Grand Besançon Métropole veut faire de la grande manifestation agricole nationale « Terres de Jim », qui se tiendra du 6 au 8 septembre prochain, un exemple en termes de gestion de l’eau et de protection de l’environnement. Rappelons que l’évènement se tiendra sur les communes de Mamirolle et de Gratteris. Près de 100.000 visiteurs et 1.000 bénévoles sont attendus pour cette grande finale nationale des concours de labours.
Ainsi dans ce cadre-là , la collectivité locale, qui tiendra un stand d’information et de sensibilisation, mettra en œuvre les infrastructures nécessaires « pour éviter la distribution de bouteilles d’eau sur le site ». « Nous organiserons l’accès à l’eau potable par des rampes d’eau » explique Anne Vignot, la présidente de Grande Besançon Métropole. Et de terminer : « C’est tout le cycle de l’eau qui sera traité, discuté, exposé et animé tout au long des trois jours de l’évènement ».
Grand Besançon Métropole veut profiter de ce grand rassemblement pour ainsi faire le point sur les actions qu’il mène pour protéger la ressource, la rendre consommable et de qualité et sensibiliser professionnels et usagers.
L'interview de la rédaction : Anne Vignot, présidente de Grand Besançon Métropole
Jusqu’au 30 avril, les habitants de Pontarlier sont invités à donner leur avis sur les propositions formulées par la Ville pour accélérer le développement des énergies renouvelables sur son territoire. Ces décisions s’inscrivent dans le cadre du dispositif de planification territorial, mis en place, nationalement, pour lutter contre le changement climatique et renforcer la souveraineté énergétique de la France. Pour tout savoir sur ce dossier : https://www.ville-pontarlier.fr/articles/consultation-publique-zones-dacceleration-des-energies-renouvelables-zaer et donner son avis : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
C’est un insecte qui suscite de nombreuses inquiétudes, tant au niveau sanitaire que de la biodiversité. Les apiculteurs en ont fait leur ennemi N°1. Sa présence en France, notamment, en Franche-Comté, est dévastatrice pour les ruches et les abeilles. « Le frelon asiatique est arrivé en France en 2004 dans la région Aquitaine. Cela fait 20 ans qu’il est présent dans l’Hexagone. Ces dernières années, il a pris une importance considérable, au niveau de son développement » explique Denis Pugin, originaire du secteur d’Etalans, est membre de l’association des apiculteurs du Doubs.
Denis Pugin constate « un développement important du nombre de nids » sur le territoire. La chasse aux fondatrices est donc lancée en ce printemps pour limiter cette prolifération. Les nids peuvent être composés de plus de 5000 individus, qu’il n’est bien sûr pas question de gérer seul, en tant que particulier, si l’on veut s’en séparer. « A l’automne, la fondatrice va pondre des larves de nouvelles reines. Ces dernières vont être fécondées par des males. On dit qu’une reine peut donner naissance à une cinquantaine, voire une centaine, d’autres individus. C’est impressionnant » explique notre interlocuteur.
Confectionner des appâts
Pour l’heure, le seul moyen de limiter la prolifération de ces insectes consiste à mettre en place des barrages, tout en protégeant les autres insectes. « Nous lançons une alerte pour la mise en place de pièges sélectifs, que l’on trouve dans le commerce » explique M. Pugin. Et de poursuivre : « il ne faut pas faire n’importe quoi. Il faut surveiller son piège et changer, tous les jours son appât, composé d’un quart de vin blanc, un répulsif pour les abeilles, et d’un quart de sirop de cassis ou de grenadine.
L'interview de la rédaction : Denis Pugin
Comment le reconnaître ?
« Le frelon asiatique est noir. Le dernier cerneau de son abdomen est orangé. Il a comme un masque orangé sur la tête. Ses pattes sont jaunes » explique Denis Pugin. L’apiculteur appelle la population a la prudence. Et de poursuivre : « on le trouve le long des cours d’eau. Dans les endroits où il y a également des arbres fruitiers. Au printemps, la fondatrice, qui a hiverné, a besoin de sucre ». « C’est un frelon qui fait pas mal de bruit quand il vole. Il a également la particularité de faire un vol statique ». Une nouvelle fois encore, ne cherchez pas à détruire les nids seuls. Tout d’abord, parce que l’essaim vous attaquera. L’insecte se défendra en crachant un venin. L’appel à un désinsectiseur est primordial. Ce professionnel saura intervenir en prenant toutes les précautions d’usage.
Pour de plus amples informations : https://www.dgf25.fr/
Selon le bulletin mensuel du Bureau de Recherches Géologiques et minières, les pluies de mars ont rechargé les nappes phréatiques, qui sont « globalement satisfaisantes », excepté dans certains territoires : l’ouest de l’Hérault, l’Aude, les Pyrénées-Orientales et la Corse. Au total, ce sont 58% des nappes phréatiques du pays qui ont des réserves plus remplies que la normale. 19% d’entre elles présentent un niveau jugé « très haut ».
La Ville de Besançon est à l’origine d’un guide pratique pour limiter l’exposition aux perturbateurs endocriniens. L’objectif de ce document est de sensibiliser le grand public. Il a été conçu avec Atmo Bourgogne Franche-Comté et la Mutualité Française Bourgogne Franche-Comté. Il propose des conseils et des astuces applicables au quotidien. Ce guide est disponible en ligne (https://www.besancon.fr/wp-content/uploads/2023/10/Guide-pratique-ma-maison-sans-perturbateurs-endocriniens.pdf) et en version papier sur demande. Il sera également distribué dans l’ensemble des crèches de la Ville
Suite à la décision du tribunal administratif de Besançon de débouter les opposants au projet d’écoquartier des Vaîtes, portant sur l’abrogation du Plan Local d’Urbanisme, la Ville de Besançon indique qu’elle a lancé une consultation pour sélectionner une nouvelle équipe chargée de concevoir le projet des Vaîtes.
Le communiqué de la Ville précise que « ce projet aura un caractère précurseur et devra être un véritable démonstrateur urbain de la transition écologique en conjuguant le besoin de nouveaux logements et en particulier à destination des familles et les enjeux du climat et de la biodiversité »
Un rassemblement s’est tenu ce dimanche à Moirans-en-Montagne (39). A l’initiative de cette mobilisation, « Les Soulèvements de la Terre », qui voulaient sensibiliser la population sur le projet de la zone d’activité des Quarrés. A cette occasion, un temps festif était organisé.
Selon le collectif, cette terre ne doit pas se transformer en un espace économique. Le projet en vigueur doit se déployer sur environ six hectares de terrain, où des entreprises doivent s’y installer. Pour la municipalité, ce projet est « vital » pour le développement de la commune.
Une opération plus que symbolique s’est déroulée jeudi matin sur la place de la Révolution à Besançon. 476 enfants, issus de 21 écoles élémentaires de la Ville, étaient présents. A l’occasion de la végétalisation de la célèbre place du centre-ville bisontin, Anne Vignot a souhaité associer les écoliers, « les adultes de demain », à ce projet.
Ainsi, chacun des 41 arbres plantés, place de la Révolution, aura son arbre « jumeau » dans les écoles de la cité comtoise. Leur plantation s’effectuera cet automne, Lors de cette sympathique et vivante cérémonie, chaque groupe d’écoliers s’est vu remettre un plant, qui était accompagné d’une plaque nominative, permettant ainsi de le reconnaître et de suivre son évolution sur les deux sites.
C’est en chanson et en poésie que s’est déroulé cet évènement. Un travail a été mené en classe pour sensibiliser ces petits bisontins, qui apprécieront sans doute différemment la nature et ce qui la compose désormais.
L'interview de la rédaction / fabienne Brauchli, en charge de la transition écologique, des espaces verts et de la biodiversité
Depuis le 31 mars 2022, Grand Besançon Métropole s’est engagé dans la mise en place d’outils de protection des zones agricoles, avec notamment la création de Zones Agricoles Protégées (ZAP) sur son territoire. Dans le cadre de cette stratégie, la collectivité souhaite créer sa première zone sur trois secteurs : deux à Besançon ( secteurs des Vallières/Port Douvot et des Vaîtes) et sur la commune de Cussey-sur-l’Ognon. Ces zones seront créées en accord avec les communes concernées. La procédure est très précise et cadrée. Le mot de la fin reviendra au préfet, avec l’instauration d’un arrêté préfectoral au début de l’année prochaine. Ce qui entérinera définitivement la protection de ces terres riches.
La collectivité espère que d’autres communes s’inscriront dans cette vision écologique, liée à la protection de l’environnement et du climat. Grand Besançon Métropole souhaite continuer à protéger ses terres de bonne valeur agronomique. GBM veut ainsi offrir ainsi des conditions adaptées au développement des activités maraîchères.
L'interview de la rédaction / Françoise Presse, conseillère communautaire déléguée à l'Agriculture et l'Alimentation
C’est un jugement historique. La Cour européenne des droits de l’homme a condamné un Etat, en l’occurrence la Suisse, pour inaction climatique. Cette décision pourrait néanmoins faire jurisprudence dans toute l’Europe. Il est reproché aux autorités helvètes de ne pas suffisamment se mobiliser pour combattre le réchauffement climatique. Il leur faudra désormais trouver de nouvelles mesures pour faire évoluer la situation.