Choix du secteur :
Se connecter :
 

Depuis le 12 août dernier, les travaux de rénovation de la Porte Saint-Pierre sont lancés à Pontarlier. Classée au monument historique, la célèbre structure du centre-ville de Pontarlier avait besoin d’une cure de jouvence. Un million d’euros a été consenti pour mener à bien cette opération. L’intervention se déroulera en trois phases.

La première consiste à s’attaquer à la partie haute de la Porte. Puis, il faudra s’intéresser progressivement aux étages inférieurs.  Le chantier prévoit de restaurer les couvertures, nettoyer les maçonneries en pierre de taille et les décors sculptés, réviser le système de l’horloge et des cloches et poser un paratonnerre. Des perturbations sont à prévoir au niveau de la circulation durant cette période d’intervention, prévue, au moins, jusqu’à l’automne prochain.

A Pontarlier, les deux grands projets immobiliers du centre-ville, que sont l’îlot Lallemand et la Maison Chevallier, avancent. Des décisions concrètes vont être prises. Concernant la Maison Chevallier, Patrick Genre, sans en dire davantage, a fait savoir que des annonces importantes pourraient être formulées très prochainement.

pontarlier ilot allemand COUR PREFECTURE

Ces travaux concerneront également la cour de la Préfecture

Pour la maison Lallemand, située en cœur de ville, entre la rue des remparts et la rue de la République, plusieurs phases de travaux sont prévues. Le chantier pourrait s’étaler sur une période de cinq ans, allant de 2025 à 2030. L’objectif étant de transformer l’ensemble immobilier en une médiathèque moderne et des logements. Pour l’heure, après avoir étudié les préconisations des services d’archéologie régionales  et de l’architecte des bâtiments de France, la municipalité pourra lancer les travaux de déconstruction, et non de démolition. Se trouvant dans un espace historique identifié, les élus doivent conserver certains vestiges , qui pourront être réutilisés le cas échéant.

L’îlot Lallemand avait été acquis par la Ville de Pontarlier, qui motivait de grandes ambitions pour cet espace inoccupé, en 2018. Un temps de réflexion nécessaire,  quant à son avenir,  a été pris. Il faut avouer que cette bâtisse était devenue une véritable verrue en plein cœur du centre-ville de la capitale du Haut-Doubs.

L'interview de la rédaction : Didier Chauvin, élu en charge de l'urbanisme à la Ville de Pontarlier.

Après un an de fonctionnement, la petite épicerie d’Epeugney, « Chez la Patou », fermera ses portes. Motivée et déterminée comme jamais, Patricia Aymonin, doit rendre les armes. Confrontée à un contexte économique difficile, contraint et délicat, la commerçante cessera son activité en janvier prochain. L’équation est bien difficile à mener. Réussir à rendre une activité commerciale rentable, tout en contenant les prix, en essayant de marger un minimum, en faisant vivre d’autres professionnels locaux, en animant le territoire et en conservant ses valeurs, est une vraie gageure.

EPEUGNEY 11

La démarche de Patricia Aymonin est d’un altruisme exemplaire. Souhaitant faire vivre son village et rendre service,  elle a mis en jeu une partie de ses économies pour donner naissance à ce lieu de vie.  Ils viennent de communes proches pour faire leurs courses ou boire un verre dans le bar ou sur la terrasse aménagée. La commerçante n’a jamais compté ses heures et son investissement, mais, force et de constater, qu’elle ne peut pas vivre de cette activité. « Le chiffre d’affaires est bon. Les clients sont là. Néanmoins, les bénéfices sont insuffisants » explique-t-elle. « Ne faisant partie d’aucune franchise, ma marge est trop basse pour en vivre. Je ne le souhaite pas et je ne peux pas assommer la clientèle » poursuit-elle. Avec un temps de travail trop important, estimé entre 12 et 17h quotidiennement, les questionnements sont vite apparus. « Je dois me déplacer dans les grandes enseignes pour faire les courses, gérer la logistique du magasin et assurer la vente » narre Patricia, qui ne regrette pas cette aventure, surtout humaine.

L'interview de la rédaction : Patricia Aymonin

 

Trouver un repreneur

EPEUGNEY 13

 

Patricia Aymonin aimerait que son projet se poursuive. Elle en est persuadée :  « ces petites boutiques ont de l’avenir ». Elles ont également un rôle social et environnemental de premier ordre. Encore quatre mois pour trouver un successeur. Seule obligation, racheter le mobilier et les produits. Pour l’heure,  la commune ne fait payer aucun loyer. Parmi les hypothèses possibles, celle qui verrait une association prendre en charge ce commerce. Patricia en est convaincue, « une telle affaire ne peut pas être gérée seule ». Un groupe de bénévoles pourrait s’en saisir pour la faire vivre encore et la fructifier.

L'interview de la rédaction : Patricia Aymonin

Les personnes intéressées peuvent contacter Patricia Aymonin en composant le 06.89.31.65.81

Grand Besançon Métropole indique que les travaux de création de deux terrains familiaux à Besançon, à destination de Gens du voyage en voie de sédentarisation, ont débuté. Ils s’inscrivent dans le cadre du dernier schéma départemental, qui prévoit la réalisation de sept équipements à Besançon (2), Saint-Vit (1) , Devecey (1) , Ecole-Valentin (2) et Avanne Aveney (1).

Le projet bisontin est implanté rue de la Grette, sur une surface d’environ 1700 m2. Il est situé à proximité de l’école Jules Ferry, qui dispose d’une unité pédagogique dédiée aux enfants de familles itinérantes et de voyageurs. Les travaux de terrassement ont débuté le 19 août et devraient durer jusqu’à début septembre. Plusieurs phases s’ensuivront jusqu’à la mi-décembre, date à laquelle la mise en service est prévue.   

Le 33è concours interprofessionnel de l’AOP morbier a rendu son verdict. 38 fromageries étaient en lice. La médaille d’or revient à la coopérative de Flangebouche. La médaille d’argent a été décrochée par la coopérative du Plateau de Nozeroy. Enfin, celle de bronze revient à la fromagerie Poulet à Grange-sur-Baume, également implantée dans le département du Jura.

Actuellement à Besançon, des travaux de restauration sont menés sur le quai Vauban, au centre-ville. L’objectif de cette opération est de consolider la partie haute du mur qui menaçait de s’effondrer. Certes, des blocs en béton avaient été installés en 2005, mais une intervention plus ambitieuse était devenue incontournable. L’usure de l’édifice ne lui permettait plus de contenir l’eau, qui, en s’engouffrant à l’intérieur, a occasionné des dégâts. Provoquant une déformation, un décalage ou encore « un ventre »,  dans le jargon technique, de 20 centimètres, sur 16 mètres de long.

85 clous de plus de 6 mètres

Ainsi, pour corriger ce phénomène, améliorer la situation et la pérennité de l’édifice, une intervention en quatre temps a été programmée. La durée du chantier s’effectue sur onze mois. Après les démarches administratives nécessaires, les rencontres avec les habitants et la validation des interventions, qui s’effectuent sur un site historique, les travaux ont pu débuter en juin dernier. Ils devraient se terminer en mai prochain. La première étape a consisté à consolider le mur existant et enlever les blocs provisoires de 2005 pour lancer concrètement les opérations. Lors de la deuxième phase, qui est en cours, 85 clous de 6 mètres de longueurs sont installés pour tenir le parement. Ensuite, il faudra démonter le parement en pierre et projeter du béton pour tenir les parties arrière du mur. Enfin, viendra la phase de reconstruction, « en conservant un maximum de pierres d’origine ».

QUAI VAUBAN 4

Olivier Comte, responsable exploitation au sein de l'entreprise Pateu et Robert.

L'interview de la rédaction : Olivier Comte

Une reconstruction à l’identique

Un important travail de référencement a été effectué. Appelé « calepinage », il consiste à renseigner chaque pièce démontée pour ensuite les réintroduire fidèlement. Les pierres qui n’ont pas être conservées seront remplacées. Elles proviennent de Myon, près de Salins-les-Bains. Là-bas, le fournisseur est en capacité de proposer une production qui correspond aux caractéristiques et exigences exprimées. Le coût de ce chantier s’élève à 900.000 euros. La DRAC, pour près de la moitié, la Région, le Département et Grand Besançon Métropole apportent leur concours.  

L'interview de la rédaction : Olivier Comte

La crèche municipale de Saint Ferjeux, à Besançon, poursuit sa mue. Après un temps de fermeture nécessaire, l’établissement devrait rouvrir ses portes en janvier prochain. Le coût de ce chantier s’élève à 3 millions d’euros. Ces travaux s’inscrivent dans le plan de rénovation des écoles et des crèches de la ville.

CRECHE SAINT FERJEUX 3

Ils prévoient une rénovation énergétique performante pour un bâtiment basse consommation, une rénovation fonctionnelle complète et un réaménagement des extérieurs dans le cadre de la lutte contre les îlots de chaleur. D’une superficie désormais de 766 m2, la nouvelle configuration proposera un accueil en inter-âge. 60 enfants de 2 mois à 3 ans y sont attendus.

CRECHE SAINT FERJEUX 2

Face à l’augmentation des agressions envers les personnes âgées, le commissariat de police de Besançon décline, jusqu’au 15 septembre, un dispositif de sécurité spécifique à destination des aînés isolés. Il s’agit d’une mesure unique en France. Inspirée de l’opération « Tranquillité Vacances », il mobilise un policier, qui passe au domicile des personnes concernées pour leur délivrer quelques conseils pour mieux se protéger. Puis, au moins une fois par jour, une patrouille en tenue, se déplaçant avec un véhicule non identifiable, passe pour rassurer et dissuader les éventuels agresseurs. Pour de plus amples informations, n’hésitez pas à contacter le commissariat bisontin.

NAISSANCES

02/08/2024 - Giulia de Alexis VIMERCATI, collecteur de lait et de Amélie VANNET, opératrice en horlogerie.

03/08/2024 - Paul de Nicolas PIERRON, collaborateur de notaire et de Marion DUBOIS, comptable.

04/08/2024 - Rosa de Jamel AISSAOUI, technicien réseaux et de Maria PERTOSA, encadrante technique.

04/08/2024 - Marceau de Nicolas BRETTE, technico-commercial et de Charline TOURNIER, comptable.

02/08/2024 - Ema de Zulfer HALILOVIC, carreleur et de Merka RIDZAL, opératrice.

02/08/2024 - Anatole de Romain BLONDEAU, informaticien et de Elise COTINAUT, maroquinière.

03/08/2024 - Olivia de Thibaud VIEILLE, maçon et de Marine BOITEUX, hôtesse de caisse.

06/08/2024 - Basile de Benjamin PETIGNY, directeur production et de Sophie GURTNER, pharmacien.

02/08/2024 - Rosalia de Adrien MONGE-ROFFARELLO, bûcheron débardeur et de Céline REY, auxiliaire vétérinaire.

05/08/2024 - Melih de Ismaïl CENGIZ, agent de distribution et de Khaoulla JALIL, agent immobilier.

07/08/2024 - Milan de Jérémi GRAPPE, professeur et de Justine CUYNET, infirmière.

07/08/2024 - Romée de Gaetan SCHÖNLEBER, responsable commercial et de Sarah VANLIERDE, responsable administrative.

07/08/2024 - Lyam de Julien VIENNET, métallier serrurier et de Mathilda CATTARUZZA, sans profession.

05/08/2024 - Lucien de Steeve FUMEY, plaquiste peintre et de Alexandra THIBOUD, esthéticienne.

07/08/2024 - Elio de Tom LECONTE, chocolatier et de Samantha DEPPE, pâtissière.

07/08/2024 - Edouard de Clément VEIGNIE, horloger et de Meryl CANADA, accompagnante des élèves en situation de handicap.

MARIAGE

09/08/2024 - Alice NAIN, cheffe de projet et de Maxence VUILLAUME, responsable grand compte.

DÉCÈS

04/08/2024 - Isabelle REGAZZONI, 53 ans , domiciliée à Pontarlier (Doubs), célibataire.

04/08/2024 - Francis ROMARY, 57 ans, domicilié à Villers-le-Lac (Doubs), célibataire.

05/08/2024 - Rolande BOURQUIN, 84 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Daniel BERGUER.

07/08/2024 - Daniel BÔLE-RICHARD, 88 ans, retraité, domicilié à Déservillers (Doubs), époux de Andrée ALAZETTA.

08/08/2024 - Agostino GOFFREDO, 71 ans, retraité, domicilié à Frasne (Doubs).

En cette période estivale, des travaux sont actuellement menés à la Piscine Lafayette de Besançon. Des travaux indispensables pour l’entretien et le bon fonctionnement des lieux. Trois grandes interventions sont actuellement menées. Certaines seront terminées pour la rentrée prochaine. D’autres, liées à reconfiguration de la pataugeoire, avec notamment l’installation de nouveaux espaces de jeu, devraient être finalisées en début d’année 2025. Le coût global de ce chantier indispensable s’élève à environ 800.000 euros.

L'interview de la rédaction : Simon Devaux, responsable des piscines et de la patinoire à la Ville de Besançon

travaux piscine lafayette 2

Trois phases d’intervention

Il a fallu traiter les usures de la maçonnerie et des infiltrations d’eau en sous œuvre et installer  de nouveaux filtres. L’étanchéité au niveau de la pataugeoire a été revue, avant d’améliorer  son offre ludique, qui verra notamment apparaître de nouveaux jeux pour les enfants et une zone de détente pour les familles. L’ouverture est prévue pour le début d’année 2025. En parallèle d’autres travaux structurels, la ville a  repensé le système d’éclairage, composé désormais de 76 LEDS,  permettant ainsi d’adapter la luminosité en fonction des besoins. « Soit une économie d’énergie de 75% au niveau de la lumière ».

 

travaux piscine lafayette 3

L'interview de la rédaction : Simon Devaux, responsable des piscines et de la patinoire à la Ville de Besançon

26 ans d’existence

Construite en 1998, la piscine Lafayette connaît, 26 ans plus tard, ses travaux de réhabilitation les plus importants. Chaque année, entre 250.000 et 300.000 personnes sont accueillies en son sein. Soit la moitié des usagers, réparties sur les trois autres sites. Cet été, durant ces interventions, Lafayette est fermée. Pour combler ce manque, la piscine Mallarmé a pris le relais.