Début du mouvement de grève reconductible ce mardi, partout en France, contre la réforme des retraites. Des perturbations sont à prévoir dans de très nombreux domaines. Dans les transports, Ginko fait savoir que des perturbations sont attendues. Les lignes T1 et T2 du Tram fonctionneront en jour « jaune », avec un tram annoncé « toutes les 12 minutes ». Les lignes de bus L3 à 12 seront perturbées. Les lignes 7 et 8 ne circuleront pas en soirée. Prévoyez également des perturbations sur les lignes 20 à 24, 51 à 87, Diabolo Proxi et Ginko gare.
En raison du déclenchement du seuil d’alerte de pollution, Grand Besançon Métropole a décidé de rendre le réseau Ginko gratuit ce vendredi 10 février. Cette mesure sera reconduite si le pic de pollution venait à se prolonger. Cette gratuité concerne les bus, trams et cars toute la journée.
Dans le cadre du mouvement social, portant sur la réforme des retraites, SNCF voyageurs indique que des perturbations sont encore à prévoir ce mercredi 8 février sur le réseau ferroviaire. Un retour à la normale est prévu pour jeudi, avec éventuellement quelques adaptations locales. Concernant le trafic régional, prévoyez 1 train sur 2 en moyenne. Il est également prévu 3 trains Lyria sur 5. La circulation de 2 TGV sur 3 est annoncée.
Depuis ce début d’année 2023, deux bus, 100% électrique, ont rejoint le parc Ginko. Les usagers pourront les emprunter sur les lignes 10 (CHU Minjoz – Chaffanjon) et très prochainement, en mars, sur la ligne Ginko Citadelle. Le coût de ces deux nouveaux véhicules s’élève à plus de 1 million d’euros. Le choix du bus Heuliez s’est effectué à l’issue d’une phase de test à laquelle ont participé des voyageurs, les personnels de conduite et les agents de maintenance. Le silence et le calme du véhicule, sa maniabilité, la puissance de son moteur ou encore l’accessibilité des organes mécaniques et la simplicité des batteries font partie des arguments forts.
250 kilomètres d’autonomie
Il s’agit d’un bus de 10 mètres de long, fonctionnant avec une batterie, permettant environ 250 kilomètres d’autonomie. « Ce qui est suffisant pour assurer un service d’une journée ». Ces véhicules offrent une capacité de 17 places assises et permettant d’accueillir 80 voyageurs maximum.
Réduire les émissions de gaz à effet de serre
Pour desservir intégralement les lignes retenues, deux autres bus électriques similaires seront acquis « à court terme ». Ils rejoindront le parc de 114 véhicules, composés de bus fonctionnant au gaz naturel, bientôt au biogaz et au fioul. Difficile pour l’heure d’envisager le réseau Ginko entièrement assuré par des bus électriques. Néanmoins, il est rappelé que l’arrivée du Tram et ses 19 rames ont permis de mettre hors circuit 70 bus classiques. Le réseau Ginko a bien l’intention de poursuivre la transition écologique qu’il a déjà engagée. « Keolis Besançon met tout en œuvre pour maîtriser l’empreinte environnementale de ses activités » annonce l’entreprise dans son 1er journal consacré à ses activités.
Le reportage de la rédaction : Marie Zehaf, l'élue en charge des transports à Grand Besançon Métropole et Alain Beller, chef d'équipe manager chez Keolis.
La société Keolis indique qu’en raison de l’absence de personnel sur les lignes Diabolo 2, 3, 5, 6 et 11, les horaires de certaines lignes sont adaptés sur le secteur du Grand Besançon. Pour de plus amples informations, n’hésitez pas à vous rendre sur le site internet www.ginko.voyage.
En raison des conditions météorologiques actuelles la société Keolis indique ce matin que plusieurs lignes du réseau Ginko sont perturbées. Actuellement, les lignes L5, 8 et 10 connaissent des difficultés. Pour de plus amples informations : www.ginko.voyage et l’Appli Ginko Mobilités.
La décision est tombée. Depuis le 1er janvier dernier, il n’est plus obligatoire de composter ses billets TER. « Ceux-ci sont valables pour un horaire précis ou une journée, selon le tarif choisi ». La SNCF précise que « les composteurs sont progressivement retirés des gares ». C’est tout un univers du patrimoine ferroviaire qui disparait progressivement. Désormais, la validation de votre ticket de transport s’effectue durant votre trajet par un contrôleur. Cette action s’inscrit dans le cadre de la modernisation incontournable des transports.
SNCF réseau vient de présenter les travaux et projets qu’elle déclinera en 2023 en Bourgogne Franche-Comté. L’entreprise investira 421 millions d’euros pour la modernisation du réseau bourguignon et franc-comtois, dont 38% cofinancés notamment par l’Etat, la Région et l’Union Européenne. Ce qui représente 34 chantiers. Parmi ces investissements consentis : la modernisation de la voie en gare de Besançon-Viotte pour 4 millions d’euros, la mise en place de la fibre optique pour 3,5 millions d’euros entre Dole (39) et Franois (25), la modernisation de la signalisation à Saint-Vit pour 1,3 million d’euros ou encore la modernisation de la signalisation, dont sept postes d’aiguillage, entre Dole (39) et Vallorbe (Suisse) pour 3,2 millions d’euros.
100.000 euros. C’est le montant qui a été débloqué par le département du Jura pour financer une étude de faisabilité sur le projet de percement d’un tunnel de 12 kilomètres entre le Jura et la Suisse. Cette liaison, qui pourrait voir le jour entre Saint-Claude et Genève, permettrait de désenclaver ce secteur géographique. Cette idée ne date pas d’aujourd’hui. En 1970, Edgar Faure avait déjà envisagé un tel investissement. En 2021, une initiative identique avait été évoquée. Ce projet, qualifié d’important pour le Haut-Jura, avait été estimé à près de 350 millions d’euros.
92%. C’est le chiffre donné par la SNCF concernant la ponctualité des lignes TER en Bourgogne Franche-Comté. Selon l’opérateur, près de 39% des retards seraient de la responsabilité de l’entreprise. Plus de 61% de ces dysfonctionnements sont imputés à des évènements extérieurs. Il est notamment évoqué la chute d’un arbre à Baume-les-Dames, des dérangements de passages à niveau, des incivilités et des chocs avec la faune sauvage.