La ville de Besançon, en collaboration avec les musées d’art et du temps et avec le soutien financier de la Drac, a lancé un projet ambitieux d’ateliers d’écriture destinés aux demandeurs d’asile. Initié il y a six mois, ce programme a réuni 16 participants de neuf nationalités différentes autour d’un objectif commun : l’expression et l’intégration par les mots. Il a été confié à l’écrivaine Leila Bashain.
Un travail collectif autour de l’art et de la langue
Animés par l’écrivaine Leila Bashain, les ateliers ont permis aux participants, dont certains étaient allophones, de découvrir la langue française par le biais d’œuvres artistiques. Chaque séance s’appuyait sur une œuvre des musées partenaires, offrant une source d’inspiration pour l’écriture. Grâce à un accompagnement structuré et bienveillant, les participants ont progressivement trouvé leur voix en français, certains débutant leurs textes dans leur langue maternelle avant de les adapter à la langue de Molière. Ce projet a aussi bénéficié du soutien précieux des équipes du musée et des travailleurs sociaux des centres d’accueil des demandeurs d’asile (Cada), qui ont facilité l’organisation et l’implication des participants.
L'interview de la rédaction : l'écrivaine Leila Bashain
Une exposition pour valoriser le travail des participants
L’aboutissement de ces ateliers se traduit aujourd’hui par une exposition au musée de Besançon, ouverte jusqu’en septembre. Les visiteurs peuvent y découvrir les textes produits, certains reposant sur des contraintes littéraires inspirées d’œuvres artistiques comme le Pyrococotte de François Morlé. Parmi les créations marquantes, un exercice original a conduit les participants à écrire sur des pages de journaux, affirmant leur présence et leur expression face aux discours médiatiques.
Une expérience enrichissante pour tous
Selon Leila Bashain, chaque personne a quelque chose à raconter, et l’écriture représente un puissant moyen de partage et d’ouverture. Ce projet dépasse le cadre artistique : il permet aux demandeurs d’asile de se sentir partie intégrante de la société, de gagner en confiance et de s’approprier des espaces culturels souvent perçus comme élitistes.
L'interview de la rédaction : l'écrivaine Leila Bashain
À travers ces ateliers, ces hommes et femmes ont démontré leur capacité à enrichir la société par leurs récits et leurs perspectives uniques. L’écrivaine espère que ces initiatives se poursuivront et permettront à d’autres demandeurs d’asile de se réapproprier leur histoire et de s’affirmer grâce aux mots.
Porté par une dynamique nationale, Bruno Retailleau confirme son ascension au sein des Républicains, avec des résultats probants qui se répercutent jusque dans le Doubs. Dans le département, la tendance est sans appel : sur les 641 votants, Retailleau récolte 73,5 % des voix (471 voix), tandis que Laurent Wauquiez obtient 26,5 % (170 voix). Pour Christine Werthe, secrétaire départementale adjointe du parti, l’élan constaté lors de ces élections internes témoigne « du retour en force de la droite républicaine, après une décennie de turbulences ».
L'interview : Christine Werthe, secrétaire départementale adjointe des Républicains du Doubs
Une dynamique nationale qui s’impose
Au niveau national, Retailleau renforce son ascendant avec 74,3 % des votes, contre 25,7 % pour son adversaire. Ce succès confirme la dynamique en cours, marqué par une hausse du nombre d’adhérents et une mobilisation croissante des militants. Anciens membres, déçus de la politique et nouvelle génération de militants convergent vers le mouvement, séduits par le discours sans détour du ministre de l’Intérieur.
Un parti en reconstruction
Pour Christine Werthe, le contexte actuel illustre « le retour en force de la droite républicaine, portée par un leadership clair et affirmé ». L’entrée du parti au gouvernement, bien que discutée, était selon elle « nécessaire pour ne pas laisser le champ libre à la gauche, notamment mélenchoniste ».
L'interview : Christine Werthe, secrétaire départementale adjointe des Républicains du Doubs
Vers une unité renforcée ?
Alors que la refondation des Républicains semble en marche, la question de l’unité entre Retailleau et Wauquiez reste centrale. Un rapprochement serait essentiel pour éviter les divisions internes et consolider la dynamique amorcée.
Face aux aléas climatiques et économiques qui fragilisent les exploitations, notamment celles des jeunes installés, le Gouvernement met en place un fonds d’urgence de 9 millions d’euros pour les aider. La région Bourgogne-Franche-Comté bénéficie d’une enveloppe de 475 000 euros pour accompagner ces viticulteurs en difficulté.
Destiné aux jeunes agriculteurs installés entre 2020 et 2024, ce dispositif cible les exploitants de vignes de cuve confrontés à des pertes importantes. Les demandes d’indemnisation peuvent être déposées du 19 au 30 mai 2025 sur la plateforme dédiée. Pour ce faire, rendez-vous sur le site : https://www.demarches-simplifiees.fr/commencer/fonds-d-urgence-viticole-jeunes-installes
Le Centre expert Parkinson de Franche-Comté organise une journée de sensibilisation à la maladie de Parkinson ce mardi 20 mai, de 10h à 16h, dans le hall principal de l’hôpital Jean-Minjoz à Besançon. L’événement vise à informer le public sur cette pathologie neurodégénérative et à répondre aux interrogations des visiteurs grâce à la présence de professionnels de santé et de patients. Une exposition artistique, réalisée par des patients suivis à Besançon, mettra en lumière leur perception de la maladie.
Jura Sud Foot annonce le départ de son entraîneur, Valentin Guichard, à la fin de la saison. Fidèle au club depuis son adolescence, il a gravi les échelons sous les couleurs jurassiennes, passant de joueur en N2, à coach de l’équipe première en 2021, à seulement 30 ans. « Plus qu’un technicien, Valentin était une figure du club, apprécié pour son engagement et son attachement profond à Jura Sud. Son départ marque la fin d’un cycle, et le club lui adresse un immense merci pour ces années de dévouement ». Rappelons que le club jurassien n'est pas parvenu à se maintenir en national 2 cette saison.
On connaît les résultats pour les élections internes pour le poste de président chez les Républicains. Dans le département du Doubs, la victoire est toute aussi nette qu’au niveau national. 641 personnes ont voté. Bruno Retailleau est arrivé en tête avec 73,5% des suffrages (471 voix). Laurent Wauquiez n’obtient que 26,5% des suffrage. Soit un total de 170 voix. Au niveau national, l’actuel ministre de l’Intérieur, est également arrivé en tête (74,3%). Son adversaire n’obtient que 25,7%.
Soucieux de redonner vie et rayonnement à la Maison Colette, ancienne demeure de l’écrivaine, située dans le quartier des Montboucons, la Ville de Besançon travaille actuellement avec la fondation Médicis, basée à Paris, sur une résidence d’artistes. Inscrite dans l’imaginaire collectif bisontin, cette propriété du XVIIIᵉ siècle, entourée d’un parc de neuf hectares, cristallise à la fois l’attachement des habitants et les défis de la conservation du patrimoine culturel. Les motivations de la municipalité sont claires : « valoriser un site merveilleux, symbole de créativité et d’émancipation féminine », rappelle Anne Vignot, Maire de Besançon. L’objectif est double : préserver l’authenticité du lieu tout en l’ouvrant au public, de façon pérenne et gratuite.
L'interview de la rédaction : Anne Vignot, Maire de Besançon

La fondation « Médicis »
L'interview de la rédaction : Jean-Aldric Collinot, vice-président de la Fondation Médicis pour l’art contemporain
Après concertation, la ville a entamé des discussions avec la Fondation Médicis pour l’art contemporain, représentée par Jean-Aldric Collinot, son vice-président. Il confesse avoir eu un coup de cœur dès sa première visite. Le projet est ambitieux. C’est la raison pour laquelle, il reste encore au conditionnel. Une décision sera prise d’ici la fin de l’année. Le coût de l’investissement pourrait s’élever à plus d’un million d’euros, principalement en raison des travaux de mise aux normes des arrivées d’eau, d’électricité et la stabilisation du parc. Le financement sera assuré à 100 % par le mécénat privé. L’initiative prévoit la création d’un espace d’exposition, d’une résidence d’artistes, située dans la dépendance du château, et d’un jardin de sculptures monumentales , avec l’ambition d’y installer une dizaine d’oeuvres. Le financeur veut ouvrir l’endroit aux artistes locaux et régionaux. L’objectif étant d’éviter à tout prix « l’image d’une fondation parisienne imposant ses choix ». L’implication des acteurs locaux semble être une priorité.
L'interview de la rédaction : Jean-Aldric Collinot, vice-président de la Fondation Médicis pour l’art contemporain
Modalité juridique et modèle économique
La Maison Colette restera propriété municipale, protégée par un bail emphytéotique. Ce montage juridique (20, 40 ou 99 ans) permet à la fondation d’investir et de gérer l’exploitation, tout en garantissant le retour de l’immeuble à la ville à la fin du bail. Cet arrangement offre deux avantages : une sécurité patrimoniale et l’attraction d’investisseurs privés.
La réhabilitation de la Maison Colette entend conjuguer mémoire et modernité, en faisant résonner la voix d’une femme d’exception avec les enjeux culturels d’aujourd’hui. Les premières décisions prises jettent les bases d’un projet ambitieux, qui, s’il se confirme, écrira une nouvelle page de l’histoire culturelle bisontine.
L'interview de la rédaction : Marie-Laure Bessy, directrice du patrimoine historique de la Ville de Besançon.
Un accident de la circulation routière s'est produit ce matin sur la RD 486, à la sortie de Marchaux-Chaudefontaine, en direction de Besançon. Un véhicule léger a violemment percuté un arbre, impliquant une forte cinétique. Le conducteur, un homme de 27 ans, a été blessé légèrement et pris en charge par les secours. Il a été transporté au CHU Minjoz pour des examens complémentaires.