Dans le département du Jura, une initiative est en place pour recenser et régulariser les forages agricoles, indispensables à l’irrigation. Cette démarche vise à garantir leur conformité et à prévenir la pollution des eaux souterraines.
Portée par la direction départementale des territoires du Jura, avec le soutien des associations syndicales autorisées et de la chambre d’agriculture, cette procédure permet de sécuriser les autorisations nécessaires à l’exploitation des forages et leur mise en conformité avec les réglementations en vigueur.
Les agriculteurs concernés ont jusqu’au 31 août 2025 pour déclarer leurs installations en ligne, tandis que les éventuelles mises en conformité techniques pourront être réalisées jusqu’au 31 mai 2026. Pour accéder aux démarches en ligne : https://www.demarches-simplifiees.fr/commencer/campagne-de-recensement-et-de-regularisation-des-f
Cette année, la ville célèbre un demi-siècle de jumelage avec Neuchâtel, marqué par des échanges culturels, économiques et touristiques. À cette occasion, 100 habitants sont invités à une journée exceptionnelle en Suisse ce samedi 24 mai. Le programme inclut un accueil officiel, des visites, des concerts et un apéritif dînatoire avant le retour à Besançon.
Les inscriptions restent ouvertes, avec un tarif de 25 € pour les adultes et 12,50 € pour les enfants. Le départ en car est prévu à 7h depuis le parking Chamars, avec un retour à 21h30. Plus d’informations auprès de l’Office du tourisme et des congrès : 03 81 80 92 55.
Pour des raisons de sécurité, la circulation des véhicules et des piétons est interdite sous la porte Saint-Pierre, rue de la République, à Pontarlier, jusqu’à ce mardi 20 mai, à 18h. Cette mesure vise à permettre la dépose de la partie basse de l’échafaudage ainsi que l’évacuation du matériel. L’accès aux commerces du centre-ville reste possible via la rue du Docteur Grenier et la rue du Vieux Château.
Le 17 mai, à 19h15, à Besançon, rue Boisot, une patrouille anti-criminalité a interpellé un individu dont le comportement suspect avait attiré l’attention des policiers. Lors du contrôle, l’homme a remis un sachet contenant 12 grammes de cocaïne ainsi que 1920 euros en liquide.
Le suspect, âgé de 21 ans, a été placé en garde à vue et son véhicule saisi pour les besoins de l’enquête. Lors de son audition, il a reconnu la détention et le transport de stupéfiants. Sa garde à vue a pris fin le 18 mai. Il sera convoqué en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) le 13 novembre 2025 et devra se présenter à une convocation par officier de police judiciaire (COPJ) le 25 mars 2026. Son véhicule a été placé en fourrière sous l’autorité préfectorale.
Le 15 mai, à 23h00, rue Fresnel, à Besançon, le gérant d’une entreprise de boissons a alerté le commissariat de police qu’un vol par effraction était en cours dans son établissement. Grâce à l’alarme et aux caméras thermiques, il a détecté la présence de deux individus.
Les patrouilles dépêchées sur place ont rapidement interpellé un homme de 56 ans, trouvé en possession d’un jerrican rempli aux trois quarts de carburant siphonné dans un camion. L’individu a été placé en garde à vue. Les recherches effectuées aux abords du site n’ont pas permis de retrouver le second suspect. La victime a déclaré, dans sa plainte, n’avoir aperçu qu’un seul individu au moment des faits. À l’issue de la garde à vue, le mis en cause s’est vu remettre une convocation, pour comparaitre devant la justice le 13 novembre.
Le 15 mai, à 20h15, rue Battant, à Besançon, une personne a alerté les forces de l’ordre, déclarant être suivie par un homme armé d’un couteau. Une patrouille est rapidement intervenue et a procédé au contrôle d’un individu correspondant au signalement. Lors de la palpation de sécurité, les policiers ont découvert un couteau et un aérosol lacrymogène en sa possession. L’homme, âgé de 34 ans, a été interpellé et placé en garde à vue.
L’enquête a révélé un différend entre le mis en cause et la victime, un jeune homme de 19 ans. Alors que le suspect a affirmé avoir été confronté à des insultes et s’être senti en danger face à trois personnes, la victime a déclaré avoir été menacée avec un couteau avant de prendre la fuite, poursuivie par l’agresseur. À l’issue de la garde à vue, le mis en cause a été convoqué devant le délégué du procureur le 1er octobre prochain.
Le 15 mai 2025, à 00h05, sur la RN 1057, une patrouille de la BAC a procédé au contrôle d’un véhicule dont la conduite dangereuse a attiré l’attention des policiers. Lors de l’intervention, les agents ont découvert une somme de 700 euros sur l’un des occupants et, sur l’autre, 3,1 grammes de cocaïne ainsi que 0,8 gramme de résine de cannabis dissimulés dans ses chaussettes.
Une fouille du véhicule n’a révélé que la présence d’un téléphone portable, lequel a été saisi. Les deux individus ont été interpellés et placés en garde à vue. Lors de leurs auditions, le conducteur, âgé de 20 ans, a nié toute implication dans la détention de stupéfiants et n’a pu justifier l’argent retrouvé sur lui. Son passager a reconnu la consommation, mais pas le trafic.
À l’issue de la garde à vue, le 16 mai 2025, une composition pénale a été fixée au 15 octobre 2025 à 14h00 pour usage de stupéfiants.
La ville de Besançon, en collaboration avec les musées d’art et du temps et avec le soutien financier de la Drac, a lancé un projet ambitieux d’ateliers d’écriture destinés aux demandeurs d’asile. Initié il y a six mois, ce programme a réuni 16 participants de neuf nationalités différentes autour d’un objectif commun : l’expression et l’intégration par les mots. Il a été confié à l’écrivaine Leila Bashain.
Un travail collectif autour de l’art et de la langue
Animés par l’écrivaine Leila Bashain, les ateliers ont permis aux participants, dont certains étaient allophones, de découvrir la langue française par le biais d’œuvres artistiques. Chaque séance s’appuyait sur une œuvre des musées partenaires, offrant une source d’inspiration pour l’écriture. Grâce à un accompagnement structuré et bienveillant, les participants ont progressivement trouvé leur voix en français, certains débutant leurs textes dans leur langue maternelle avant de les adapter à la langue de Molière. Ce projet a aussi bénéficié du soutien précieux des équipes du musée et des travailleurs sociaux des centres d’accueil des demandeurs d’asile (Cada), qui ont facilité l’organisation et l’implication des participants.
L'interview de la rédaction : l'écrivaine Leila Bashain
Une exposition pour valoriser le travail des participants
L’aboutissement de ces ateliers se traduit aujourd’hui par une exposition au musée de Besançon, ouverte jusqu’en septembre. Les visiteurs peuvent y découvrir les textes produits, certains reposant sur des contraintes littéraires inspirées d’œuvres artistiques comme le Pyrococotte de François Morlé. Parmi les créations marquantes, un exercice original a conduit les participants à écrire sur des pages de journaux, affirmant leur présence et leur expression face aux discours médiatiques.
Une expérience enrichissante pour tous
Selon Leila Bashain, chaque personne a quelque chose à raconter, et l’écriture représente un puissant moyen de partage et d’ouverture. Ce projet dépasse le cadre artistique : il permet aux demandeurs d’asile de se sentir partie intégrante de la société, de gagner en confiance et de s’approprier des espaces culturels souvent perçus comme élitistes.
L'interview de la rédaction : l'écrivaine Leila Bashain
À travers ces ateliers, ces hommes et femmes ont démontré leur capacité à enrichir la société par leurs récits et leurs perspectives uniques. L’écrivaine espère que ces initiatives se poursuivront et permettront à d’autres demandeurs d’asile de se réapproprier leur histoire et de s’affirmer grâce aux mots.