Agnès Firmin-Le Bodo, ministre déléguée chargée de l’Organisation territoriale et des Professions de santé, sera dans le Doubs ce lundi. Elle se rendra d’abord à la maison des soignants de Morteau qui propose un dispositif d’hébergement favorisant l’installation d’étudiants en médecine, médecins remplaçants et professionnels de soins hospitaliers rencontrant des difficultés à trouver un logement. Puis elle visitera le cabinet éphémère de Morteau qui apporte une solution à la désertification médicale. Elle inaugurera ensuite, à Ornans, l’extension du centre hospitalier Saint-Louis, qui permettra la création de 18 lits d’EHPAD, 14 lits en unité Alzheimer et 9 lits de soins de suite et de réadaptation.
Enfin, suite aux 21 ateliers territoriaux du Conseil National de la Refondation de la Santé, organisés en Bourgogne-Franche-Comté, depuis le mois de novembre, la ministre déléguée participera à la restitution des travaux, en présence d’élus, de professionnels de santé et de citoyens mobilisés à la CCI du Doubs à Besançon. L’objectif de ces temps de réflexion était de trouver des solutions de terrain et répondre aux besoins de santé de la population.
Concernant l’épidémie de Covid19. L’Agence Régionale de Santé indique que le virus a continué sa progression cette dernière semaine en Bourgogne Franche-Comté, où le taux de positivité des tests de dépistage atteint près de 32%, supérieur de plus de 3 points au taux national.
Le compteur du Téléthon 2022 s’est refermée sur la somme de plus de 78 millions d’euros. En 2021, il avait atteint près de 74 millions d’euros. Cette année encore, nombreux sont les bénévoles qui se sont mobilisés aux côtés de l’Association Française contre les Myopathies pour faire avancer la recherche contre les maladies génétiques. La Franche-Comté a participé à cet élan de générosité. Des rendez-vous se sont tenus à Pontarlier, Labergement Sainte Marie, Gilley, Les Fins et Besançon.
La neuvième vague de COVID-19 se confirme à l’échelle régionale où elle n’épargne aucun des huit départements. A l’échelle régionale, le taux de positivité des tests de dépistage du COVID-19 dépasse désormais 30%, en hausse de plus de 3 points par rapport à la précédente période. Cette reprise épidémique commence à avoir un net impact hospitalier, s’ajoutant à celui des bronchiolites, avec une hausse des personnes hospitalisées.
A l’appel de MG France et d’autres syndicats, les médecins généralistes sont appelés à faire grève ce jeudi et ce vendredi. Il s’agit d’une mobilisation quasi-historique. Le dernier mouvement de contestation de cette profession avait vu le jour il y a une quinzaine d’années. Pour les médecins généralistes, la coupe est pleine. Le docteur Anne-Laure Bonnis, médecin généraliste à Dijon et déléguée régionale pour le syndicat MG France en Bourgogne Franche-Comté, explique que son syndicat « est mobilisé depuis plusieurs semaines ». Les revendications sont nombreuses. Elles portent sur le statut du médecin généraliste, les conditions d’exercice, « qui ne séduisent pas les jeunes médecins » et le prix des consultations.
« Les médecins généralistes doivent être la pierre angulaire du système de santé »
Les médecins s’inquiètent également des futures propositions de loi annoncées. Anne Laure Bonnis alerte sur le fait que « le système de santé actuel, avec le médecin traitant comme orientateur est important et ne doit pas être démantelé ». Les syndicats demandent la mise en place de mesures permettant aux médecins généralistes d’être déchargés de certaines tâches pour mieux se concentrer sur celles liées au médical. « Nous avons besoin de moyens et de bras » explique le médecin dijonnais.
Pour l’heure, difficile de savoir quelle suite sera donnée à ce mouvement qui s’inscrit dans d’autres actions, menées par les psychiatres et biologistes par exemple.
L'inteview de la rédaction : Anne Laure Bonnis
Dans le cadre d’une nouvelle journée de mobilisation dans le domaine de la santé et du secteur social et médico-social, les salariés sont appelés à se rassembler devant l’ARS ce mardi après-midi à Besançon. Un moyen pour les manifestants, à l’appel de la CGT d’interpeller leur autorité de tutelle.
Un parcours est également prévu, avec notamment un passage devant l’Association d’Hygiène Sociale de Franche-Comté. Les Salaires et les conditions de travail sont au cœur des revendications. Rappelons que les psychiatres des hôpitaux se mobilisent également ce jour « face à la situation de la psychiatrie publique ».
Concernant l’épidémie de Covid19, l’Agence Régionale de Santé confirme que l’épidémie repart à la hausse en Bourgogne Franche-Comté. Une tendance qui avait déjà été constatée la semaine dernière. Le taux de positivité des tests, à plus de 27% à l’échelle régionale, enregistre une augmentation dans tous les départements.
C’est un évènement 100% bisontin qui se déroulera ce week-end dans la cité comtoise. Le Collectif Ludique Bisontin, qui organise chaque printemps la manifestation Ludinam, et les organisateurs du Hacking Health, grand marathon d’innovation en santé, ont mis leurs compétences en commun pour donner naissance à cet évènement. Durant 48 heures, la cinquantaine de participants va se mettre en mode création et innovation pour réfléchir à des projets de jeux sur la thématique de la santé.
Toutes les formes sont possibles : jeux vidéo, jeux de société, escapes games, jeux de rôles, … . Différentes thématiques et problématiques seront proposées et chacun se mettra au service du collectif pour faire aboutir une idée, dans l’objectif de la concrétiser. Cinq sujets seront mis sur la table. Par exemple, un escape game traitera du sujet de l’endométriose. Un moyen pour communiquer et sensibiliser auprès du grand public sur cette maladie
Des profils très différents
Il reste encore quelques places de disponible pour participer à cet évènement. Eric Grux précise qu’il est ouvert à tous les profils. Des développeurs de jeux vidéo, des musiciens, des graphistes, des illustrateurs évolueront aux côtés de personnes aux savoir faire moins techniques. Tout ce petit monde sera encadré par des coaches.
Si vous souhaitez rejoindre cette aventure humaine et collective : www.lundihealth.org
L'interview de la rédaction / Eric Grux
Le Collectif de Défense de la Santé du Doubs soutient pleinement la proposition de loi sur la réintégration des soignants non vaccinés, qui devrait être présentée le 24 novembre à l’Assemblée Nationale. Il est rappelé que « dans quasiment tous les pays d’Europe et aux USA, les suspendus non vaccinés sont réintégrés à l’hôpital et dans les centres de soins ».
Le collectif souligne également qu’en pleine période covid, « le gouvernement leur avait demandé de venir au travail, même positif, avant de les priver de leur unique source de revenu ». Pour le Collectif « il est plus que temps de permettre à celles qui le souhaitent d’exercer à nouveau leur profession ».
La mobilisation se poursuit à l’hôpital de Champagnole. A l’appel de la CGT et du comité de défense de l’hôpital, un rassemblement se tiendra ce samedi matin, à 10h, sur la place de la mairie. Les syndicats, soignants et leurs soutiens entendent dénoncer la fermeture de la ligne SMUR et les consultations non programmées.