros pour des travaux d’isolation thermique. Arinthod percevra 500.000 euros pour la création d’un espace santé. Enfin, la Grande Saline de Salins-les-Bains voit sa restauration soutenue à hauteur de 330.000 euros.
À noter également : 29 entreprises régionales recevront plus de 2 millions d’euros d’aides économiques.
Du 26 au 29 septembre 2025, le salon Silmo Paris, référence mondiale de l’optique, réunit plus de 900 exposants et 1 500 marques au Parc des Expositions Paris Nord Villepinte. Cinq entreprises jurassiennes sont nommées cette année pour le Silmo d’Or, dans les catégories enfant, sport, solaire et monture optique, dont Vuillet Vega, Julbo, Brett Eyewear, Plein les Mirettes et Lunetterie du Jura.
Le Silmo d’Or sera remis le samedi 28 septembre au Pavillon Gabriel à Paris. Ce prix récompense les avancées majeures en lunetterie, en technologie et en vision, et consacre les acteurs qui dessinent l’optique du futur.
Le président du Conseil départemental du Jura, Gérôme Fassenet, a dernièrement l’ouverture de négociations avec les aéroports de Nice et Düsseldorf en vue d’établir des lignes régulières depuis Dole. Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un projet de relance porté depuis le printemps 2025 par les départements du Jura, de Saône-et-Loire, de Côte-d’Or, ainsi que les agglomérations de Dole et Dijon.
Bien que rien ne soit encore officiellement acté, cette avancée témoigne d’un regain d’ambition pour le développement du territoire. Des lignes intérieures, notamment vers l’ouest de la France, restent également à l’étude, soutenues par une forte demande exprimée par les acteurs économiques locaux.
Les exportations de montres suisses ont chuté de 16,5 % en août, atteignant 1,64 milliard de francs suisses, selon la Fédération horlogère. Ce recul généralisé touche notamment les États-Unis, frappés par une hausse des droits de douane de 39 %, ainsi que la Chine, le Japon et le Royaume-Uni. Ce repli fait suite à une envolée en juillet, attribuée à l’anticipation de ces mesures protectionnistes.
Une mobilisation sans précédent touche les officines françaises ce jeudi, avec près de 98 % des pharmacies en grève selon le syndicat des Pharmaciens de France. En cause : un arrêté gouvernemental visant à réduire les remises sur les médicaments génériques de 40 % à 20 %, une mesure jugée « assassine » par les professionnels du secteur. Plusieurs centaines de pharmaciens et kinésithérapeutes, venus de toute la région, ont répondu à la mobilisation de ce matin au centre-ville de Besançon.
L'interview de la rédaction : Jérôme Pheulpin, président de la Fédération des Pharmaciens de France en Haute-Saône (FSPF)
Une menace directe pour la survie des officines
Pour Jérôme Pheulpin, président de la Fédération des Pharmaciens de France en Haute-Saône (FSPF), cette baisse représenterait une perte moyenne de 30.000 euros par pharmacie, mettant en péril leur équilibre économique déjà fragilisé par l’inflation. « Si cet arrêté passe, 33 % des pharmacies françaises pourraient fermer définitivement », alerte-t-il.
Une mobilisation soutenue par les patients
Les pharmaciens comptent sur le soutien du public, notamment via des pétitions disponibles dans les officines. L’objectif : faire pression sur le gouvernement pour que le plafond des remises génériques soit inscrit dans la loi de financement de la Sécurité sociale 2026, et non laissé à la discrétion du pouvoir exécutif.
L'interview de la rédaction : Jérôme Pheulpin, président de la Fédération des Pharmaciens de France en Haute-Saône (FSPF)
Un service minimum maintenu
Malgré l’ampleur de la grève, les pharmacies de garde assurent un service sanitaire minimum pour répondre aux urgences. Le mouvement pourrait se durcir si aucune réponse n’est apportée par les autorités.