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Les images sont assez inquiétantes, mais les autorités se veulent rassurantes. Depuis quelques semaines, le Lac de Vouglans a quasiment disparu. Une situation particulière, mais qui n’est pas nouvelle. Régulièrement à pareille époque, le lac, très sollicité par le barrage pour produire de l’électricité,  baisse énormément. Cependant, la fonte des neiges et les pluies du printemps compensent assez vite ces manques. Si le phénomène est connu, il n’en reste pas moins que le manque de neige et de pluie inquiète. L’échéance est fixée au 15 mars. Il faudra alors à cette période que le lac ait retrouvé ses capacités habituelles.

Christelle Deparis-Vincent, maire de Pont de Poitte, explique que « le lac n’est jamais plein à cette époque Â». Et de poursuivre : « Ponctuellement, il y a toujours des hausses et des baisses. L’inquiétude viendra plutôt courant mars en fonction de la situation Â». L’objectif est connu de tous, les barrages doivent atteindre leur côte au 14 juillet.  Désormais, les yeux sont rivés sur les prévisions météorologiques. Selon Météo France, il devrait pleuvoir lors des trois prochains jours. Ce qui sera insuffisant  pour rassurer et envisager l’avenir sereinement.

A cinq mois du début des vacances estivales, la région des Lacs ne veut pas perdre tout ce qui fait son charme. « On vit essentiellement du tourisme. Les gens viennent nous voir pour les lacs, les cascades,  l’eau et la beauté de nos paysages Â» explique Mme  la Maire. « L’eau on en a besoin Â» conclut-elle.

L'interview de la rédaction : Christelle Deparis-Vincent, maire de Pont de Poitte

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Cette nuit, vers 23h, les sapeurs-pompiers du Jura sont intervenus à Saint-Amour pour un feu d’appartement dans un immeuble de trois étages. Deux personnes sont décédées. Une victime a été transportée en urgence absolue sur le centre hospitalier Minjoz de Besançon. Sept autres ont été incommodées par les fumées. 44 sapeurs-pompiers et 18 engins se sont rendus sur place.

Quel avenir pour le projet d’écoquartier des Vaîtes après la décision du tribunal administratif de Besançon ? L’instance annule l’arrêté du préfet du Doubs du 18 mars 2019 portant dérogation à l’arrêté de dégradation des espèces. Cette décision fait suite à la requête exprimée le 12 avril de la même année par les associations « Les Jardins les Vaîtes Â» et « France Nature Environnement 25-90 Â». Les autres points dénoncés par les associations n’ont pas été contestés par la justice. A savoir qu’il n’y a pas d’intérêt public majeur dans un contexte de vacances des logements sur le territoire bisontin et qu’aucune autre solution alternative n’a été étudiée. Claire Arnoux, une des responsables de l’association « Les Jardins des Vaîtes Â», ne cache pas sa satisfaction. Elle y voit l’aboutissement « de longs mois de travail et de détermination Â».

Pour la Ville de Besançon, cette décision n’annonce pas la mort du projet. Lors d’une conférence de presse, qui s’est tenue ce mardi soir, Anne Vignot, la maire bisontine a annoncé que le projet se poursuivra en déclinant la proposition établie  avec un collectif de citoyens, et présentée en 2021. « Une approche différente dans la  préservation du milieu naturel et l’occupation de  l’espace urbain Â» assure la maire de Besançon.

L'interview de la rédaction / Claire Arnoux

 

Deux ouvriers sont tombés d’un échafaudage ce mardi après-midi à Fesches-le-Châtel. Un homme de 50 ans, gravement blessé, a été héliporté, après avoir été médicalisé, sur le centre hospitalier Jean Minjoz. Un homme de 47 ans, plus légèrement touché, a été transporté sur l’hôpital Nord Franche-Comté

Ce mardi matin, les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus au sein de l’entreprise Kuba, à Miserey-Salines, pour une importante inondation. Une rupture de canalisation d’eau chaude s’est produite suite à des travaux de plomberie. L’eau s’est répandue sur 800 m2. 70 personnes sur 120 employés ont été impactés. Dix collaborateurs ont été placées en chômage technique pour une durée indéterminée. Une société privée a été missionnée pour procéder à l’assèchement des locaux.

Le grand rendez-vous approche à grand pas. Ce samedi sera donné le coup d’envoi  du salon de l’agriculture. L’évènement se tiendra jusqu’au 5 mars à Paris, Porte de Versailles. Dans les exploitations du Doubs, les agriculteurs sélectionnés et leurs animaux feront le voyage ensemble cette année encore. Le départ est prévu ce jeudi, à 14h, de Vercel.

Obade du GAEC Gagelin à Montperreux et ses propriétaires se préparent pour ce long déplacement. Ce séjour à la capitale est le troisième pour cette exploitation agricole du Haut-Doubs. Une récompense ne serait pas la première. En 2019, Michel Gagelin avait remporté le challenge racial.  Personne ne prend cette participation à la légère. A 48 heures du départ, l’objectif, en plus des autres travaux de la ferme,  est porté sur le bien-être de l’animal, qui devra supporter ces six jours en terre parisienne.

Un véritable savoir faire

Une nouvelle fois encore, cette participation est la récompense de tout un travail. Certes un focus médiatique est donné chaque année, à pareille époque, à l’agriculture française, mais il ne doit pas occulter l’investissement et la passion qui se cachent derrière une sélection à Paris. Ces animaux ont été repérés et primés pour leur morphologie lors d’autres concours. Dans le Haut-Doubs, « les valises sont prêtes Â».  C’est une véritable fierté que de pouvoir diffusés les valeurs, les compétences, l’ambiance et le folklore du monde rural à Paris.

L'interview de la rédaction / Michel Gagelin

Un feu de végétation s’est déclaré cet après-midi, vers 14h30, à Saint-Hymetière-sur-Valouse, dans le Jura. Il s’est propagé sur une surface de 5000 m2. A cette heure, le sinistre a été fixé par les sapeurs-pompiers.

Tout au long de cette période hivernale, Apach'Evasion accueille de nombreuses personnes en situation de handicap à la station de Métabief. Grâce à du matériel spécifique, l’association et ses accompagnateurs font découvrir les sports de glisse à leurs visiteurs. En fonction du handicap, la pratique s’effectue avec plus au moins d’autonomie. La rédaction a rencontré Céline et Arthur.

 Â« Ce n’est pas parce que l’on est en situation de handicap que l’on ne peut pas faire comme tout le monde Â» explique Céline. Pour atteindre cet objectif, la structure bénéficie de matériels, type dual, tandem piloté, uniski et kart-ski. Elle forme des bénévoles à l’utilisation de ces engins adaptés. Arthur en fait partie. Dans le cadre d’un stage, qu’il doit mener avec son école de commerce, sur le thème de l’humanitaire, le jeune homme encadre des sorties. Ce lundi après-midi, il doit assurer une activité en kart-ski. « Cela m’apprend énormément de choses. Cela me permet d’avoir une ouverture d’esprit, de mieux comprendre les personnes en situation de handicap et développer une meilleure empathie Â» explique l’étudiant. Et de continuer : « La pratique du kart-ski s’adresse aux personnes qui ont une mobilité au niveau du corps. Elles sont plus autonomes que les autres. Je me déplace derrière. Elles m’indiquent la direction qu’elles souhaitent prendre. Je dirige ensuite la sortie grâce à une ligne de vie Â».

Partager une activité

En plus de leurs compétences techniques, les pilotes d’Apache Evasion doivent savoir développer de bonnes relations humaines avec leur public, instaurer de la confiance et rassurer. Ils doivent constamment s’adapter en fonction du handicap présent. « Nous devons se mettre à leur place et essayer d’apprécier ce qu’elles ressentent. Il faut beaucoup communiquer. Même si la personne ne peut pas le faire à son tour. C’est important de lui expliquer comment les choses vont se dérouler pour qu’elle puisse être en confiance et à l’aise pour la descente Â» conclut Céline.

L'interview de la rédaction / Arthur et Céline

 

 

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