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On sait encore peu de chose sur sa venue. En tout cas, Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur est attendu demain après-midi à Besançon. Plus précisément dans le quartier Planoise, où les forces de l’ordre ont été fortement mobilisées ces derniers jours dans le cadre de l’opération « place nette Â».

Des armes lourdes, d’importantes quantités de stupéfiants, notamment de l’héroïne, et des personnes en situation irrégulière ont été interceptées et interpellées sur place. Pendant trois jours, les forces de l’ordre ont mené de nombreux contrôles et investigations dans la rue, dans des immeubles et des commerces du quartier.

Dans un communiqué de presse, le syndicat SNUipp-FSU du Doubs fait savoir qu’il répond à l’appel national et boycotte, ce vendredi, le Conseil Départemental de l’Education National. L’instance devait entériner la première partie de la prochaine carte scolaire. Ils disent « ne pas vouloir cautionner la politique de la casse de l’école publique, organisée par le gouvernement Â». Ils se rassembleront en début d’après midi devant l’entrée, où se tiendra l’instance, à Besançon, avenue de la Gare d’Eau.

Il n’y a pas que les agriculteurs qui sont en colère. Les artisans du bâtiment de Haute-Saône et du Territoire de Belfort montent au créneau ce vendredi. Ils ont décidé d’organiser une opération escargot sur l’A36. Les manifestants ont prévu de se rassembler, vers 13h, à Montbéliard. Ils chemineront ensemble en direction de la préfecture de Belfort.

En pleine crise agricole, la Capeb, le syndicat patronal de l’artisanat du bâtiment, avait dénoncé « une iniquité de traitement Â» concernant la fin de la hausse de la taxe sur le gazole non routier pour les agriculteurs uniquement. En Franche-Comté, les professionnels manifesteront également contre les charges administratives très lourdes et le nouveau dispositif « ma prime rénov’.

Déplacement surprise et en catimini d’Emmanuel Macron, dans le Doubs, hier. Le Chef de l’Etat s’est rendu à Roulans, ce mardi, dans une exploitation agricole. Ce déplacement s’inscrit dans le cadre du conflit agricole, qui s’est manifesté en France durant plusieurs jours. Nos confrères de l‘Est Républicains précisent que le Président de la République a échangé avec des habitants et s’est rendu dans un bar tabac de la commune.

La Ville de Besançon s’est dotée de quatre chaufferies bois mobiles. Ces nouveaux équipements sont installés dans quatre bâtiments publics de la cité, particulièrement énergivores : l’institut supérieur des Beaux-Arts, la cuisine centrale, le groupe scolaire  Jean Zay et prochainement le Centre International de Séjour. Le coût global de ces acquisitions s’élève à 1 million d’euros. En même temps qu’elle procède à la rénovation énergétique de ces bâtiments et que se poursuit les travaux liés à la création d’un réseau de production de chaleur, la ville développe ce dispositif.

Contraintes de faire face aux augmentations constantes des prix de l’énergie, les collectivités doivent porter des réflexions pertinentes pour alléger la facture. Alimentées par la ressource en bois, provenant des forêts bisontines ou situées à 40 km autour de Besançon, réceptionnées sous forme  de plaquettes, ces machines ont cette vocation. Selon la Ville, un gain de 80.000 euros est estimé pour l’année 2024. En année pleine, avec les quatre chaudières en fonctionnement, une réduction de 130.000 euros est envisagée.

 

besancon chaudiere 2

Utiliser toutes les énergies renouvelables

La Ville de Besançon a également choisi cette option car elle salvatrice pour la planète. Anne Vignot, la Maire de la cité comtoise,  explique qu’elle permet « une baisse de 20% des gaz à effet de serre Â». Parce que c’est bon pour la planète, mais aussi parce que la Ville veut s’éloigner de sa dépendance financière avec les énergies fossiles, Mme Vignot entend développer, sur son territoire d’action, toutes les énergies renouvelables possibles. Cela passe également par la géothermie.

Le reportage de la rédaction : Mr Titeux, technicien à la ville, et Mme Chaumet, élue.

 

Une nouvelle journée d’action se tiendra ce mardi à l’Education nationale. Après la mobilisation, de la semaine dernière, qui a rassemblé un millier de participants à Besançon, les syndicats resservent le couvert. Le mouvement porte sur les conditions de travail et la rémunération. A Besançon, un rassemblement est prévu à 17h30, rue de Belfort, devant la permanence du député Eric Alauzet.

En vidéo, la Ville de Pontarlier et la Communauté de Communes du Grand Pontarlier viennent de rendre public leurs ambitions et projets pour 2024. La capitale du Haut-Doubs investira entre 6 et 8 millions d’euros dans l’économie locale. Le budget définitif sera voté en avril prochain. Les investissements porteront sur la rénovation du patrimoine immobilier et de l’éclairage public, en lien avec les enjeux de sobriété énergétique, la voirie et l’aménagement des espaces publics et les champs de l’accessibilité et des mobilités douces. Sans oublier les grands projets d’aménagement que sont l’îlot Lallemand et le Grand Cours.

La Communauté de Communes se positionnera, cette année, sur un budget de 67 millions d’euros, dont 23 millions d’euros d’investissement. Parmi les projets que la collectivité développera : le lancement de la phase opérationnelle du centre aquatique, le projet « renaissance Â» du Château de Joux et la rénovation énergétique du bâtiment « la Belle Vie Â», appartenant à la collectivité, implanté à Houtaud.  Une décision concernant l’avenir de cette bâtisse devrait intervenir en fin d’année.

Les premiers décrets pour venir en aide aux agriculteurs, promis par Gabriel Attal, durant la dernière crise, ont été publiés au Journal officiel ce dimanche. L’un porte sur le gazole non routier. Ce qui leur permettra de bénéficier « d’une avance de trésorerie de plusieurs mois Â». L’autre concerne les professionnels touchés, depuis plusieurs mois,  par la maladie hémorragique épizootique.

Une journée importante pour le monde agricole s’est terminée ce jeudi. La  FNSEA et les Jeunes Agriculteurs ont appelé à suspendre les blocages. Néanmoins, la vigilance est de mise. Les deux syndicats majoritaires veulent des preuves écrites du gouvernement sur les engagements qui ont été pris. Ils attendent des preuves tangibles.

Hier, Gabriel Attal, le Premier Ministre, et Emmanuel Macron, lors d’un conseil européen extraordinaire,  ont pris respectivement la parole et formulé des annonces. Le chef du gouvernement a notamment annoncé une enveloppe de 150 millions d’euros, une « phase massive de contrôle Â» dans les supermarchés, une « mise en pause Â» du plan Ecophyto et le remboursement partiel immédiat de la taxe sur le gazole non routier.  La promotion massive de l’étiquetage sur l’origine des produits fut également avancée.

De son côté, Emmanuel Macron, c’est dit « pas favorable à une Europe qui se referme Â», mais qu’il ne souhaitait pas «  des échanges qui se font aux dépens de nos producteurs Â». Le Chef de l’état a également fustigé l’accord en cours de négociation entre l’Union européenne et les pays sud-américains du Mercosur.

Une journée importante pour le monde agricole s’est terminée ce jeudi. La  FNSEA et les Jeunes Agriculteurs ont appelé à suspendre les blocages. Néanmoins, la vigilance est de mise. Les deux syndicats majoritaires veulent des preuves écrites du gouvernement sur les engagements qui ont été pris. Ils attendent des preuves tangibles.

Florent Dornier, le président de la FDSEA du Doubs, reconnaît que certaines décisions vont dans le bon sens. Néanmoins, il attend, comme ses collègues, des actes et des décisions rapides. « Il y a des choses qui ont été annoncées,  comme le contrôle du respect des états généraux de l’alimentation,  un calendrier sur une loi d’orientation agricole, un futur plan loup, …, et qui devront se confirmer rapidement. Il ne faut que cela mette un an pour se mettre en marche Â» explique M. Dornier. Et de poursuivre : « cela fera partie des choses prioritaires dans les semaines à venir Â».

Le salon de l’agriculture

Si les professionnels de la terre rejoignent petit à petit leurs exploitations. Ils font savoir qu’ils sauront se rappeler au bon souvenir du gouvernement. « J’espère que le calendrier sera tenu. Autrement, nous serons amenés à se remobiliser dans les prochains mois si le gouvernement ne tient pas ses paroles Â» commente Florent Dornier. Le salon de l’agriculture pourrait être un lieu symbolique. Le gouvernement se sait sous surveillance. « Il y a une loyauté et un bon sens dans le monde agricole. Lorsque le bons sens n’est plus appliqué,  nos agriculteurs sont capables de dire ça suffit Â» conclut l’agriculteur du Haut-Doubs.

L'interview de la rédaction / Florent Dornier