Le syndicat CGT fait savoir qu’un préavis de grève a été déposé pour ce jeudi 15 septembre pour l’ensemble des agents de l’animation du service « éducation » de la ville de Besançon. La mobilisation porte sur les salaires, la précarité des contrats, sans évolution du poste, des temps partiels imposés et les conditions de travail. Un rassemblement est prévu, à 11h30, sur l’esplanade des Droits de l’Homme. Une rencontre avec Anne Vignot est souhaitée par les manifestants. Des perturbations sont à prévoir.
Presqu’une semaine après la rentrée des classes, nous avons rencontré Patrice Durand, le directeur de l’inspection académique du Doubs, pour faire le point sur ces premiers jours de retour à l’école et sur la déclinaison des mesures gouvernementales sur le terrain. Echange.
Quel bilan tirez-vous de cette première semaine de rentrée des classes ?
Cette première semaine est à l’image de la première journée de cette rentrée scolaire. C’est-à -dire, une semaine sereine, apaisée et réussie. Nous avons été en mesure de présenter un enseignant dans chaque classe et devant tous les élèves.
Des parents s’interrogent sur la qualité de l’enseignement dispensé, par des enseignants parfois insuffisamment formés. Pouvez-vous nous rassurer sur ce point ?
On peut avoir un discours rassurant. Cette inquiétude des parents est légitime. Dans le département du Doubs, tous les professeurs des écoles sont des titulaires ou des enseignants stagiaires. Concernant les professeurs de collège et de lycée, nous avons un très faible nombre de contractuels, qui est de 0,7% de l’ensemble du corps enseignant du second degré. S’agissant de ces contractuels, il y a un accompagnement qui est fait. De façon à ce qu’ils puissent acquérir en ce début d’année les fondamentaux pour être opérationnels dans l’exercice du métier d’enseignant.
Faisons le point sur les grandes mesures de cette rentrée scolaire. Le sport à l’école, c’est déjà une réalité dans notre département ?
Il y a une volonté du Président de la République et du Ministre de déployer les 30 minutes d’activités quotidiennes de sport. C’est le cas dans toutes les écoles du département du Doubs. Il y a également une volonté d’expérimenter 2 heures de pratique sportive supplémentaires en collège. Nous avons répondu à l’expérimentation puisque des collèges se lanceront après les vacances d’automne.
Qu’en est-il de l’inclusion des enfants et des adolescents en situation de handicap en milieu ordinaire ?
Nous devons cette inclusion aux enfants et aux parents. C’est une priorité là aussi dictée par le ministre. Dans le Doubs, tous les enfants sont accueillis et ceux qui ont besoin d’une aide humaine l’ont également. Il faut savoir que c’est au fil de l’année que des demandes supplémentaires peuvent se faire connaître. Dans ce cas, nous essayons d’y répondre dans la mesure du possible. Dès ce début d’année, nous disposons des personnes qui peuvent accompagner ces enfants à besoin particulier.
L’orientation fait également partie des intérêts exprimés par le ministère.
Au collège, vous avez un dispositif qui s’appelle ‘le parcours avenir ». Déjà , l’an dernier, j’invitais les chefs d’établissement de commencer ce parcours dès la cinquième. Il y a une volonté pour que les collégiens aient une connaissance importante d’un certain nombre de métiers et qu’au lycée, nous puissions les accompagner dans leurs choix de poursuites d’études après le baccalauréat. Les professeurs principaux de collège et lycée mènent un véritable travail sur ce point.
Qu’en est-il de Parcoursup ? Des jeunes se trouvent-ils encore sans rien en ce début d’année scolaire ?
Je n’ai pas les chiffres. En tout cas, s’il y en a, ils sont en faible nombre. Sachez que le service du rectorat de l’académie de Besançon fait le nécessaire pour que ces élèves puissent avoir une poursuite d’études post bac qui correspondent, autant se faire que peut, à leur choix et à leur souhait.
Une dernière question M. l’Inspecteur. La situation à Planoise vous inquiète-t-elle ? La sécurité des élèves et des enseignants est-elle assurée ?
Il y a une vigilance accrue. L’état, avec à sa tête M. le préfet, fait un travail très conséquent. La Ville de Besançon est aussi très attentive à la situation. Nous avons un projet d’essayer de proposer à des jeunes qui en ont le plus besoin de poursuivre leur scolarité en dehors de Planoise. C’est une très belle initiative que nous allons essayer de mettre en œuvre dès janvier 2023 et de façon plu approfondie dès la rentrée 2023.
Le lycée professionnel des Fontenelles organise en ce début d’année scolaire des journées d’intégration. La centaine d’élèves, du collège au lycée, majoritairement internes, ont participé aux initiatives proposées. Certaines se sont déroulées à l’extérieur. D’autres ont été préparées par des jeunes du lycée pour d’autres jeunes de l’établissement scolaire.
A Travers cette initiative, la direction et le corps enseignant ont souhaité proposer des temps collectifs pour tisser du lien entre jeunes et adultes, apprendre à vivre ensemble et permettre à tout un chacun de trouver sa place dans ce nouveau lieu de vie et d’apprentissage. Apprendre à devenir plus qu’un élève, autrement dit un jeune citoyen. Les situations sont multiples pour favoriser des temps d’échange, d’entraide et de collaboration. Séjour à Ornans, collation préparée par les élèves, jeux collectifs,… . Chacun, en fonction de son âge, a partagé différents moments;
L'interview de la rédaction / Mme Ed Dahdi, professeur de sport au lycée Les Fontenelles.
C’est la rentrée des classes ce jeudi 1er septembre. Plus de 203.500 écoliers, collégiens et lycéens reprennent le chemin de l’école. Soit une diminution totale de 1,6% par rapport à l’année dernière . C’est dans le 1er degré que la baisse est la plus significative cette année (-2.168 élèves). Ces enfants et adolescents seront accueillis dans les 1.274 établissements scolaires que comptent l’académie de Besançon. Malgré la baisse des effectifs, le rectorat annonce des moyens identiques qui permettent la poursuite des dédoublements des classes de grande section en éducation prioritaire, la limitation des effectifs à 24 pour les classes de grande section, CP et CE1, l’accompagnement de l’école inclusive et des territoires ruraux.
Dans le cadre de la rentrée scolaire, Danielle Brulebois, députée du Jura, se rendra ce jeudi 1er septembre dans les écoles Richebourg à Lons le Saunier à 8h45 puis à Orgelet à 9h45.
La visite à l’école Richebourg permettra de constater l’avancée des travaux liée à la renaturation de la cour de l’école. Ces travaux qui ont fait l’objet de financements importants de l’Etat permettront d’atteindre des objectifs de désartificialisation et d’infiltration des sols pour une meilleure gestion des eaux de pluie et une baisse sensible des températures. Elle se rendra ensuite à l’école maternelle d’Orgelet pour y saluer le personnel enseignant ainsi que les personnes assurant le périscolaire. Elle espère l’ouverture d'une 5ème classe pour cette école qui connait des effectifs importants cette année.
Une nouvelle rentrée universitaire se profile à l’horizon. Cette année encore, la précarité des étudiants sera une réalité. Selon des chiffres communiqués par les syndicats, plus d’un étudiant sur deux doit travailler pour financer ses études. Une situation peu favorable pour réussir. D’ailleurs, fautes de moyens financiers, certains mettent un terme à leurs études.
Une précarité à laquelle on s’habitue
De tristes situations apparaissent dans notre quotidien. Elles se sont multipliées depuis ces deux dernières années. De nombreux jeunes doivent faire appel à l’aide humanitaire pour vivre. Les longues files d’attente à l’entrée des Restos du Cœur et autres associations caritatives sont devenues monnaie courante. Des images insoutenables qui, malheureusement, se banalisent. « La sélection ne s’effectue plus par sur les résultats. Elle est devenue financière » déplore Wiam Bama, secrétaire départementale du syndicat salariés étudiants CGT dans le Doubs. Et de conclure : « Faire des études supérieures est devenu un luxe ».
Une nouvelle augmentation du coût de la rentrée universitaire
Selon la traditionnelle étude de la FAGE, cette année, le coût moyen de la rentrée pour un étudiant non boursier s’élève à 2.527 euros. Soit une augmentation de 7,38% par rapport à l’année 2021. Frais d’inscription, logement, alimentation, … autant d’impondérables auxquels les étudiants doivent faire face. Les syndicats et associations étudiantes demandent aux autorités de prendre conscience de cette situation et de mettre en marche les politiques nécessaires pour faire évoluer favorablement cette situation.
L'interview de la rédaction / Wiam Bama, secrétaire départementale du syndicat salariés étudiants CGT dans le Doubs
A deux semaines de la rentrée, c’est une nouvelle dont les parents se seraient bien passés. Causé par l’inflation et l’envolée des prix des matières premières, le prix des fournitures scolaires explose. Cette hausse devrait s’élever de 10 % à 40 %, selon les produits. L’inflation qui était annoncée à 5 % en juin a désormais atteint 6 %. Par rapport à la rentrée 2021, des hausses de 20 à 25 % au rayon papeterie, de plus de 30 % côté stylos et surligneurs et de 40 % sur les calculatrices ont été constatés, rapportent nos confrères de Sud Ouest. Les conséquences ? Des paquets de copies qui passent de 4 à près de 6 euros et des cahiers qui prennent +0,50 €. Cela ne paraît pas énorme mais quand vous multipliez par le nombre de produits et le nombre d’enfants, l’écart devient significatif. Le papier sous toutes ses formes coûte de plus en plus cher, l’augmentation du prix des matières premières et de l’énergie en est la principale cause.
L'allocation de rentrée scolaire est versée depuis ce mardi 16 août à tous les bénéficiaires. Plus de 3 millions de familles sont concernées en France. Cette prestation sociale est versée annuellement peu avant la rentrée par les caisses d'allocations familiales et les caisses de mutualité sociale agricole. Elle est versée sous conditions de ressources aux familles ayant à charge au moins un enfant scolarisé âgé de 6 à 18 ans pour les aider à financer l'achat des fournitures scolaires. Elle fait partie des prestations qui augmentent de 4% dans le cadre du projet de loi "pouvoir d'achat" pour faire face à l'inflation. Pour la rentrée 2022, son montant va augmenter d'une quinzaine d'euros en moyenne.
Attachés au principe de gratuité de l’école, cette hausse des prix reste en travers de la gorge des parents d’élèves. D’autant plus que l’allocation de rentrée scolaire, revalorisée cette année, n’est pas suffisante selon la FCPE, « ne faisant que s’aligner sur l’inflation ». Autre inquiétude de taille pour les parents d’élèves : le manque cruel d'enseignants dans l’académie, et en règle générale, dans toute la France. « L’augmentation du coût de la rentrée est une préoccupation de la FCPE qui occupe une place importante. Mais ce qui nous inquiète aussi vraiment, c’est le manque d’enseignant. Ça fait des années qu’on tire la sonnette d’alarme sur les remplacements qui ne sont pas faits, les heures de classe qui ne sont pas pourvues. Et cette année encore, on s’attend à une dégradation très importante » souligne Isabelle Cauwet, membre du conseil d’administration de la FCPE du Doubs.
Isabelle Cauwet, membre du conseil d’administration de la FCPE du Doubs :
Ce dimanche après-midi, à Vuillafans, dans la Vallée de la Loue, la gendarmerie nationale organisait une action de sécurité routière auprès des motocyclistes, en partenariat avec la Direction Départementale des Territoires. On notera la participation de Francis Marotel de l’Association des Familles de Traumatisés Crâniens. Son objectif est d’instaurer un dialogue avec les motocyclistes sur les risques spécifiques à la conduite d’un deux-roues motorisé et sur les prises de trajectoires sécurisées. En 2021, dans le Doubs, cinq personnes ont été tuées en deux roues motorisées. S’ils ne représentent que 2% des usagers de la route, les motards sont souvent, du fait de leur vulnérabilité, très gravement blessés lors d’une simple chute sans rencontrer d’obstacles. Les conséquences peuvent également être dramatiques.

Le reportage de la rédaction / Le Major Thomas et Eric Louvat
Le Major Thomas du peloton motorisé d’Ecole Valentin, adjoint au Commandant d’unité, rappelle que le motard est vulnérable sur la route. Il ne dispose d’aucune protection lorsqu’ilévolue sur le bitume. D’où l’importance de porter des équipements de protection suffisants. Néanmoins, le code de la route n’exige que le port du casque et de gants. Malheureusement, en cas d’accident, ces équipements sont très légers. Eric Louvat, chargé sécurité routière à la Direction des territoires et chargé de mission deux roues motorisés, incite bien évidement les pilotes à s’équiper complètement. Il fait la promotion des équipements optionnels. Avec le blouson et les autres protections, M. Louvat milite pour le gilet airbag. Différentes installations sont possibles. Toutes sont efficaces. Le principal étant de protéger au maximum le pilote. « C’est l’individu qui fait sa carrosserie » rappelle-t-il.
Interventions au palais de justice

L'interview de la rédaction / Francis Marotel
Dans le cadre de sa mission au sein de l’association des Familles de Traumatisés Crâniens, Francis Marotel, en plus de témoigner dans les établissements scolaires, intervient au Palais de Justice de Besançon lorsque les contrevenants sont informés d’une décision de justice les concernant après avoir commis une grave infraction sur la route. M. Marotel, présent au côté du délégué du Procureur, explique à ses interlocuteurs le drame qu’il a connu, en moto, il y a plusieurs années, et qui aurait pu lui coûter la vie. Après de longues années de souffrance et de rééducation, Francis Marotel est parvenu à vaincre les difficultés, mais les séquelles sont toujours là . « Plus de 95% des accidents sont dus au comportement humain ( vitesse, alcool, cannabis,…). Si mon accident peut faire changer les comportements des gens et leur faire prendre conscience de leur attitude, ce sont autant d’accidents que nous pourrons éviter » conclut-il.
La ligue de l’enseignement du Doubs recherche des bénévoles pour la prochaine rentrée des classes. Leur mission ? lire auprès des enfants et/ou des personnes âgées. Si vous avez des questions ou vous voulez recevoir le formulaire en format papier vous pouvez contacter Yamila Jofre : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou par téléphone au 03.81.25.06 44. Sachez qu’une formation sera assurée, en fonction du public choisi, sur les thèmes suivants : « lire à haute voix » ou « lire auprès des personnes âgées ».
Ce samedi après-midi, dans le cadre de la 14è édition de sa journée éco-aquatique, la base nautique des Grangettes et les deux associations gestionnaires du site ont ramassé plus de 10 m3 de déchets sur les rives du lac Saint Point. Cette année, le faible niveau de l’eau, contrairement à l’an dernier, a permis d’agir encore plus en profondeur.
Le résultat est toujours aussi surprenant. Une cinquantaine de pneus, des barques, cachées dans les roseaux, des bidons, des tambours de machine à laver font partie de la récolte. Pour mener à bien cette mission, une cinquantaine de personnes a sillonné le secteur sur des embarcations mises à disposition par la base.
Julien Jeanningros, le responsable de l’évènement, rappelle que l’eau du lac Saint-Point alimente en eau potable le secteur de Pontarlier et qu’il convient de la protéger. « C’est une ressource qui est précieuse » termine le jeune éducateur sportif, bien décidé à protéger ce joyau naturel, qui fait la fierté de tout un territoire.
L'interview de la rédaction / Julien Jeanningros