Une nouvelle journée de grève est prévue ce mardi à l’Education nationale. Il s’agit de la deuxième action en quelques jours. La première s’étant tenue jeudi dernier. Les manifestants réclament de meilleures conditions de travail et une hausse des salaires. Des actions qui se déroulent également dans un contexte tendu avec Amélie Oudéa-Castéra, leur ministre de tutelle.
Selon des chiffres donnés par le rectorat de Besançon. Le taux de participation à la journée de grève du jour est estimé à 17,7% dans l’académie de Besançon. 20,4% des enseignants se sont mobilisés ce jeudi. Des participations à 20,8% et 20,1% sont respectivement enregistrés dans le 1er et le second degré.
Journée de mobilisation ce jeudi à l’Eduction nationale. Syndicats et enseignants dénoncent leurs conditions de travail, les rémunérations, les moyens alloués pour exercer leur mission et les propos tenus dernièrement par leur ministre de tutelle. Des rassemblements se tiendront à Besançon et Lons-le-Saunier cet après-midi.
Les inquiétudes sont nombreuses. Le lycée Claude Nicolas Ledoux s’apprête à perdre encore des moyens. En cinq ans, entre 2017 et 2022, l’établissement scolaire bisontin a perdu 243 heures. En 2024, ce sont 82 heures qui sont encore ponctionnées. Soit trois temps pleins de professeur. Au minimum, le lycée perdra une classe de seconde en septembre prochain. Les enseignants dénoncent également le manque de considération du rectorat de Besançon à leur égard.
« Nous sommes très inquiets. D’autant plus que nous avons perdu une autre classe, il n’y a pas très longtemps » explique Valérie Nadal. Et de poursuivre : « L’année prochaine, nous compterons sept niveaux de 35 élèves en seconde. Pourtant, c’est une année très importante, notamment dans le domaine de la poursuite d’études». Et de conclure « Les élèves doivent réfléchir à leur orientation et choisir les spécialités qu’ils prendront en première ». Un casse-tête pour les jeunes et les adultes, notamment les professeurs principaux, qui les accompagnent.
L'interview de la rédaction / Valérie Nadal
Une mobilisation s’est tenue, ce jeudi matin, devant l’école de la Rivière Drugeon pour s’opposer à la fermeture annoncée d’une classe à l’école primaire. Les parents d’élèves ne comprennent pas cette décision. D’autant plus, selon eux, que « les effectifs n’ont pas changé ». Ils refusent de sacrifier leurs enfants « pour des raisons économiques ». Les familles craignent « un impact négatif sur l’équilibre de l’école et l’éducation et les apprentissages des enfants ». Le collectif se dit « déterminé » et attend « des réponses de la part des autorités de tutelle ». Elles devraient être connues ce vendredi.
« En fonction de la réponse qui nous sera donnée demain, nous continuerons ou pas notre combat » explique Mélanie Aubry, un des parents mobilisés. Le collectif n’a d’ailleurs pas tardé de se faire entendre. A peine a—t-il eu écho de la mauvaise nouvelle que ses membres ont agi. « Qui dit fermeture, dit plus d’élèves dans les classes, avec toutes les conséquences qui en découlent » termine cette maman, très en colère.
L'interview de la rédaction / Mélanie Aubry
On peut s’attendre à une forte mobilisation des enseignants ce jeudi pour la journée de grève annoncée. Dans l’académie de Besançon, les professeurs dénoncent la suppression de nombreux moyens à la rentrée prochaine. Selon des chiffres syndicaux, dans l’académie de Besançon, le ministère a choisi de supprimer « 85 postes dans le secondaire et 70 postes dans le primaire ». « A Besançon, le lycée Louis Pasteur perdra 32 heures d’enseignement. A Pergaud, 130 heures d’enseignement seront supprimées. Soit l’équivalent de quatre postes d’enseignants ».
Des rassemblements sont prévus ce jour. A Besançon, le rendez-vous est fixé, à 14h, sur la place de la révolution, au centre-ville. A Lons-le-Saunier, aussi, on se mobilisera. Les manifestants sont attendus à 14h30 sur la place de la Liberté.
On peut s’attendre à une forte mobilisation des enseignants ce jeudi pour la journée de grève annoncée. A Besançon, les professeurs dénoncent la suppression de nombreux moyens à la rentrée prochaine. Selon des chiffres syndicaux, dans l’académie de Besançon, le ministère a choisi de supprimer « 85 postes dans le secondaire et 70 postes dans le primaire ». « A Besançon, le lycée Louis Pasteur perdra 32 heures d’enseignement. A Pergaud, 130 heures d’enseignement seront supprimées. Soit l’équivalent de quatre postes d’enseignants ».
A compter de ce 17 janvier, un nouveau temps s’ouvre sur Parcoursup. Il s’agit du début des inscriptions et de la formulation des vœux sur la plateforme. Les candidats ont jusqu’au 14 mars minuit pour le faire. Ils auront ensuite jusqu’au 3 avril pour les confirmer. Entre avril et mai prochain, les établissements sollicités examineront les vœux formulés. Ce ne sera qu’à partir du 30 mai que commencera la phase principale d’admission, qui prendra fin le 12 juillet.
Durant 2h20, Emmanuel Macron a présenté, hier soir, sa feuille de route pour la suite de son quinquennat. L’école et la jeunesse étaient majoritairement au cœur des mesures annoncées par le chef de l’état. L’expérimentation de l’uniforme dès la rentrée prochaine, avec une généralisation en 2026, a été annoncée. Théâtre et histoire de l’art seront enseignés au collège et au lycée. La refondation de l’instruction civique, la Marseillaise au primaire, la généralisation du Service National Universel en seconde et un nouveau congé de naissance pour remplacer l’actuel « congé parental » sont au cœur des choix présidentiels également.
D’autres propositions, dans d’autres domaines, ont été précisées, comme la lutte contre le trafic de drogue, l’emploi, avec des règles plus sévères quand les offres sont refusées, un retour à un prix de l’électricité « dans la norme », et un hommage rendu aux victimes françaises de l’attaque du 7 octobre, le 7 février prochain. Le Chef de l’état a également confirmé une baisse d’impôts pour les Français des classes moyennes en 2025, un plan pour relancer la natalité et une réflexion autour de restrictions concernant l’usage des écrans chez les plus jeunes.
Après 18 heures d’attente et de suspens, Gabriel Attal a été nommé Premier Ministre. Il succède à Elisabeth Borne, qui a été contrainte, par Emmanuel Macron, de présenter sa démission. Cette nomination a été plutôt ubuesque puisqu’elle est parvenue alors que Gabriel Attal était en visio, en tant que ministre de l’Education, avec les chefs d’établissement.
A l’image du SNUipp-FSU, les syndicats ne sont pas surpris par la situation. Ils n’attendaient rien de Gabriel Attal et pas plus de son successeur, « tant qu’Emmanuel Macron sera à la tête du pays ». Karine Laurent dénonce les engagements contradictoires du gouvernement dans le domaine des services publics. Selon elle, les ministres de l’Education nationale ne sont que des figurants ». La politique en la matière étant définie par le couple Macron. Il est ainsi fait référence à la dernière initiative sur le harcèlement, lancée à la presse par la Première Dame de France.
« Nous sommes dans un contexte où le Président de la République est multi ministres. Il décide tout. C’est déjà entre Emmanuel et Brigitte Macron que les choses se décident pour l’Education nationale » termine Mme Laurent.
L'interview de la rédaction / Karine Laurent, représentante du syndicat SNUipp-FSU
Concernant la situation des installations sportives utilisées par le lycée Xavier Marmier, gérées par le Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté, Patrick Genre, le maire pontissalien, indique, qu’avec son adjoint aux sports, Philippe Besson, ils interpelleront la région, « comme cela avait déjà été fait, sans succès il y a trois ans ». L’édile rappelle que la région est responsable des deux bâtiments pointés par les enseignants : le gymnase du haut et la salle de musculation.