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Suite aux résultats des Européennes, Emmanuel Macron a annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale. Face à l’imposante victoire du Rassemblement national (32,3%), le Chef de l’Etat a pris la parole dès les premières estimations connues. Le premier tour de scrutin se tiendra le 30 juin et le second le 7 juillet prochain. « Je sais pouvoir compter sur vous pour aller massivement voter les 30 juin et 7 juillet prochains. La France a besoin d’une majorité claire pour agir” a-t-il déclaré.

La taux de participation, à 17h, pour les élections européennes de ce dimanche s’élève 48,7% dans le Doubs, contre 44%, à la même heure, en 2019. A Besançon, sur 60 bureaux de votre, le taux de participation est de 48,4%. Huit bureaux manquent à l’appel.

Dans le département du Jura, le taux de participation, à 17h, est de 45,4%. En 2019, à la même heure, le taux de participation était de 44,5%, contre 33,5% en 2014.

Le coup d’envoi de l’unique tour des élections européennes sera donné ce dimanche matin à 8h. Les bureaux de vote sont majoritairement ouverts jusqu’à 18h ce soir. En France, les électeurs sont appelés à choisir leurs 81 eurodéputés, parmi 38 listes. Un record. Le niveau de l’abstention sera également scruté. Lors du scrutin de 2019, elle avait atteint 49,8%. 

Dans le pays, comme dans une grande partie de l’Europe, la campagne s’est concentrée sur les enjeux nationaux. Autre point, qui n’a fait que confirmer les tendances des dernières élections, on a constaté à une montée en puissance des partis d’extrême droite. Cette tendance se confirmera-t-elle ce soir ? Selon les sondages, ces derniers devraient représenter une des forces majeures au sein du futur parlement européen.

La Ville de Besançon se félicite de la signature du protocole d’accord, survenu hier, portant sur la prime exceptionnelle, accordée aux agents de la fonction publique de la ville, de Grand Besançon Métropole et du Centre Communal d’Action Sociale. Il a été signé « avec la majorité des organisations syndicales ». Cette décision contribue à une augmentation de 850 à 950 € par an des rémunérations des personnels de la catégorie C. Localement, ce sont plus de 2400 agents qui bénéficieront dès le mois de juillet 2024 d’une augmentation de revenus.

La Ville de Besançon fait savoir qu’un redécoupage des bureaux de vote a été effectué « afin de rééquilibrer le nombre d’inscrits par bureau et relocaliser certains bureaux pour des contraintes techniques et/ou sanitaires. Environ 10% des électeurs bisontins sont concernés.

Tous ces électeurs ont été destinataires d’un courrier d’information et ont reçu leur nouvelle carte d’électeur. Chacun est néanmoins invité à vérifier son inscription et son bureau de vote , via le lien suivant :https://www.grandbesancon.fr/demarche-administrative/verifier-mon-inscription-sur-les-listes-electorales/ .

Dans un communiqué de presse, Danielle Brulebois, députée jurassienne de la majorité présidentielle, se félicite que les 190 communes de son département, actuellement en Zone de Révitalisation rurale, soient maintenues dans le nouveau zonage « France Ruralité Revitalisation », qui sera déployé à compter du 1er juillet.

Ce dispositif vise à favoriser l’implantation et le développement de l’activité économique dans les territoires ruraux et l’offre de services. Il propose des exonérations fiscales et des déductions de charges pour les commerces déjà implantés et ceux souhaitant s'y installer. Ce même type d’exonération est également proposé aux médecins qui souhaitent s’installer, dans le but de renforcer l’offre de soins.

Personne ne le démentira. Le tourisme est une activité économique à part entière. C’est la raison pour laquelle dans le secteur du Grand Besançon, on veut lui donner toute la dimension qu’il mérite. Selon François Bousso, l’élu en charge de l’écotourisme à Grand Besançon Métropole, la dynamique n’est pas encore suffisante. De meilleurs résultats seront obtenus en intensifiant les partenariats sur un large territoire régional et franco-suisse. « La ville de Besançon doit se positionner en tant que ville frontalière. Nous devons continuer de développer des initiatives avec la suisse » explique l’élu bisontin. Pour s’ouvrir au plus grand nombre, la capitale comtoise et ses acteurs veulent renforcer leur communication pour mieux « faire savoir » les nombreux atouts que regorgent le territoire. Cela passe aussi par une réflexion sur la mise en place de nouveaux modes d’hébergement et sur l’identité de ce territoire de vie, associant nature et ruralité.

L'interview de la rédaction : François Bousso

Pour l’heure, François Bousso remarque des signes encourageant en ce début de saison touristique. Même si, dame météo se fait désirer, il a été constaté des chiffres de fréquentation intéressants sur les dernières manifestations bisontines. L’intensification de la programmation estivale devrait encore conforter les statistiques. Le passage de la flamme olympique, la Citadelle de Besançon et ses animations, Grandes Heures Nature, les nouveaux aménagements à la plage d’Osselle et au camping de Chalezeule, les Mardis des Rives, … sont autant d’évènements qui devraient booster  le territoire durant ces trois prochains mois. Sans oublier l’arrière-saison, qui est toujours très intéressante. Cette année, en juin, juillet et août, les élus ont voulu instaurer au moins un temps fort quotidien sur le territoire du Grand Besançon. Affaire à suivre.

Ce dimanche 2 juin, dans le cadre de la campagne des élections européennes, la caravane de l’Union Populaire fera étape à Besançon. A compter de 16h, elle s’installera sur la place Cassin, dans le quartier Planoise. A travers cette démarche, le collectif veut tisser du lien avec les habitants et présenter les grandes mesures qu’il défend pour ce scrutin. On notera la présence de la Bisontine Séverine Véziès et Florence Claudepierre, candidates sur la liste de Manon Aubry, qui prendront la parole à 18h30.

Dans le cadre de la campagne des élections européennes, le parti « Les Républicains », en grande difficulté dans ce scrutin, selon les sondages, organise une réunion publique ce jeudi soir, à 20h, à la salle Ménétrier, à Valdahon. Il est annoncé la venue de Patricia Lime-Vieille, candidate sur la liste de François Xavier Bellamy. Le sénateur Jacques Grosperrin et la députée Annie Genevard seront également à ses côtés.

Ce samedi 1er juin, la Ville de Pontarlier accueillera l’assemblée générale des Maires du Doubs. Dans un contexte difficile et conflictuel avec le pouvoir en place, l’évènement annuel, présidé par Patrick Genre, le Maire pontissalien, accueillera David Lisnard, le Maire LR de Cannes et président national de l’association des Maires de France.

Cette année, l’AG  de l’association des Maires du Doubs n’a pas prévu de thématique. Elle profite de la présence de M. Lisnard pour lancer un débat avec les édiles, pour que chacun puisse s’exprimer sur la situation actuelle, son vécu et son engagement. Dernièrement, Emmanuel Macron a encore jeté de l’huile sur le feu. Ses derniers propos, dans la presse écrite,  ne sont pas passés inaperçus. M. Genre évoque « une confiance cassée avec l’état central ». Il fait allusion à la remise en cause, par le Président de la République, « de la gestion des collectivités locales ». « Il les nomme responsables du déficit de la nation » explique-t-il. Et de poursuivre : « C’est une aberration. C’est un élément supplémentaire par rapport à ce sentiment de défiance qui s’est mis en place entre l’état central et les collectivités ».  Le patron des Maires du Doubs rappelle son soutien plein et entier aux élus locaux, qui « assurent, sur le terrain, la gestion des aléas de la vie ». « On ne peut pas s’intéresser aux collectivités locales quand on en a besoin et s’en méfier et les déconsidérer le reste du temps ».

L'interview de la rédaction : Patrick Genre

Inquiétude à moins de deux ans des municipales

Cette exaspération se conjugue également avec les incivilités, l’insécurité et les agressions du quotidien. Sans oublier, les contraintes budgétaires auxquelles les collectivités doivent faire face et qui sont un véritable frein à leur bon fonctionnement et le développement de leur territoire. L’autre inquiétude porte  sur les futures élections municipales. Dans un contexte, « où les démissions n’ont jamais été aussi importantes pendant ce mandat » explique M. Genre. « Les personnes qui se sont investies ne se retrouvent plus dans leur mandat ». « Trouvera-t-on encore des hommes et des femmes qui assurent la responsabilité d’être maire d’une collectivité à l’avenir ? » s’interroge Patrick Genre. « Je l’espère. Il en va de la démocratie locale. Je fais tout pour cela. Néanmoins, je pense que nous aurons beaucoup de communes où il manquera des candidats en 2026. Ce serait un échec pour la démocratie ».  

L'interview de la rédaction : Patrick Genre