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La mobilisation contre la réforme des retraites s’est poursuivie ce jeudi à Besançon. Ce matin, en raison d’une forte présence des forces de l’ordre, les manifestants n’ont pas pu procéder au blocage des ronds-points comme ils l’avaient prévu. Néanmoins, la mobilisation semble se durcir à la faculté des lettres de Besançon. Pour la troisième journée consécutive, le site Mégevand a été bloqué. Un blocage filtrant s’est tenu à l’entrée du site Canot. C’est chaque après-midi, en assemblée générale, que les étudiants décident de la poursuite du mouvement ou pas.

Les jeunes manifestants expliquent qu’au-delà de la contestation portant sur la réforme des retraites, ils entendent dénoncer « une crise de la démocratie Â» en France. « On se mobilise pour qu’il y ait plus de démocratie et que cesse l’adoption de réforme aussi impopulaire Â» explique cet étudiant.

L'interview de la rédaction

 

Alors que les jeunes se cherchent actuellement un avenir, les 29 MFR de la région ouvrent leurs portes ce samedi. Ce qui permettra aux familles de découvrir ces établissements qui forment de très nombreux jeunes dans des secteurs d’activité très variés.  La pédagogie instaurée est plébiscitée par une jeunesse désireuse de pratiquer et de maîtriser des savoir-faire et des savoir-être  au contact du monde professionnel. En plus de ces compétences techniques, on y dispense aussi des valeurs éducatives, tournées vers le vivre ensemble, avec notamment un accueil en internat.

Durant cette journée portes ouvertes, de 9h à 17h, le public pourra découvrir le fonctionnement des différents établissements et le contenu des formations dispensés. Les apprenants sont accueillis dès la classe de 4è et peuvent y grandir et se former jusqu’à obtenir un CAP, un bac professionnel, un brevet professionnel ou un BTS. Les formations professionnelles dispensées forment à de nombreux métiers qui sont liés à l’agriculture, à la forêt, au paysage, à la santé, aux soins, à l’animation, au tourisme et à l’artisanat.

Alternance et débouchés professionnels  

L’enseignement propose des temps pratiques et théoriques. L’alternance y est en bonne place. « Elle facilite l’insertion professionnelle Â». « Les jeunes et les adultes, que nous suivons, se forgent une bonne expérience. Cela leur permet de s’insérer plus facilement dans le monde professionnel Â» explique Philippe Joly, le directeur des MFR en Bourgogne-Franche-Comté. Et de conclure  : « il y a beaucoup de jeunes qui, à la suite de leur apprentissage ou de leur stage, sont embauchés par leur entreprise d’accueil Â».

Pour de plus amples informations : https://www.mfr-bfc.fr/

L'interview de la rédaction : Philippe Joly, directeur des MFR en Bourgogne-Franche-Comté

 

 

Les inscriptions sont ouvertes pour participer au chantier de jeunes qui aura lieu du 8 au 22 juillet prochain à la Citadelle. Ces deux semaines de chantier sont organisées par la Ville de Besançon (Direction Citadelle et Direction Vie des quartiers) et par l’association le Club du Vieux Manoir, qui cordonne des chantiers depuis plus de 70 ans. Cette septième édition va permettre à des jeunes volontaires de découvrir les richesses de la Citadelle, du patrimoine de la Ville et de ses alentours.

Les préinscriptions sont possibles, jusqu’à fin mars, sur le site internet de la ville de Besançon (https://www.besancon.fr/actualite/camp-chantier-a-la-citadelle/). Il est également possible de contacter Gaelle Cavalli à la Citadelle de Besançon : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou 03 81 87 84 38

Les jeunes, lycéens et étudiants, ont animé le cortège bisontin ce mardi.  La réforme des retraites explique cette forte mobilisation, mais les jeunes sont également venus dénoncer une manière de faire de la politique qu’ils jugent désuète et  ne correspond plus aux exigences de la société. Ils veulent une démocratie plus large et une implication plus grande des citoyens dans les mesures qui les concernent. Sixième république ou pas, une partie de la jeunesse française veut être associée aux décisions qui dessinent son avenir.

Pour Paul, représentant local du syndicat UNL, l’utilisation du 49.3 à l’Assemblée Nationale, la réforme du bac et des lycéens professionnels et, plus récemment, la généralisation du Service National Universel  font partie de la liste des décisions prises sans concertation.  Â« Le peuple n’est pas consulté Â» lance le lycéen bisontin. « Il est important que les jeunes se mobilisent pour exprimer leur vision de la société et leur conception du débat public Â» déclare le jeune militant.

L'interview de la rédaction / Paul

 

Dans le cadre de la journée internationale des droits des femmes du 8 mars prochain, l’UNSS organise un grand rassemblement sur le site de la Malcombe à Besançon. Plus de 1000 participants sont attendus à l’occasion de la « lycéenne – collégienne UNSS Â».

Cette manifestation s’adresse principalement aux jeunes filles de 14 à 18 ans afin de promouvoir l’égalité hommes-femmes et les droits des femmes. Les jeunes sportives auront doit d’inviter un garçon à condition qu’il signe une charte pour prouver son implication dans les valeurs défendues par cet évènement. Au programme : une course d’obstacles, des ateliers sportifs et un village, composé d’une trentaine de stands d’information.

La période des portes ouvertes dans les établissements scolaires et les centres de formation a débuté. Ce samedi 4 mars, IMEA, le centre de formation de la Chambre de Commerce et d’Industrie Saône-Doubs, accueillera les jeunes à la recherche d’un avenir professionnel. Rappelons que cette structure propose des formations en alternance, dans le domaine du commerce, du marketing et du management. Elle dispense des diplômes de niveau BAC +2 à BAC +3. Ces formations réputées sont gratuites et rémunérées. Dans le sens où les participants sont tous engagés dans un contrat d’apprentissage.  Ce samedi, le public est attendu sur les quatre campus que compte l’établissement. Les sites de Besançon, Vesoul, et Montbéliard seront ouverts de 10h à 16h30, en continu. A Pontarlier, on accueillera les jeunes et leurs familles de 10h à 14h30, sur le même fonctionnement.

Durant ces temps de formation, pratiques et théoriques, on y dispense les savoir être et savoir faire propres aux métiers visés, mais on y mène également des actions qui forment les citoyens de demain. C’est dans ce cadre-là que les 27 et 28 février derniers, 94 étudiants des centres de formation IMEA de Franche-Comté ont participé à l’opération « IMEA solidaire de la Croix Rouge Â». Après un temps de découverte de l’association, les étudiants ont organisé une collecte de vêtements et produits non alimentaires. « Le parcours d’un apprenti, c’est aussi un parcours éducatif Â» explique Françoise Sanchez, la directrice de l’école IMEA. Et de poursuivre : « C’est une façon de mettre leurs compétences au service d’une action solidaire. Ce n’est absolument pas décorrélé de leurs activités au quotidien dans leurs entreprises. Bien au contraire. C’est faire profiter et bénéficier la Croix Rouge de leurs compétences, notamment en marchandising, marketing et communication Â». Un moyen aussi de susciter des vocations et permettre à cette nouvelle génération de futurs professionnels de s’engager au service des autres et des plus précaires. Des valeurs que ce secteur d’activité n’oublie pas et entend partager avec le plus grand nombre.

L'interview de la rédaction : Françoise Sanchez

 

On peut déjà parier sur le succès de cet ouvrage. Les Mortuaciens Martial Bournel Bosson, Patrice Mazotti et Jacques Vuillemez préparent un livre sur la tradition des conscrits à Morteau. Un ouvrage, truffé d’anecdotes et de photographies, qui retracera toutes ces années, mettra en lumière ses acteurs et déclinera cette richesse historique locale.

Née en 1798, cette tradition est célébrée tous les ans. Morteau fait partie des communes où elle est particulièrement ancrée. Toutes les générations ont une anecdote à raconter. Depuis plus de deux siècles, elle anime le territoire et fait se rencontrer toutes les générations. Elle est aussi un héritage que l’on se passe au fil du temps. « C’est grâce aux conscrits que j’ai pu découvrir une photographie de mon arrière-grand-père Â» explique Martial Bournel Bosson.

Une tradition française et mortuacienne

Cette tradition date du service militaire. Malgré sa suspension, en 1997, l’évènement perdure. Il permettait aux jeunes d’une même génération de défiler dans les rues avant de s’engager sous les drapeaux de la nation française. En fonction des villes, il se vit différemment. A Morteau, tous les ans, en février, les jeunes de 20 ans prennent possession de la ville le temps d’une journée. Ils sont accompagnés d’une mascotte.  L’année 2023 ne dérogera pas à la règle.

« Les conscrits ça ne raconte pas, ça se vit Â»

C’est tout cet état d’esprit que les trois auteurs ont envie de faire revivre. Conter cette belle tradition, sous les angles historique et festif. Photos et anecdotes défileront à leur tour au fil des pages. Pour financer ce sympathique projet, une cagnotte est en ligne : https://fr.ulule.com/conscrits-morteau/   En fonction du financement obtenu, les responsables prévoient, en plus de publier le livre, d’éditer une série d’affiches collector et  monter une exposition.

L'interview de la rédaction : Martial Bournel Bosson

 

A compter du 1er mars , et jusqu’au 31 mars, Préval et les commerces du Haut-Doubs lancent le défi « Sans emballages SVP ! ». Les consommateurs sont invités à apporter leurs propres contenants lors de leurs courses alimentaires. L’objectif du défi est de réaliser 10 achats sans emballage chez les commerçants et faire prendre conscience qu’il est possible de réduire sa consommation d’emballages jetables.

Durant tout le mois de mars, différents stands seront animés par les lycéens du territoire chez les commerçants partenaires. Un tirage au sort aura lieu le 18 avril avec les cartes ayant recueilli 10 adhésifs. Des bons d’achat, d’une valeur de 180 à 20 euros, seront offerts. Pour de plus amples informations : www.preval.fr

La nouvelle formule du Carnaval pontissalien a suscité de nombreuses réactions. Finalement, les maisons de quartier et la municipalité ont réussi leur pari.  Ce samedi après-midi, des centaines d’enfants sont venus participer, en famille, à ce carnaval new-look. Certes, comme toutes les premières, des ajustements devront sans doute être réalisés, mais dans l’ensemble, le pari a été relevé. Rappelons que faute de combattants, les élus pontissaliens ont dû se résoudre à annuler le traditionnel défilé pour proposer un moment festif différent.

 

L'interview de la rédaction / Témoignages d'enfants

 

carnaval pontarlier

 

Pour l’occasion, huit ateliers se sont tenus. Un stand gourmand animait également les lieux. Danses, bonne humeur et spectacles de magie étaient au programme. Tout le monde a joué le jeu  pour faire plaisir et mobiliser. Les élus pontissaliens, Patrick Genre, Bénédicte Erard et Philippe Besson, avaient sorti leurs plus déguisements. Les petits pontissaliens ont également répondu à l’appel. La salle des Capucins grouillait de héros en tout genre.

CARNAVAL PONTARLIER 3

La mise au point du Maire de Pontarlier

CARNAVAL PONTARLIER 4

L'interview de la rédaction / Bénédice Hérard

Comme chaque année, l’édile pontissalien était présent. Déguisé, il s’est, lui aussi,  prêté au jeu. Néanmoins, Patrick Genre  ne cache pas sa déception quant aux réactions très vives qui se sont manifestées sur cette nouvelle formule. « On peut critiquer l’initiative, mais laissons là vivre au moins une fois, et que l’on en tire les conclusion après Â» lance l’édile. Et de poursuivre : « Il faut essayer d’être  positif et ne pas toujours critiquer ce qui se fait. Essayons de ne pas casser avant de voir, de ne pas démolir avant de construire Â» ajoute-t-il. Pour Bénédicte Hérard, l’élue en charge de l’action sociale, malgré les difficultés, « il était important d’organiser un évènement festif, de ne pas rien faire Â». En quelques semaines, les différents acteurs ont su se mobiliser. Certes le défilé était absent cette année, mais la cité du Haut-Doubs a rebondi pour que petits et grands partagent un sympathique moment coloré, festif et convivial. L’ambiance de carnaval a su être préservée.

L'interview de la rédaction / Patrick Genre

Jeudi, à l’Assemblée nationale, les députés ont majoritairement voté contre la proposition de repas à 1 euro pour les étudiants. Dans le Jura, les députés Renaissance, Eric Alauzet et Laurent Croizier se sont opposés à cette mesure. Dans le Jura, la députée Danielle Brulebois a pris une décision identique. La CGT salariés-étudiants dénonce les élus « qui ont voté contre cette mesure qui aurait permis aux étudiants concernés d’arrêter de faire la queue à la banque alimentaire Â».