Le maire de Dole, Jean-Baptiste Gagnoux (LR), a officialisé sa candidature à sa propre succession lors d’une conférence de presse tenue ce jeudi 16 octobre au Moulin des Écorces. Il conduira à nouveau la liste de la majorité municipale sortante pour les élections des 16 et 22 mars prochains. Âgé de 40 ans, professeur d’histoire-géographie de formation, M. Gagnoux est maire depuis 2017 et vice-président du conseil départemental depuis 2021.
Le gouvernement Lecornu II a survécu ce jeudi matin à deux motions de censure déposées par la France insoumise (LFI) et le Rassemblement national (RN).
Celle présentée par LFI a été rejetée à seulement 18 voix près, la plus serrée des deux.
Cette courte marge doit beaucoup au soutien des députés socialistes, obtenu après la suspension de la réforme des retraites et l’engagement du Premier ministre de ne pas recourir à l’article 49.3. Le gouvernement reste en place, mais la tension politique demeure. Les oppositions préviennent que la dissolution ou une nouvelle censure pourraient revenir sur la table. L’examen du budget commencera la semaine prochaine, dans un climat parlementaire plus fragile que jamais.
a Ville de Besançon réaffirme sa volonté de maintenir la prime de fin d’année pour ses agents, malgré les contraintes légales pointées par la Cour Régionale des Comptes. Ce dispositif, considéré comme un acquis social majeur, s’inscrit dans une politique globale de revalorisation salariale et de soutien au pouvoir d’achat des personnels municipaux.
Une prime historique menacée, mais sauvegardée
Créée avant 1984 et équivalente à un treizième mois, la prime de fin d’année bénéficie depuis plusieurs décennies aux agents de la Ville de Besançon. Son extension à Grand Besançon Métropole et au CCAS visait à harmoniser les pratiques entre les trois entités. Mais en 2021, la Cour Régionale des Comptes (CRC) avait jugé la prime illégale pour Grand Besançon Métropole, estimant qu’elle ne pouvait être versée qu’aux agents relevant de droits acquis avant 1984. Pour contourner cette difficulté, la collectivité avait intégré la prime au Complément indemnitaire annuel (CIA) en 2022.
Cette solution, toutefois, a été critiquée dans un nouveau rapport de la CRC en 2024, qui rappelait que le CIA devait être modulé et ne pouvait être versé automatiquement. Face à ces remarques, une nouvelle délibération sera soumise au vote du conseil municipal ce jeudi soir afin de sécuriser juridiquement le dispositif. Elle prévoit le maintien du versement pour la grande majorité des agents, avec une modulation possible dans des cas exceptionnels. « La sauvegarde de cette prime est essentielle pour le pouvoir d’achat et la reconnaissance du travail des agents », a déclaré Elise Aebischer, élue en charge des ressources humaines.
Une politique RH centrée sur la revalorisation salariale
Depuis le début du mandat, la Ville a fait du pouvoir d’achat des agents une priorité, notamment à travers une refonte du régime indemnitaire. En 2024, un budget de 1,5 million d’euros a été consacré à des mesures pérennes de revalorisation. Les agents de catégorie C ont vu leurs rémunérations augmenter de 850 à 950 euros annuels, tandis que les écarts entre filières (technique, culturelle, sportive, artistique) ont été réduits, certaines augmentations atteignant jusqu’à 3000 euros par an. Ces mesures prolongent la prime exceptionnelle de 800 euros versée en 2023 et s’inscrivent dans une dynamique budgétaire en forte hausse : l’enveloppe indemnitaire passera de 6,2 à 8,2 millions d’euros en 2025, soit une progression de 32 % sur le mandat.
Emploi et conditions de travail : vers un service public renforcé
Depuis 2020, 600 emplois permanents ont été créés ou pérennisés, dont 380 postes d’animateurs périscolaires dans le cadre d’une politique de déprécarisation. Ces créations concernent principalement les secteurs de l’éducation et de la petite enfance, reflétant la volonté municipale de renforcer les services publics de proximité. Parallèlement, plusieurs chantiers ont été ouverts pour améliorer les conditions de travail, comme le développement du télétravail, l’expérimentation de la semaine de quatre jours dans certains services techniques, et la mise en place d’horaires plus souples. « Notre ambition est de concilier attractivité de la fonction publique locale et qualité de vie au travail », a souligné Mme Aebischer.
Le projet de renouvellement urbain de Planoise entre dans une autre dimension. Au-delà des transformations architecturales et de l’aménagement du territoire, la municipalité mise sur la culture pour changer l’image du quartier et renforcer le lien social. Après « les Rois Vagabonds », la compagnie « Pagnozoo » s’installera très prochainement dans le quartier des Epoisses.
L'interviexw de la rédaction : Aligne Chassagne, l'élue en charge de la culture à la ville de Besançon
Une transformation urbaine et sociale
Anne Vignot, Maire de Besançon, et Aline Chassagne, son adjointe à la culture, ont rappelé que le renouvellement urbain du quartier, inscrit dans le cadre du programme de l’ANRU, ne se limite pas à des opérations de démolition et de reconstruction. Le projet vise à améliorer la qualité de vie, faciliter l’accès aux services et redonner une image positive au quartier. La municipalité souhaite faire de la culture un levier de transformation. C’est tout l’enjeu de cette initiative.
La compagnie Pagnozoo
Fondée en 1983 à Besançon, la compagnie de cirque équestre Pagnozoo a été retenue dans le cadre d’un Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI), lancé cet été. Un terrain lui a été mis à disposition pour trois ans renouvelables une fois, avec une plateforme aménagée dans le cadre du budget de l’ANRU. La compagnie prendra à sa charge les coûts énergétiques et proposera des spectacles et ateliers ouverts aux habitants. Leur chapiteau sera monté à partir de l’automne, avec une ouverture annoncée avant Noël 2025.
La culture comme moteur du changement
A travers les politiques déployées, et alors que la Ville a conservé les moyens financiers accordés à la culture, cette dernière s’est fixée comme objectif de répartir les propositions culturelles sur l’ensemble du territoire, notamment dans les quartiers prioritaires, et de favoriser la mixité des publics. Pour cela, elle a renforcé ses moyens : contrat de ville, tickets culture et animations artistiques dans l’espace public. « La culture permet de recréer du lien et de la fierté dans les quartiers », a déclaré Mme Chassagne. Et de continuer : « C’est une manière concrète de changer le regard sur Planoise par exemple ».
Redonner une image positive du quartier
Pour la Ville, ces implantations illustrent une stratégie plus large : ancrer la culture dans la vie quotidienne des habitants et attirer de nouveaux publics dans les différents quartiers de la cité, à Planoise comme ailleurs. En parallèle des chantiers urbains, ces initiatives culturelles visent à changer durablement la perception du quartier. « Planoise est un territoire d’avenir », a conclu la maire de Besançon. « Ce que nous construisons ici, c’est autant de la pierre que du lien humain. »
À la suite de la déclaration de politique générale du Premier ministre Sébastien Lecornu, le Parti socialiste du Jura, par la voix de son chef de file Willy Bourgeois, salue la suspension de la réforme des retraites de 2023 et l’engagement du gouvernement à ne pas recourir à l’article 49.3. « Une première victoire », selon lui, « pour 3,5 millions de Français ». Le PS se dit toutefois « exigeant » dans le débat budgétaire à venir, et prévient : si les revendications sur le pouvoir d’achat et la justice fiscale restent lettre morte, une motion de censure n’est pas exclue.
Sollicité par plusieurs candidats (L. Fagaut, L. Croizier, E. Delabrousse), l’élu bisontin Nicolas Bodin décline toute proposition. Il affirme « ne pas croire au dépassement du clivage Gauche/Droite, qu’il juge toujours structurant ». Face aux recompositions politiques et aux appels à l’union des droites, il dénonce « les débauchages individuels, souvent contre-productifs dans la gestion locale ». Pour lui, « les valeurs de Gauche et de Droite sont distinctes mais essentielles à l’équilibre démocratique ». Fidèle à ses convictions, il réaffirme « son ancrage à Gauche et promet de continuer à s’exprimer librement sur les dossiers municipaux et nationaux ».
La salle des fêtes de La Cluse-et-Mijoux a accueilli ce mardi 14 octobre la signature solennelle du Masterplan 2025–2040, schéma directeur de la transition du tourisme et des loisirs du Haut-Doubs. L’État, la Région Bourgogne-Franche-Comté, le Département du Doubs, le Pays du Haut-Doubs, les communautés de communes du territoire et le Syndicat Mixte du Mont d’Or ont tous paraphé ce document stratégique. Né d’une réflexion amorcée en 2022 dans le cadre du programme national Avenir Montagnes, le Masterplan vise à adapter l’économie touristique locale aux enjeux climatiques, environnementaux, économiques et sociétaux.
Ce mardi, lors de son discours de politique générale, le Premier ministre Sébastien Lecornu a annoncé la suspension de la réforme des retraites jusqu’à l’élection présidentielle de 2027. Présentée comme un geste d’apaisement, cette décision intervient à la veille d’un vote de censure. Les socialistes ont annoncé qu’ils ne déposeraient ni ne voteraient de motion, saluant « un signal d’écoute et de responsabilité ».
Les Républicains, divisés sur la stratégie à adopter, ont pour leur part choisi de ne pas s’associer à la censure, tout en appelant le gouvernement à « clarifier sa ligne économique ». À l’inverse, La France insoumise, les écologistes et le Rassemblement national ont confirmé qu’ils voteraient la censure, dénonçant un « recul tactique » et un « aveu d’impuissance ».
À cinq mois des municipales de mars 2026, Nathalie Bouvet, conseillère municipale de Besançon, et Frank Monneur annoncent leur ralliement à la dynamique portée par Ludovic Fagaut et Laurent Croizier. Avec le soutien de Franck Defrasne, Bernard Falga, Madeleine Lhomme, Maxime Munier et Catherine Thiébau, ils appellent « à une alternative ambitieuse, apaisée et tournée vers l’avenir ». Ce rassemblement « veut remettre Besançon en mouvement et tourner la page d’une gouvernance jugée dogmatique ».
En vue des élections municipales des 15 et 22 mars prochains, la “Gauche Pontissalienne” multiplie les rencontres citoyennes. Trois nouvelles tables rondes sont programmées à l’Esperluète, rue Vannolles, les 26 octobre ainsi que les 9 et 23 novembre, de 16h à 18h.
Pontarlier se prépare à un printemps électoral animé. Dans la perspective des municipales de mars 2026, le collectif de la Gauche Pontissalienne a choisi une méthode originale pour élaborer son programme : associer directement les citoyens à la réflexion politique. Ces “tables rondes participatives ” se déroulent depuis plusieurs semaines à l’Esperluète, autour de thématiques précises comme le logement, les transports ou encore l’attractivité du territoire.
Une démarche citoyenne avant tout
Parmi les participants réguliers figure Laëtitia Debourgogne, engagée dans le collectif. Et ce, même si elle ne s’est pas encore prononcée sur une participation à la liste qui sera soumise aux électeurs. “Je me reconnais dans les valeurs de gauche, celles de la justice et de l’égalité. Ce qui me plaît ici, c’est la possibilité d’échanger librement, sans pression ni hiérarchie”, explique-t-elle. Le principe des tables rondes repose sur la parole libre et l’intelligence collective. Les participants débattent en petits groupes autour d’un thème, partagent leurs constats, puis dégagent des propositions concrètes. “L’idée, c’est que le programme ne soit pas écrit par quelques-uns dans un bureau, mais par les habitants eux-mêmes”, souligne Mme Debourgogne.
Des thèmes ancrés dans le quotidien des Pontissaliens
La première rencontre, organisée la semaine passée, a réuni une quinzaine de personnes — un chiffre jugé encourageant par les organisateurs. Les échanges se sont concentrés sur deux sujets au cœur des préoccupations locales : le logement et les transports. “Se loger à Pontarlier devient de plus en plus difficile avec un salaire français”, constate Laëtitia Debourgogne. “Beaucoup de personnes partent travailler en Suisse pour compenser, mais cela contribue à faire grimper les loyers. C’est un cercle vicieux.” La prochaine séance, prévue le 26 octobre, reviendra sur la question des mobilités, avant d’aborder plus largement l’attractivité et le bien-vivre à Pontarlier.
L'interview de la rédaction : Laëtitia Debourgogne, sympathisante à la Gauche Pontissalienne.
Une participation souple et sans pression
Chaque session se déroule entre 16h et 18h, avec la possibilité pour chacun d’arriver ou de partir à sa convenance. “Nous voulons éviter le sentiment d’un ‘guet-apens politique’. L’objectif, c’est de favoriser un climat ouvert et bienveillant, où toutes les opinions peuvent s’exprimer”, insiste la militante.
L'interview de la rédaction : Laëtitia Debourgogne, sympathisante à la Gauche Pontissalienne
Un travail de fond, sans précipitation
Pour l’heure, aucun calendrier définitif n’a été arrêté quant à la publication du programme. Les membres de la Gauche Pontissalienne préfèrent avancer pas à pas. “Nous ne voulons pas faire vite, mais faire bien”, résume Mme Debourgogne. Cette démarche participative, strictement locale et indépendante des enjeux nationaux, ambitionne de replacer les Pontissaliens au cœur de la décision politique.