Ce mardi, dans la cour de l’école Vauthier, la Ville de Pontarlier et l’UNICEF ont procédé à la signature de la convention et de la charte « Ville Amie des Enfants ». C’est une première pour la capitale du Haut-Doubs qui, compte bien montrer tout son intérêt au bien être et à l’éducation des enfants sur son territoire. « Les jeunes, ce n’est pas demain, c’est aujourd’hui » explique Olivia Guyon, l’élue en charge de la jeunesse et de l’éducation à la ville de Pontarlier. Et de poursuivre : « c’est parce que l’on met en place des actions que l’on formera demain des citoyens responsables ». Pour la ville de Pontarlier, ce label est plus qu’un titre. Il met en lumière un programme et des actions ciblés.
La Ville de Pontarlier s’engage à respecter cinq engagements. Le bien être des enfants, la lutte contre toute forme de discrimination et d’exclusion, un parcours éducatif de qualité et favoriser et valoriser l’engagement des jeunes sont autant d’objectifs que la municipalité pontissalienne souhaite atteindre durant cette mandature. Cela passe, par la mise en place d’une série d’actions : création de pistes cyclables, élaboration d’un projet alimentaire territorial, formation des différents acteurs aux violences dans le cercle familial, ateliers d’initiation et de sensibilisation à la culture, chantiers de jeunes,… .
Quinze villes labellisées en Franche-Comté
Hervé Groult, le président du comité territorial UNICEF Franche-Comté, rappelle que l’octroi de ce titre passe par la rédaction d’un dossier très précis qui doit répondre à des exigences spécifiques. « C’est la considération de l’enfant. L’enfant est un adulte à part entière. Un adulte qu’il faut entendre, qu’il faut protéger » explique le responsable régional. Aujourd’hui, 300 villes en France sont « ville amie des enfants », dont quinze en Franche-Comté. Parmi lesquelles des cités comme Pontarlier, Morteau, Besançon, dole ou encore Lons-le-Saunier.
Le reportage de la rédaction : Olivia Guyon et Hervé Groult
Ce mardi 5 juillet étaient dévoilés les résultats du baccalauréat 2022. Avant les rattrapages, le taux de réussite s’élève à 86,5 % dans l’académie de Besançon. 91,5 % pour le bac général, 80,5 % pour le bac technologique et 81,4 % pour le bac professionnel. . Pas de panique pour ceux qui ne l’ont pas eu du premier coup, les étudiants éligibles au second tour pourront retenter leur chance lors des oraux de rattrapage, qui se dérouleront du mercredi 6 au vendredi 8 juillet.
Concernant le bac général, les résultats sont en baisse par rapport à l’année à 2021. Le taux de réussite est de 91,5% dans le Doubs ( 93,5% en 2021) et 92,2% (94,3% en 2021). Cette tendance est encore plus forte pour le bac technologique : -10,3% dans le Doubs et -6,1% dans le Jura. La baisse se confirme également pour le bac professionnel, avec une diminution du taux de réussite de 2,3% dans le Doubs ( 80,4% en 2022) et de 1,7% dans le Jura (88,9% en 2022).
Ce mardi 5 juillet 2022 étaient dévoilés les résultats du baccalauréat 2022. Coup de projecteur sur l’académie de Besançon où les réponses ont commencé à être publiées à partir de 10 h. La rédaction s’est rendue au lycée Jules Haag.
C’est à partir de 10 h que les élèves se sont rendus dans les lycées aux quatre coins de la ville pour découvrir les résultats tant attendus du baccalauréat. Au lycée Jules Haag, Romane est plutôt satisfaite : “Je l’ai eu mention bien, je savais que j’allais l’avoir, mais je voulais au moins assurer la mention, je suis contente”. Pas de panique pour ceux qui ne l’ont pas eu du premier coup, les étudiants éligibles au second tour pourront retenter leur chance lors des oraux de rattrapages, qui se dérouleront du mercredi 6 au vendredi 8 juillet 2022.
Une tendance à la baisse
710 000. C’est le nombre de candidats qui attendaient impatiemment leurs résultats aujourd’hui en France. Pour la première fois après deux années perturbées par le Covid, les épreuves du nouveau bac général se sont déroulées en intégralité. Toutefois, des aménagements ont dû être mis en place il y a quelques mois, avec le décalage des épreuves de spécialité du mois de mars au mois de mai. L’édition 2022 présente toutefois un taux à la baisse. Avant les rattrapages, il s’élève à 86%. 91,5 % pour le bac général (-3,8 points par rapport à 2021), 80,6 % (-8,6 points) pour le bac technologique et 78,7 % (-3,5 %) pour le bac professionnel, selon les chiffres du ministère.
Le reportage de la rédaction
Le collège Victor Hugo a mis en place des animations ce mardi 21 juin à l’occasion de la fête de la musique. Chorale, flash mob et concert pour célébrer autour de ce grand moment musical. Les élèves en cursus CHAM ont pu exprimer leurs arts devant leurs camarades.
À l’occasion de la fête de la musique, les élèves en classe CHAM (classe à horaires aménagés musicale) du collège Victor Hugo étaient à l’honneur. “C’est tout d’abord la fête de la musique des amateurs, pas des professionnels” déclare M.Deloffre, professeur d’éducation musicale. Malgré la pluie qui s’est mêlée aux festivités, ils ont tout de même pu performer devant les autres classes de l’établissement. Concert, chorale et flash mob étaient au rendez-vous. L’objectif de ces animations et faire découvrir le 4e art à une grande majorité de l’école. “Il y a plein d’écoles de musique à Besançon où ils peuvent aller s’inscrire où ils seront accueillis pour pouvoir en faire” rajoute le professeur à l’intention des élèves qui veulent se lancer.
Le flash mob quant à lui était une grande première pour le collège. Plus de 500 élèves coordonnés ensemble pour ne former qu’un, le tout sur une musique interprétée par un groupe de l’école. "C’est la première fois que je fais ça de ma carrière […] j’ai trouvé ça très bien, ça m’amuse bien” rajoute M.Deloffre. Une façon de faire participer un maximum de personnes. Pour ceux qui n’ont pas pu assister à la manifestation cour St François Xavier, une vingtaine d’élèves se sont rendus dans les salles de classe pour jouer des morceaux avec leurs instruments respectifs. Ces animations sont amenées à revoir le jour l’année prochaine suite au bon déroulement de cette édition.
L'interview de la rédaction
Le collège Victor Hugo de Besançon vient de se doter d’une boite à livres, un projet de partage de la lecture qui a trouvé écho auprès des adultes de l’établissement. A l’initiative de ce projet, une motivation commune entre une élève et Mr Minary, professeur de technologie. La réalisation de la structure a été confiée aux élèves de la classe UPE2A, un dispositif d’aide à l’apprentissage du français pour les jeunes nouvellement arrivés en France et Allophone.
Le concept est très intéressant. Il est basé sur la participation et la collaboration des élèves de l’établissement scolaire. Le principe ? Les collégiens sont invités à venir déposer des livres, accompagnés d’un commentaire du lecteur. L’ouvrage circule ainsi entre les jeunes. Un véritable temps de partage et d’échange autour de la littérature. A travers cette initiative, l’établissement scolaire bisontin répond une nouvelle fois encore favorablement à une proposition émanant de son jeune public.
Le reportage de Faïz, élève de 4è du collège Victor Hugo
Ce mercredi. C’est philo. Les futurs bacheliers planchent sur cette épreuve depuis ce matin. Depuis la réforme du baccalauréat, contrairement aux autres années, cet écrit clôt quasiment l’épreuve. Il reste encore le grand oral à passer et le sort sera jeté.
Les pratiques artistiques transforment-elles le monde ? Revient-il à l’État de décider de ce qui est juste ? tels sont les deux sujets de dissertation proposés pour cette édition 2022. Certains candidats ont préféré porter leur réflexion sur l’explication de texte. Réaction de jeunes, devant les grilles du lycée Pasteur….
Le reportage de la rédaction
En vue de la rentrée scolaire 2022, Patrice Durand, Inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’éducation nationale dans le Doubs, a précisé ce vendredi 10 juin, lors d’un Comité technique spécial départemental, la carte scolaire pour le département. Les ajustements étudiés au cours de cette instance ont permis six nouvelles ouvertures de classes et l’annulation de sept fermetures.
Au total pour la rentrée 2022, le bilan fait état de 36 ouvertures de classes et 49 fermetures. Parmi les établissements concernés par les nouvelles ouvertures de classes : l’école élémentaire de Labergement-Sainte-Marie, les groupes scolaires Courbet à Ornans et Pelousey, respectivement en élémentaire et maternelle, l’école maternelle Vauthier à Pontarlier et l’école élémentaire de Rochejean.
Les écoles élémentaires Arènes à Besançon, Bellevue à Châtillon-le-Duc et les écoles maternelles Arc-en-Ciel de Grandfontaine, René Roussey de Saint-Vit et du Centre de Villers-le-Lac ne sont plus concernées par des fermetures.
La fin d’une aventure enrichissante pour les 38 collégiennes et collégiens élus au conseil départemental des jeunes du Doubs.
Le mercredi 8 juin a eu lieu la dernière assemblée plénière de ce conseil à l’Hôtel du département. Élus en octobre 2020, les 38 collégiennes et collégiens présentaient le bilan de leur travail au sein des trois commissions divisées sur les territoires de Pontarlier, Montbéliard et Besançon.
Un passage de relais pour une nouvelle génération engagée
La présidente du département Christine Bouquin présente ce moment comme “chargé d’émotion”. Elle se félicite de ce lien intergénérationnel et voit d’un excellent œil ces jeunes qui ont “beaucoup de fraîcheur, d’inventions, d’idées neuves”. Dans ce climat d’abstention en hausse chez les jeunes, avec plus de 42% des 18-24 ans qui ne sont pas allés voter au 1er tour de l’élection présidentielle, ces initiatives sont les bienvenues et sont un véritable tremplin vers la vie civique. Pauline Bertrand, élève au collège Notre Dame de Besançon et présidente de ce conseil départemental des jeunes, hésite notamment à "s'engager dans la voie politique” après cette expérience.

Une expérience enrichissante pour les jeunes
Pauline Bertrand, élue à la première session plénière par l’ensemble des élus, estime que ces deux années lui ont apporté de nombreuses choses : “j’ai pu prendre de l’aisance à l’oral, avoir des contacts notamment pour mon stage de troisième avec un sénateur et faire de nombreuses rencontres”. Ces rencontres suscitent "beaucoup de camaraderie, beaucoup d’entraide” entre les 38 selon Christine Bouquin mais elles sont aussi fructueuses au niveau des propositions avec un “grand travail sur les projets”.
Trois commissions pour trois bassins
Ce travail se décline sur trois thèmes, chacun porté au niveau d’une commission représentant un bassin géographique. Ainsi, la commission de Montbéliard est chargée d'établir un projet dans le cadre du programme “Partageons le sport”, celle de Pontarlier établit des propositions en lien avec la biodiversité et l'environnement et enfin Besançon est chargée du monde du numérique, enjeu proéminent selon Christine Bouquin puisque “le département fait partie des 10 départements les plus en avance dans le numérique”.
Des moyens mis en place pour que ce conseil soit une expérience concrète
Ce conseil n’est pas une simple consultation et la présidente du département le rappelle : “un budget de 40 000 euros par an est accordé” pour mettre en place les projets, réaliser des rencontres et des visites. Une prochaine visite aura notamment lieu le 22 juin au Parlement européen de Strasbourg.
Dans un monde qui “en soi est violence” selon une jeune élue, la future génération est partie prenante des solutions de demain. Ces initiatives des collectivités, nombreuses et pas seulement à l'échelle départementale, le conseil bisontin des jeunes ayant eu lieu le même jour, sont ainsi essentielles pour faire naître de nouveaux porteurs d’idées.
Le reportage de la rédaction / Christine Bouquin et Pauline Bertrand
Une nouvelle séance du conseil bisontin des jeune s’est tenue ce mercredi après-midi à l’hôtel de ville de Besançon. Au cours de cette rencontre, les adolescents, issus de classes de 5è et de 4è des différents collèges bisontins, ont présenté leurs projets et débattu sur les problématiques abordées : conditions animales, égalité filles/garçons, discrimination et cyberharcèlement.

Les élus, kévin Bertagnoli et Nathan Sourisseau, apprécient de pouvoir accompagner ces jeunes gens dynamiques et bouillonnants d’idées. Cette participation et cet investissement dans la vie de leur cité sont clairement les objectifs recherchés par la municipalité bisontine qui, d’ailleurs, à travers une autre action « Ici, c’est Besac » compte sur sa jeunesse. Escape Game sur le cyberharcèlement, calendrier sur les inégalités entre les filles et les garçons, … les idées fusent. Les travaux en commission vont se poursuivre. La date du 18 octobre prochain et dans toutes les têtes. A cette occasion, au Kursaal, le conseil bisontin des jeunes présentera ses différents projets et lancera officiellement ses actions auprès de ses publics.
Le reportage de la rédactuion / Kevin BertagnoIi, Nathan Sourisseau et Antoine, un jeune élu bisontin
A quelques semaines des vacances d’été, l’apprentissage de la natation est plus qu’une nécessité. Faute de savoir nager, trop d’enfants et d’adultes perdent la vie suite à des noyades. Chaque été, un triste bilan apparaît. A Besançon, la ville et le monde associatif organisent des temps de formation pour, dans un premier temps, transmettre les rudiments de la natation. L’objectif n’est pas de faire de ces jeunes pratiquants des nageurs hors pair, mais de leur permettre de se mettre en sécurité en milieu aquatique.
Ainsi, en juillet et août prochains, l’Alliance Natation Besançon décline l’opération « j’apprends à nager » et organise également son propre stage. Le premier dispositif permet aux 6-12 ans, dans un premier temps issus de quartiers défavorisés et de certaines zones rurales, de débuter les apprentissages. Cet été, deux sessions sont prévues. Du 7 au 16 juillet et du 19 au 30 juillet. Deux semaines d’apprentissage qui mériteront sans doute d’être approfondies, mais qui apporteront d’ores et déjà une pratique et des connaissances très utiles. Quant au stage à la semaine, il se tiendra du 7 juillet au 6 août.
Les effets covid
Avec la fermeture des bassins durant de longs mois, en raison de la crise sanitaire, beaucoup d’enfants n’ont pas pu s’initier à la natation. « Ce qui n’est pas sans problème » explique Coralie Marchal, la directrice de l’association sportive. Dans ces conditions, les temps de formation s’adressent aussi à des préadolescents pour lesquels l’accès à ces savoirs s’effectuaient auparavant à des âges plus précoces. Peu importe, les éducateurs formés de l’ANB interviennent en développant une pédagogique bienveillante et en respectant les besoins et l’évolution de chacun.
Pour assister à ces cours, qui se dérouleront à la piscine Mallarmé, n’hésitez pas à contacter l’Alliance Natation Besançon au 09.63.57.27.18
L'interview de la rédaction