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Le maire de Métabief, Gérard Dèque, a confirmé son intention de briguer un cinquième mandat lors des prochaines élections municipales, prévues dans six mois. Après un début de mandat marqué par une crise politique — avec la démission de onze conseillers et une élection partielle — l’édile avait réussi à reprendre les rênes de la commune du Haut-Doubs en 2021, face à deux listes concurrentes. Depuis, la sérénité est revenue au sein du conseil. « Je repars avec un grand nombre d’actuels conseillers, un socle solide », affirme-t-il. Il précise que ce nouveau mandat, s’il est élu, sera « le dernier ».

Le drapeau palestinien a été brièvement hissé devant la mairie, en écho à la reconnaissance officielle de l’État de Palestine par la France. Une initiative saluée par les Insoumis de Besançon, mais vivement critiquée par plusieurs élus de droite, qui dénoncent une atteinte à la neutralité républicaine.

Les Insoumis répliquent, pointant une « hypocrisie » face au maintien du drapeau ukrainien. Ils appellent à des sanctions contre Israël et regrettent le retrait du drapeau palestinien, décidé dans la journée à la demande du préfet du Doubs.

Depuis le 16 septembre, la Ville de Lons-le-Saunier a suspendu temporairement les commentaires sous ses publications officielles sur les réseaux sociaux. Une mesure appliquée jusqu’à la fin des élections municipales de 2026, « dans un souci de neutralité et de respect du Code électoral ».

Comme Besançon, la commune entend éviter toute interprétation partisane ou polémique. Les publications restent accessibles et informatives, sans interaction publique. Les habitants peuvent continuer à suivre l’actualité via le site internet et les supports habituels.

Le drapeau palestinien, hissé hier à 21h30 sur l’Esplanade des droits de l’homme à Besançon en écho au discours du président Emmanuel Macron à l’ONU reconnaissant l’État palestinien, va être  retiré ce matin à la demande de la préfecture du Doubs. Les élus à l’origine de l’initiative, tout en jugeant cette injonction du ministère de l’Intérieur « illégitime », ont choisi de s’y conformer pour éviter une procédure devant le Tribunal administratif de Besançon.

Le groupe Besançon Maintenant dénonce la décision de la maire de Besançon de hisser le drapeau palestinien sur l’Esplanade des Droits de l’Homme, en parallèle du discours du Président de la République à l’ONU. « Cette initiative, en contradiction avec la décision du tribunal administratif de juin dernier et les rappels du ministère de l’Intérieur, constitue une provocation à visée politique et électoraliste » écrit Ludovic Fagaut. .

Et de rappeler que : « dans un contexte international tendu, nous réaffirmons que les bâtiments publics doivent rester des espaces neutres et rassembleurs, conformément au principe de neutralité des services publics. Ce geste risque d’alimenter les divisions alors que notre ville a besoin d’apaisement ».

Le groupe d’opposition centriste au conseil municipal de Besançon "Besançon Passionnément", mené par le député Laurent Croizier, dénonce une « instrumentalisation politique » du conflit israélo-palestinien après la levée du drapeau palestinien à Besançon hier soir. Il appelle la municipalité "à respecter la neutralité républicaine et à ne pas attiser les divisions locales par des gestes symboliques".

Membre du réseau international « Maires pour la Paix », la Ville de Lons-le-Saunier salue « la reconnaissance officielle de l’État de Palestine par le Président Emmanuel Macron » devant l’Assemblée générale de l’ONU. Elle appelle « à l’arrêt immédiat des violences au Proche-Orient et au respect du droit international humanitaire ».

Engagée pour une culture de la paix, la collectivité souligne que « cette décision française constitue un pas vers une paix juste et durable ». En signe de soutien, la place de la Liberté sera illuminée aux couleurs des États de Palestine et d’Israël.

Le groupe d’opposition de gauche au Conseil Départemental du Doubs,  "Doubs social écologique et solidaire", réagit vivement au rapport accablant de la Chambre régionale des comptes sur la gestion de la Saline royale d’Arc-et-Senans. L’Etablissement public de coopération culturelle, présidée par Christine Bouquin,  est mis en cause pour ses liens opaques avec Musicampus, société privée financée par des fonds publics.

Les élus dénoncent une dérive qu’ils pointent depuis 2023 : incompatibilités de fonctions, personnel public mobilisé gratuitement, projet déficitaire… Face à l’aggravation de la situation, ils demandent un débat public lors de l’Assemblée départementale du 29 septembre.

Le groupe « S’Unir pour Besançon » dénonce les propos tenus par Anne Vignot, Maire de Besançon, lors du dernier Conseil municipal, qualifiant les échanges de « discussion de café » et s’adressant à Karima Rochdi (Horizons), présidente de l’un des trois groupes d’opposition,  avec un « oui, oui, faites la maligne ».

Ces paroles, jugées « déplacées et indignes d’une représentante d’une grande ville », traduisent, selon les élues, «  une dérive autoritaire déjà observée ». Elles rappellent que le Conseil municipal « doit rester un lieu de débat démocratique, respectueux des sensibilités politiques ». 

 

Face « aux intimidations », le groupe « S’Unir pour Besançon » réaffirme « son engagement pour une opposition constructive, au service des Bisontines et Bisontins ».

 À moins de six mois des élections municipales prévues les 15 et 22 mars prochains, Bertrand Guinchard a tenu, ce vendredi matin, sa deuxième conférence de presse. Comme il s’y était engagé, il a, cette fois-ci, présenté l’ossature de son programme et les onze personnes, qui composent sa municipalité. La liste complète, et les 33 noms qui la composent, sera connue avant la fin de l’année. Ce collectif a été baptisé : « Pontarlier, forte, vivante et responsable ».

L'interview de la rédaction : Bertrand Guinchard 

Cinq  axes prioritaires

Bertrand Guinchard a structuré son intervention autour de cinq priorités qu’il présente comme la « colonne vertébrale » de sa campagne :

La sécurité : Il a plaidé pour des conditions de vie sécurisées pour tous : tranquillité des riverains, sécurité routière, protection des enfants et des personnes âgées, et droit pour les femmes de circuler librement sans crainte. « On a envie de pouvoir vivre sereinement », a-t-il insisté, résumant l’enjeu comme quotidien et transversal.

Bien vivre à Pontarlier — Le candidat veut valoriser la petite taille et l’attractivité montagnarde de la ville : propreté, verdissement, espaces verts accessibles, voirie entretenue. Il souhaite aussi redynamiser l’animation locale — festivals et événements — en privilégiant une offre peut-être « moins d’envergure » mais plus régulière, qui permette aux Pontissaliens de se réapproprier les lieux publics.

Développement durable et mobilité — Le développement durable doit, d’après M. Guinchard, être « au centre de toutes nos décisions ». Il refuse d’en faire du « militantisme » mais affirme vouloir intégrer systématiquement l’environnement dans les projets municipaux. Sur la mobilité, il défend un équilibre : la voiture « aura toute sa place », tout en donnant la priorité au développement de mobilités douces sécurisées et utilisables au quotidien.

Développement économique, accompagnement social et logement — Considérés comme indissociables, ces trois volets formeront le quatrième axe : relancer l’économie pour permettre une politique sociale efficace et améliorer l’accès au logement. La ville, dit-il, doit jouer un rôle de facilitation (mise à disposition de terrains à prix maîtrisés, partenariats avec des investisseurs privés) plutôt que d’être investisseur principal.

Transition numérique et méthode de travail _ La transition numérique figure également parmi les priorités : le candidat Guinchard veut une « ville connectée et intelligente » avec des outils numériques au service des services à la population. L’introduction de l’IA et du numérique doit, selon lui, rester concrète et utile.

Sur la méthode, le candidat met en avant un projet final co-construit, avec l’intégralité des membres de sa liste,  « du 1ᵉʳ au 33ᵉ conseiller municipal ». Des commissions ont été mises en place pour aboutir à un programme « cohérent, réalisable et réaliste ». Il promet une feuille de route et des projets de services concrets, en avertissant sur l’obligation de son équipe à rendre des comptes si elle ne parvient pas à atteindre ses objectifs.

L'interview de la rédaction : Bertrand Guinchard 

Un exécutif renouvelé et « apolitique »

Au cours de cette conférence de presse, Bertrand Guinchard a présenté, l’équipe municipale, et non les 33 membres de sa liste. Il s’agit d’un équipe de onze personnes, sans compter le maire, renouvelé par rapport à la précédente mandature :  6 femmes et 6 hommes — avec une moyenne d’âge annoncée à 47 ans. Bertrand Guinchard a répété son choix de critères : apolitique, compétence et motivation. Il a précisé que chaque élu devra être autonome dans son domaine, que le maire arbitrera lorsque nécessaire, et que la gouvernance ne doit pas reposer sur un « hyper-maire ». Bertrand Guinchard a précisé que la liste complète des 33 candidats sera présentée ultérieurement et que, à l’exception de quelques anciens élus, l’exécutif est largement renouvelé — trois anciens adjoints,  dont les compétences ont changé, deux anciens conseillers et sept nouveaux engagés pour la première fois.

Parmi les postes dévoilés :

  • Alexandra Aktas-Leroux (avocate)  — adjointe à l’action sociale et au logement (incluant le CCAS) ;
  • Arnaud Baverel (responsable des opérations dans une société pontissalienne, sapeur-pompier volontaire depuis 29 ans) — adjoint au sport, à la vie associative et à la forêt ;
  • Kajsa Biard ( consultante de vie au travail)— développement durable, mobilité et tourisme (verdissement, voirie, parcs, transports, accessibilité) ;
  • Philippe Besson (directeur-adjoint de lycée. Enseignant. Géographe de formation) — urbanisme et suivi des projets structurants (suivi des investissements) ;
  • Marlène Cablé (entrepreneuse) — transition numérique et communication ;
  • Fabrice Hérard (chargé de mission dans une association culturelle) — adjoint à la culture, patrimoine et devoir de mémoire ;
  • Valérie Chao-Engel  ( Ingénieure de formation – gestion des activités markéting dans une entreprise pontissalienne) — santé, cadre de vie et relations extérieures (jumelages, relations citoyennes, institutions) ;
  • Thierry Pétament (chef d’entreprise) — économie et développement du centre-ville ;
  • Kelly Criquet (infirmière spécialisée à l’hôpital de Pontarlier) — éducation, jeunesse et politique de la ville ;
  • Bruno Guyon (directeur général d’un cabinet d’experts-comptables) — conseiller délégué aux finances ;
  • Corinne Gabelli (commerçante) _ 2è conseillère déléguée — animation et événementiel.

L'interview de la rédaction : Bertrand Guinchard 

De la parole aux actes : promesse de terrain

La campagne entre désormais dans une phase de terrain plus marquée : présence sur les réseaux sociaux (pages « Bertrand Guinchard 2026 »), rencontres de terrain à partir de l’automne, distribution de documents papier pour permettre aux habitants de lire et d’analyser les propositions. Le candidat promet une animation de la campagne conjuguant proximité et explicitation des responsabilités : « chaque concitoyen doit pouvoir identifier celui qui sera face à lui », a-t-il dit, soulignant la volonté de rendre lisible l’action publique municipale.