La Communauté de communes des Lacs et Montagnes du Haut-Doubs invite habitants et visiteurs à adopter les bons comportements lors de leurs sorties en montagne, face aux chiens de protection de troupeaux. Avec le retour du loup et du lynx dans le massif jurassien, ces animaux sont devenus des acteurs indispensables pour sécuriser les troupeaux.
Des rencontres de plus en plus fréquentes
Randonneurs, vététistes ou coureurs peuvent désormais croiser ces chiens lors de leurs sorties. Massifs et impressionnants, ils n’ont pas vocation à attaquer mais à dissuader toute intrusion. Leur attitude dépend beaucoup du comportement des promeneurs.
Les bons gestes à retenir
La Communauté de communes rappelle cinq réflexes simples :
Ces attitudes permettent au chien de comprendre que le promeneur ne représente pas une menace.
Informer pour mieux cohabiter
Pour accompagner habitants et touristes, une brochure explicative et deux vidéos pédagogiques ont été publiées.
? À découvrir ici : Brochure et vidéos pratiques
Face aux incertitudes liées au changement climatique et à la fragilité de certaines ressources, Grand Besançon Métropole met en œuvre une politique ambitieuse pour garantir un accès durable à l’eau potable. Trois projets majeurs ont dernièrement vue le jour : le forage de Novillars, dont la mise en service est effective depuis le 1er juillet dernier, le forage de Geneuille, qui est en service depuis le 7 juillet, et l’interconnexion Chalèze–Besançon, qui le sera le 1er janvier prochain.
L'interview de la rédaction : Christophe Lime
Novillars : un troisième forage stratégique
Un nouveau forage à Novillars vient compléter les deux principaux captages historiques, Arcier (Malate) et la Loue, aujourd’hui fragilisés. Cette ressource souterraine présente un avantage décisif : elle reste stable même en période de sécheresse, contrairement aux autres captages dont les niveaux fluctuent. « C’est une eau de grande qualité, très peu variable en période d’étiage. Elle peut servir de ressource de substitution lorsque d’autres sont en difficulté », souligne Christophe Lime, l’élu en charge de la gestion de l’eau à Grand Besançon Métropole.
Geneuille : un renfort pour la périphérie nord
En parallèle, un forage a été réalisé à Geneuille, dans un secteur proche de la Haute-Saône. Ce chantier vise à accompagner la croissance démographique de cette zone et à renforcer l’équilibre du réseau. À terme, ces deux nouveaux forages permettront une double alimentation sur de nombreuses communes, sécurisant l’approvisionnement en cas de pollution, de panne ou de baisse de production.
Une interconnexion entre Chalèze et Besançon
Le troisième grand projet est l’interconnexion entre Chalèze et Besançon.
Cet ouvrage permettra de relier deux réseaux jusqu’ici indépendants, afin de redistribuer l’eau en cas de besoin et d’assurer une continuité de service 24 h/24 aux habitants.
Sécuriser, mais aussi apprendre à consommer moins
Grand Besançon Métropole insiste : sécuriser l’alimentation ne signifie pas consommer davantage. « Ce n’est pas open bar sur l’eau. Au contraire, il faut apprendre à mieux consommer, surtout lors des épisodes de sécheresse, quand la consommation augmente alors que la ressource est fragilisée », rappelle M. Lime.
Un comité scientifique pour mieux connaître la ressource
L'interview de la rédaction : Christophe Lime
Parce que la situation le nécessite et que les enjeux sont importants, Grand Besançon Métropole s’est entouré d’un comité scientifique pluridisciplinaire. Et ce, afin de prendre les meilleures décisions . Il associe hydrogéologues, chercheurs en environnement, spécialistes de la qualité de l’eau et acteurs institutionnels. Son rôle : approfondir la connaissance du milieu, mieux connaître la ressource, suivre son évolution, et définir des prélèvements soutenables. La collectivité locale se refuse d’être ‘un tireur de tuyaux », elle souhaite décliner une approche combinant ingénierie, recherche, et gouvernance territoriale. Autrement dit, assurer durablement une eau de qualité à l’ensemble des usagers, tout en anticipant les bouleversements climatiques à venir.
En déplacement en Aveyron, Emmanuel Macron a plaidé jeudi pour limiter l’implantation du loup dans les zones d’élevage, quitte à autoriser davantage d’abattages. Le président évoque la nécessité possible d’une loi, s’appuyant sur l’accord européen de 2024 visant à alléger le statut de protection du prédateur.
Grand Besançon Métropole lance un projet solaire innovant. La centrale « Les Andiers » verra le jour à Chalezeule sur le site d’un ancien centre d’enfouissement, avec une mise en service prévue début 2026. Ce site produira près de 3 350 MWh par an, soit la consommation de 1 700 habitants.
Dans le cadre de ce projet exemplaire de transition énergétique, deux réunions d’information sont proposées : le 30 juin à la Maison commune de Chalezeule (en présentiel) et le 3 juillet en visioconférence. Objectif : présenter les possibilités de financement participatif.
Deux options sont ouvertes aux citoyens :
Infos : lesandiers-pv.fr – Contact : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Réunie à Frasne le 17 juin, la Commission Locale de l’Eau du Haut-Doubs Haute-Loue a confirmé son soutien à la reconstruction du barrage du Lac de Saint-Point, un ouvrage édifié en 1928 aujourd’hui fragilisé par le temps. Le projet validé prévoit :
Les impacts anticipés sont jugés globalement positifs, hormis quelques incidences ponctuelles sur le paysage et les réseaux d’eau usées à adapter.
Milieux aquatiques : des chantiers concrets et planifiés
Parallèlement, la CLE a fait le point sur les travaux de restauration des milieux naturels, en grande partie portés par l’EPAGE Haut-Doubs Haute-Loue. Plusieurs opérations en cours ou récentes ont été mises en avant, notamment sur :
D’autres projets sont en préparation d’ici 2027, dans le cadre de programmes tels que le Contrat de bassin ou LIFE Climat. L’implication des élus locaux et la concertation avec les habitants restent des leviers essentiels à la réussite de ces initiatives.
Les travaux de restauration de l’étang des Belles-Seignes à Noël-Cerneux (Doubs) ont dernièrement été inaugurés. Situé dans le Parc naturel régional du Doubs Horloger, ce site emblématique a bénéficié d’une rénovation ambitieuse, menée dans le respect de l’environnement et des écosystèmes locaux.
Ces travaux s’inscrivent dans le cadre du programme européen Life Climat tourbières du Jura, qui vise à préserver et restaurer les milieux humides, essentiels à la régulation du climat, à la qualité de l’eau et à la conservation de la biodiversité. L’étang, qui présentait des dysfonctionnements hydrauliques, a été remis en conformité afin de favoriser le bon fonctionnement écologique de la zone humide.
Grand Besançon Métropole lance un projet solaire innovant sur l’ancien site d’enfouissement de Chalezeule, avec une mise en service prévue début 2026. Baptisée « Les Andiers », la future centrale produira chaque année près de 3 350 Mégas/Wh, soit l’équivalent de la consommation de 1 700 personnes.
Ce projet s’inscrit dans le Plan Climat Air Énergie Territorial, visant 100 % d’énergies renouvelables locales d’ici 2050. Il propose une dimension participative inédite : les habitants peuvent y investir, via une coopérative ou une plateforme de financement dédiée. Deux réunions d'information sont prévues : en présentiel le 30 juin à la Maison commune de Chalezeule, ou en visioconférence le 3 juillet. Toutes les informations sont à retrouver sur : https://lesandiers-pv.fr/
La ville de Besançon a franchi une nouvelle étape dans sa transition énergétique avec l’inauguration d’une installation géothermique de pointe sur la place Granvelle. Ce projet, piloté par la direction de la maîtrise de l’énergie de la Ville, accompagnée par des entreprises spécialisées, marque un tournant vers une exploitation locale et durable des ressources naturelles.

Une énergie propre puisée dans le sol
« Aujourd’hui, nous inaugurons une installation qui exploite les énergies renouvelables disponibles dans le sol », a expliqué Anthony Joly, directeur de la maîtrise de l’énergie. Concrètement, le dispositif capte les calories présentes dans la nappe alluviale sous la place Granvelle. L’eau puisée à environ 11 mètres de profondeur est dirigée vers une pompe à chaleur située au Kursaal, qui concentre cette énergie pour chauffer trois bâtiments emblématiques : le Musée du Temps, le Grand Kursaal et le Petit Kursaal et le théâtre Ledoux. Quatre puits ont été creusés : deux pour l’extraction de l’eau chaude et deux autres, situés devant le Kursaal, pour le rejet de l’eau refroidie dans la nappe, fermant ainsi la boucle sans appauvrir la ressource en eau.
L'interview de la rédaction : Anthony Joly, directeur de la maîtrise de l’énergie à la ville de Besançon
Une ressource pérenne
Des études hydrogéologiques approfondies ont été menées pendant plus d’un an et demi à l’aide de piézomètres. Ces analyses ont permis de confirmer la stabilité du niveau de la nappe et sa capacité à répondre aux besoins énergétiques du projet sur le long terme, tout en tenant compte des variations climatiques.
Un modèle reproductible
Ce projet s’inscrit dans une dynamique plus large : « Lors de l’étude de 2021, nous avons identifié quatre à cinq sites potentiels sur la boucle bisontine pour des projets similaires », a précisé Anthony Joly. Si chaque site nécessitera des études spécifiques, la réussite du projet de Granvelle ouvre la voie à une multiplication des initiatives.
L'interview de la rédaction : Anaïck Chauvet, élue en charge de la transition énergétique

Cette initiative s'incrit dans le cadre du plan d'action "Besançon agit pour le climat, validé en 2021. Ici, Anne Vignot, Maire de Besançon
Un choix économique et écologique
La géothermie couvrira environ 50 % des besoins de chauffage des trois bâtiments concernés, le reste étant assuré par le gaz. Cette répartition permet de réduire significativement la facture énergétique et les émissions de gaz à effet de serre. D’un coût global de 900 000 €, le projet a bénéficié d’un soutien de l’ADEME à hauteur de 250 000 €. Ce choix s’est aussi imposé face à d'autres alternatives. La création d’un prolongement du réseau de chaleur ou l’installation d’une chaufferie bois se sont révélées irréalisables, notamment en raison de contraintes techniques et logistiques liées à l’environnement urbain dense de la place Granvelle.
Une aventure technique et archéologique
Au-delà de la prouesse technique, les travaux ont permis d’enrichir les connaissances sur l’histoire locale. Les fouilles réalisées lors de l’installation du réseau ont mis au jour des vestiges modernes et contemporains, notamment les traces d’annexes du palais Granvelle ainsi que les ruines d’un ancien quartier résidentiel des XVIIIe et XIXe siècles, volontairement détruit pour permettre l’agrandissement de la place et la construction de l’école des filles et du Kursaal.
Avec cette réalisation, Besançon affirme son engagement en faveur d’une énergie plus propre, plus locale et plus respectueuse de son patrimoine
Anaïck Chauvet, élue en charge de la transition énergétique
Ce samedi 21 juin, dans le Haut-Doubs, la base nautique des Grangettes accueille la traditionnelle journée aquatique. A partir de 14h, et jusqu’à 18h, un village associatif animera les lieux. Plusieurs associations engagées en faveur de l’environnement présenteront leurs actions et proposeront des animation nature pour petits et grands. Notons également que des balades en pirogue néolithiques seront organisées pour partir à la découverte de la roselière du lac et de sa faune et de sa flore.
De 10h à 12h, un temps de ramassage des déchets sur le lac et ses abords sera au programme. Enfin, rendez-vous, à 13h15, pour un spectacle théâtral. « Eaux Origines », est un spectacle clownesque, pour les 5 – 12 ans, sur le thème de l’environnement . A 18h30, le site célèbrera la fête de la musique, avec une ambiance pop rock, assurée par des groupes locaux. Possibilité de se restaurer sur place.
Le scarabée japonais (Popillia japonica) suscite de vives préoccupations en Bourgogne-Franche-Comté. L’Agence Régionale de Santé s’en fait l’écho. Classé organisme de quarantaine prioritaire en raison de son impact sur plus de 400 espèces végétales, ce coléoptère invasif a été détecté à seulement 3,5 km de la frontière française, côté suisse, à l’été 2024. Bien qu’aucun individu n’ait été capturé sur le territoire régional, les autorités françaises restent en alerte. Un dispositif de piégeage renforcé est déployé depuis 2021 le long des axes de transport afin de prévenir toute introduction. À ce jour, la France reste indemne, mais la menace est bien réelle.