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Alors qu’un appel à la grève est lancé par les syndicats enseignants, pour ce jeudi, pour dénoncer le protocole sanitaire, imposé par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid-19, on a appris que la FCPE appelle les parents d’élèves à ne pas envoyer leurs enfants à l’école le 13 janvier. Il semble que les derniers ajustements annoncés lundi soir par Jean Castex n’aient pas calmé la colère des différents acteurs de l’éducation.

Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie et des Finances a annoncé que les entreprises qui éprouveraient des difficultés pour rembourser leur prêt garanti par l’Etat peuvent obtenir un délai supplémentaire pour décaler leur remboursement.

Possibilité de décaler de 6 mois le remboursement de la première échéance et d’étaler les paiements sur une période qui peut atteindre 10 ans. Pour bénéficier de cette mesure, les entreprises sont invitées à contacter le médiateur du crédit : https://mediateur-credit.banque-france.fr/saisir-la-mediation/vous-allez-saisir-la-mediation-du-credit


Ce samedi après-midi, un nouveau rassemblement de personnes s’est tenu au centre-ville bisontin. Elles sont venues dire leur opposition à la politique sanitaire menée par le gouvernement. Ces manifestants dénoncent des propositions « liberticides Â». Les derniers propos d’Emmanuel Macron, qui voulait « continuer à emmerder les non-vaccinés Â», ne sont pas passés inaperçus. Chacun à ses arguments.

manif covid macron

 Pour certains, le gouvernement « manipule Â» les chiffres. « On arrive à faire dire ce que l’on veut aux statistiques Â» explique cette manifestante. Beaucoup veulent conserver leur « liberté Â» et craignent un basculement « vers un régime autoritaire Â». D’autres réfutent le terme de « vaccin Â» et préfèrent parler « d’un traitement Â». « Je ne suis pas anti-vaccin. Le jour où il y aura un vaccin qui permettra d’éradiquer la maladie, j’irai, mais pas avant Â» ajoute cette militante.

MANIF COVID MACRON 2

 Ces personnes refusent d’être mises au ban de la société. Elles dénoncent la façon dont on les oblige à se faire vacciner. Enfin, quelques-uns s’interrogent sur d’éventuelles prises d’intérêts des grands groupes industriels. La position de Pfizer par exemple est contestée. « Il faudrait se faire vacciner pour qu’eux encaissent les sous. Il n’en est pas question Â» conclut cet homme.

Le reportage de la rédaction :

L’épidémie de Covid-19 continue de battre des records. La Bourgogne-Franche-Comté n’est pas épargnée. Actuellement, tous les départements sont concernés par des taux d’incidence à 4 chiffres. Sous l’effet de la double vague delta et omicron, la pression hospitalière s’accroît elle-aussi : plus de 900 personnes sont désormais prises en charge, dont 160 en soins critiques et l’ARS a demandé aux établissements de prolonger le plan blanc de 4 semaines.

Concernant l’épidémie de Covid-19. Selon des chiffres du rectorat de Besançon, arrêtés à la date de ce jeudi 6 janvier, aucune structure scolaire et aucune classe ne sont fermées à ce jour. En cumul sur les quatre jours, 770 cas confirmés d’élèves et 72 cas de personnels ont été déclarés. Le communiqué de presse précise que l’éducation nationale a commandé 55 millions de masques chirurgicaux afin d’équiper les personnels des écoles et des établissements scolaires, avec des premières livraisons dès la mi-janvier

 

Après des séances très mouvementées en début de semaine, les députés ont finalement adopté le projet de loi transformant le passe sanitaire en passe vaccinal. Le texte a finalement été validé tôt ce jeudi matin par 214 voix, 93 contre et 27 abstentions. Il doit désormais être examiné par le Sénat en début de semaine prochaine, pour une entrée en vigueur au 15 janvier, tel que le gouvernement le souhaite.

Dans un communiqué de presse, l’Agence Régionale de Santé indique que la circulation du virus liée à la Covid-19 a atteint ces derniers jours dans la région « un niveau inédit Â», s’élevant à 1300 cas pour 100.000 habitants. Ce chiffre s’explique par l’hyper-contagiosité du virus Omicron, qui est désormais majoritaire.

A la demande de notre rédaction, Eric Alauzet, le député doubiste de la République-en-Marche a réagi aux propos d’Emmanuel Macron. Mr Alauzet nous indique qu’il partage ‘les propos tenus par Gabriel Attal, à l’issue du conseil des ministres de ce jour Â». Pour l’élu bisontin, il est important de « tout faire pour pousser à la vaccination celles et ceux qui s’y refusent et font planer une menace sur les personnes fragiles et eux-mêmes, les soignants, l’hôpital, notre vie sociale et économique Â».

La France vit actuellement sa cinquième vague épidémique. Les variants Delta et Omicron sont les conséquences des nombreuses contaminations que nous connaissons actuellement. Cette situation épidémique se constate depuis plusieurs jours dans les centres de dépistage bisontins. Celui situé à Planoise bat des records d’affluence. Présentant des symptômes ou tout simplement à la recherche d’un pass sanitaire pour pouvoir continuer à travailler, les visiteurs sont nombreux. Certains ne sont pas encore vaccinés, mais d’autres, même si leur schéma vaccinal est incomplet, semble avoir de nouveau contracté le virus.  

Longues heures d’attente

Les conditions d’accueil du public sont précaires. Les attentes sont longues et il n’est pas possible de pouvoir s’asseoir convenablement en attendant son tour. La ville de Besançon a bien conscience de cette situation. Gilles Spicher, l’élu en charge de la santé, a pu le constater. Il assure qu’une réflexion est menée sur ce point. D’autant plus que le nouveau protocole mis en place dans les écoles devrait encore aggraver la situation. A la ville de Besançon, on rappelle que la gestion de ces structures est assurée par l’Agence Régionale de Santé et deux laboratoires bisontins.

prelevement covid

D’autres solutions

Précisons également que ces tests PCR ne sont plus gratuits pour les personnes qui ne sont pas encore vaccinées. Pour désengorger un peu ces structures, il est rappelé que les pharmacies et les laboratoires assurent également des tests.

 

Le reportage de la rédaction

 

Enorme surprise à l’Assemblée Nationale. L’examen du projet de loi transformant le passe sanitaire en passe vaccinal a fait l’objet d’une suspension hier. Une majorité de parlementaires ont refusé la poursuite des débats hier soir. C’est désormais la conférence des présidents de groupes parlementaires du Palais Bourbon d’inscrire la suite de l’examen de ce texte à l’agenda de l’assemblée. L’adoption est donc repoussée.