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En déplacement en Aveyron, Emmanuel Macron a plaidé jeudi pour limiter l’implantation du loup dans les zones d’élevage, quitte à autoriser davantage d’abattages. Le président évoque la nécessité possible d’une loi, s’appuyant sur l’accord européen de 2024 visant à alléger le statut de protection du prédateur.

Grand Besançon Métropole lance un projet solaire innovant. La centrale « Les Andiers » verra le jour à Chalezeule sur le site d’un ancien centre d’enfouissement, avec une mise en service prévue début 2026. Ce site produira près de 3 350 MWh par an, soit la consommation de 1 700 habitants.

Dans le cadre de ce projet exemplaire de transition énergétique, deux réunions d’information sont proposées : le 30 juin à la Maison commune de Chalezeule (en présentiel) et le 3 juillet en visioconférence. Objectif : présenter les possibilités de financement participatif.

Deux options sont ouvertes aux citoyens :

  • Devenir associé via la société ERCISOL ;
  • Investir via un livret d’épargne participatif (priorité aux habitants de GBM).

Infos : lesandiers-pv.fr – Contact : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Réunie à Frasne le 17 juin, la Commission Locale de l’Eau du Haut-Doubs Haute-Loue a confirmé son soutien à la reconstruction du barrage du Lac de Saint-Point, un ouvrage édifié en 1928 aujourd’hui fragilisé par le temps. Le projet validé prévoit :

  • La modernisation complète de la structure avec des matériaux durables
  • La rehausse de 25 cm du niveau du barrage via des clapets mobiles
  • L’ajout d’une vanne de fond pour réguler les étiages
  • La préservation des zones humides et des écosystèmes sensibles autour des lacs de Saint-Point et de Remoray

Les impacts anticipés sont jugés globalement positifs, hormis quelques incidences ponctuelles sur le paysage et les réseaux d’eau usées à adapter.

Milieux aquatiques : des chantiers concrets et planifiés

Parallèlement, la CLE a fait le point sur les travaux de restauration des milieux naturels, en grande partie portés par l’EPAGE Haut-Doubs Haute-Loue. Plusieurs opérations en cours ou récentes ont été mises en avant, notamment sur :

  • Le Doubs à hauteur de Doubs [25] et Arçon [25]
  • La Tanche aux Fins [25], sur sa partie amont

D’autres projets sont en préparation d’ici 2027, dans le cadre de programmes tels que le Contrat de bassin ou LIFE Climat. L’implication des élus locaux et la concertation avec les habitants restent des leviers essentiels à la réussite de ces initiatives.

Les travaux de restauration de l’étang des Belles-Seignes à Noël-Cerneux (Doubs) ont dernièrement  Ã©té inaugurés. Situé dans le Parc naturel régional du Doubs Horloger, ce site emblématique a bénéficié d’une rénovation ambitieuse, menée dans le respect de l’environnement et des écosystèmes locaux.

Ces travaux s’inscrivent dans le cadre du programme européen Life Climat tourbières du Jura, qui vise à préserver et restaurer les milieux humides, essentiels à la régulation du climat, à la qualité de l’eau et à la conservation de la biodiversité. L’étang, qui présentait des dysfonctionnements hydrauliques, a été remis en conformité afin de favoriser le bon fonctionnement écologique de la zone humide.

Grand Besançon Métropole lance un projet solaire innovant sur l’ancien site d’enfouissement de Chalezeule, avec une mise en service prévue début 2026. Baptisée « Les Andiers », la future centrale produira chaque année près de 3 350 Mégas/Wh, soit l’équivalent de la consommation de 1 700 personnes.

Ce projet s’inscrit dans le Plan Climat Air Énergie Territorial, visant 100 % d’énergies renouvelables locales d’ici 2050. Il propose une dimension participative inédite : les habitants peuvent y investir, via une coopérative  ou une plateforme de financement dédiée. Deux réunions d'information sont prévues : en présentiel le 30 juin à la Maison commune de Chalezeule, ou en visioconférence le 3 juillet. Toutes les informations sont à retrouver sur : https://lesandiers-pv.fr/

La ville de Besançon a franchi une nouvelle étape dans sa transition énergétique avec l’inauguration d’une installation géothermique de pointe sur la place Granvelle. Ce projet, piloté par la direction de la maîtrise de l’énergie de la Ville, accompagnée par des entreprises spécialisées, marque un tournant vers une exploitation locale et durable des ressources naturelles.

 

GEOTHERMIE 2

Une énergie propre puisée dans le sol

« Aujourd’hui, nous inaugurons une installation qui exploite les énergies renouvelables disponibles dans le sol », a expliqué Anthony Joly, directeur de la maîtrise de l’énergie. Concrètement, le dispositif capte les calories présentes dans la nappe alluviale sous la place Granvelle. L’eau puisée à environ 11 mètres de profondeur est dirigée vers une pompe à chaleur située au Kursaal, qui concentre cette énergie pour chauffer trois bâtiments emblématiques : le Musée du Temps, le Grand Kursaal et le Petit Kursaal et le théâtre Ledoux. Quatre puits ont été creusés : deux pour l’extraction de l’eau chaude et deux autres, situés devant le Kursaal, pour le rejet de l’eau refroidie dans la nappe, fermant ainsi la boucle sans appauvrir la ressource en eau.

L'interview de la rédaction : Anthony Joly, directeur de la maîtrise de l’énergie à la ville de Besançon 

Une ressource pérenne

Des études hydrogéologiques approfondies ont été menées pendant plus d’un an et demi à l’aide de piézomètres. Ces analyses ont permis de confirmer la stabilité du niveau de la nappe et sa capacité à répondre aux besoins énergétiques du projet sur le long terme, tout en tenant compte des variations climatiques.

Un modèle reproductible

Ce projet s’inscrit dans une dynamique plus large : « Lors de l’étude de 2021, nous avons identifié quatre à cinq sites potentiels sur la boucle bisontine pour des projets similaires », a précisé Anthony Joly. Si chaque site nécessitera des études spécifiques, la réussite du projet de Granvelle ouvre la voie à une multiplication des initiatives.

L'interview de la rédaction :  Anaïck Chauvet, élue en charge de la transition énergétique 

GEOTHERMIE VIGNOT

    Cette initiative s'incrit dans le cadre du plan d'action "Besançon agit pour le climat, validé en 2021. Ici, Anne Vignot, Maire de Besançon 

Un choix économique et écologique

La géothermie couvrira environ 50 % des besoins de chauffage des trois bâtiments concernés, le reste étant assuré par le gaz. Cette répartition permet de réduire significativement la facture énergétique et les émissions de gaz à effet de serre. D’un coût global de 900 000 €, le projet a bénéficié d’un soutien de l’ADEME à hauteur de 250 000 €. Ce choix s’est aussi imposé face à d'autres alternatives. La création d’un prolongement du réseau de chaleur ou l’installation d’une chaufferie bois se sont révélées irréalisables, notamment en raison de contraintes techniques et logistiques liées à l’environnement urbain dense de la place Granvelle.

Une aventure technique et archéologique

Au-delà de la prouesse technique, les travaux ont  permis d’enrichir les connaissances sur l’histoire locale. Les fouilles réalisées lors de l’installation du réseau ont mis au jour des vestiges modernes et contemporains, notamment les traces d’annexes du palais Granvelle ainsi que les ruines d’un ancien quartier résidentiel des XVIIIe et XIXe siècles, volontairement détruit pour permettre l’agrandissement de la place et la construction de l’école des filles et du Kursaal.

Avec cette réalisation, Besançon affirme son engagement en faveur d’une énergie plus propre, plus locale et plus respectueuse de son patrimoine

Anaïck Chauvet, élue en charge de la transition énergétique 

Ce samedi 21 juin,  dans le Haut-Doubs, la base nautique des Grangettes accueille la traditionnelle journée aquatique. A partir de 14h, et jusqu’à 18h, un village associatif animera les lieux. Plusieurs associations engagées en faveur de l’environnement présenteront leurs actions et proposeront des animation nature pour petits et grands. Notons également que des balades en pirogue néolithiques seront organisées pour partir à la découverte de la roselière du lac et de sa faune et de sa flore.

De 10h à 12h, un temps de ramassage des déchets sur le lac et ses abords sera au programme. Enfin, rendez-vous, à 13h15, pour un spectacle théâtral. « Eaux Origines Â», est un spectacle clownesque, pour les 5 – 12 ans, sur le thème de l’environnement . A 18h30, le site célèbrera la fête de la musique, avec une ambiance pop rock, assurée par des groupes locaux. Possibilité de se restaurer sur place.

Le scarabée japonais (Popillia japonica) suscite de vives préoccupations en Bourgogne-Franche-Comté. L’Agence Régionale de Santé s’en fait l’écho. Classé organisme de quarantaine prioritaire en raison de son impact sur plus de 400 espèces végétales, ce coléoptère invasif a été détecté à seulement 3,5 km de la frontière française, côté suisse, à l’été 2024. Bien qu’aucun individu n’ait été capturé sur le territoire régional, les autorités françaises restent en alerte. Un dispositif de piégeage renforcé est déployé depuis 2021 le long des axes de transport afin de prévenir toute introduction. À ce jour, la France reste indemne, mais la menace est bien réelle.

Le 19 juin à 22h, les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus sur une pollution aquatique dans une zone NATURA 2000, à Grand Combe-Chateleu. Une cuve éventrée a libéré entre 200 et 300 litres de fioul rouge dans le ruisseau du Théverot, contaminant 60 mètres de cours d’eau.

Les équipes spécialisées en risques chimiques ont installé des barrages de paille, des boudins et lingettes absorbantes pour contenir la pollution. La gendarmerie, le maire et les services techniques étaient mobilisés sur place.

Ce samedi 14 juin, à Besançon, le groupe local de L214 a organisé une action marquante dans le cadre de la campagne « Sauvetage du Siècle Â». Une fresque collaborative, arborant un SOS géant visible dans l’espace public, a été réalisée. Les passants, environ 200,  ont été invités à signer, au sol,  une empreinte de patte symbolique « pour soutenir une transition urgente de notre modèle alimentaire Â».

animaux L214

L’événement accompagne la publication d’un rapport stratégique de L214, publié le 10 juin,  Â« proposant 20 mesures concrètes pour réduire de moitié le nombre d’animaux tués pour l’alimentation en France d’ici 2030 Â». Parmi les bénéfices : l’épargne de milliards d’animaux, la sortie de l’élevage intensif, la protection des écosystèmes, et une meilleure reconnaissance du travail des agriculteurs. L’appel peut toujours être signé en ligne.