Dans un communiqué de presse, Ludovic Fagaut et l’opposition de droite bisontine s’inquiètent sur la situation des Galeries Lafayette eu centre-ville. Trois sociétés holding de la maison mère ‘ont été placées en redressement judiciaire » indique l’élu bisontin. Dans ces conditions, dans cet avenir incertain, le collectif demande « la création d’une cellule de veille transpartisane ». Pour Ludovic Fagaut, « la municipalité doit se mobiliser pour ses habitants et pour son territoire ». Et de conclure : « C’est la vitalité de notre territoire qui en dépend ».
La troisième journée d’action contre la réforme des retraites se tient ce mardi partout en France. La mobilisation est moindre semble-t-il. Selon nos premières informations, 600 personnes étaient mobilisées ce midi à Pontarlier. Ils étaient 500 à Saint-Claude et 2.400 à Dole. Ils sont près de 10.000 à Besançon et environ 2000 à Lons-le-Saunier. Les manifestants entendent ne rien lâcher. L’allongement du temps de travail et le report de l’âge de départ à la retraite à 64 ans ne passent toujours pas. Rappelons que le nombre de trimestres cotisés pour partir à taux plein augmenterait progressivement pour arriver à 43 ans.
Dans le cortège pontissalien, les manifestants ne cachent pas leur exaspération. Maryse (61 ans), qui exerce dans la grande distribution, ne se voit pas travailler deux ou trois années de plus. « On ne va quand même pas aller au travail en déambulateur » lance-t-elle. Et de poursuivre : « A quel âge mes enfants partiront-ils à la retraite. Me concernant, j’ai des douleurs partout. Cela fait 30 ans que je travaille dans ce milieu. C’est dur ».
Témoignage de la rédaction
« On se mobilise pour défendre nos droits »
Témoignage de la rédaction
Mathias manifeste depuis le 19 janvier dernier. Pour ce salarié du privé, « pas question de laisser tomber la pression ». « Nous sommes là pour notre avenir, défendre nos droits et préserver un peu de vie » ajoute-t-il. « On ne veut pas de cette retraite. 62 ans, c’est déjà lourd » réagit Serge. Et de terminer : « il y a beaucoup de salariés qui n’en peuvent plus ». Pour d’autres, cette réforme est incompréhensible « vu le nombre de chômeurs et les conditions de travail ». Les organisations syndicales appellent la population à poursuivre la mobilisation. A Pontarlier, on se rassemblera à 14h sur la place de la Révolution. A Besançon, le rendez-vous est fixé, à la même heure, sur la place de la Révolution.
Réaction d'étudiant
Dans le Saugeais, les communes de la Longeville, Hauterive-la-Fresse, Montflovin, Ville du Pont et Montbenoît réfléchissent à un projet de fusion. Pour l’heure rien n’est décidé. Les Maires et leurs conseils municipaux se sont laissés du temps pour prendre les meilleures décisions. L’échéance de 2024 a été posée. Des commissions thématiques ( RH, voirie, économie, forêt…) ont été créées pour se projeter le plus objectivement possible. Comme le souligne Adrien Pellegrini, le maire de la Longeville, l’objectif est de construire une véritable force et représentativité, tout en permettant à chaque territoire d’exister et de conserver son identité. Pour conserver cet état d’esprit, l’élection d’un maire et de maires-adjoints pourraient être la solution.
Ces cinq villages ne partent pas d’une feuille blanche. Dans le cadre d’un syndicat de communes, ils collaborent déjà sur des projets communs, comme l’abbaye de Montbenoît, l’école ou encore le gymnase et le cimetière. L’entité « Saugeais » y est également très forte. Cependant, les élus veulent aller encore plus loin.
« A plusieurs ont fait la force »
Les élus en sont convaincus. Ce projet de fusion serait un plus indéniable pour leur territoire. « A plusieurs ont fait la force » explique M. Pellegrini. « Cela nous permettra peut-être d’avoir des facilités pour obtenir des subventions avec les services de l’état » ajoute-t-il. Avant de conclure : « Nous passerions à une commune de 2000 habitants. Ce qui n’est pas rien. C’est une grosse commune aujourd’hui dans nos territoires ».
L'interview de la rédaction / Adrien Pellegrini
Ce mardi, la sénatrice jurassienne Sylvie Vermeillet a interpellé Agnès Firmin Le Bodo, Ministre déléguée auprès du ministre de la Santé et de la prévention, chargée de l’organisation territoriale et des professions de santé, au sujet de l’accès aux soins hospitaliers dans le Jura. Tout particulièrement en ce qui concerne le service de pédopsychiatrie de Saint-Claude et les lignes de SMUR de Champagnole et Morez. La Ministre a prévu un déplacement dans le Jura pour apprécier cette situation.
Ce mercredi, à 19h, au foyer de la Cassotte, les partis politiques de gauche, qui composent la NUPES, et leurs militants se réuniront lors d’une assemblée citoyenne, qui portera sur le thème de la réforme des retraites. Autour de la France Insoumise et de sa cheffe de file départementale Séverine Vézies, des représentants du Parti Communiste Français, d’Europe Ecologie Les Verts, du Parti Socialiste, Générations, Ensemble et A Gauche Citoyen seront présents.
Ces assemblées citoyennes, organisées partout en France, ont pour objectif de « réfléchir ensemble pour agir collectivement » explique Mme Vezies. Ainsi, celles et ceux qui se retrouvent dans les idées défendues par le mouvement, né lors des dernières élections présidentielles et législatives, sont invités à faire le déplacement demain soir. Un premier rendez-vous s’est tenu le 27 septembre dernier à Besançon. Il avait rassemblé une cinquantaine de personnes. « Nous souhaitons en organiser au moins une par trimestre » conclut Séverine Vézies.
L'interview de la rédaction / Séverine Vézies
Eric Ciotti, le nouveau président des Républicains, a désigné Annie Genevard, députée du Doubs, secrétaire générale du parti. Rappelons que la parlementaire avait assuré la présidence par intérim des Républicains pendant plusieurs mois. Sa brillante réélection au printemps dernier aux élections législatives dans sa circonscription du Haut-Doubs, son expérience au perchoir de l’Assemblé Nationale et son parcours au sein de sa famille politique expliquent cette nouvelle responsabilité.
Ce vendredi matin, Anne Vignot, la maire de Besançon, a présenté ses vœux à la presse. Durant cette rencontre, l’élue bisontine a rappelé son attachement à la liberté de la presse. Mme La Maire n’a pas caché ses inquiétudes sur les difficultés de cette dernière et les freins que les journalistes peuvent rencontrer dans l’exercice de leur mission d’informer. Anne Vignot, en compagnie d’Anthony Poulin, Abdel Ghezali et Kevin Bertagnoli, a décliné également les grands projets et actions qui verront le jour tout au long de l’année. Certains se poursuivront au-delà de 2023.
Malgré un contexte économique difficile, la cité comtoise continuera d’investir. Chaque année, ce sont 42 millions d’euros qui sont engagés. 97% de cette somme revient dans l’économie régionale, puisque les travaux missionnés sont confiés aux entreprises du territoire. Pour cette nouvelle année, les chantiers concerneront tous les quartiers bisontins, dans des registres divers et variés. Les objectifs sont multiples : associer la population locale et transformer la ville avec les enjeux du moment liés à l’écologie et au social.
Les projets
La Ville de Besançon poursuit son plan de rénovation des écoles et des crèches, qu’il s’agisse des bâtiments ou des cours. Elle continuera de décliner son programme de végétalisation des espaces publics, d’aménagement urbain, notamment à Planoise et dans les secteurs Grette, Brulard, Polygone, la création de nouvelles voies cyclables (rue de Dole, rue de la Grette,…), d’aménagement du Campus de la Bouloie et d’amélioration des équipement sportifs ( création d’un terrain synthétique à Velotte, gradins autour de la piste BMX, …). Le social n’est pas oublié. La Ville investira dans la rénovation de la boutique Jeanne Antide, la création d’un espace de vie social sur le quartier des Hauts de Saint-Claude et la rénovation du siège des locaux du Centre Communal d’Action Sociale.
L'interview de la rédaction / Anne Vignot
La réforme des retraites est au cœur de l’actualité. Ce jeudi, une grande journée de mobilisation, à l’appel de tous les syndicats, est prévue partout en France. Du côté de l’exécutif, depuis plusieurs jours, les membres du gouvernement tentent de convaincre sur les plateaux de télévision et les studios de radio. Les parlementaires, eux-aussi, montent au créneau. Au Sénat, l’élue jurassienne Sylvie Vermeillet, cheffe de file union centriste, a été désignée rapporteuse sur la réforme des retraites. Rencontre.
Mme Vermeillet juge cette réforme « utile », mais elle souhaiterait que des améliorations et modifications soient apportées. « Je comprends qu’elle ne soit pas du goût de tout le monde. Néanmoins, si on veut sauver le système de retraite par répartition, il faut en passer par là . Il faut penser à nos enfants et petits-enfants et leur permettre d’avoir un revenu qui corresponde à leur effort de travail ». Pour Mme Vermeillet, il est « difficile de faire autrement ». « L’espérance de vie augmente et il faut faire un petit effort et allonger la durée du temps de travail » explique la sénatrice du Jura. Et de poursuivre : « Je ne suis pas une fan des 64 ans. Je suis plutôt portée sur une idée de 63 ans, avec des efforts plus conséquents sur le travail des seniors ». Parmi les propositions que la sénatrice souhaite formuler, celle portant sur l’instauration « d’une retraite à temps partiel » dès l’âge de 60 ans. « Je suis assez favorable pour planifier et organiser les départs en retraite sous des formes aménagées. Ce qui permet notamment de transmettre les compétences des seniors » ajoute-t-elle.
Une vraie politique familiale
Sylvie Vermeillet souhaite également que le nouveau projet de loi prévoit une véritable « politique nataliste ». « C’est fondamentale dans le rétablissement du système de retraite ». Et de compléter : « Il ne faut pas pénaliser les femmes qui veulent avoir des enfants durant leur carrière professionnelle pendant leur congé maternité ». Pour la parlementaire, cette décision doit s’accompagner d’une volonté politique soutenant la création de places en crèche ou de maisons d’assistantes maternelles, … .
L'interview de la rédaction / Sylvie Vermeillet
Concernant la réforme des retraites, la fédération du Jura du Parti Socialiste fait savoir « qu’elle s’oppose à cette réforme brutale et injuste qui pénalisera en priorité celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt ». Elle appelle « à la mobilisation autour des organisations syndicales du 19 janvier prochain ». Et de terminer : « Alors que la viabilité de notre système de retraites par répartition n’est pas menacée, aucune urgence n’impose de repousser l’âge légal de départ à la retraite ».
Connaissant actuellement des problèmes financiers – le club doit trouver 150.000 euros d’ici le 31 mars prochain – l’ALL Jura Basket devrait pouvoir compter sur le soutien du Conseil Départemental du Jura. Cyrille Brero, vice-président de la collectivité locale, fait savoir, sur son compte Facebook, que lors de l’Assemblée Générale du club jurassien, en compagnie de Clément Pernot, ils ont présenté un plan de sauvetage.
La Ville de Lons-le-Saunier et la Communauté d’Agglomération devraient y être associées. Le département « veut sauver le club ». Néanmoins, les élus exigent des assurances. C’est la raison pour laquelle ils demandent « une remise en cause urgente du club dans ses choix et dans sa gestion ».