Dans un communiqué de presse, la fédération du Jura du Parti Socialiste dénonce la situation particulière du candidat du Rassemblement National, Thierry Mosca, qui a conservé sa candidature dans la deuxième circonscription. Alors qu’il se trouve dans une situation qui ne lui permet pas de se présenter au vote des électeurs. Placé en curatelle, ce dernier ne peut prétendre participer à une élection. Ce qui le rend inéligible.
« Cette situation méprisante pour les électeurs jurassiens est de la seule responsabilité des instances dirigeantes du Rassemblement national, incapable de vérifier la capacité de leur candidat à avoir le droit de se présenter. Nous connaissions les candidats fantômes et les candidats parachutés, nous découvrons désormais les candidats sous curatelle » dénonce le parti et Willy Bourgeois, le Premier secrétaire fédéral. .
Dans le département du Doubs, le bureau départemental de Renaissance souligne « la qualité des campagnes menées par les candidats « d’ Ensemble pour la République » dans les cinq circonscriptions du Doubs, lors du 1er tour des législatives. Le mouvement appelle les électeurs à soutenir Laurent Croizier et Nicolas Pacquot dans les 1ère et 3è circonscriptions.
Dans les 2è et 4è circonscriptions, ils saluent les scores « remarquables » de Benoît Vuillemin et Philippe Gautier et saluent leur « acte de courage et de sagesse » de se retirer. Ce « qui doit permettre aux candidates des Ecologistes et du Parti Socialiste de bénéficier de reports de voix indispensables ».
Dans la cinquième circonscription, après avoir félicité son candidat, Lucas Boillot, ils écrivent, sans appeler concrètement à un soutien, « ne pas douter de la victoire du front républicain en faveur du parti Les Républicains ».
La préfecture du Doubs a validé les candidatures des personnes qualifiées pour le 2è tour des élections législatives. Une triangulaire se tiendra dans la 1ère circonscription avec Thomas Lutz du Rassemblement National, Séverine Véziès du Nouveau Front Populaire et Laurent Croizier du Modem. L’écologiste Dominique Voynet et le RN Eric Fusis s’affronteront dans la 2è circonscription. La 3è circonscription opposera Mathieu Bloch de l’alliance RN et Eric Ciotti et le député de l’ancienne Majorité présidentielle Nicolas Pacquot. Enfin, la parlementaire sortante Annie Genevard sera opposée à Florianne Jeandenand du Rassemblement National dans la cinquième circonscription du Doubs.
La Préfecture du Jura a communiqué la liste des postulants, dont la candidature pour le second tour des législatives a été validé ce mardi soir. Six candidats sont répartis dans les trois circonscriptions que compte le département. Dans la 1ère circonscription figurent Valérie Graby pour le Rassemblement National et Danielle Brulebois de la Majorité Présidentielle.
La candidature de Thierry Mosca du Rassemblement National a été validée dans la 2è circonscription. Il sera opposé à la divers droite Marie Christine Dalloz, la députée sortante. Enfin, dans la 3è circonscription, le match opposera la députée sortante LR Justine Gruet à Aurore Vuillemin-Plançon du Rassemblement National. Le 2è tour se tiendra ce dimanche 7 juillet.
Arrivé en quatrième position avec 12,4% des voix, Lucas Boillot, le candidat de l’ancienne majorité présidentielle n’est pas parvenu à se qualifier pour le 2è tour des élections législatives dans la cinquième circonscription du Doubs . Le jeune candidat (23 ans) tient à remercier « les plus de 7.000 électeurs » qui lui ont apporté leur suffrage. Dans un contexte très serré, avec seulement un écart de 851 voix entre Annie Genevard, la députée LR sortante, et Florianne Jeandenand, la candidate du Rassemblement National, M. Boillot appelle, « en responsabilité, à faire barrage à la candidate d’extrême droite au second tour ».
L'interview de la rédaction
« C’est la position de la Majorité Présidentielle et du Premier Ministre : pas une voix ne doit aller au Rassemblement National » explique le jeune macroniste, originaire du Russey. Sans jamais prononcer le nom d’Annie Genevard, il appelle précisément « à voter contre la candidate RN de la cinquième circonscription du Doubs ». « Ce parti et les idées qu’il véhicule me font peur » admet-il. Et de poursuivre : « on sait très bien que lorsque l’extrême droite est au pouvoir, elle y reste. On assiste également à un recul du droit des femmes, des droits des minorités et à une dégradation de l’état de droit. La France, dans laquelle je me projette, ne se fait pas avec l’extrême droite. Ce n’est pas la France que je veux » ajoute-t-il. C’est la raison pour laquelle, il appelle « la candidate Les Républicains à se positionner clairement face au RN au niveau local et national, par respect pour ses électeurs ».
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Quel avenir politique ?
Pour l’heure, Lucas Boillot ne pense à aucune autre échéance électorale. « Il convient, tout d’abord, de se projeter dans l’élection dans laquelle nous sommes. On verra ce qui se passera par la suite » dit-il. Et de terminer : « Si l’on se projette d’élection en élection, on perd le sens de son engagement. Pour l’instant, c’est une passion. Si on commence à se projeter trop loin, cela devient malsain. Pour moi, la politique, c’est une passion. Ce n’est pas un métier ».
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Dans un communiqué de presse, Benoît Vuillemin, le candidat de l’ancienne Majorité présidentielle, arrivé en troisième position, à l’issue du 1er tour des élections législatives dimanche soir dans la 2è circonscription du Doubs, a pris la décision de se retirer. Benoît Vuillemin dénonce l’attitude du parti Les Républicains, et notamment de Ludovic Fagaut et Jacques Grosperrin, qui avaient demandé le retrait de sa candidature, pour faciliter celle de Daniel Roy, le candidat de la droite républicaine.
Il regrette également l’attitude de l’écologiste Dominique Voynet, candidate du Nouveau Front Populaire sur cette même circonscription, et qui, selon lui, « n’a pas clarifié ses relations avec l’extrême gauche ». M. Vuillemin dénonce « les messages, commentaires et menaces » qu’il a reçus sur les réseaux sociaux ». Le maire de Saône ne donne pas de consigne de vote. Il « en appelle à la responsabilité des électeurs du camp républicain ».
Dans le Jura, la fédération du Parti Socialiste du Jura a été visée par des tags néofascistes et antisémites. Les faits ont été commis dans la nuit du samedi 29 au dimanche 30 juin, à la veille du 1er tour des élections législatives, à Lons-le-Saunier. Ils symbolisent la croix celtique, utilisées par les groupes nationalistes néofascistes et antisémites. La section jurassienne du parti et Willy Bourgeois, le premier fédéral, condamnent fermement cet acte « abject, illégal et antisémite ».
France Universités, qui rassemble les dirigeants des universités et établissements d’enseignement supérieur et de recherche s’inquiètent quant à l’arrivée possible du Rassemblement National au pouvoir dans le pays. Selon le collectif, « cette menace ne constitue pas une alternance ordinaire en démocratie ». Il est pointé une politique fondée « sur la peur et le rejet de l’autre, qui met un danger l’enseignement supérieur et la chance qu’il offre à toute la jeunesse, quels que soient son parcours, ses origines et son milieu social ».
Elle est une des rares élus de la droite républicaine à avoir réussi à tenir tête au Rassemblement National. Annie Genevard, avec 4.000 voix de plus, par rapport au scrutin de 2022, est parvenu à décrocher la première place, dimanche soir, dans la cinquième circonscription du Doubs (35,2%). L’élue Les Républicains s’est imposée face à Floriane Jeandenand, la candidate du RN (33,7%). Cet avantage, la parlementaire sortante le doit à son travail de proximité, sa connaissance des dossiers et de son territoire et de ses habitants.
Durant la courte campagne, Annie Genevard a organisé des réunions publiques. Elle a également rassemblé son électorat sur son seul nom. Contrairement aux représentants de Marine Le Pen, qui ont préféré afficher leurs deux mentors sur leur propagande électorale. Comptablement parlant, la députée sortante semble disposer d’une plus importante réserve de voix que son adversaire.
L'interview de la rédaction : Annie Genevard
Néanmoins, habituée aux joutes politiques, Annie Genevard repart au combat ce mardi, après avoir effectué les démarches administratives nécessaires pour sa participation au 2è tour. Des réunions publiques et des déplacements sur le terrain sont prévus pour s’assurer du soutien des uns et convaincre les autres.
Les candidats, qualifiés pour le deuxième tour des élections législatives, qui se tiendra dimanche 7 juillet, ont jusqu’à ce mardi 2 juillet, à 18h, pour déposer leur candidature. On en saura un peu plus sur les forces en présence. Rappelons que l’on se dirige vers 2 triangulaires dans le Doubs, dans les 1ère et 2è circonscriptions. Aucune triangulaire n’est prévue dans le Jura.
Dans le Doubs, le Rassemblement National et la droite d’Eric Ciotti sont arrivés en tête à deux reprises ( 3è et 4è circonscriptions). Grâce à Laurent Croizier, la Majorité présidentielle est en première position dans la 1ère circonscription. LR décroche la première place dans la 5è circonscription avec Annie Genevard
Dans le Jura. Le Rassemblement National figure en tête dans les 1ère et 3è circonscriptions. Marie-Christine Dalloz assure à la droite républicaine la pole position dans le Haut-Jura, la 2è circonscription.