Sur la chaîne YouTube de la Ville de Pontarlier, Patrick Genre, le 1er magistrat de la commune du Haut-Doubs, formule ses bons vœux à ses concitoyens. Le message se veut positif, mais réaliste. L’édile évoque la capacité de sa collectivité à s’adapter et à affronter les défis qui l’attendent en 2023. La Ville de Pontarlier continuera à « se développer et à investir ». Il en va de l’attractivité du territoire. Des budgets ont d’ores et déjà été votés. D’autres viendront les compléter en mars prochain. L’objectif étant de soutenir autant que faire se peut l’économie locale, la vie associative et sociale.
Parmi les projets à venir : le lancement de l’appel à projet pour la Maison Chevalier, le raccordement au réseau de chaleur urbain de la piscine Georges Cuinet, la phase opérationnelle du plan de stationnement et circulation, l’étude concernant la rénovation de la Porte Saint-Pierre, une réflexion autour des modes doux, la phase opérationnelle de l’Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat, mais aussi le déploiement de la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères Incitatives.
Dans un souci de répondre aux inquiétudes exprimées par des habitants du quartier de Planoise, via un communiqué de presse, Ludovic Fagaut et son groupe « Besançon Maintenant » proposent à Anne Vignot, la maire écologiste bisontine, d’organiser le prochain conseil municipal à l’espace Nelson Mandela, la structure sociale municipale du quartier. Pour le collectif, « Une telle initiative est indispensable pour ne pas laisser un sentiment d’abandon s’installer chez les habitants à la suite des divers événements tragiques de ces dernières semaines ».
Jean-Yves Ravier, le Maire de Lons-le-Saunier, vient de s’adresser par courrier au Ministre de la santé, François Braun. Il l’informe sur les difficultés que connaît le système de santé dans le Jura. L’édile évoque la situation de l’hôpital de Champagnole, et de ses consultations non programmées et de la ligne de SMUR, et de l’hôpital de jour de Saint-Claude. Des suspensions et fermeture qui s’ajoutent à la fermeture de la maternité de Saint-Claude et au phénomène de désertification médicale qui touche de nombreux territoires jurassiens, dont le secteur de Lons-le-Saunier.
Ce mois de janvier pourrait être compliqué pour l’exécutif. En pleine réforme des retraites, inflation et augmentation des prix de l’énergie, et alors que des appels à relancer le mouvement des gilets jaunes, dès ce week-end, s’expriment, nous avons demandé à José Avilès, le secrétaire départemental de la CGT du Doubs, de faire le point sur ce début d’année, que certains annoncent comme « noir » pour Emmanuel Macron.
José Avilès pense que cette année 2023 sera mouvementée. Il prévient d’ores et déjà que la CGT sera mobilisée « pour une pleine et entière justice sociale ». Les propos tenus par Emmanuel Macron, le 31 décembre dernier, lors de ses traditionnels vœux aux Français, ne passent pas. Le responsable syndical dénonce une totale contradiction dans les intentions du chef de l’état. Ce dernier expliquant « être attentif à l’unité de l’attention », alors qu’il avance à marche forcée sur le dossier des retraites ». « Pourtant, 70% des Français sont opposés à la réforme en cours ».
200 milliards distribués aux entreprises
En 2023, José Avilès et ses camarades continueront de défendre les intérêts des salariés et de faciliter leur expression dans la rue ou les différentes instances représentatives du personnel. « Il y a une grande souffrance dans ce pays. Les riches sont plus riches et les pauvres sont plus pauvres » explique le cégétiste. Et de poursuivre : « Cette situation est criante. Nous avons des salariés pauvres aujourd’hui ».
25% des salariés hommes n’arrivent pas à l’âge de la retraite
Pour l’heure, aucune nouvelle date de mobilisation n’est avancée. Les prochaines semaines seront néanmoins décisives. La CGT sera aux avant-postes pour s’opposer aux décisions gouvernementales qu’elle juge contraire à ses valeurs. La réforme des retraites et de l’assurance chômage en font partie. Selon des chiffres de l’Insee, rapportés par la CGT, « 25% des ouvriers hommes n’arrivent pas aujourd’hui à l’âge légal de la retraite ». « Fort de ce contexte, on voudrait nous faire travailler plus longtemps » explique M. Avilès. Et de conclure : « ce gouvernement est complètement déconnecté des réalités ». José Avilès craint que cette réforme « ne soit que le début d’un démantèlement plus large des acquis sociaux ».
L'interview de la rédaction / José Avilès
Les élus communistes bisontins et du Doubs se mobilisent à l’occasion de la journée internationale des migrants. Le rendez-vous est fixé ce samedi après-midi, à 14h, devant la statue d’Ousmane Sow, sur la place des Droits de l’Homme.
Les manifestants demandent « une politique d'accueil des réfugiés » et « s’opposeront au projet de loi porté par le ministre de l'Intérieur, Gerald Darmanin ». Pour le collectif, ce projet de loi est « en totale contradiction avec les valeurs portées par la France, dont celles liées au droit d'asile ». Et de poursuivre : « il stigmatise une population immigrée, en associant réfugié et délinquance ».
Les Thermes coûtent cher à la Ville de Salins-les-Bains, qui aimerait trouver des relais pour assurer un financement pérenne. Les effets de la Covid19 se font encore sentir et le prix de l’énergie n’arrange rien. Alors que les pertes de 2020 ont été prises en charge par l’état, celles de 2021, à hauteur de 400.000 euros, ne le sont toujours pas. C’est donc avec ses fonds propres que la municipalité doit essayer de colmater la brèche. Ce qui n’est pas aisé.
Si la Ville réfléchit à la mise en place d’une autre gouvernance, avec le projet de confier la gestion de l’établissement à un prestataire privé, via une délégation de service publique, elle poursuit ses échanges avec les parlementaires jurassiens afin de trouver une issue aux difficultés financières actuelles. Les élus salinois entreprennent les démarches nécessaires pour obtenir un nouveau soutien financier de l’état, égal à celui consenti pour l’exercice 2020.
Quel projet pour 2023 ?
Conscient que les thermes sont un atout fort pour l’attractivité de son territoire, la Ville de Salins-les-Bains n’entend ne rien lâcher. Mais jusqu’à quand ? Faute de solutions, la gestion communale sera poursuivie en 2023. Difficile de se projeter au-delà. Si les moyens de la Ville permettent, tant bien que mal, d’assurer le fonctionnement de l’établissement, ils ne permettent pas de porter un regard sur l’avenir et de poser un regard pertinent sur son développement. Le dossier des Thermes de Salins-les-Bains est loin d’être clos. Affaire à suivre.
L'interview de la rédaction : M. Foret, premier-adjoint à la Ville de Salins-les-Bains
Bruno Le Maire, le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique sera dans le Jura, à Arinthod plus précisément, ce jeudi.. Une visite sur le thème de la relocalisation et au soutien de l’état en faveur des entreprises faisant face à la crise énergétique. Il visitera le site de l’entreprise Smoby, qui a bénéficié du plan France Relance, et participera à une table ronde avec les acteurs économiques locaux.
Près de 13 millions d’euros, c’est la somme que Grand Besançon Métropole a dépensée en 2021 pour rendre accessible des pans entiers de l’espace public. La voirie, les arrêts de bus, les espaces de vie et les établissements recevant du public ont été revus sur l’ensemble du territoire grand bisontin. A Besançon, la réflexion est menée avec les douze associations qui composent la Commission intercommunale d’accessibilité. Cette instance représente les cinq grandes familles de handicap et les aînés. Ce jeudi soir, lors d’un nouveau conseil communautaire, les élus de Grand Besançon Métropole valideront ce rapport annuel d’accessibilité qui leur sera présenté
Grand Besançon Métropole s’engage avec la Caisse d’Allocations Familiales et les 68 communes de son territoire sur un nouveau dispositif, la Convention Territoriale Globale (CTG), qui succède à l’ancien Contrat Enfance Jeunesse, pour la mise en place de services à destination des familles. Un diagnostic a été réalisé, à l’échelle du Grand Besançon, pour identifier les caractéristiques et les besoins de chaque territoire. Plusieurs enjeux ont été définis : petite enfance, enfance-jeunesse, parentalité et animation de la vie sociale. Désormais, des plans d’actions vont être définis par chaque municipalité et contractualisés avec l’organisme financeur. Les 4 millions d’euros consentis en 2021 sont assurés. Ils seront renouvelés chaque année, d’ici la fin de l’engagement, prévu en 2026. D’autres financements sont également possibles pour le soutien à de nouvelles actions.
Des enjeux importants
Pour les municipalités, l’accompagnement des familles est une des priorités. L’épidémie de Covid-19 a laissé des traces. Il faut reconstruire du lien social dans les communes. D’autre part, les modes de garde des enfants doivent être repensés et leur accueil amélioré et complété. Les familles privilégient désormais les accueils collectifs, au détriment des assistantes maternelles. En France, 150.000 femmes n’ont pas pu reprendre une activité professionnelle faute de places dans les structures d’accueil.
L'interview de la rédaction / Marion Etevenard, vice-présidente déléguée à la politique de la Ville, rénovation urbaine et l'accompagnement social.
Annick Jacquemet, la Sénatrice du Doubs, a dernièrement interrogé le gouvernement sur les tensions concernant le doliprane pédiatrique en France. Un sujet de préoccupation majeure pour la population. La parlementaire explique « qu’il n’existe aucun substitut ». « Le principal fabricant, Sanofi, est en situation de quasi-monopole avec près de 98% des parts de marché et aucun concurrent ne peut suppléer à la baisse de sa production ». Mme Jacquemet craint une nouvelle saturation des services d’urgence des hôpitaux si la situation ne s’améliore pas.