La Ville de Pontarlier fait savoir que le centre de dépistage, auparavant situé au Petit Bastion, se trouve désormais aux Casernes Marguet, dans locaux actuels du P'tit Panier. Le P'tit Panier, quant à lui, s'est installé au Petit Bastion et rouvrira ses portes ce mercredi 23 novembre. Pour rappel, le centre de dépistage est ouvert du lundi au vendredi de 9h à 17h et le samedi de 9h à 12h.
Les résultats concernant l’épidémie de Covid19 sont encore chahutés par un mouvement de grève d’une partie des laboratoires de biologie médicale cette semaine. Néanmoins, il apparaît que le taux de positivité des tests amorce une reprise à l’échelle régionale. Les hospitalisations poursuivent leur baisse, dans un contexte où les établissements sont par ailleurs fortement sollicités face à l’épidémie de bronchiolites.
A l’appel de Force Ouvrière, le personnel soignant du Centre de Long Séjour Bellevaux s’est mobilisé ce jeudi matin devant l’établissement bisontin. Les salaires et les conditions de travail sont au cœur des préoccupations. « L’augmentation de 3,5% accordée aux agents de la fonction publique reste bien en-deçà de l’inflation de plus de 6% » explique Sophie Richard, secrétaire départementale Force Ouvrière et soignante au CHI Haute-Comté de Pontarlier. La colère est d’autant plus grande que les salaires n’ont pas augmenté depuis 2010. « Vous comprendrez que dans ces conditions cela coince » ajoute la responsable syndicale.
Ces professionnels s’inquiètent car ils voient la qualité des soins se détériorer, remettant en question la sécurité des patients. Ils ne s’y retrouvent plus et pointent « une inquiétante perte de sens dans l’exercice de leur profession ». Les conditions d’exercice qui se détériorent font fuir le personnel et les recrutements sont rares. D’où l’urgence de procéder aux modifications qui s’imposent.
Les établissements de santé, qu’il s’agisse des ehpads et des hôpitaux par exemple, ont besoin de personnel. D’autant plus que les prises en charge sont de plus en plus difficiles. La dépendance est une réalité que l’état français doit absolument prendre en compte. Il est devenu urgent d’attribuer les moyens financiers et humains nécessaires pour améliorer les prises en charges et respecter nos aînés.
A compter du 18 novembre, et jusqu’au 9 décembre, Le Conseil National de la Refondation, mis en place par Emmanuel Macron le 8 septembre dernier, organise « les vendredis de la santé » en Bourgogne Franche-Comté. L’objectif de cette opération est de co-construire avec les Français les solutions concrètes sur les grandes transformations à venir dans le domaine de la santé. Quatre thématiques ont été définies : l’accès à la santé, la continuité et la permanence des soins, l’attractivité et la fidélisation et la prévention.
Plus de 20 réunions se tiendront sur toute la région. Rendez-vous ce vendredi 18 novembre, à Pontarlier, à la Salle des Capucins, le 25 novembre, de 9h à 13h, à Locodole, à Dole et le 2 décembre au centre diocésain de Besançon de 13h30 à 18h et à Juraparc Lons-le-Saunier de 9h à 13h.
Le lien pour les inscriptions est à découvrir sur le site de l’ARS Bourgogne-Franche-Comté.
Dans un communiqué de presse, le collectif de défense de la santé du Doubs alerte la population et les pouvoirs publics sur l’état de crise sans précédent que subit le CHU de Besançon. « Les arrêts de travail sont en hausse, les départs restent nombreux et les recrutements en berne » explique le communique de presse. Selon le collectif, pour la première fois de son histoire, le CHU a perdu 50 équivalents temps plein. Le recours à l’Intérim a progressé de 32% par rapport à 2019, à des tarifs beaucoup plus chers.
Les chiffres sont inquiétants. 159 lits sont fermés sur le CHU. La chirurgie se trouve limitée de 60 % à 80 % de ses capacités. Il est également expliqué que « la prise en charge des patients s’est dégradée ». Selon le Rapport du Haut Conseil sur l’Avenir de l’Assurance Maladie de septembre 2022, le nombre de médecins va continuer de baisser et ne retrouvera son niveau d’aujourd’hui que vers 2035.
C’est pourquoi le CoDéS 25 rejoint l’appel lancé par Laurent Thinès, neurochirurgien et chef de service en « neurochirurgie et chirurgie de la douleur et du rachis » au CHU de Besançon, membre des collectifs inter-hôpitaux, à « un sursaut citoyen pour ne pas accepter l’agonie du système de santé en France »
Concernant l’épidémie de covid19, privé de résultats d’une partie des laboratoires de biologie médicale, qui ont lancé un mouvement de contestation, l’Agence Régionale de Santé cite Santé publique France qui indique un ralentissement de la circulation virale. Le nombre de nouvelles hospitalisations est en particulier en baisse sensible dans la région.
La Ville d’Ornans poursuit ses actions en faveur de la lutte contre le tabac. Après avoir défini des espaces sans tabac, notamment aux abords des écoles, la cité a confié à l’adjointe à l’éducation, la solidarité et l’action sociale la responsabilité de distribuer des bandes dessinées, fournies par la Ligue contre le cancer, aux enfants et adolescents scolarisés sur le territoire. Une première opération a été réalisée auprès des élèves de CM1 et CM2 de l’école Courbet. Elle se poursuivra prochainement pour les élèves de CM1-CM2 de l'école Ste-Marie St-Michel et pour les 6èmes des deux collèges.
Concernant la pandémie de Covid19, l’Agence Régionale de Santé indique que « la dynamique de l’épidémie continue de baisser dans tous les départements de Bourgogne-Franche-Comté. Cependant, en raison de la situation tendue avec une partie des laboratoires de biologie médicale privés, elle n’est pas en mesure de communiquer les taux d’incidence cette semaine.
La santé est un véritable enjeu. Dans le Grand Besançon, comme ailleurs, l’offre de santé tend à se réduire. Le nombre de spécialistes s’inscrit à la baisse et la courbe de la moyenne d’âge des médecins généralistes est vieillissante et ces derniers éprouvent des difficultés à transmettre leur cabinet. D’où l’importance de se questionner sur l’avenir médical du territoire et de s’interroger sur l’accès aux soins de la population. Actuellement sur Besançon, selon une récente étude réalisée par le Centre Communal d’Action Sociale de la ville, 17% des usagers de la sécurité sociale n’ont pas de médecin traitant.
Ainsi, ce mardi soir, se tiendra, au Grand Kursaal, le 1er forum santé de Besançon et du Grand Besançon. Autour d’ateliers participatifs, les élus des communes du Grand Besançon, des professionnels de santé et médico-sociaux du secteur et des étudiants en santé pourront échanger sur cette thématique ambitieuse, mais tellement importante. L’objectif étant d’être le plus concret possible et d’enclencher une nouvelle dynamique autour du contrat local de santé et de la Communauté Professionnelle Territoriale de Santé.
Un projet de santé
Ce travail et cette réflexion collective viendront sans doute enrichir le projet de santé que devra rendre dans les prochains mois la Communauté Professionnelle Territoriale de Santé. Les élus ont conscience que cette démarche est primordiale et que ce maillage ne peut s’organiser qu’en associant et impliquant l’ensemble des acteurs, des organismes et des associations concernés.
L'interview de la rédaction / Gilles Spicher, adjlint à la Maire de Besançon à la santé.
L’Agence Régionale de la Santé de Bourgogne Franche-Comté a un nouveau directeur général. Précédemment directeur général de l’ARS Pays-de-Loire, Jean-Jacques Coiplet succède à Pierre Pribile nommé secrétaire général des ministères chargé des affaires sociales au mois de septembre. M. Coiplet prendra ses fonctions le 21 novembre prochain.