Ce lundi soir, dans un communiqué de presse, Anne Vignot appelle à l’union des forces de gauche et écologistes pour les municipales de 2026. La Maire de Besançon défend le bilan d’un mandat marqué par les crises, mais aussi par des réalisations concrètes : investissements dans les écoles, les crèches, les mobilités, le logement, et soutien aux associations et à la culture. Elle met en garde contre les dérives autoritaires et les reculs sociaux, et affirme sa volonté de poursuivre une trajectoire ambitieuse, fondée sur la coopération locale et les valeurs humanistes.
Dans le Doubs, à l’approche des élections municipales, l’union de la gauche vacille. À Besançon, Pontarlier et Montbéliard, les forces progressistes peinent à retrouver le chemin du rassemblement, malgré des convergences fortes sur les enjeux locaux. Le Parti Communiste du Doubs tire la sonnette d’alarme. Dans un communiqué publié ce week-end, il appelle ses partenaires – écologistes, insoumis, socialistes – « à dépasser les logiques partisanes et à renouer le dialogue ». Un appel à la raison, alors que la droite et l’extrême droite espèrent capitaliser sur les divisions.
Kevin Bertagnoli, chef de file de Génération·s à Besançon, réaffirme dans un communiqué l’engagement de son mouvement en faveur d’une union large de la gauche et des écologistes pour les municipales de 2026.
Soutenant la maire sortante Anne Vignot pour conduire cette liste commune, il déplore les ruptures de dialogue du PS et de LFI, "qui affaiblissent la dynamique populaire exprimée par plus de 1200 citoyens cet été".
Face au risque d’une coalition des droites, Génération·s appelle "à reprendre les discussions et à surmonter les désaccords pour construire un projet ambitieux, écologique et solidaire". « La division fait perdre, l’union fera gagner Besançon », conclut M. Bertagnoli.
La Communauté de Communes Altitude 800 (CCA800) confirme sur ses réseaux sociaux l’avancement des travaux d’extension de la Zone d’Activités Économiques (ZAE) de Champs Bégaud, située à Levier, dans le Doubs. Ce projet stratégique prévoit la création de 16 nouveaux lots, destinés à accueillir des entreprises dans des secteurs variés, avec pour objectif de renforcer l’attractivité économique du territoire levitien. La collectivité espère ainsi voir émerger rapidement de nouvelles activités, contribuant à la diversification du tissu économique local et à la création d’emplois pérennes.
Ce développement s’inscrit dans les orientations du Plan Local d’Urbanisme intercommunal (PLUi) de la CCA800, qui vise à structurer l’aménagement du territoire autour de pôles économiques de proximité, tout en garantissant une cohérence avec les enjeux environnementaux et sociaux
La collectivité souligne également que cette extension permettra de répondre à une demande croissante d’implantation d’entreprises, notamment dans les secteurs de la santé, de l’artisanat et des services. Elle se dit impatiente de voir les premiers établissements s’installer et participer à la valorisation du territoire du Haut-Doubs.
La campagne pour les élections municipales à Pontarlier est désormais lancée. Bertrand Guinchard a présenté officiellement sa liste complète de 32 colistiers et les grandes lignes de son programme municipal axé sur la sécurité, l’économie, le bien vivre, le développement durable et les mobilités, la transition numérique et un mode de gestion plus entreprenant pour la ville.
Une équipe « jeune, active et ancrée à Pontarlier »
Entouré de 16 femmes et 16 hommes, le candidat met en avant une équipe à la moyenne d’âge de 48 ans, composée en majorité de Pontissaliens actifs, issus d’horizons professionnels variés. « Ce sont des gens engagés, qui connaissent bien la ville et ses besoins. Ils ont déjà prouvé leur sens du collectif à travers leurs associations et leurs clubs. » Cette diversité est, selon lui, l’un des atouts majeurs de son projet : un équilibre entre énergie nouvelle et expérience de terrain.
L'interview de la rédaction : Bertrand Guinchard
Sécurité et qualité de vie : des priorités affirmées
Parmi les grands axes du programme, la sécurité occupe une place centrale. Le candidat annonce une multiplication des caméras de surveillance dans tous les quartiers et lieux de vie, avec une vidéosurveillance en temps réel pour une meilleure réactivité. L’objectif : renforcer la sécurité des habitants, mais aussi celle de la voirie et de la propreté urbaine, notamment pour lutter contre les dépôts sauvages. Autre ambition : améliorer le cadre de vie des Pontissaliens. De nouveaux espaces verts et parcs de quartier sont envisagés, pour créer des lieux de détente, de promenade et de convivialité destinés à toutes les générations. « Le but, c’est que les habitants se sentent bien dans leur ville, qu’ils puissent en être fiers et qu’elle respecte son environnement », souligne le candidat.
Revitaliser le centre-ville : la Maison Chevalier comme symbole
Au cœur du projet de revitalisation du centre-ville, le futur de la Maison Chevalier se veut emblématique. Le programme prévoit la construction d’un nouveau bâtiment sur ce site historique pour en faire une Maison culturelle du patrimoine et du terroir. Ce lieu serait dédié à la culture locale, à la gastronomie du Haut-Doubs et à la promotion touristique du territoire. « Ce projet doit redonner vie au centre-ville, attirer des visiteurs et soutenir les commerces de proximité. » Le candidat évoque également la revégétalisation de la place d’Arçon, pour renforcer l’attractivité et la convivialité du cœur de ville.
Une gestion plus « entrepreneuriale » de la collectivité
Interrogé sur la gestion actuelle de la ville, par la majorité actuelle, jugée « trop prudente » par certains de ses adversaires, M. Guinchard assume vouloir « franchir un cap ». « La gestion en bon père de famille a permis de stabiliser la ville, mais aujourd’hui, il faut passer à une logique plus entrepreneuriale, plus ambitieuse. Investir davantage, c’est aussi créer des retombées économiques locales. ». Les projets sont en cours de chiffrage, avec des estimations déjà posées, même si les montants définitifs seront ajustés après études techniques. Le candidat insiste sur une vision à long terme : chaque investissement doit générer un retour durable pour la ville et ses acteurs économiques.
De l’économie à la mairie : une continuité assumée
À ceux qui lui reprocheraient de ne pas avoir mis en œuvre ces idées plus tôt, il répond sans détour : « Je n’étais pas maire. J’étais adjoint à l’économie et vice-président de la Communauté de communes. Dans mes fonctions, j’ai porté la Halle Pasteur, les zones d’activités des Gravilliers ou encore la réhabilitation du bâtiment “La Belle Vie”. Le travail a été fait, et je n’en rougis pas. » Il se dit désormais prêt à étendre cette logique de développement économique à l’ensemble des compétences municipales : urbanisme, logement, développement durable, et cadre de vie.
L'interview de la rédaction : Bertrand Guinchard
L'interview de la rédaction : Bertrand Guinchard
« Le but n’est pas d’être le premier, mais le meilleur »
Premier candidat à dévoiler son programme complet, Bertrand Guinchard assure que ce n’est pas la précipitation, mais la préparation qui motive cette avance : « Le but n’est pas d’être le premier, mais le meilleur. Nous travaillons depuis des mois. Les Pontissaliens ont besoin de savoir qui se présente, avec quelle équipe et quelle vision pour leur ville. » En conclusion, il appelle à une campagne transparente et sincère, fidèle à sa devise : « Zéro hypocrisie, zéro faux-semblant, toujours dans la clarté et le respect des habitants. »
L'interview de la rédaction : Bertrand Guinchard
Quel projet défendu par Bertrand Guinchard et son équipe ?
L'interview de la rédaction : Bertrand Guinchard
Priorité 1 : renforcer la sécurité
Le premier axe du programme porte sur la sécurité et la tranquillité publique.
Le candidat prévoit :
Priorité 2 : améliorer le cadre de vie
Sous le thème du “bien-vivre”, le programme met l’accent sur :
Pour animer la vie locale, les “Étés Pontissaliens” seront renforcés et un Pass culturel jeune permettra aux 15-25 ans d’accéder plus facilement aux événements, associations et lieux culturels.
Priorité 3 : soutenir l’économie et le logement
Sur le plan économique, la liste Guinchard veut stimuler l’emploi et l’attractivité en :
Côté logement, le candidat mise sur une rénovation incitative du bâti ancien et sur la création de logements abordables et intergénérationnels, pour répondre aux besoins des familles et des seniors.
Priorité 4 : préparer la ville de demain
Le programme intègre également une dimension de transition numérique et écologique :
« L’innovation doit servir les habitants, pas les éloigner de leur mairie », souligne Bertrand Guinchard.
Des projets structurants pour le cœur de ville
Plusieurs chantiers majeurs viendront transformer durablement le centre-ville :
Dans le cadre du futur Plan Local d’Urbanisme intercommunal PLUi, la communauté de communes Haut Jura Saint Claude organise des ateliers citoyens pour imaginer des villages et quartiers plus accueillants. Les rendez-vous ont débuté le 18 octobre et se poursuivent jusqu’au 31 octobre. Deux dates sont encore au programme : le 30 octobre, à la salle des fêtes de Viry, de 18h à 21h, et aux Moussières, le 31 octobre, de 18h à 21h, à la salle des Dolines. Inscriptions recommandées, via le site internet : http://framaforms.org/inscription-aux-ateliers-et-si-on...
Dans le contexte politique de division à gauche, à quatre mois des élections municipales à Besançon, la section bisontine du Parti Communiste Français appelle à une union de la gauche et des écologistes dès le premier tour des municipales 2026. Malgré les ruptures de dialogue du PS et le retrait de LFI, le PCF souhaite relancer les échanges entre les composantes de la majorité sortante, « pour préserver les avancées sociales et écologiques obtenues depuis 2020 ».
La maire écologiste bisontine sortante Anne Vignot réagit avec fermeté à la décision de La France Insoumise de quitter les discussions en vue d’une liste commune pour les municipales des 15 et 22 mars. « Nous regrettons cette rupture imposée par les instances nationales », déclare-t-elle, tout en réaffirmant sa volonté de maintenir une union locale des forces de gauche et écologistes.
Face à ce qu’elle qualifie de « calculs électoraux des états-majors parisiens », Anne Vignot défend un projet « collectif » et « solidaire » pour Besançon, estimant que les désaccords nationaux ne doivent pas dicter les choix locaux. Elle tend à nouveau la main à celles et ceux qui souhaitent « porter Besançon plus haut et plus loin », dans une dynamique « inventive, écologique et démocratique ».
Plusieurs organisations du Haut-Doubs, les Insoumis, les Ecologistes, la Gauche Pontissalienne, le Parti Communiste et la CGT appellent à manifester samedi 1er novembre à 17h, place d’Arçon à Pontarlier, en soutien au peuple palestinien. Les participants réclameront le respect du cessez-le-feu, la fin du génocide et de la colonisation, ainsi que des sanctions internationales. Des prises de parole précéderont un défilé dans les rues de la ville.
On croyait le mariage acté. Il n’en est rien. "Face à l’échec des négociations avec la majorité sortante, la France insoumise de Besançon annonce le lancement d’une liste d’union populaire, citoyenne et écologiste pour les municipales de mars 2026 ». Depuis le printemps, le mouvement a mené des rencontres dans les quartiers, recueillant des centaines de témoignages et exprimant la colère des milieux populaires.
Il est expliqué que « malgré une main tendue à la maire sortante, Anne Vignot, dès octobre 2024, les discussions ont buté sur l’absence de cap clair ». La France Insoumise dénonce « une stratégie floue de Mme Vignot et alerte sur le risque d’une victoire de la droite locale, qu’elle qualifie de "macronisée et extrémisée" ».