Les filles de l’ESBF ont répondu présent hier soir dans le cadre de la 3è journée de championnat en D1 féminine. Les Engagées sont allées s’imposer à Saint Maur sur le score de 31 à 28. Une deuxième victoire consécutive qui fait du bien à quelques jours du match de Coupe d’Europe. Rappelons que ce samedi, à 19h, le groupe de Jérôme Delarue affronte Most, une formation de République Tchèque, au Palais des Sports.
Après quatre décennies d’activité, l’association Le Haut Saugeais Blanc annonce la fin du site nordique de La Perdrix. Une décision douloureuse, fruit de tensions persistantes et d’un contexte devenu intenable.
Une aventure de 40 ans qui s’achève
C’est une page qui se tourne dans le paysage nordique du Haut-Doubs. Le site de La Perdrix, géré depuis 40 hivers par l’association Le Haut Saugeais Blanc, ne rouvrira pas ses pistes cet hiver. L’annonce, officialisée par le conseil d’administration, marque la fin d’une aventure humaine et sportive qui a vu des générations de pratiquants découvrir les joies de la glisse sur les hauteurs franco-suisses du Saugeais.
Des tensions locales devenues insurmontables
À l’origine de cette fermeture : "le refus de passage exprimé par certains propriétaires et exploitants de terrains". "Depuis deux ans, les relations se sont dégradées, sur fond de désaccords avec les politiques locales et la création d’une commune nouvelle" explique l'association. Cette dernière évoque "des pressions croissantes, des menaces concrètes et un climat de harcèlement ayant conduit au départ de son président". Et de faire savoir que " malgré plusieurs appels à l’aide et tentatives de médiation, le soutien institutionnel n’a pas permis de débloquer la situation". Trois quarts du domaine deviennent ainsi inaccessibles, notamment les secteurs les plus enneigés et stratégiques.
Un modèle économique et humain fragilisé
La fermeture du site entraîne l’arrêt de la vente de redevances, la suppression de trois emplois saisonniers et l’impossibilité d’assurer la sécurité des usagers. « Ce n’est pas un choix, mais une conséquence directe de notre incapacité à remplir nos missions dans des conditions décentes », précise l’association dans son communiqué. Au-delà des enjeux économiques et sportifs, c’est un vide social et humain qui s’annonce pour le territoire. Le site nordique de La Perdrix, reconnu pour son ambiance conviviale et ses paysages préservés, était devenu un repère pour les familles, les bénévoles et les amateurs de nature.
Entre le 13 août et le 22 septembre, six cas de légionellose ont été diagnostiqués chez des personnes résidant ou ayant fréquenté un même quartier de Port-sur-Saône (Haute-Saône). Deux décès sont à déplorer. L’Agence Régionale de Santé Bourgogne-Franche-Comté, Santé publique France et plusieurs partenaires mènent des investigations pour identifier la ou les sources de contamination.
Des prélèvements d’eau ont été réalisés au domicile des personnes concernées. Les résultats sont attendus dans une dizaine de jours. Une recherche active de sources potentielles a été menée sur le terrain le 23 septembre. Les professionnels de santé du secteur sont mobilisés pour renforcer la vigilance.
Ce mercredi 24 septembre, vers 16h45, les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus au niveau de l’écluse de Tarragnoz à Besançon, suite au signalement d’un homme immergé dans le Doubs. Les sauveteurs nautiques ont engagé des recherches aquatiques et ont rapidement localisé la victime, qui traversait le barrage à pied. L’homme, âgé de 54 ans, a été pris en charge par les secours puis laissé sur place après un bilan secouriste.
« Face aux menaces liées à l’accord Mercosur et à la loi Duplomb », la FDSEA et les Jeunes Agriculteurs du Doubs appellent à une journée de mobilisation, ce vendredi 26 septembre, pour défendre l’agriculture française. Deux actions sont prévues : une opération d’étiquetage sur les produits importés au Carrefour Besançon Valentin (11h-12h), suivie d’une action d’information et de dégustation de produits locaux place du 8 Septembre (12h-14h). Objectif : alerter les citoyens sur les distorsions de concurrence et promouvoir une alimentation de qualité, produite en France. Cette mobilisation pourrait se prolonger à l’automne.
Ce mercredi, l’équipe de France a décroché sa première médaille aux Mondiaux de cyclisme 2025 au Rwanda, en terminant deuxième du relais mixte. Les Français obtiennent la médaille d’argent. On notera la présence dans le collectif de la Bisontine Juliette Labous.
Ce mercredi 24 septembre, vers 10h45, les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus rue de l’Oratoire à Besançon, à la demande de GRDF, pour une fuite de gaz sur la voie publique. Une conduite, endommagée par un engin de terrassement, a nécessité le déclenchement d’une Procédure Gaz Renforcée. Un périmètre de sécurité a été mis en place, appuyé par une lance à incendie. Les clients du magasin Lidl voisin ont été évacués. La circulation a été interrompue rue de Dole et rue de l’Oratoire pendant toute la durée de l’opération. Le rétablissement du gaz nécessitera des travaux techniques complexes.
Jeudi soir, lors du prochain conseil communautaire, l’assemblée fera un nouveau point d’étape sur l’aménagement de la RN57, un dossier ancien mais stratégique pour l’agglomération bisontine. Le calendrier, le financement et les impacts du chantier, dont la première phase doit débuter en 2026, seront évoqués.
Un tronçon attendu depuis plus de dix ans
Il reste 3,3 km de la RN57 à aménager, entre la tour de l’Amitié et Beure. L’opération, initiée en 2014 et validée par la Déclaration d’utilité publique (DUP) en novembre 2022, a connu plusieurs recours juridiques. Le dernier, examiné fin 2024, doit recevoir une décision définitive du tribunal administratif dans les prochains mois. En parallèle, l’autorisation environnementale a été validée au printemps 2025, sans recours.
L'interview de la rédaction : Yves Guyen, en charge des infrastructures à Grand Besançon Métropole
Un chantier en deux phases
La phase 1 (2026-2029) prévoit une intervention ,entre la tour de l’Amitié et l’échangeur de Micropolis. Le chantier devrait débuter au 2ᵉ trimestre 2026. La phase 2 (2029-2031), conditionné à un nouveau financement, se déclinera entre Micropolis et Beure. Les travaux incluront la mise à deux fois deux voies, la création d’une nouvelle entrée pour le parc Micropolis, une passerelle modes actifs à Planoise et la réorganisation des bretelles de sortie.
Une facture en forte hausse
Le coût global du projet, initialement estimé à 130 millions d’euros en 2020, pourrait atteindre finalement 180 à 200 millions. La hausse s’explique par l’inflation, l’augmentation du coût des matériaux et l’ajout de contraintes environnementales et paysagères, notamment pour protéger les riverains de Planoise du bruit. Le financement repose sur un partenariat : État (50 %), Grand Besançon Métropole ( 25 %), Région Bourgogne-Franche-Comté (12,5 %) et le Département du Doubs (12,5%).
Micropolis au cœur des préoccupations
Le chantier aura un impact direct sur l’activité du parc d’exposition de Micropolis, qui dépend fortement de ses stationnements. Des études sont en cours. Des pistes sont étudiées : parkings silos, solutions de navettes, voire un aménagement lourd sur site. « Si l’on veut que la Foire comtoise ou Micronora continuent de fonctionner, il faut une solution robuste », a souligné Anne Vignot, Présidente de Grand Besançon Métropole, qui regrette que cette réflexion n’ait pas été menée en 2014, lors de la genèse du projet.
L'interview de la rédaction : Yves Guyen, en charge des infrastructures à Grand Besançon Métropole
Circulation et déviations : des inquiétudes
La question du report de circulation pendant les travaux reste ouverte. Les élus demandent des simulations précises pour anticiper la saturation de la RN57, déjà fortement sollicitée. Avec une durée de chantier estimée à dix ans sur les deux phases, les impacts pourraient être lourds pour les automobilistes.
Un calendrier serré
Si aucun retard majeur n’intervient, la première phase s’achèvera fin 2029. La deuxième pourrait être close en 2032. Mais élus et techniciens reconnaissent que la complexité du dossier et la durée du chantier rendent le calendrier fragile.