En pleine floraison, la tulipe des bois illumine les chemins et bordures de routes, mais attention, elle est une espèce protégée ! Sa présence remarquable est signalée dans 29 communes de Franche-Comté, dont 14 dans le Jura, et 10 sur le territoire de la communauté de communes Arbois, Poligny, Salins Cœur du Jura, qui abritent près de 50 % des effectifs régionaux. Ce chiffre souligne la responsabilité cruciale du territoire dans la conservation de cette espèce fragile. Cueillir ces fleurs met en péril leur survie. Prenons-en conscience.
Une nouvelle dynamique voit le jour au Bélieu avec la création de l'association "L'Atelier du Bélieu", dédiée aux solutions de réemploi et de recyclage. Fruit d'une démarche participative et soutenue par les habitants des Communautés de Communes du Plateau du Russey et du Val de Morteau, cette initiative vise à promouvoir l'économie circulaire et l'emploi local tout en réduisant notre impact écologique. Précisons que l'assemblée générale constitutive aura lieu le 21 mai 2025, à 18h30, à la salle des fêtes du Russey.
Le collectif Pays de Salins Environnement, alarmé par les conséquences environnementales et socio-économiques du projet de méga-usine à pellets à Salins-les-Bains, a lancé une pétition ce vendredi 4 avril pour interpeller les autorités et s'opposer fermement à cette construction portée par la société EO2. À ce jour, plus de 600 signatures ont été recueillies.
Un danger pour le territoire jurassien
Pour le collectif, ce projet représente une menace grave pour la forêt jurassienne et la qualité de vie des habitants de la région. En effet, il prévoit l'artificialisation de 8 hectares de terres agricoles et l'exploitation annuelle de 65 000 hectares de forêts locales, suscitant des inquiétudes majeures sur la biodiversité et les ressources naturelles déjà fragilisées. « Il est temps de dire STOP ! », clame Pays de Salins Environnement, dénonçant une pression croissante sur les écosystèmes.
Des impacts locaux préoccupants
Les chiffres avancés sont alarmants : plus de 3 000 habitants de Salins-les-Bains pourraient être directement touchés par la pollution atmosphérique, une circulation accrue de camions (+150 par jour), le bruit, et les risques d’incendie associés à l’usine.
Une menace pour l’économie locale
La commune de Salins-les-Bains, mondialement connue pour sa Grande Saline classée au patrimoine de l’UNESCO et son activité thermale, risque de voir son attractivité touristique diminuée, selon les opposants. Une exploitation agricole biologique produisant du Comté AOC, fleuron de la région, se trouve également en danger face à cette urbanisation industrielle. Par ailleurs, il est regretté que malgré les alertes des services de l’État sur l’insuffisance de l’approvisionnement en bois, le projet a reçu un feu vert de l’ancien préfet du Jura. Le collectif espère désormais convaincre son successeur, Pierre-Edouard Colliex, ainsi que les élus locaux de revenir sur cette décision et de préserver les terres prévues pour l’usine.
Pour signer la pétition et soutenir cette cause, rendez-vous sur https://agir.greenvoice.fr/petitions/non-a-la-mega-usine-a-pellets-a-salins-les-bains.
La Fédération et les 59 Parcs naturels régionaux de France s’associent aux éditions Casterman pour la publication de J’explore la France et ses merveilles, une encyclopédie jeunesse aussi originale qu’engagée. Destiné aux jeunes lecteurs, cet ouvrage invite à la découverte de la richesse naturelle et culturelle de la France, de la métropole aux Outre-mer.
Avec près de 120 000 espèces animales et plus de 32 000 espèces de fleurs, la biodiversité française y est mise à l’honneur, tout comme des thématiques clés telles que l’alimentation, l’énergie, l’urbanisme ou encore l’architecture. Construit en collaboration avec les Parcs naturels régionaux, ce livre s’appuie sur des exemples concrets issus de chacun de ces territoires. Pensé comme un outil de sensibilisation, J’explore la France et ses merveilles s’inscrit pleinement dans la mission de médiation des Parcs, notamment auprès de la jeunesse. Une belle façon de transmettre les valeurs du respect de la nature et de susciter des vocations chez les citoyens de demain.
A cette occasion, dans le Doubs, le Parc Naturel régional du Doubs Horloger organise un temps festif ce jeudi 17 avril à Orchamps-Vennes, où les élèves de CM2 des deux écoles ont été invités
Rémi Bastille, le préfet du Doubs, a placé le département en vigilance sécheresse. Depuis mi-mars, l’absence totale de pluie a conduit à une baisse très rapide de l’indice d’humidité des sols, qui est désormais proche des niveaux les plus bas observés pour la saison. Signe de cette fragilité, les écoulements du Doubs dans le Haut-Doubs sont très faibles. Selon le communiqué préfectoral, « le retour de faibles pluies la semaine prochaine ne sera pas suffisant pour inverser la tendance ».
Dans le Grand Besançon, l’Association Ecologique et Forestière Franc-Comtoise est fière d’annoncer qu’elle vient de planter près de 170 arbres fruitiers et arbustes comestibles, entre les 12 et 15 mars derniers, à Pirey. Et ce, dans le cadre de son projet « les petits fruitiers pour l’avenir ». Selon le collectif, grâce à cette action, environ 10 tonnes de CO2 sont compensées par an.
Le réseau Energy Cities organise son Forum annuel à Besançon cette année. Il se déroule sur 3 jours, du 8 au 10 avril. Réseau de villes depuis 35 ans, ce réseau soutient et accompagne les collectivités locales dans leur transition vers la neutralité carbone. Il met en lumière les alternatives concrètes que les municipalités développent. Près de 200 représentants de collectivités européennes, sur le thème « tisser des liens », sont attendus. L’évènement s’articulera autour de cinq axes. Les participants auront l’occasion de partager des expériences, d’explorer des solutions collectives et de renforcer les collaborations pour créer des villes plus durables et résilientes.
Pour répondre au besoin des habitants de Pontarlier, la Communauté de Communes du Grand Pontarlier, la Ville de Pontarlier et Préval Haut-Doubs déploient des sites de compostage collectifs sur l’espace public. Actuellement, sept sites de compostage fonctionnent sur le territoire pontissalien.
Dix autres seront installés d’ici la fin de l’année 2026. Trois nouveaux sites (rue du Stand, avenue Général Girod et rue des Déportés) ont été installés ces dernières semaines. Ils viennent enrichir les installations qui sont proposées depuis cet été : rue Docteur Grenier, rue de la Paix, rue Rognon, rue des Epinettes. Précisons que les sites de compostage publics sont accessibles à tous les habitants, après inscription gratuite à Préval.
La venue du DJ Laurent Garnier, en juin prochain, à la Citadelle de Besançon, ne fait pas que des heureux. L’association Humanimo a dernièrement lancé une pétition, comptant plus de 2.500 signatures, et dans laquelle elle s’inquiète sur la capacité des animaux du site bisontin à supporter le bruit qui accompagnera cet évènement. Mardi matin, la Ville de Besançon, par la voix de François Bousso, l’élu en charge de la Citadelle, a souhaité faire le point sur la polémique en cours, rappeler les actions qui sont menées pour le bien-être animal et fixer les protocoles qui sont et seront mis en œuvre pour encadrer cet évènement. Toutes les précautions ont été prises en ce sens, qu’il s’agisse de la présence de la scène, de son implantation et de l’orientation des enceintes. Par ailleurs, les dispositifs de capture sonore seront renforcés ce jour-là .
L'interview de la rédaction : François Bousso, l'élu bisontin en charge de la Citadelle
Alors que depuis trois ans, le renforcement des évènements culturels n’a jamais posé problème à la Citadelle, Humanimo sort du bois et semble vouloir surfé sur la médiatisation qui accompagne le concert de Laurent Garnier le 15 juin prochain à Besançon. Pourtant, les protocoles d’observation mis œuvre permettent d’affirmer factuellement que la coexistence entre un jardin zoologique, riche en faune locale, et des évènements culturels est possible. A ce sujet, les observations et analyses des données bisontines font référence et contribuent à alimenter les connaissances de la culture scientifique dans ce domaine. D’autres parcs zoologiques s’inspirent également de la démarche entreprise à Besançon.
L'interview de la rédaction : François Bousso, l'élu bisontin en charge de la Citadelle
Le bien-être animal
L'interview de la rédaction : François Bousso, l'élu bisontin en charge de la Citadelle
François Bousso invite tout un chacun « à sortir de l’émotion ». Dans un souci de rationalité, ses propos se basent sur des données scientifiques. De plus, émanant d’un cabinet extérieur. Les faits parlent d’eux-mêmes. L’utilisation de protocoles d’observation lors des concerts, depuis trois ans, a permis de surveiller les comportements des animaux, qui ne semblent pas être impactés par ces animations. Soucieuse que l’environnement sonore et visuel soit le plus favorable possible aux animaux, la Ville continue ses études, observations et aménagements. En parallèle, depuis 2022, un comité de travail national, sur le bien-être animal, a été mis en place. Les associations animalistes, des universitaires, des philosophes, des scientifiques, des vétérinaires et des citoyens volontaires participent à la réflexion. Un travail qui a porté ses fruits et qui, d’ores et déjà , a permis de penser à de nouvelles installations, telles que de nouveaux espaces, avec la création de refuges pour les animaux, la création d’une volière plus vaste ou encore la baisse du nombre de poissons dans les aquariums.
Les travaux d’élagage, menés sur l’emblématique « sapin président » dans la forêt de la Joux, dans le Jura, seront-ils suffisants pour le sauver ? L’arbre est malade et préoccupe grandement les techniciens. Rappelons que l’actuel Sapin Président, désigné en 1964, mesure 45 mètres de haut et a plus de deux siècles. L’intervention vise, en priorité, la préservation de la forêt et de toute la richesse qui la compose.