En cette année 2022, retour à une vie normale, espérons-le, la Ville de Pontarlier a décidé de revoir le programme d’animation de la piscine Georges Cuinet. « Samedis ados », à destination des « 12-17 ans », des soirées détentes pour les adultes et piscine en fête, pour les enfants, durant les petites vacances scolaires, les hostilités sont lancées jusqu’à l’hiver prochain. « Nous travaillons pour redynamiser l’attractivité de notre piscine municipale » explique Philippe Besson, l’élu en charge des sports à la ville de Pontarlier.
Remporter le totem
Pour ces petits ados, rien de mieux que de venir se distraire un samedi après-midi à la piscine. Le message a circulé dans les collèges et les collégiens se sont inscrits. L’envie de passer un sympathique moment ensemble est dans toutes les têtes. L’idée de ne pas forcément faire équipe avec ses copains, mais d’autres jeunes participants, est également très appréciée. Pour l’occasion, la piscine leur était exclusivement réservée et chacun a pu se mesurer au cours des différentes épreuves proposées. Saut en équilibre, parcours d’obstacles, hockey, … . Toutes les facultés physiques et intellectuelles sont mises à contribution. L’objectif remporter le totem final et se prémunir d’une éventuelle défaillance en découvrant les deux bracelets d’immunité cachés.
Le reportage de la rédaction : Philippe Besson ( élu en charge des sports). Aurélien Willeman ( responsable des animations à la ville de Pontarlier). Deux jeunes participants
Face à l’augmentation des effectifs des étudiants post-bac au Lycée E. Faure, l’accès au logement pour ces derniers est un vrai défi. Aussi, la Ville de Morteau et son CCAS ont mis en ligne une nouvelle plateforme numérique https://services.morteau.org/annonces/ accessible depuis le site de la ville de Morteau www.morteau.org (rubrique Vos services -> CCAS -> logements étudiants) afin de favoriser les rencontres entre bailleurs et étudiants.
Cette plateforme s’adresse aux propriétaires qui souhaitent louer leur logement uniquement à des étudiants ou stagiaires et aux étudiants, apprentis, stagiaires, eux-mêmes qui recherchent un logement ou des colocataires.
Depuis combien de temps êtes-vous engagée politiquement, et pourquoi avoir choisi La France Insoumise ?
J’ai commencé mes études à Besançon en 2013, et à ce moment-là je me suis rapprochée du parti de gauche. En 2016 a été créée La France Insoumise, que j’ai rejoint parce que j’adhérais beaucoup aux idées qui étaient proposées. On voit qu’on est face à de grandes crises, notamment démocratiques, et l’idée de la 6ème République nous intéresse énormément. Du coup, c’est par ce biais là que j’ai rejoint LFI. C’est Jean-Luc Mélenchon notre candidat à l’union populaire pour cette élection présidentielle, mais ça va bien au-delà de lui. C’est surtout le programme que je soutiens.
Aujourd’hui, en quoi un jeune peut-il se retrouver dans la politique de LFI ?
C’est une question intéressante. Quand on voit le taux d’abstention, on se rend compte que les jeunes ne se retrouvent pas dans la politique. Dans notre programme, ce que je trouve intéressant, c’est tout ce qui est proposé pour la jeunesse. L’idée d’une allocation d’autonomie pour les jeunes, à 1063€, permettant de vivre au-dessus du seuil de pauvreté même pour les étudiants. Ce qui permet aussi d’éviter de cumuler beaucoup de jobs étudiants, en plus des études. Mais aussi une refonte de l’enseignement supérieur pour les jeunes, un plus simple accès aux facs, et une gratuité de tout ça. Parce que ces dernières années, les coûts d’inscription ont augmenté. Il y a aussi l’aspect global du programme, sur le côté écologique, qui est aussi une grande préoccupation des jeunes. On a un projet axé sur l’écologie, la protection des biens communs, l’eau, l’air, les forêts. Ça paraît assez simple de le dire, mais on se rend compte que c’est souvent privatisé, et qu’on n’agit pas dans l’intérêt général. Il faut aussi rompre avec la maltraitance animale, de plus en plus de jeunes sont touchés par ça. Et à côté de tout ça, le côté social et sociétal, sur l’égalité homme-femme, on a pas mal de mesures à ce sujet. Et sur tous ces aspects, les jeunes peuvent se retrouver dans notre programme.
Certains candidats se sont positionnés sur le droit de vote à 16 ans. Jean-Luc Mélenchon est plutôt pour. Qu’en pensez-vous à titre personnel, et quel ressenti avez-vous auprès des autres jeunes de LFI ?
On se prononce en faveur du droit de vote à 16 ans effectivement. À titre personnel, je trouve que c’est intéressant. À 16 ans on est déjà responsable, et capable de beaucoup de choses. Ça peut aussi permettre de s’intéresser plus tôt à la politique, pour la société, et de ne pas attendre d’avoir 18 ans. Mes amis, les personnes que je côtoie, mon entourage, sont plutôt favorables, enfin pas tous, on a aussi des débats ! Mais ça permettrait de donner un nouveau souffle à la démocratie, qui peine en ce moment.
Est-ce que localement vous ressentez un fort engouement autour de La France Insoumise, et quels pourraient-être les atouts, les arguments, qui inciteraient les jeunes à se mobiliser aux urnes en avril prochain ?
À Besançon, nous avons tracté la semaine dernière devant la fac du centre-ville, et on a été très bien reçu, comme souvent. Il y avait aussi d’autres jeunes qui tractaient pour Macron, et l’accueil n’était pas le même. Et même s’il y a une forte abstention, il n’y a pas un désintérêt pour autant. Je pense que les jeunes savent ce qu’il se passe. On voit aussi cette abstention comme un indicateur de la défaillance de la démocratie. Et pour ça, on propose que tout le monde puisse s’investir dedans, puisse se faire entendre, et ça passe par la 6ème République. C’est une des grandes idées de notre programme. De réunir une assemblée constituante, composée de citoyens et de citoyennes de tout le pays, qui souhaitent écrire la nouvelle Constitution, afin de redonner le pouvoir aux Français, plutôt qu’à des élus déconnectés. La grande idée aussi qui plaît bien aux jeunes, c’est de pouvoir révoquer les élus. Ça existe déjà, ce n’est pas une création de notre part. Quand un élu ne tient pas ses promesses, ou ne suis pas le programme pour lequel il a été élu, les électeurs peuvent le renverser par un vote.
Quelle qualité ferait de Jean-Luc Mélenchon un bon président de la République ?
Notre objectif est d’arrêter d’avoir un seul homme ou une seule femme au pouvoir, mais d’avoir une équipe entière et dynamique. Cela étant, Jean-Luc Mélenchon est quelqu’un qui a de l’expérience. À titre personnel, je pense que c’est bien d’avoir un président qui incarne la fonction, qui en a la posture, et qui n’a pas la langue dans sa poche pour taper du point sur la table quand il faut défendre les intérêts du pays.
Dans le cadre de l’appel international de Fridays for Future, le groupe local « Youth For Climate » organisait un rassemblement au centre-ville de Besançon ce vendredi après-midi. Environ 250 jeunes, lycéens et étudiants, et moins jeunes ont répondu à l’invitation. Pour la nouvelle génération, il était important d’agir à quelques semaines de l’élection présidentielle. Les participants regrettent que les candidats à la présidence de la république ne fassent pas de la protection de l’environnement une priorité. « C’est criminel de ne pas agir » ont scandé les participants, qui veulent assumer pleinement la responsabilité dont ils se sentent investis.
Le capitalisme a également été pointé du doigt. Selon les organisateurs de la manifestation « les nations riches sont responsables de 92% des émissions mondiales ». C’est avec crainte et colère que ces jeunes ont manifesté. Clairement, ils demandent « des mesures pour lutter ». De futurs rassemblements sont d’ores et déjà envisagés. Le futur président de la République est prévenu.
L'interview de la rédaction
Après deux ans d’arrêt forcé en raison de la crise sanitaire, la jeune troupe théâtrale du lycée Edgar Faure de Morteau se prépare à monter de nouveau sur scène. L’Atalante attend impatiemment ces jeunes artistes, composés exclusivement de jeunes filles, bien décidés de faire passer un bon moment à leur public.
En compagnie d’un comédien professionnel et d’enseignants, la troupe présentera deux pièces. Tout d’abord, une saynète. Puis, la pièce intégrale « attrape rêve », qui a demandé un gros investissement et une grosse préparation. Cette dernière évoque le rêve insistant d’une personne, que ses amis vont aider à comprendre pourquoi ce dernier réapparaît tous les soirs depuis neuf mois. Les répétitions ont débuté en octobre dernier. Rien n’est laissé au hasard. Les jeunes artistes parfont leur gamme. A quelques jours des représentations, la pression monte. « On a hâte d’y être » explique Océane, qui a rejoint la troupe cet automne.
Vaincre sa peur et sa timidité
Si le plaisir de jouer est bien réel, les jeunes comédiennes sont venues également chercher d’autres bienfaits. Beaucoup se sont lancées dans cette aventure par défi personnel. Vaincre sa peur, vaincre sa timidité, gagner en confiance et être plus à l’aise à l’orale font partie des qualités recherchés. Des compétences qui s’ajoutent aux préoccupations que se posent tout comédien qui se respecte : la mémorisation du texte et la capacité d’interpréter un personnage. Ce qui permet également de s’oublier un peu.
Les Egarés vous attendent nombreux le vendredi 1er avril. La troupe vous donne rendez-vous à 20h30 à l’Atalante. L’entrée est gratuite.
L'interview de la rédaction / Océance, lycéenne et jeune comédienne
Ce jeudi, au Palais des Sports de Besançon, à l’initiative du Crous et du Centre d’Information Jeunesse de Bourgogne Franche-Comté, un forum consacré aux jobs d’été était organisé. Plusieurs entreprises et associations dans les domaines de l’animation, de l’aide à la personne, de la vente, de la restauration, … étaient présentes.
Les étudiants et lycéens ne le cachent pas, ils recherchent avant tout un job rémunérateur, tout en essayant de concilier autant se faire que peu la passion et l’intérêt. Dans un premier temps, les jeunes découvrent les offres à pourvoir. Puis, ils se dirigent vers les professionnels présents. Pour ces derniers, le CV n’a très peu d’importance. La qualité relationnelle, la présentation, l’intérêt pour le poste convoité sont des qualités recherchées. « Ce qui prime le plus, c’est le rapport, la relation que nous avons avec eux. Nous voyons tout de suite celui qui est motivé. La discussion fait tout » confirme cette salariée, œuvrant dans une association d’éducation populaire.
Au Crous, des ateliers ont été organisés durant cette année universitaire. L’objectif étant de se préparer au mieux à ces entretiens et comprendre leurs enjeux et les attentes des professionnels. A ce sujet, le CRIJ Bourgogne Franche-Comté a édité un document très intéressant pour donner aux jeunes les outils nécessaires pour réussir leur présentation.
Le reportage de la rédaction
À l’approche de l’élection présidentielle, dont le premier tour aura lieu le dimanche 10 avril, puis le second tour le dimanche 24 avril 2022, Plein Air a rencontré des jeunes engagés politiquement. Nous leur donnons la parole ces prochaines semaines afin d’évoquer quelques thématiques, portant notamment sur la jeunesse. Chaque parti politique acceptant de répondre sera représenté. Cette semaine nous nous sommes entretenus avec Steven Fasquelle, 23 ans, étudiant en pharmacie en 4ème année à Besançon, responsable des jeunes avec Marine dans le Doubs, et conseiller municipal à Bethoncourt.
Depuis combien de temps êtes-vous engagé politiquement, et pourquoi avoir choisi le Rassemblement National ?
Alors ça fait un peu plus de 3 ans que j'ai pris ma carte au Rassemblement national. Ça fait longtemps que je suis la politique. Depuis très jeune, lorsque j’avais 12-13 ans, je suivais déjà les débats de l'époque. Et le Front National, puis maintenant le Rassemblement National, ont toujours porté un discours clair et ont toujours apporté des propositions judicieuses sur de nombreux aspects de la société. Comme l'immigration, la sécurité, le pouvoir d'achat, la protection animale, la santé, etc.
Aujourd’hui, en quoi un jeune peut-il se retrouver dans la politique du RN ?
Les propositions de Marine Le Pen et du Rassemblement National, au niveau des jeunes, sont plutôt des propositions axées sur le pouvoir d'achat. Parce que les jeunes sont malheureusement les premières victimes de la baisse du pouvoir d'achat, de l'augmentation des charges, de l'augmentation des taxes. Et étant donné que nous avons bien souvent des moyens très limités, surtout quand on fait des études, nous sommes les premiers impactés, notamment avec les seniors, à ce sujet.
Certains candidats se sont positionnés sur le droit de vote à 16 ans. Marine Le Pen est plutôt mitigée. Qu’en pensez-vous à titre personnel, et quel ressenti avez-vous auprès des autres jeunes du RN ?
Je ne parlerai pas au nom de Marine Le Pen, mais à titre personnel je suis plutôt contre. Parce que beaucoup de jeunes ne s'intéressent pas encore à la politique, et n'ont pas encore remarqué qu’elle joue un rôle extrêmement important pour la société. Je pense qu’à 16 ans, rares sont les jeunes qui s'y intéressent vraiment, qui pèsent le pour et le contre à chaque proposition, qui essayent d'être neutre, et d'écouter tout le monde. Je trouve qu'on est peut-être encore trop immatureo à 16 ans.
Est-ce que localement vous ressentez un fort engouement autour du Rassemblement National, et quels pourraient-être les atouts, les arguments, qui inciteraient les jeunes à se mobiliser aux urnes en avril prochain ?
Il y a une forte mobilisation, on est à peu près 40 jeunes, donc c'est plutôt pas mal pour un département comme le Doubs, qui est un département assez peu peuplé. Au niveau de l'accueil sur le terrain, il est extrêmement bon. Que ce soit dans les campagnes, les terrains qui nous sont favorables traditionnellement, mais également en ville. On reçoit aussi de très bons accueils quand on fait des actions, par exemple au centre-ville de Besançon, alors qu'on sait très bien que de base Besançon ne vote pas vraiment pour nous. L'accueil est très bon, et on remarque qu'il s'améliore campagne après campagne. Il y a véritablement un engouement derrière celle de Marine Le Pen, et on arrive même à toucher un électorat qui ne correspond pas forcément à notre électorat traditionnel. On a beaucoup de personnes qui disent venir de la gauche, et qui veulent s’engager à nos côtés. Des personnes qui ne votaient pas pour nous, mais qui sont totalement contre le pass sanitaire, parce qu'ils le jugent, à raison, liberticide, et restreignant les droits constitutionnels. On arrive à toucher un certain nombre d’électeurs qu'on ne touchait pas avant, et c’est une des forces de notre campagne.
Quelle qualité ferait de Marine Le Pen une bonne présidente de la République ?
Je pense que tout le monde peut dire que Marine Le Pen est une femme combative et courageuse. Elle a affronté, par sa situation personnelle, de nombreux événements dramatiques dans sa vie, et elle s'est toujours relevée et s'est toujours battue. À chaque fois elle en est revenue plus forte. On l'a « enterré » de nombreuses fois, et à chaque fois elle est également revenue. La principale qualité qu'elle pourrait avoir, c'est d'être une femme de conviction. Car ses convictions n’ont pas changé, elles sont claires. C’est également une femme qui va respecter ses promesses, respecter son programme, et surtout l'appliquer pour les Français. C'est vraiment notre objectif principal.
Ce jeudi matin, le CIRFA (Centre d’Information et de Recrutement des Forces Armées) était présent sur la place du 8 septembre à Besançon pour faire découvrir les différentes opportunités offertes par l’armée au grand public.
Lors de cette journée d’information, les villes de Besançon, Lons-Le-Saunier et Vesoul avaient été ciblées. Présente sur tout le territoire afin d’assurer la défense de la nation, l’armée de terre recrute. Elle s’adresse aux jeunes hommes et femmes ayant entre 17 ans et demi et 32 ans. « On invite les jeunes à venir à notre rencontre. » déclare le capitaine Olivier, chef de CIRFA. Il existe également une possibilité de se former dès l’âge de 16 ans dans une école militaire basée à Bourges. Les offres englobent un grand niveau de diplôme, allant de la personne n’ayant pas le bac à celle disposant d’un niveau master.
Tous les types de profil sont recherchés
Rejoindre l’armée permet aussi de développer une certaine polyvalence dans les actions. L’armée de terre propose plus de 110 secteurs de formation différents, soit 400 métiers environ : cuisinier, secrétaire, météo, pilote hélico, maintenancier, … . C’est ainsi toute une diversité de profil qui est recherchée. « On ne cherche pas forcément à recruter des personnes pour de l’infanterie mais également des personnes capables d’occuper d’autres postes » explique le responsable. Les métiers sont identiques à ceux que l’on peut retrouver dans le civil, la fibre militaire et l’envie de servir son pays en plus.
Depuis combien de temps êtes-vous engagé politiquement, et pourquoi avoir choisi EELV ?
Alors ça dépend ce qu'on entend par engagement. J’étais déjà engagé au lycée mais plutôt sur la dimension militante, pas forcément politique. Il s’agissait par exemple de clubs développement durables, de lutte contre la précarité, et des choses comme ça. Et quand je suis arrivé à Besançon pour les études, je me suis engagé au moment des municipales, sans forcément être encarté au début, mais en essayant de regarder comment les choses se passaient. Et ensuite j'ai fait le choix d'adhérer en janvier 2020, à la fois à Europe Ecologie les Verts et aux jeunes écologistes.
Aujourd’hui, en quoi un jeune peut-il se retrouver dans la politique d’Europe Ecologie Les Verts ?
J'ai l'impression que c'est le parti qui porte des sujets qui sont complètement en adéquation avec les enjeux du moment. On parle beaucoup des enjeux climatiques et environnementaux, mais aujourd'hui l'écologie politique s'est structurée en allant sur aussi tous les champs. C'est un organe qui est prêt à gouverner. Nous sommes présents tant sur les enjeux sociaux, que sur les enjeux de démocratie, de justice et bien d'autres encore. Ce qui fait qu'aujourd'hui, je me reconnais pleinement dans ces idées-là. Personnellement, j'ai passé le cap en adhérant à Europe écologie les Verts, et je ne l'aurais pas fait avec d'autres partis, parce qu’au sein d’EELV, les politiques sont structurelles. On ne va pas juste répondre à un enjeu de court terme. On va répondre tout en n'oubliant pas de prendre en compte une vision de long terme. C'est l’idée du développement durable, d'être en adéquation avec le bien-être des générations futures.
Certains candidats se sont positionnés sur le droit de vote à 16 ans. Yannick Jadot est favorable à cette idée. Qu’en pensez-vous à titre personnel, et quel ressenti avez-vous auprès des autres jeunes écologistes ?
Il y a différents arguments sur ce sujet-là. La position qu'on porte c'est d'y être très favorable, et j'y suis à titre personnel, très favorable. On pense que le droit de vote à 16 ans permettrait un engagement plus fort des jeunes dès le départ. On sait qu'il y a une grande abstention aujourd'hui. Ça permettrait en particulier dans le cadre du lycée de vivre sa première élection, où il pourrait y avoir un accompagnement, des débats au sein de l’établissement scolaire, et ça serait une manière de raccrocher un petit peu les jeunes vis-à-vis de la politique, de tous ces enjeux-là. Moi je suis toujours alarmé quand je vois qu’aux dernières élections, 85% des jeunes n'ont pas voté. Donc je pense que malgré ce que d'autres peuvent dire, le droit de vote à 16 ans peut être un levier pour lutter contre ça. Et il y a plein de pays dans le monde dans lesquels c’est déjà en place, où ça ne se passe pas si mal. À 16 ans, un jeune est tout à fait en mesure de porter des idées. Il a des convictions et je pense que ça peut tout à fait s'imaginer.
Est-ce que localement vous ressentez un fort engouement autour d’Europe Ecologie Les Verts, et quels pourraient-être les atouts, les arguments, qui inciteraient les jeunes à se mobiliser aux urnes en avril prochain ?
On a une maire qui est écolo, et Besançon est une ville écologiste. Ça veut dire qu’il y a un contexte local avec un certain nombre de militants et de militantes, et ça fait aussi quelques mois maintenant qu'on a vraiment restructuré les jeunes écologistes. Aujourd'hui on a pas mal de jeunes, des hommes et des femmes, des lycéens et lycéennes, des étudiants et étudiantes, des jeunes actifs, on a vraiment de tout. On a décuplé le nombre de jeunes écologistes à Besançon pendant la campagne. On sent qu'il y a une vraie appétence pour ces sujets-là, et quand on tracte, les jeunes sont en immense majorité intéressés par nos propositions.
Quelle qualité ferait de Yannick Jadot un bon président de la République ?
Je pense que c'est le seul aujourd'hui à même de répondre aux enjeux actuels, en permettant vraiment une société du bien vivre. Et le bien vivre ça intègre plein d'éléments. Je pense que l'objet du politique aujourd'hui, c'est de faire en sorte qu'entre la naissance et le décès d’une personne, cette dernière ait vécu la meilleure vie possible. Et Yannick Jadot porte cette vision-là.
Depuis combien de temps êtes-vous engagée politiquement, et pourquoi avoir choisi le Parti Communiste ?
Ça fait quelques mois que je me suis engagée au Parti communiste. C'est vrai que le déclic il a été pour moi au niveau des présidentielles, avec ce candidat. Je me suis beaucoup intéressée à Fabien Roussel avec la pandémie, parce que ça a été pour moi l'un des seuls candidats qui a eu un discours rationnel sur la vaccination. C'est comme ça que je suis devenu proche du Parti communiste et que j’ai fini par y adhérer.
Aujourd’hui, en quoi un jeune peut-il se retrouver dans la politique du Parti Communiste et de Fabien Roussel ?
Tout simplement au niveau des luttes locales et nationales. Aujourd'hui le Parti communiste porte un programme d'ambition pour les jeunes avec la question du revenu étudiant. Moi qui suis salariée étudiante, qui suis obligée de travailler à côté de mes études, et qui du coup qui vit ses études de manière compliquée, je me suis énormément retrouvée là-dedans. Mais aussi au niveau local sur la campagne qu'ils ont mis en place sur la gratuité des transports en commun pour les jeunes, parce que ça représente un coût énorme, qu'on soit étudiant ou même jeunes actifs.
Certains candidats se sont positionnés sur le droit de vote à 16 ans. Fabien Roussel est défavorable à cette idée. Qu’en pensez-vous à titre personnel, et quel ressenti avez-vous auprès des autres jeunes communistes ?
Les jeunes que je rencontre, avec qui on discute, ont envie d'avoir la maturité de pouvoir voter à 18 ans en ayant tous les éléments clés afin d’élire le candidat qui les représente. Aujourd'hui, la question ne devrait pas se poser sur l'âge du droit de vote à 16 ans, mais plutôt sur l’accessibilité des programmes. Parce qu'il y a énormément de programmes politiques qui ne sont pas du tout accessibles, et je pense que la fracture politique vient surtout de là.
Est-ce que localement vous ressentez un fort engouement autour de Fabien Roussel, et quels pourraient-être les atouts, les arguments, qui inciteraient les jeunes à se mobiliser aux urnes en avril prochain ?
Bien sûr, il y a un engouement oui. Quand on va tracter, que ce soit aux abords des universités, des CFA, on parle de Fabien Roussel, les gens le reconnaissent. Et il y a des vraies problématiques qui concernent les jeunes, portées par son programme. Que ce soit son pacte pour la jeunesse, la question de Parcoursup, la sélection, il y a eu beaucoup de mobilisation à la fac ces dernières années concernant ces sujets.
Quelle qualité ferait de Fabien Roussel un bon président de la République ?
Pour moi, c'est le seul candidat qui allie un programme social et écologique. Aujourd'hui on a ce défi à relever, et son programme fait l'alliance des deux. Et c'est aussi quelqu'un qui a remis au cœur du débat la question du travail, de la valeur travail. Ça faisait longtemps que nous n’avions pas eu de candidat à l’élection présidentielle qui remettait ça au cœur des préoccupations. Notamment avec la question des salaires, de la rémunération, et qu'on soit jeune actif, en fin d'études, et même travailleur tout simplement, c'est quelque chose qui nous touche. Parce qu'aujourd'hui en France, il y a un réel problème au niveau de la rémunération qu'on soit dans le privé ou dans le public.