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La préfecture du Jura fait savoir que compte tenu de l’amélioration de la situation, il a été décidé une levée des restrictions des usages de l’eau sur tout le département pour les usages non-économiques et pour les usages économiques pour les secteurs « Plateau Calcaire » et « Haute- Chaîne ». En revanche, un abaissement en « vigilance Â» pour les usages économiques a été décidé pour les secteurs « Nord Jura » et « Seille Â».

Pour tout renseignement concernant les mesures de restrictions Sécheresse, il est possible de consulter le site internet des services de l’État : https://www.jura.gouv.fr/Actions-de-l-Etat/Environnement/Eau/Secheresse/2023

Dans un communiqué de presse la préfecture du Doubs fait savoir que les restrictions d’usage de l’eau sont levées sur l’ensemble du département du Doubs. Il est précisé que « la situation hydrologique des cours d’eau s’améliore dans le Doubs, mais la vigilance reste nécessaire Â».

Ce lundi, à la mi-journée , une vingtaine de militants d’Europe Ecologie les Verts, dont Anne Vignot, la Maire de Besançon, se sont donnés rendez-vous au Parc Micaud de Besançon pour y mener une action symbolique. L’objectif étant de créer une chaîne humaine, les pieds dans l’eau, au-dessus du barrage, pour alerter sur la fragilité des rivières franc-comtoises, et notamment « le Doubs Â».

C’est par cette démarche symbolique que les militants écologistes veulent sensibiliser sur les effets du climat, et de la sécheresse qu’il engendre, sur l’eau et les rivières de la région. Alors que jadis, il était possible, en cette période l’année,  de pratiquer le surf à cet endroit du Doubs, la situation a bien changé. Aujourd’hui les rochers sont apparents et la quantité d’eau a bien diminué. Si le niveau de la rivière pose problème, la qualité de l’eau inquiète tout autant. « Si on veut que la vie continue, il va falloir de l’eau. La nature et le vivant souffrent.  Il faut prendre des mesures Â» explique Claude Mercier, conseiller régional Europe Ecologie Les Verts Bourgogne Franche-Comté.

Une autre politique

Aux côtés de Marie-Guite Dufay, Claude Mercier défend l’idée d’une autre politique, capable de prendre en compte les enjeux de notre siècle. « Il faut aller vers une économie et une société décarbonées Â» explique l’élu franc-comtois, qui souhaite que tous les champs de notre quotidien prennent en compte cette problématique. « A Besançon, nous sommes dans une zone tempérée. Il doit tomber un mètre d’eau. S’il ne tombe plus, cela posera un certain nombre de problèmes Â» conclut-il.

L'interview de la rédaction : Claude Mercier

 


Ce mercredi 11 octobre, à 17h30, Europe Ecologie Franche-Comté, organise un rassemblement devant la préfecture du Doubs, à Besançon, pour demander l’interdiction du glyphosate en Europe. Pour le parti, « il en va de la préservation de notre environnement, de la qualité de notre alimentation, des conditions de travail des agricultrices et agriculteurs et de la santé de toutes et tous Â».

Dans un souci de créer des îlots de fraîcheur, les élus pontissaliens apportent de la végétation en ville. La cité du Haut-Doubs annonce la plantation de plusieurs dizaines d’arbres dans tous les quartiers, avec une densification au parc des Ouillons et sur le rond-point de l’Europe. Cette opération est annoncée à compter de cette mi-octobre.

Ce jeudi après-midi, durant 3h, une quarantaine d’étudiants en licence 2 de sociologie de l’UFR Sciences du langage, de l’homme et de la société ont participé à la rentrée du climat,  qui se déroule tout au long de l’année au sein de l’université de Franche-Comté à Besançon. L’an dernier, 2300 étudiants, issus de toutes les composantes et filières de l’université, ont été sensibilisés aux enjeux climatiques. Ce qui représente quand même plus de la moitié des premières années en licence.

Encadrés par des animateurs, des enseignants chercheurs et des étudiants formés, les jeunes échangent, discutent, se confrontent, partagent à partir d’un outil qui a fait ses preuves : la fresque du climat. Cette  approche pédagogique se fonde sur les données issues des rapports du GIEC, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. Dans les ateliers, les participants relient les liens de cause à effets, intègrent les enjeux climatiques et se projettent sur d’éventuelles actions individuelles et collectives qui pourraient être mises en Å“uvre.

La pédagogie mise en œuvre mobilise l’intelligence collective. La démarche séduit à l’université de Franche-Comté. Si chez certains étudiants restent réfractaires aux thèses défendues, malgré des preuves pourtant accablantes, d’autres s’engagent. Une centaine de jeunes ont décidé de pousser davantage la réflexion en rejoignant les unités d’enseignement libre, qui permettent d’enrichir ses connaissances. Il est ainsi possible de suivre des conférences, de participer à des projets ou encore de se former pour sensibiliser d’autres à ces enjeux.

L'interview de la rédaction : Julien Montillaud, enseignant chercheur en astro-physique à l'observatoire de Franche-Comté

 

Une marche pour le climat se tiendra ce vendredi 29 septembre à Besançon. Plusieurs associations et syndicats appellent à la mobilisation. La section lycéennes de l’AEB et Extinction Rebellion en font partie. Le rendez-vous est prévu à 14h sur la place de la Révolution, au centre-ville bisontin.

Trois nouvelles communes du Jura ont été reconnues en état de catastrophe naturelle pour les dommages causés par les mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols au titre de l’année 2022. Il s’agit de Morbier, Nancuise et Pont-d'héry. Ces territoires viennent en complément des 149 communes déjà reconnues par les arrêtés de juillet et septembre 2023.

Emmanuel Macron a présenté ce lundi la feuille de route permettant de réduire de 55% les émissions de gaz à effet de serre . Pour ce faire, il est prévu de passer de 60% d’énergies fossiles à 40% à l’horizon 2030. La sortie du charbon doit être effective au 1er janvier 2027.

Parmi les autres mesures : 700 millions d’euros pour la construction de 13 RER métropolitains, la production d’au moins 1 millions de voitures électriques d’ici 2027 et  la production d’un million de pompes à chaleur d’ici la fin du quinquennat. Il est également annoncé une baisse de 30% de la dépendance du pays aux produits phytosanitaires. Il a également dit son intention de « reprendre le contrôle du prix de notre électricité Â».

C’est une décision qui ne passe pas inaperçue. Elle diviserait même les chasseurs jurassiens. Le nouveau plan de chasse pour la période 2023-2024 prévoit de tuer 556 cerfs en forêt de chaux. La rédaction a rencontré Christian Lagalice, le président de la fédération des chasseurs du Jura qui s’exprime sur ce choix.

Il  rappelle que « le plan de chasse a été établi d’après des injonctions de l’état Â». Autrement dit, Christian Lagalice a dû tenir compte du contexte présenté par l’état pour définir les prélèvements d’animaux à effectuer. « Lorsque le président établit le plan de chasse, il est obligé de le faire à l’intérieur d’une fourchette, en instaurant un minima et un maxima Â» explique-t-il. Un minimum de 400 cerfs a été fixé par le préfet pour la forêt domaniale. A cela s’ajoutent les quantités définies sur les autres forêts communales environnantes.

Protéger la végétation forestière

Si ce chiffre paraît important, il fait écho aux inquiétudes exprimées par l’Office National des Forêts. Ce dernier a alerté la préfecture sur l’indispensable nécessité de protéger un certain nombre d’essences arbres, notamment le chêne. « La forêt de Chaux a un sol pauvre et les jeunes pousses de chêne constituent un met appétant pour le cerf Â» complète Christian Lagalice.

Un plan de chasse démesuré ?

Pas forcément semble-t-il. S’il reconnaît que « cette augmentation est forte Â», le président des chasseurs rappelle qu’au printemps dernier, malgré le plan de chasse en vigueur, « la population de cerfs n’avait pas diminué Â». « Il faut voir ce que cela va donner cette année. Si les chasseurs ont des difficultés à répondre aux objectifs fixés par le plan de chasse, il faudra que les services de l’état en tiennent compte et que l’on revienne à d’autres chiffres la saison prochaine Â».

L'interview de la rédaction : Christian Lagalice