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Une femelle lynx a été mortellement percutée samedi sur la RD 437, à proximité de Morteau. Il s’agit du 12e lynx victime de la route depuis le début de l’année dans le massif jurassien, selon le centre Athénas. Sur les réseaux sociaux, l’association lance un appel à la prudence et exhorte les automobilistes à lever le pied dans les zones sensibles.

Ce dimanche 28 septembre, plus de 300 personnes ont participé à la Marche Climat, Justice, Libertés à Besançon. Après un concert et des prises de parole au parc de la Gare d’Eau, le cortège s’est élancé à 11h en direction du parc urbain de Planoise, empruntant le pont Charles-De-Gaulle, les boulevards Brulard et Allende, ainsi que la place Cassin.

Portée par l’appel international « Draw the line », initié par des peuples autochtones d’Amérique latine, la mobilisation dénonçait l’urgence climatique, les inégalités sociales et les atteintes aux libertés. Les manifestants ont réclamé des mesures fortes pour un avenir fondé sur la paix, la justice et les énergies propres.

Depuis le 15 septembre, le chantier de la centrale photovoltaïque « Les Andiers » a officiellement démarré sur l’ancien site d’enfouissement de déchets inertes à Chalezeule. le projet avance avec les premières étapes de défrichage et la pose de clôtures. La mise en place des structures métalliques est prévue dans les prochaines semaines, en vue d’une mise en service début 2026.

Produisant 3 350 MWh par an, la centrale alimentera en circuit court les habitants, entreprises et bâtiments publics dans un rayon de 10 km. Ce projet incarne une reconversion exemplaire d’un ancien site industriel en moteur de transition énergétique locale.

Danielle Brulebois, députée Renaissance du Jura, se rend, ce lundi 29 septembre,  au lac du Coiselet pour évaluer les mesures de prévention des risques naturels, notamment les glissements de terrain. Ce déplacement vise à évaluer les mesures de sécurité mises en place suite à la décision d’abaisser le niveau du barrage de quatre mètres, prise en mai 2025 par les préfectures du Jura et de l’Ain, en raison du risque de chute de trois plaques rocheuses instables. Cette démarche s’inscrit dans son rapport budgétaire sur la sécurité en vue du projet de loi de finances 2026.

Ce vendredi, à Besançon, les agriculteurs du Doubs se mobilisent contre l’accord de libre-échange avec le Mercosur et contre la loi Duplomb. Les Écologistes de Franche-Comté annoncent leur soutien, dénonçant « une concurrence jugée déloyale Â» : des importations agricoles produites avec des pesticides interdits en Europe, comme l’acétamipride, pourraient inonder le marché.

Pour les écologistes, il s’agit aussi d’obtenir l’abrogation de la loi Duplomb, votée au printemps, qui affaiblit selon eux « la protection des paysages, des rivières et de la santé publique Â». Ils appellent « Ã  défendre une agriculture locale, respectueuse de l’environnement et des citoyens Â».

 

Deux nouvelles espèces de champignons parasites ont été découvertes en Haute-Saône : Stylonectria hygrophila et Cosmospora nemaniae. Elles mesurent quelques millimètres et vivent sur d’autres champignons. La découverte a été réalisée par le mycologue du Conservatoire botanique national de Franche-Comté. Elle s’inscrit dans le programme Les Méconnus de Bourgogne-Franche-Comté. Ce projet vise à mieux connaître champignons, bryophytes, orthoptères et mollusques.  Il est soutenu par l’Union européenne, la région et la DREAL Bourgogne-Franche-Comté.

La Ville de Besançon franchit une nouvelle étape dans son Plan Eau avec un projet novateur  en France : la récupération et la réutilisation de l’eau de la piscine Mallarmé pour l’arrosage du complexe sportif Léo Lagrange.

Un double constat : sécheresses et gaspillage d’eau

Depuis plusieurs années, les sécheresses estivales fragilisent les terrains de sport de la ville, au point d’obliger la municipalité à négocier des dérogations préfectorales pour maintenir un minimum d’arrosage. Parallèlement, la réglementation impose aux piscines municipales de renouveler régulièrement leur eau : près de 20.000 m³ par an sont ainsi rejetés vers la station d’épuration. « Il nous fallait trouver une convergence entre ces deux problématiques : éviter de gaspiller l’eau des piscines et sécuriser l’entretien de nos terrains », a résumé la maire Anne Vignot.

L'interview de la rédaction : Jean Emmanuel Lafarge, l’élu en charge de la maîtrise d’énergie à la Ville de Besançon 

 

La solution : décloration, stockage et pompage

Le dispositif repose sur trois étapes :

Déchlorer les eaux issues de la piscine Mallarmé, qu’il s’agisse des vidanges annuelles ou du renouvellement quotidien imposé (30 litres par nageur et par jour).

Stocker l’eau traitée dans deux cuves géantes de 4 000 m³ installées sur le site de la piscine.

Acheminer cette ressource, grâce à un réseau de pompes et de canalisations enterrées, jusqu’aux terrains du complexe Léo Lagrange, équipés d’arrosage automatique.

Ce volume tampon assure deux mois d’autonomie en période de sécheresse et couvre l’essentiel des besoins annuels du stade (environ 8 000 m³).

Un projet pionnier et collectif

Ce chantier, chiffré à près d’un million d’euros, mobilise plusieurs services municipaux : sports, espaces verts, bâtiments. Sa mise en service est prévue pour janvier 2026, en cohérence avec la vidange hivernale de la piscine Mallarmé. « Ce système n’a pas d’équivalent en France, du moins à cette échelle », souligne Jean Emmanuel Lafarge, l’élu en charge de la maîtrise d’énergie. Outre l’arrosage des terrains, l’eau récupérée pourra aussi servir à d’autres usages : balayeuses de voirie, nettoyage des engins, voire arrosage d’arbres nouvellement plantés.

L'interview de la rédaction : Jean Emmanuel Lafarge, l’élu en charge de la maîtrise d’énergie à la Ville de Besançon 

Des bénéfices écologiques et financiers

L’opération réduit la pression sur le réseau d’eau potable, limite l’envoi d’eaux propres à la station d’épuration et sécurise la pratique sportive même en période de restriction préfectorale. Comparée à d’autres projets de récupération pluviale (ex. cuve de 130 m³ à l’école Brossolette), l’investissement se révèle trois fois plus efficient au mètre cube. « Ce n’est pas seulement un geste écologique, c’est aussi un choix économique et une garantie pour nos clubs sportifs et nos plantations », a insisté la maire.

Grâce à des précipitations abondantes et des températures plus fraîches ces dernières semaines, les débits des rivières du Doubs sont désormais supérieurs aux seuils de vigilance sécheresse. Le préfet du Doubs a donc levé l’ensemble des restrictions d’usage de l’eau sur le territoire, précédemment en alerte renforcée. L’arrêté officiel est affiché dans les mairies et disponible sur le site de la préfecture : https://www.doubs.gouv.fr/Actions-de-l-Etat/Environnement/Eau/Secheresse

Alors que la France traverse l’un des étés les plus éprouvants de son histoire, marqué par une sécheresse exceptionnelle et des incendies d’une ampleur inédite, plusieurs associations environnementales, dont le centre jurassien Athenas, chargé de la protection de la faune et de la flore sauvage, ont dernièrement lancé un appel urgent : suspendre la chasse sur l’ensemble du territoire. Ils demandent un moratoire immédiat sur la chasse et dénoncent une activité incompatible avec l’état de fragilité extrême des écosystèmes.

La nature s’invite à Maîche pour la 3ᵉ édition du Festival Photo, devenu un rendez-vous incontournable pour les passionnés d’image et d’environnement. Pendant trois jours, à compter de ce vendredi, et jusqu’à dimanche, le Château du Désert se transforme en un véritable écrin artistique, accueillant plus de 100 exposants venus de toute la France et d’ailleurs.

Au programme : 40 expositions réparties dans 8 salles, des photographes professionnels et amateurs, des artistes engagés, des associations environnementales, des conférences, des tables rondes, un espace dédié au matériel photo, un forum sur les enjeux écologiques, des producteurs locaux et une restauration sur place.

Ce festival est une invitation à célébrer la beauté sauvage, à éveiller les consciences et à créer du lien entre l’art et la nature. C’est aussi un moment de partage, de découverte et d’émotion, où chaque image raconte une histoire et chaque regard devient engagement. Entrée libre.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site officiel : www.festivalphotomaiche.fr