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La salle des fêtes de La Cluse-et-Mijoux a accueilli ce mardi 14 octobre la signature solennelle du Masterplan 2025–2040, schéma directeur de la transition du tourisme et des loisirs du Haut-Doubs. L’État, la Région Bourgogne-Franche-Comté, le Département du Doubs, le Pays du Haut-Doubs, les communautés de communes du territoire et le Syndicat Mixte du Mont d’Or ont tous paraphé ce document stratégique.  Né d’une réflexion amorcée en 2022 dans le cadre du programme national Avenir Montagnes, le Masterplan vise à adapter l’économie touristique locale aux enjeux climatiques, environnementaux, économiques et sociétaux.

Ce mardi, lors de son discours de politique générale, le Premier ministre Sébastien Lecornu a annoncé la suspension de la réforme des retraites jusqu’à l’élection présidentielle de 2027. Présentée comme un geste d’apaisement, cette décision intervient à la veille d’un vote de censure. Les socialistes ont annoncé qu’ils ne déposeraient ni ne voteraient de motion, saluant « un signal d’écoute et de responsabilité ».

Les Républicains, divisés sur la stratégie à adopter, ont pour leur part choisi de ne pas s’associer à la censure, tout en appelant le gouvernement à « clarifier sa ligne économique ». À l’inverse, La France insoumise, les écologistes et le Rassemblement national ont confirmé qu’ils voteraient la censure, dénonçant un « recul tactique » et un « aveu d’impuissance ».

À cinq mois des municipales de mars 2026, Nathalie Bouvet, conseillère municipale de Besançon,  et Frank Monneur annoncent leur ralliement à la dynamique portée par Ludovic Fagaut et Laurent Croizier. Avec le soutien de Franck Defrasne, Bernard Falga, Madeleine Lhomme, Maxime Munier et Catherine Thiébau, ils appellent « à une alternative ambitieuse, apaisée et tournée vers l’avenir ». Ce rassemblement « veut remettre Besançon en mouvement et tourner la page d’une gouvernance jugée dogmatique ».

En vue des élections municipales des 15 et 22 mars prochains, la “Gauche Pontissalienne” multiplie les rencontres citoyennes. Trois nouvelles tables rondes sont programmées à l’Esperluète, rue Vannolles, les 26 octobre ainsi que les 9 et 23 novembre, de 16h à 18h.

Pontarlier se prépare à un printemps électoral animé. Dans la perspective des municipales de mars 2026, le collectif de la Gauche Pontissalienne a choisi une méthode originale pour élaborer son programme : associer directement les citoyens à la réflexion politique. Ces “tables rondes participatives ” se déroulent depuis plusieurs semaines à l’Esperluète, autour de thématiques précises comme le logement, les transports ou encore l’attractivité du territoire.

Une démarche citoyenne avant tout

Parmi les participants réguliers figure Laëtitia Debourgogne, engagée dans le collectif. Et ce, même si elle ne s’est pas encore prononcée sur une participation à la liste qui sera soumise aux électeurs. “Je me reconnais dans les valeurs de gauche, celles de la justice et de l’égalité. Ce qui me plaît ici, c’est la possibilité d’échanger librement, sans pression ni hiérarchie”, explique-t-elle. Le principe des tables rondes repose sur la parole libre et l’intelligence collective. Les participants débattent en petits groupes autour d’un thème, partagent leurs constats, puis dégagent des propositions concrètes. “L’idée, c’est que le programme ne soit pas écrit par quelques-uns dans un bureau, mais par les habitants eux-mêmes”, souligne Mme Debourgogne.

Des thèmes ancrés dans le quotidien des Pontissaliens

La première rencontre, organisée la semaine passée, a réuni une quinzaine de personnes — un chiffre jugé encourageant par les organisateurs. Les échanges se sont concentrés sur deux sujets au cœur des préoccupations locales : le logement et les transports. “Se loger à Pontarlier devient de plus en plus difficile avec un salaire français”, constate Laëtitia Debourgogne. “Beaucoup de personnes partent travailler en Suisse pour compenser, mais cela contribue à faire grimper les loyers. C’est un cercle vicieux.” La prochaine séance, prévue le 26 octobre, reviendra sur la question des mobilités, avant d’aborder plus largement l’attractivité et le bien-vivre à Pontarlier.

L'interview de la rédaction : Laëtitia Debourgogne, sympathisante à la Gauche Pontissalienne. 

Une participation souple et sans pression

Chaque session se déroule entre 16h et 18h, avec la possibilité pour chacun d’arriver ou de partir à sa convenance. “Nous voulons éviter le sentiment d’un ‘guet-apens politique’. L’objectif, c’est de favoriser un climat ouvert et bienveillant, où toutes les opinions peuvent s’exprimer”, insiste la militante.

L'interview de la rédaction : Laëtitia Debourgogne, sympathisante à la Gauche Pontissalienne 

Un travail de fond, sans précipitation

Pour l’heure, aucun calendrier définitif n’a été arrêté quant à la publication du programme. Les membres de la Gauche Pontissalienne préfèrent avancer pas à pas. “Nous ne voulons pas faire vite, mais faire bien”, résume Mme Debourgogne. Cette démarche participative, strictement locale et indépendante des enjeux nationaux, ambitionne de replacer les Pontissaliens au cœur de la décision politique.

Quelques minutes après la présentation du nouveau gouvernement, le bureau politique des Républicains a annoncé l’exclusion de six membres du parti nommés ministres : Annie Genevard (Agriculture), Rachida Dati (Culture), Vincent Jeanbrun (Logement), Philippe Tabarot (Transports), Sébastien Martin (Industrie) et Nicolas Forissier (Francophonie).

Et d’indiquer également que tous « cessent immédiatement leurs fonctions dans les instances dirigeantes » du parti.  Rappelons qu’Annie Genevard occupait notamment la fonction de présidente de la Commission nationale d’investiture du parti. 

Sur ses réseaux sociaux, la députée du Doubs Annie Genevard annonce qu’elle poursuivra son action au ministère de l’Agriculture, à la demande du Premier ministre Sébastien Lecornu. Une décision prise « à un moment où notre agriculture française connaît de profondes difficultés », et ce malgré la position de son parti Les Républicains et de son président Bruno Retailleau. « Je demeure pleinement fidèle à mon parti et à mes convictions », précise-t-elle, invoquant un « devoir envers nos agriculteurs » et la nécessité de « constance, clarté et courage » dans l’action publique.

Parmi les ministres annoncés 

Le gouvernement Lecornu se compose en une équipe de 34 ministres

Ministre de la Justice, garde des Sceaux : Gérald Darmanin

Ministre de l’Intérieur : Laurent Nuñez

Ministre des Armées et des Anciens combattants : Catherine Vautrin

Ministre du Travail et des Solidarités : Jean-Pierre Farandou

Ministre de la Culture : Rachida Dati

Ministre de la Santé, des Familles, de l’Autonomie et des Personnes handicapées : Stéphanie Rist 

Ministre de l’Économie et des Finances et de la souveraineté industrielle, énergétique et numérique : Roland Lescure

Ministre de l’Éducation nationale : Édouard Geffray

Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Espace : Philippe Baptiste

Ministre des Petites et Moyennes entreprises , du commerce, de l’artisanat, du tourisme et du pouvoir d’achat : Serge Papin

Ministre des Outre-mer : Naïma Moutchou

Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères : Jean-Noël Barrot

Ministre de la Ville et du Logement : Vincent Jeanbrun

Ministre de la Transition écologique et de la Biodiversité : Monique Barbut

Ministre de l’aménagement du territoire et de la décentralisation : Françoise Gatel

Ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, de l’agro-alimentaire et de la souveraineté alimentaire : Annie Genevard

Ministre de l’Action et des Comptes publics : Amélie de Montchalin

Ministre des Transports : Philippe Tabarot

Ministre des Sports, de la Jeunesse et de la vie associative : Marina Ferrari

Annie Genevard (LR), ministre démissionnaire de l’Agriculture, a manifesté  son souhait de rester au sein du gouvernement formé par Sébastien Lecornu, selon des informations du Figaro confirmées par BFMTV.

Cette décision intervient alors que le Bureau politique des Républicains a voté samedi pour un soutien « sans participation » à l’exécutif, estimant que « les conditions ne sont pas réunies » pour une entrée au gouvernement. Présidente de la Commission nationale d’investiture du parti, Mme Genevard prend ainsi ses distances avec la ligne défendue par Bruno Retailleau, qui envisage désormais de la remplacer à ce poste stratégique.

Selon Le Figaro, le Premier ministre aurait également indiqué vouloir ouvrir son équipe à de jeunes élus LR, un projet qui suscite déjà des tensions internes au sein du parti.

L’annonce était attendue, elle est désormais officielle : le député MoDem du Doubs Laurent Croizier et le conseiller municipal Les Républicains Ludovic Fagaut, également 1er Vice-président du conseil départemental du Doubs,  unissent leurs forces pour les élections municipales de mars prochain à Besançon. Sous la bannière « Ensemble, Besançon avance », le duo entend incarner une « union du centre gauche, au centre et  la droite républicaine » et promet de tourner la page des divisions qui avaient marqué la précédente campagne de 2020. « Nous avons appris de nos erreurs. En 2020, la division a conduit à six ans de chaos municipal. Les Bisontines et les Bisontins nous demandent aujourd’hui de nous rassembler », a déclaré Ludovic Fagaut, chef de file de l’opposition municipale, en conférence de presse ce samedi matin.

Une alliance “naturelle” après dix ans de collaboration

Les deux élus, qui se connaissent de longue date – leur première coopération remonte à 2013 – présentent leur union comme une suite logique de leur travail commun au sein du conseil municipal et de Grand Besançon Métropole. « De représentants de l’opposition, nous devenons naturellement candidats au service d’un même projet pour Besançon », a expliqué M. Fagaut. « Notre seule boussole sera Besançon, et rien que Besançon », a renchéri M. Croizier, insistant sur une démarche « d’ouverture, de responsabilité et d’humilité ». L’alliance, qualifiée par les deux hommes d’« acte fondateur », vise à rassembler du centre gauche au bloc central jusqu’à la droite républicaine, sans exclusive partisane. « Ce n’est pas Paris qui décidera de ce qui se passera à Besançon », a martelé Ludovic Fagaut, écartant toute logique d’appareil.

L'interview de la rédaction : Laurent Croizier 

L'interview de la rédaction : Ludovic Fagaut 

Une vision en cinq axes pour “la ville des possibles”

Le tandem Fagaut–Croizier a décliné sa feuille de route autour de cinq axes structurants : Redonner à Besançon sa place de capitale économique, sportive, culturelle et touristique ; assurer la sécurité et la tranquillité publique ; réanimer les quartiers et la vie urbaine ; valoriser la fierté bisontine, le patrimoine et l’environnement et faciliter les déplacements et la vie quotidienne. « Ce n’est pas un empilement de mesures, mais une vision claire, stratégique et structurante », a résumé le chef de file de l’actuelle opposition « Besançon Maintenant ». Le programme complet sera dévoilé progressivement « dans les semaines et mois à venir », avant le scrutin des 15 et 22 mars 2026.

Une campagne placée sous le signe de l’ordre et de la sérénité

Les deux élus dénoncent « les polémiques incessantes » et « la crise de gouvernance » du mandat sortant. Ils jugent que « les relations exécrables entretenues avec l’État et les acteurs économiques freinent le développement de la ville ». « Besançon doit redevenir une locomotive, pas une ville repliée sur elle-même », a insisté le parlementaire doubiste,  rappelant la nécessité d’un dialogue constructif entre la mairie, Grand Besançon Métropole et les communes de l’agglomération. Le mot d’ordre est posé : sécurité, respect et bon sens. « Besançon a besoin d’ordre et de sérénité pour redevenir une ville paisible et fière de son identité ».

L'interview de la rédaction : Laurent Croizier 

L'interview de la rédaction : Ludovic Fagaut 

Une liste ouverte, en construction

Les deux principaux acteurs de cette union revendique une ouverture à la société civile et assure que la future liste ne sera pas « une addition de cartes de partis politiques ».
Les discussions se poursuivent pour élargir le rassemblement, notamment vers des personnalités du centre gauche. Les deux hommes confirment tendre la main à d’autres figures locales – dont Éric Delabrousse ou encore Nicolas Bodin – tout en fixant une « frontière claire » : « du centre gauche à la droite républicaine ». Le nom de la liste, « Ensemble, Besançon avance », sera celui d’une équipe « solide, expérimentée et rassemblée ». Une première lettre d’union, tirée à 65 000 exemplaires, est distribuée dès ce week-end dans plus de 65.000 boîtes aux lettres bisontines.

Un message de responsabilité et de rassemblement

À cinq mois du scrutin, l’union Fagaut–Croizier espère incarner une alternative crédible à la majorité sortante. « Nous prenons nos responsabilités, nous les assumons. Ce n’est pas un choix d’appareil, c’est un choix de projet, un choix de Besançon », a conclu Ludovic Fagaut.Les deux candidats promettent une campagne « au service des habitants », faite « d’écoute, d’ouverture et d’exigence ». Le ton est donné.

Ce samedi 11 octobre, de 15 h à minuit, la salle de la Malcombe accueillera la fête de Lutte ouvrière. Dans un contexte de crise politique et de campagne municipale, l’événement se veut un lieu de rencontre et de mobilisation pour les travailleurs.

Expositions, buvette, musique, livres, projection du documentaire Des trotskystes à l’usine (15 h 30), débat politique (18 h 30), banquet et chansons rythmeront la journée. "Face à une politique dictée par les intérêts capitalistes", Lutte ouvrière appelle à l’unité des travailleurs pour reprendre la main sur leur avenir. Réservations pour le banquet au 06 76 77 49 25.

Ce samedi 11 octobre, le monde associatif se mobilisera partout en France pour alerter sur les menaces qui pèsent sur ses missions et ses emplois. À Besançon, où plus de 7 000 salariés travaillent dans des associations locales, la députée écologiste du Doubs Dominique Voynet appelle à « entendre le cri d’alerte » et à éviter « un plan social silencieux ».

Les associations jouent un rôle crucial dans l’accompagnement social, la culture, le sport, l’environnement et la solidarité. Mais la baisse des subventions et les retards de financement fragilisent leur action. À l’échelle nationale, l’emploi associatif représente plus de 10 % de l’emploi privé.

Alors que le bénévolat recule et que les collectivités font face à des contraintes budgétaires inédites, les associations demandent un soutien urgent pour continuer à faire vivre le lien social.