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Alors que ce mardi matin, Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Education Nationale, dévoilait le résultat des évaluations réalisées en CP et CE1 à la rentrée, Jean-François Chanet, le recteur académique de la région Bourgogne Franche-Comté, s’est rendu à l’école de Saône où les performances des élèves ont été dévoilées.

Comme c’est le cas au niveau national, et comme l’a annoncé le ministre, « l’effet négatif du confinement sur les apprentissages a été gommé » également dans l’académie de Besançon. Les résultats obtenus en français et mathématiques par ces jeunes élèves montrent même une amélioration de leur niveau  par rapport à 2018, période à laquelle le Covid-19 n’existait pas encore. Le Recteur y voit « le fruit de l’investissement des professeurs et des équipes pédagogiques et les effets de la politique gouvernementale, qui a maintenu au maximum les écoles ouvertes ».

ECOLE CLASSE CHANET

Restitution aux familles

Globalement, le socle des connaissances ( lire, écrire, et compter) est maîtrisé par les jeunes français et franc-comtois. Si cette évaluation est importante pour apprécier le niveau de connaissance des élèves, elle permet également de porter un regard critique sur la pédagogie mise en œuvre pour la transmission des apprentissages et les résultats obtenus. En parallèle, l’Education Nationale veut continuer d’impliquer les familles dans la scolarité de leurs enfants. C’est la raison pour laquelle, les parents ont reçu leur performance individuelle et leur positionnement par rapport à la classe. Un outil qui va permettre d’entamer une discussion sur la situation scolaire de chaque enfant, d’envisager le meilleur accompagnement pour sa réussite et mieux lutter contre les inégalités, encore très prégnantes dans le système éducatif français.

L'interview de la rédaction / JF Chanet, recteur de l'académie de Besançon. Loïc Martin, inspecteur de l'Education Nationale

 

Le masque a fait son retour dans toutes les écoles de France ce lundi. Cette décision fait suite à la hausse des cas de covid dans le pays. Le taux d’incidence est désormais supérieur à 50 cas pour 100.000 habitants dans tous les départements. Le retour à la normale est bien entendue conditionnée à l’évolution sanitaire.  Dans le Doubs, le syndicat Snuipp  fait mauvaise fortune bon cœur.

S’il reconnaît les inconvénients d’une telle mesure, notamment concernant la transmission des savoirs, la lecture et la communication avec les enfants, il se range à l’avis des experts. L’objectif est d’éviter à tout prix la fermeture des écoles. Néanmoins, par la voix d’Amélie Lapprand, sa co-secrétaire, le Snuipp du Doubs aimerait enfin être entendu par le  ministère de l’éducation nationale, qui s’entête à ne pas mettre à disposition de son personnel des masques inclusifs. Ce qui permettrait aux enfants de voir le visage des adultes et de faciliter ainsi les échanges et les enseignements.

L'interview de la rédaction / Amélie Lapprand

 

À l’initiative d’anciens élèves et principalement d’une enseignante, une association d’anciens du lycée Les Augustins de Pontarlier voit le jour. Cette association aura pour but de développer des liens de solidarité entre les anciens et le lycée.

Cela permettra de contribuer à l’orientation des élèves, en les mettant en lien avec des étudiants, mais également des professionnels, dans des secteurs très variés. Tous les anciens des augustins (de tout âge), élèves, professeurs et tout le personnel, intéressés par ce projet sont invités à se faitre connaître via l’adresse mail suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..

Ce matin, Jean-François Chanet, recteur de la région académique Bourgogne-Franche-Comté et de l’académie de Besançon, a remis  à une classe entière de 3è du collège Diderot, dans le quartier Planoise, à Besançon, le prix coup de cœur du concours « Non au harcèlement » 2021.

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Pour la 7è année consécutive, cette action pédagogique, qui s’adresse aux élèves du CE2 à la terminale, propose aux enfants et aux adolescents de créer un support de type affiche ou vidéo, évoquant ce fait de société. A Diderot, cette action s’inscrit dans un projet éducatif qui se décline auprès de tous les niveaux de l’établissement.

Repérer, agir et aider

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Accompagnés par un artiste bisontin, les 2 Scènes et leurs enseignants, les jeunes ont mené un véritable travail d’écriture, tant au niveau des textes, de la musique et des décors. L’objectif étant de sensibiliser les autres élèves, la communauté éducative et d’autres publics. Repérer, agir  et aider, tel est le message que ces jeunes gens ont voulu décliner. Les réalisateurs ont voulu également souligner l’importance du rôle de l’ambassadeur contre le harcèlement, désigné dans les établissements scolaires. Un jeune référent qui peut également trouver un relais auprès de tous les adultes du collège.

Le reportage de la rédaction / Un jeune participant et Mr Grillot, le principal du collège Diderot

C’est un riche projet auquel participe un groupe de 29 élèves de 3è du collège Victor Hugo à Besançon. Dans le cadre de leur cours de français, et notamment d’une approche pédagogique sur l’éloquence, ils ont préparé, en compagnie de leurs enseignants et d’un metteur en scène professionnel, la lecture à haute voix d’un écrit de Laurent Gaudé, baptisé « cris ». Cette fiction littéraire relate les monologues intérieurs d'une dizaine d'hommes engagés sur la ligne de front durant la Première Guerre Mondiale. Les jeunes portent brillamment ces personnages. C’est donc tout naturellement que ce travail pédagogique  a été inscrit  dans les commémorations bisontines du 103è anniversaire de l’armistice de 1918, qui se tiendront ce jeudi.

C’est un véritable travail d’interprétation que ces jeunes ont mené. En plus du devoir de mémoire qu’un tel exercice représente, les adolescents ont appris à se produire sur scène, à transmettre des émotions, à tenir un rôle, à s’exprimer devant un large public, à se concentrer,… . Les participants l’assurent, ‘ils ont beaucoup appris sur eux ».

Le grand public pourra apprécier le fruit de leur travail ce jeudi. Les collégiens se  produiront à 14h au Petit Kursaal de Besançon.

Le reportage de la rédaction 

Concernant l’épidémie de Covid-19. Dès le 15 novembre prochain, c’est ce lundi, toutes les écoles primaires du pays vont repasser en niveau 2 du protocole sanitaire. Ainsi, tous les élèves de France et d’Outre-mer devront porter un masque. Une décision qui s’inscrit dans un contexte de reprise épidémique.

L’université de Franche-Comté s’engage à accompagner les victimes de violences sexuelles et sexistes, de discrimination, de harcèlement ou de toute autre forme de violence. Le dispositif s’adresse à l’ensemble de la communauté universitaire : personnels, étudiants, intervenants extérieurs, … . Toutes les personnes s’estimant victimes ou témoins de toute forme de violences peuvent se signaler sur la plateforme mise en ligne : sos.univ-fcomte.fr. Son ouverture s’inscrit dans la volonté de Macha Woronoff, présidente de l’université de Franche-Comté, « d’édifier une université de valeurs, basée sur des principes universels et humanistes ».

Lorsqu’un signalement est déposé, la personne reçoit un mail de confirmation et sera contactée par téléphone par un des cinq intervenants de la cellule SOS afin de fixer un rendez-vous, « dans un lieu neutre ». Ce premier entretien a pour objectif d’entendre la personne témoin ou victime, de hiérarchiser les faits et de proposer l’accompagnement adéquat. Sur la plateforme, un répertoire de  numéro d’urgence dans les domaines de la justice, du social et du médical est également proposé.

L'interview de la rédaction / Macha Woronoff

Depuis 2 ans et demi, le centre de loisirs jeunes (CLJ) de la police nationale s’est installé dans le quartier Planoise. A sa tête Fabio Cilli, un policier bisontin détaché pour cette action, originaire du quartier. Pour l’accompagner dans cette mission, la structure a signé une convention avec l’université de Franche-Comté et son UFR Staps. Ainsi, des étudiants en « médiation sociale par le sport » interviennent auprès des jeunes.

De nombreuses activités sportives

Tout au long de cette première semaine de vacances de la Toussaint, le CLJ organisait sa première caravane aux pieds d’immeuble seul. Une animation qui a connu un vif succès puisque chaque jour, durant plus de 3h, plus de 70 enfants sont venus passer un bon moment. Ici, on pratique une activité physique, on se perfectionne, on applique les règles et on joue ensemble. La mixité fait partie des valeurs que l’on défend également.

Un policier à la tête du CLJ

Fabio Cilli, policier de formation, dirige ce centre de loisirs. Avec son équipe d’animation, il réfléchit aux ateliers proposés. Tout au long de l’année scolaire, le CLJ intervient dans les cinq groupes scolaires du quartier. Les classes de cycle 3, les CM1 et les CM2, sont ciblées. Un choix volontaire qui permet d’instaurer un suivi éducatif entre les générations. L’objectif étant de voir évoluer les enfants, devenus adolescents, jusqu’à la troisième. La présence du policier est appréciée et respectée. On se salue et on prend plaisir à partager une activité commune. Le fonctionnaire connaît quasiment tous les enfants. Il est en lien avec l’un des deux collèges de Planoise. C’est ainsi qu’on lui confie quelques jeunes perturbateurs pour qu’ils endossent la difficile responsabilité d’encadrants. Une expérience éducative  toujours très riche d’enseignements.  

L'interview de la rédaction / Fabio Cilli

 

Comme chaque semaine, le rectorat fait le point sur la situation épidémique dans l’académie de Besançon. A la date de ce jeudi, aucune structure scolaire n’est fermée et 22 classes à distance bénéficient de la continuité pédagogique.  Par ailleurs, 62 élèves et 4 personnels sont cas confirmés à la Covid-19 en cumul sur les 7 derniers jours.  

A l’initiative de Florian Martinez, un parent d’élève de l’école Jean Boichard à Besançon, une pétition circule pour demander « la mise en place d’un accueil périscolaire de qualité ». D’ores et déjà 900 personnes l’ont  signée. Son auteur n’est pas surpris par le succès rencontré. Il explique être régulièrement interpellé par des parents d’élève. Concrètement, il est demandé « de trouver une solution pour engager les animateurs manquants », « de répondre favorablement à toutes les demandes d’inscription à l’accueil périscolaire et à la cantine », « de poursuivre le travail de revalorisation du métier d’animateur périscolaire » et « d’engager une concertation citoyenne sur l’accueil périscolaire avec toutes les parties prenantes ».

M. Martinez a sollicité jeudi matin une rencontre avec la Maire de Besançon pour évoquer toutes ses interrogations et trouver des solutions. Le père de famille reconnaît néanmoins que la situation s’est améliorée depuis la rentrée dernière, mais cela reste encore insuffisant pour que le service périscolaire bisontin réponde aux attentes en termes de sécurité et d’éducation.

Pour signer la pétition : https://chng.it/GggQ9QNrrh

L'interview de la rédaction