François Braun, le ministre de la Santé et de la Prévention est en déplacement à Besançon ce jeudi. Il est tout d’abord prévu un temps d’échanges avec la commission santé de régions de France. A 10h45, il visitera le bâtiment Bio-innovation du technopôle Témis Santé de Besançon. Il se rendra ensuite, vers 12h, à l’entreprise RD-Biotech.
En cette période de jours fériés, l’Etablissement Français du Sang lance son appel au don du sang et invite les citoyens à se mobiliser. En Région Bourgogne-Franche-Comté, 600 dons sont nécessaires quotidiennement pour assurer les besoins des malades. Dans ces conditions, les dons non-collectés durant les jours fériés doivent être compensés. Pour savoir où donner : la structure a mis en ligne tous les renseignements nécessaires sur le site de l’EFS ou sur l’application don de sang.
Rappelons qu’il faut avoir entre 18 et 70 ans, peser au moins 50 kilos et se sentir en forme pour donner son sang. Un questionnaire d’éligibilité est disponible sur le site internet. Le don du sang ne dure que 10 minutes, pour l’ensemble des étapes il faut compter une heure.
Ce mercredi après-midi, les joueurs du FC Sochaux-Montbéliard étaient attendus à la Maison des Familles de Besançon. Ils sont allés à la rencontre d’une quarantaine d’enfants, malades ou en rémission, et ont pu signer des autographes, goûter avec eux, et participer à une chasse à l’œuf en plein air. Un moment festif et convivial très important, aussi bien pour les enfants que pour les footballeurs. Ces derniers ont ensuite rendu visite à des enfants malades dans différents services pédiatriques de l’hôpital Jean-Minjoz.
Les joueurs sochaliens et le staff technique ont été accueillis à la Maison des familles, près du CHU Minjoz, ce mercredi 26 avril. Cet établissement non médicalisé, accueille les accompagnants des patients hospitalisés dans les établissements de santé environnants. Cette structure accueille aussi les malades en pré ou post hospitalisation, bilan, consultation ou en traitement ambulatoire, sous condition qu’ils ne nécessitent pas de surveillance médicale et ne présentent aucune pathologie contagieuse.
Des membres de l’association Semons l’espoir était aussi présents, l’association ayant participé financièrement à la construction de la structure en 2015 et de son extension en 2022. Semons l’Espoir œuvre pour améliorer les conditions de vie et de soins des enfants hospitalisés au CHU de Besançon. Après avoir signé maillots, crampons, photos, calendriers, et même des drapeaux, les joueurs ont ensuite accompagné les enfants en extérieur afin de participer à une chasse aux œufs. Ensuite, après avoir récupéré leur butin, tous ont dégusté des crêpes et autres friandises à la même table. Après ce goûter commun, les joueurs ont ensuite rendu visite à des enfants malades dans différents services pédiatriques de l’hôpital Jean-Minjoz.
Philippe Roy, président de Semons l'Espoir et de la Maison des Familles :
Freddy Vandekerkhove, team manager du FCSM :
Le CHU de Besançon recherche 25 joueurs de poker en ligne. Cette étude s’inscrit dans le cadre d’un travail de recherche sur la dépendance aux jeux de hasard et d’argent et celle aux jeux vidéo, notamment en ligne. Les services de psychiatrie et d’addictologie du CHU de Besançon conduisent plusieurs projets portant sur les éventuelles prédispositions à la dépendance sans substance. L’objectif est de mesurer l’activité cérébrale pendant deux jeux informatiques. Pour de plus amples informations sur cette opération, il faut contacter l’hôpital bisontin au 03.81.21.90.07
A Besançon, le 26 avril prochain, 250 étudiants en santé, de différentes filières, assisteront à la représentation de la pièce de théâtre « Grosse », de la journaliste Sylvie Debras. L’objectif est de les confronter à la problématique de l’obésité. Selon l’OMS, cette maladie chronique, touche 17% de la population adulte en France. Elle rend les soins plus complexes et plus risqués. Malgré leurs bonnes intentions, ces intervenants peuvent parfois avoir des propos culpabilisants, stigmatisants et discriminants envers les personnes concernées. De nombreux patients dénoncent cette discrimination liée à la grossophobie.
C'est dans ce contexte que de nombreuses structures et partenaires ont souhaité organiser cet événement. Et ce, afin de susciter la réflexion et sensibiliser autour de ce sujet de société important. L’idée de départ étant de pousser les étudiants à “travailler” sur le sujet de l’obésité avec une pédagogie innovante, celle du théâtre.
L’épidémie de Covid-19 régresse depuis plusieurs mois, et le CHU de Besançon ajuste ses recommandations quant au port du masque entre ces murs. Il ne sera plus obligatoire pour les personnels, les patients, les visiteurs.
Néanmoins, il reste nécessaire dans certains cas :
Évidemment, tous les autres gestes barrières sont toujours d’actualité.
Plus d’informations sur les modalités de visites :
Les héros d’hier sont finalement les grands oubliés d’aujourd’hui. C’est en tout cas comme ça qu’ils se définissent, à l’image de Carole Giboudot, infirmière libérale à Lons-le-Saunier. « On s’est jeté dans le travail. Autant les hospitaliers que les libéraux. On a été applaudi. Le Ségur de la santé a été un vrai coup de pouce pour les hospitaliers, et heureusement qu’ils y ont eu droit, c’est légitime. En revanche, nous, nous n’avons eu aucune revalorisation de nos soins » déplore Carole Giboudot. L’infirmière libérale rappelle le rôle crucial que son corps de métier a joué pendant cette grande crise sanitaire, son positionnement en première ligne, alors même que l’on ignorait encore ce qu’était ce virus. Et pourtant, les infirmières libérales, nourries par tant de promesses comme beaucoup d’autres, s’y sont confrontées dignement, par devoir et par amour de la profession. Pour que quelques mois plus tard, celles-ci ressentent un sentiment d’abandon et d’invisibilisation. « Ça nous a causé du tort. On se sent complétement délaissé. Alors qu’on allait chez des familles entièrement contaminées, on rentrait chez eux, et ce Covid on ne savait pas ce que c’était. On a eu des moments difficiles. On ne se posait pas de questions, on y allait, parce que c’est notre métier et parce qu’on aime ça. Mais derrière, on a eu aucune considération, aucune revalorisation » déplore Carole Giboudot.
Le mouvement a pris de l'importance sur les réseaux sociaux, notamment à travers des applications comme WhatsApp ou Facebook, sur lesquelles des groupes se sont formés et ont rapidement pris une ampleur significative. Au point d’avoir des répercutions au niveau national, régional et départemental. Le groupe Whatsapp du Jura comptabilise environ 170 infirmières libérales, sur 300 dans le Jura.
Tout d’abord, Carole Giboudot évoque la prescription médicale et le système de rémunération. « Notre tarification fonctionne à l’acte médical (AMI) demandé sur l’ordonnance. Et puis, on a une nomenclature, où chaque acte est référencé et coté avec un certain tarif. Cette nomenclature, qui date de bien longtemps, n’a pas été révisée depuis 2009, et nous cote des actes très peu valorisés » indique l’infirmière. Une des premières revendications du collectif est de passer l’AMI de 3,15€ à 4€ brut, et de le réajuster régulièrement en fonction de l’indice d’inflation de l’Insee.
En plus de la revalorisation des actes médicaux, « Infirmiers Libéraux en colère » souhaite aussi celle des déplacements. « On voudrait que les indemnités kilométriques soient réévaluées. Une infirmière se déplace pour 2,50€ brut. Donc il nous reste 1,25€ pour se déplacer chez un patient » explique Carole Giboudot. Pour information, le même déplacement s’élève à 4€ pour les kinésithérapeutes et peuvent varier entre 10 et 43,5€ pour un médecin en fonction de l’horaire.
Également au cœur des débats, notamment à travers l’actuelle réforme des retraites : le critère de pénibilité, qui concerne bien évidemment ce corps de métier. « Pour pouvoir partir en retraite à taux plein, il faut qu’on attende 67 ans, sans aucune pénibilité reconnue dans notre profession. On peut monter et descendre une quarantaine de fois de la voiture pour aller voir nos patients. Sans compter le laboratoire, la pharmacie, etc. On se lève tous les matins à 5h, on travaille entre 12 et 14h par jour. On a une charge physique et psychologique parce que nous avons des soins et des prises en charge compliqués. Ça peut être des fins de vie ou du travail avec des enfants. On a un panel très large de soin, c’est très éprouvant. Il y a énormément de maladies professionnelles. Des problèmes lombaires, articulaires. Le fait d’être tout le temps dans la voiture, de mobiliser des patients lourds » souligne Carole Giboudot. Cette dernière indique que l’espérance de vie d’une infirmière libérale est inférieure à sept ans par rapport à la moyenne nationale.
Par ailleurs, Carole Giboudot, pointe aussi la hausse des charges, démultipliées depuis quelques années. Que ce soit l’essence ou le matériel. « On payait la boîte de gants 4,50€ avant le Covid, 22€ pendant, et maintenant 9€. On a doublé en 5 ans. Et malgré ça, nos paiements n’ont pas bougé depuis 15 ans » explique l’infirmière libérale. Et contrairement à d’autres professionnels de santé, si plusieurs actes médicaux sont pratiqués par les infirmières libérales, seul le premier acte est payé à taux plein. Les autres sont dégressifs. Ce qui veut dire que si vous avez une injection à réaliser, le pansement sera payé à taux plein parce que ce sera le plus gros acte, ensuite la prise de sang sera payée à moitié prix, et enfin l’injection sera gratuite, indique le collectif « Infirmiers Libéraux en colère ».
Du temps, mais pas d’argent. Car oui, tous ces actes médicaux sont chronophages, intenses, indispensables, et les infirmières y consacrent énormément temps. Pour une maigre rémunération. « Pour donner une idée, en venant se faire poser un pansement au cabinet ou se faire retirer des fils, on va demander 6,30€ au patient. Il va nous rester ensuite 3,15€ net. Pour 20-30min de travail. Et derrière, on a environ 10min de papier, pour rentrer l’ordonnance du médecin, facturer, envoyer à la CPAM, la mutuelle, tout ça nous prend également beaucoup de temps » indique Carole Giboudot.
Toutes leurs revendications sont à retrouver sur cette pétition en ligne qui atteindra bientôt les 90.000 signatures : https://www.change.org/p/lettre-ouverte-des-infirmiers-lib%C3%A9raux?recruiter=1292791289&recruited_by_id=993c6bc0-9984-11ed-aa69-a1fdc26a704d&utm_source=share_petition&utm_medium=copylink&utm_campaign=petition_dashboard
Le CHIHC, le centre hospitalier pontissalien, continue de faire face à des difficultés de recrutement de personnel infirmier et aide-soignant. Dans un contexte antérieur ou 20 lits à l’EHPAD du Larmont, trois lits en psychiatrie et 3 lits en médecine SSR à Mouthe avaient été gelés, on vient d’apprendre que six lits supplémentaires en médecine B ont été fermés.
Dans ces conditions, l’établissement fait savoir que l’accueil des personnes nécessitant des soins actifs est préservé. En revanche, les hospitalisations pour des motifs sociaux ne pourront être assurées.
Samedi, les élus de la Communauté de Communes Champagnole-Nozeroy ont inauguré la nouvelle maison de santé, implantée à Champagnole. Une infrastructure qui a enfin vu le jour après presque sept ans d’intenses négociations. Dès ce lundi 3 avril, six médecins généralistes accompagnés d’un médecin collaborateur, d’une infirmière, de deux diététiciennes-nutritionnistes et d’une équipe administrative, reçoivent les patients sur rendez-vous. Le projet a nécessité un chantier de près d’un million d’euros, subventionné à plus de 50 % par des financeurs institutionnels, le reste étant apporté par la collectivité locale.
Le ministre de la santé, François Braun, se rendra ce lundi 3 avril dans le Jura. Il ira au centre hospitalier Jura Sud, à Lons-le-Saunier, pour échanger avec les équipes médicales, puis il rencontrera des agents de l’ARS de Bourgogne-Franche-Comté, toujours dans la capitale jurassienne. François Braun échangera sur l’application de la loi Rist, concernant le plafonnement des rémunérations des médecins intérimaires et rappellera « la mobilisation des services de l’état pour assurer la continuité des soins sur l’ensemble du territoire ». Son arrivée est prévue vers 17h.