Porté par une dynamique nationale, Bruno Retailleau confirme son ascension au sein des Républicains, avec des résultats probants qui se répercutent jusque dans le Doubs. Dans le département, la tendance est sans appel : sur les 641 votants, Retailleau récolte 73,5 % des voix (471 voix), tandis que Laurent Wauquiez obtient 26,5 % (170 voix). Pour Christine Werthe, secrétaire départementale adjointe du parti, l’élan constaté lors de ces élections internes témoigne « du retour en force de la droite républicaine, après une décennie de turbulences ».
L'interview : Christine Werthe, secrétaire départementale adjointe des Républicains du Doubs
Une dynamique nationale qui s’impose
Au niveau national, Retailleau renforce son ascendant avec 74,3 % des votes, contre 25,7 % pour son adversaire. Ce succès confirme la dynamique en cours, marqué par une hausse du nombre d’adhérents et une mobilisation croissante des militants. Anciens membres, déçus de la politique et nouvelle génération de militants convergent vers le mouvement, séduits par le discours sans détour du ministre de l’Intérieur.
Un parti en reconstruction
Pour Christine Werthe, le contexte actuel illustre « le retour en force de la droite républicaine, portée par un leadership clair et affirmé ». L’entrée du parti au gouvernement, bien que discutée, était selon elle « nécessaire pour ne pas laisser le champ libre à la gauche, notamment mélenchoniste ».
L'interview : Christine Werthe, secrétaire départementale adjointe des Républicains du Doubs
Vers une unité renforcée ?
Alors que la refondation des Républicains semble en marche, la question de l’unité entre Retailleau et Wauquiez reste centrale. Un rapprochement serait essentiel pour éviter les divisions internes et consolider la dynamique amorcée.
On connaît les résultats pour les élections internes pour le poste de président chez les Républicains. Dans le département du Doubs, la victoire est toute aussi nette qu’au niveau national. 641 personnes ont voté. Bruno Retailleau est arrivé en tête avec 73,5% des suffrages (471 voix). Laurent Wauquiez n’obtient que 26,5% des suffrage. Soit un total de 170 voix. Au niveau national, l’actuel ministre de l’Intérieur, est également arrivé en tête (74,3%). Son adversaire n’obtient que 25,7%.
Bruno Retailleau a remporté ce soir la présidence des Républicains, affirmant son leadership à droite. Sa victoire, saluée par ses soutiens, marque une nouvelle étape pour le parti. Jean-Baptiste Gagnoux, le Maire de Dole, le félicite « pour sa brillante victoire ». Surfant sur ce résultat net et sans contestation, il dit « avoir été particulièrement fier de le soutenir dans cette campagne ». L’élu jurassien présente ‘un homme fidèle à ses valeurs et profondément sincère ».
Dans un communiqué de presse, Anne Vignot, Maire de Besançon, appelle « à l’union de la gauche et des écologistes la plus large possible ». Pour l’édile, « cette union, qui existe depuis 2020, est une nécessité pour lutter contre les inégalités, le dérèglement climatique et la montée de l’extrême droite ». « Nous avons chacun nos parcours militants, nous ne sommes pas dans les mêmes partis. Mais nos différences nous enrichissent » ajoute-t-elle. Et de continuer : « Ne laissons pas la droite, qui divise, oppose les habitants les uns aux autres, casse les avancées sociales, méprise l’écologie, détruit le vivant, et donc au final fragilise la démocratie, profiter de nos divisions et stopper cette dynamique positive pour les Bisontins et les Bisontines ».
Un appel à la coopération est lancé pour ne pas priver les Bisontins «d’un projet porteur d’espoir et de progrès. « Sachons nous rassembler pour faire vivre les valeurs de la République : la liberté, l'égalité, la fraternité, auxquelles j’ajoute la laïcité. Nous rassembler pour renforcer les solidarités, les services publics, nos politiques éducatives, sportives et culturelles. Nous rassembler pour poursuivre la transformation écologique et sociale de notre ville, créer des emplois protecteurs, accompagner les mutations économiques, pour favoriser l’inclusion sociale et renforcer le vivre ensemble. Nous rassembler pour répondre aux besoins et attentes des Bisontines et des Bisontins » conclut Mme Vignot
Après la fermeture de plusieurs écoles Thierry Marx – Cuisine, mode d’emploi(s) à Grigny, Champigny, Clichy-sous-Bois et Dijon, l’établissement de Besançon pourrait être le prochain à disparaître. Installée depuis 2016 dans les anciens locaux de Lip, cette école a joué un rôle essentiel dans l’insertion professionnelle, permettant à des milliers de personnes en France, et à plusieurs dizaines à Besançon, de retrouver un emploi.
La décision de l’État de cesser le financement de ces structures suscite une vive inquiétude. L’élu bisontin Hasni Alem, adjoint du quartier Orchamps-Palente et président du groupe des élus communistes à la Ville de Besançon, explique que cette fermeture s’ajouterait aux suppressions de classes déjà actées dans le quartier. Il dénonce « une logique comptable au détriment d’une politique de formation et d’émancipation par le travail ».
Face à cette menace, les acteurs locaux espèrent « un revirement de l’État, afin que cette école puisse continuer à jouer son rôle dans l’insertion professionnelle et la lutte contre le déclassement des quartiers populaires ».
Face à la montée « de l’insécurité dans le quartier Battant à Besançon », le député Laurent Croizier a saisi le préfet du Doubs. Il dénonce « l’inaction de la municipalité malgré les témoignages alarmants des habitants et commerçants, confrontés à une recrudescence des trafics, des violences et des dégradations ». Estimant que la situation requiert des mesures urgentes pour restaurer l’ordre et garantir la tranquillité publique, le député appelle « à une réponse ferme des autorités. Les riverains, se sentant abandonnés, espèrent des actions concrètes pour améliorer leur quotidien ».
La fédération départementale du Parti radical du Jura a tenu son assemblée générale élective le jeudi 15 mai. Lors de cette réunion, Serge Lacroix, conseiller municipal de Moirans-en-Montagne et conseiller communautaire de Terre d’Émeraude, a été reconduit à la présidence de la fédération, bénéficiant d’un soutien unanime des membres présents et représentés.
Le nouveau bureau fédéral se compose de :
Les radicaux jurassiens ont également poursuivi leurs travaux en vue des élections municipales de 2026, avec « la volonté affichée de renforcer leur présence et leur action sur le territoire ».
Le Conseil Constitutionnel a validé, par sa décision du 15 mai dernier, l’extension à toutes les communes du scrutin de listes paritaires. Le sénateur doubiste Jean-François Longeot exprime son inquiétude face à cette évolution qu’il considère « comme une nouvelle illustration du mépris pour la ruralité et les petites communes ».
Selon lui, « cette réforme risque de réduire leur nombre et de rendre son application difficile pour de nombreuses collectivités ». Lors de son audition du 13 mai devant le Conseil Constitutionnel, Jean-François Longeot avait plaidé contre les effets de cette réforme sur les réalités locales.
Depuis décembre 2024, un groupe de réflexion citoyen prend forme à Saint-Vit. Parti de quelques membres, il rassemble aujourd’hui 15 habitants, tous animés par l’envie d’échanger sur l’avenir de leur commune et de construire une nouvelle option en vue des élections municipales de 2026.
Un espace de discussion ouvert à tous
Loin de toute appartenance politique, ce collectif réunit des Saint-Vitois de tous horizons, désireux de débattre sur des thématiques qui touchent leur quotidien : aménagement des espaces, sécurité, vie culturelle et associative, soutien à l’artisanat et aux commerces de proximité. Deux temps de rencontre et d’échanges sont prévus pour permettre aux habitants de partager leurs idées : Lundi 2 juin, de 18h30 à 20h30, et samedi 7 juin, de 10h à 12h, à la salle des Sapins, 3 rue des Sapins. « Sans programme figé, ces échanges prennent la forme de tables rondes ouvertes, où chacun pourra exprimer ses préoccupations et propositions, qu’il s’agisse d’une discussion rapide ou d’un échange approfondi » explique le communiqué de presse.
Un projet qui pourrait aboutir à une nouvelle liste municipale
« Alors que Saint-Vit voit depuis 2008 une seule liste se présenter aux élections municipales, l’abstention ne cesse de progresser. Ce mouvement citoyen espère redynamiser la vie démocratique locale, en créant une alternative construite à partir des attentes et suggestions des habitants ». À ce stade, l’objectif est avant tout d’échanger et de construire des pistes de réflexion pour améliorer le cadre de vie de chacun. Parmi les premières idées évoquées : la structuration des mobilités entre voitures, vélos et transports en commun, le renforcement de la vie de quartier et les connexions entre pôles urbains, le soutien aux associations et à la culture sous toutes ses formes et la valorisation de l’artisanat et des commerces de proximité.
« Si cette dynamique citoyenne prend de l’ampleur, elle pourrait bien mener à la création d’une liste municipale, offrant enfin aux électeurs un choix plus large pour les municipales de 2026 » nous explique-t-on. Les Saint-Vitois intéressés sont donc invités à participer aux rencontres pour enrichir la réflexion et contribuer à façonner l’avenir de leur ville.
La dernière visite de Laurent Wauquiez à Besançon le 9 mai dernier n’est pas passée pas inaperçue. La maire écologiste, Anne Vignot, n’a pas caché ses réserves face à sa présence, rappelant « les réductions budgétaires engagées par le président de région dans les domaines de l’environnement, la culture et l’enseignement supérieur ».
Elle s’interroge sur sa connaissance réelle du territoire et de ses ambition en la matière dans lequel il mettait les pieds. « Je m’interroge sur le sens de cette visite dans une ville qui incarne précisément ces valeurs », a-t-elle déclaré, pointant les contradictions entre la politique de Wauquiez et l’identité de la cité.
L'interview de la rédaction : Anne Vignot, Maire de Besançon