Un feu de forêt s’est déclaré ce dimanche, en fin d’après-midi, sur la commune de Villards-d’Héria, au lieu-dit la Tête d’Henry IV. Hier soir, les flammes avaient ravagé environ deux hectares de forêt. « Une cinquantaine de sapeurs-pompiers, appuyés par six camions-citernes et un hélicoptère de reconnaissance, sont mobilisés pour contenir le sinistre, jugé peu virulent en raison des conditions météorologiques favorables » explique le journal « Le Progrès ». L’origine du feu n’était pas connue hier soir.
Bonne nouvelle !
Le retour des infos locales, c’est ce lundi 18 août dès 5h30 ! La rédaction se mobilise pour une nouvelle saison pleine d’actualités, de découvertes et de mises en valeur de nos territoires.
Soyez au rendez-vous et commencez vos journées avec l’info qui vous ressemble !
Au menu de la semaine : l'avenir du festival de la Paille, la politique locale avec les municipales en ligne de mire, le nouvel Escape Game de la Citadelle, la taillanderie de Nans-Sous-Sainte-Anne, le FRAC de Franche-Comté et ses animations estivales....
Après six années de bons et loyaux services, l’ancien escape Game de la Citadelle de Besançon cède la place à une toute nouvelle aventure immersive : Citadelle Assiégée.
Hermine Chapron, médiatrice culturelle pour le Monument Vauban, explique : « Nous avons voulu renouveler l’expérience pour offrir au public une nouvelle manière ludique et moderne de découvrir la Citadelle. Cette formule interactive, de plus en plus présente dans les musées et monuments, séduit particulièrement les visiteurs jeunes et curieux ».
Un bond dans le temps, au début du XVIIIᵉ siècle
L’intrigue transporte les joueurs à l’époque de Vauban et de Louis XIV, en pleine guerre de Succession d’Espagne. Les participants incarnent des soldats chargés d’explorer un magasin aux fournitures — une cave historique qui servait à stocker nourriture, matériel et parfois armes. Chaque élément du décor a été pensé pour respecter l’authenticité historique : mobilier d’époque reconstitué, recherches dans encyclopédies et tableaux, recours à des artisans (céramistes, souffleurs de verre, forgerons) afin de reproduire fidèlement l’ambiance du début du XVIIIᵉ siècle.
L'interview de la rédaction : Hermine Chapron
Deux salles, deux publics
Pour satisfaire tous les visiteurs, deux scénarios distincts ont été développés :
Un défi d’une heure
Les équipes disposent de 60 minutes pour résoudre une douzaine d’énigmes mêlant fouille minutieuse, observation, adresse et réflexion. Coopération et communication sont essentielles pour avancer dans l’intrigue. La réservation se fait exclusivement en ligne (www.citadelle.com), avec quatre créneaux par jour. L’escape Game sera proposé tous les week-ends de septembre.
L'interview de la rédaction : Hermine Chapron
Des tests grandeur nature avant l’ouverture
Avant l’inauguration, l’équipe de la Citadelle a testé le jeu pour ajuster la difficulté et reformuler certaines énigmes. « Ce qui me semblait évident ne l’était pas forcément pour tout le monde », confie Hermine Chaperon. Et de continuer : « Heureusement, mes collègues ont joué les cobayes, ce qui nous a permis de trouver le bon équilibre. »
Depuis le début de l’été, le parc de la Malcombe et plusieurs autres sites de l’agglomération bisontine vibrent au rythme de Vital Été, dispositif lancé en 2003 pour offrir aux habitants un large panel d’activités sportives, culturelles et artistiques. Cette année marque la 22ᵉ édition de l’événement, qui continue d’attirer un public nombreux : jusqu’à 800 personnes par jour sur les grandes journées de juillet.
Des activités pour tous les goûts
Si la Malcombe reste le cœur du dispositif, Vital Été se déploie également sur d’autres lieux avec des rendez-vous variés : Vital équestre, kayak, forêt de Chailluz et fête foraine. Le programme, riche et changeant, repose sur la collaboration avec de nombreux clubs sportifs bisontins : karaté, judo, BMX, futsal, rugby… De quoi susciter des vocations chez les plus jeunes, qui peuvent tester des disciplines et rencontrer directement les associations. Cette année, les jeudis et vendredis, le village des maisons de quartier apporte une dimension familiale et conviviale : spectacles, animations, et même un espace plancha pour prolonger la soirée en plein air. Prochain rendez-vous : le 21 août avec un spectacle équestre de la compagnie Pagnozoo. A noter également, que, cette année, des tournois sont organisés certains soirs et samedis.
L'interview de la rédaction : Mohammed Bouchikhi
Des inscriptions repensées
Après la crise sanitaire, l’organisation a évolué : les inscriptions se font désormais via une application ou sur le site internet, quatre jours à l’avance. Un système qui permet de réserver un créneau pour profiter pleinement des activités, souvent sur 45 minutes à une heure, avec un contenu pédagogique renforcé.

Face aux fortes chaleurs, des aménagements adaptés
Avec les épisodes caniculaires de cet été, la ville a mis en place plusieurs mesures pour garantir la sécurité et le confort des participants. Les clubs sportifs interviennent davantage le matin, lorsque la température est plus clémente. Certaines activités sont déplacées dans le gymnase fraîchement rénové, offrant un espace intérieur tempéré. Sur le site extérieur, des zones d’ombre supplémentaires ont été installées, notamment autour de l’escalade et de l’accrobranche, rendant ces pratiques possibles même lors des journées les plus chaudes. Les règles de prévention sont rappelées : hydratation régulière, port de la casquette et pauses à l’ombre.
L'interview de la rédaction : Mohammed Bouchikhi
Un dispositif jusqu’au 27 août
Vital Été se poursuit jusqu’à la fin du mois, mobilisant plus de 200 personnes, en grande partie issues de la filière STAPS de l’Université de Franche-Comté. L’objectif reste inchangé : proposer aux Bisontins un été actif, convivial et accessible à tous, puisque gratuit.
Malgré une édition 2025 saluée par le public et marquée par une affluence de 20.000 festivaliers, le Festival de la Paille se prépare à un virage stratégique. Eugénie Burnier, directrice de l’événement, explique pourquoi la réinvention est désormais au cœur de son projet.
« Bouger les lignes » pour survivre
« Oui, c’est ça : il faut réinventer ce qu’est un festival de musique aujourd’hui », résume la responsable. Le constat est clair : si l’édition 2025 fut un succès populaire et artistique, l’équilibre financier reste fragile. Quatre mille billets payants manquaient cette année pour assurer la pérennité économique. Or, les coûts de production explosent : cachets artistiques en forte hausse, contraintes techniques et de sécurité incompressibles, et dépenses globales dopées par l’effet post-COVID. « Notre économie repose presque exclusivement sur la billetterie, les bars, la restauration et le merchandising », détaille la directrice. « Face à des recettes incertaines et à des charges exponentielles, l’équation devient impossible. »
L'interview de la rédaction : Eugénie Burnier
Entre têtes d’affiche et culture émergente
Pour un festival indépendant et généraliste, la programmation est un exercice d’équilibriste. D’un côté, il faut proposer des têtes d’affiche capables d’attirer un large public. De l’autre, il faut honorer l’engagement de soutenir les artistes émergents. « C’est notre responsabilité, et c’est au cœur de notre ADN », insiste Eugénie Burnier. Certains artistes sont conscients de cette tension économique et agissent : Les Ogres de Barback ou encore La Rue Kétanou ont porté des messages de soutien à la scène indépendante. Mais la concurrence entre festivals reste rude, notamment face aux événements portés par de grands groupes privés, mieux armés financièrement.
Garder l’indépendance comme ligne rouge
Le Festival de la Paille, né il y a 25 ans d’une bande de copains, montant une scène dans un champ, revendique toujours son esprit bénévole et territorial. « C’est une aventure humaine avant tout. Cette indépendance fait partie de notre ADN », affirme la directrice. Elle observe, sans jugement, la concentration croissante du secteur : « Une cartographie récente du Syndicat des musiques actuelles montre bien le ruissellement vers des entreprises privées. » Mais pas question de « vendre son âme ».
L'interview de la rédaction : Eugénie Burnier
2026 : une page blanche à écrire
La décision est prise : l’édition 2026 sera différente. « Ce ne sera pas ce que les festivaliers connaissent, mais ce sera toujours ensemble », annonce Eugénie Burnier. Les équipes réfléchissent à un nouveau format, dans un mélange d’excitation et de vertige. « Dire que le modèle actuel ne fonctionne plus est effrayant, mais la peur fige. Nous, nous voulons avancer », conclut-elle.
L'interview de la rédaction : Eugénie Burnier
Nichée au fond d’une reculée verdoyante du massif du Jura, dans le Doubs, la Taillanderie de Nans-sous-Sainte-Anne est un témoin exceptionnel de l’histoire industrielle française. Classé monument historique, ce site unique raconte deux siècles de savoir-faire artisanal et d’ingéniosité technique, autour d’un outil phare : la faux.
Une industrie née de l’eau et du fer
Fondée en 1828, la Taillanderie a prospéré grâce à la révolution industrielle. Alimentée par un ruisseau canalisé, elle utilisait l’énergie hydraulique pour faire tourner des roues à rodet qui actionnaient de puissants marteaux mécaniques et des soufflets. Le feu, le charbon et l’air étaient au service des forges, centralisés pour alimenter tous les foyers de l’atelier principal. Au XIXᵉ siècle, les taillanderies et autres ateliers métallurgiques se multipliaient dans la région. On y produisait clous, pinces, outils pour l’horlogerie… Ici, la spécialité restait la faux, déclinée en 120 modèles, mais aussi les haches et les pioches. En pleine activité, la production annuelle atteignait 30 000 pièces, dont 20 000 faux.

L'interview de la rédaction : Sylvain Debray, responsable des lieux.
L’apogée… puis le déclin
La période faste de la Taillanderie s’étend de 1890 à 1914. Les commandes affluaient de toute la France, de Suisse et même d’Afrique du Nord. Mais la Première Guerre mondiale changea la donne. Comme ailleurs, la mobilisation des jeunes hommes au front mit un coup d’arrêt brutal à la production. Malgré une reprise partielle, l’activité déclina progressivement, jusqu’à s’éteindre en 1969 avec le départ à la retraite des trois derniers ouvriers.

Un site aujourd’hui préservé
Rachetée par un propriétaire privé, la Taillanderie est désormais ouverte au public. L’entretien du site repose uniquement sur les recettes des visites. « Chaque billet d’entrée contribue directement à la conservation du lieu », explique M. Debré, responsable actuel. Les fonds servent à acheter du bois pour restaurer une machine ou remplacer des tuiles, sans subvention de fonctionnement.
L'interview de la rédaction : Sylvain Debray, responsable des lieux.

Des visites vivantes et pédagogiques
Ouverte tous les jours jusqu’à fin septembre, la Taillanderie propose des visites guidées ponctuées de démonstrations de forge. Un taillandier présent l’été fait revivre les gestes anciens, les jeudis, vendredis et samedis. Les autres jours, les visiteurs peuvent découvrir la mise en marche des mécanismes et l’histoire du lieu. Septembre, avec ses paysages jurassiens encore lumineux et son climat doux, reste un moment idéal pour plonger dans ce patrimoine vivant.
L'interview de la rédaction : Sylvain Debray, responsable des lieux.
Entretien avec Asmi Halem ( 30 ans), jeune chef de file désigné par le Parti communiste français bisontin pour les élections municipales. L’élu a pour mission de négocier avec les autres forces de gauche afin d’éviter une victoire de la droite dans la cité. Sa mission : mener les discussions avec les autres formations de gauche à Besançon, avec l’objectif d’élaborer un programme commun et définir une stratégie partagée pour les municipales de 2026, avec l’idée de présenter une union dès le premier tour. Ce qui est loin d’être gagné.
L'interview de la rédaction : Hasni Alem
Une union large… malgré les tensions
Le PCF souhaite rassembler autour d’une alliance incluant Europe Écologie Les Verts (EELV), La France insoumise (LFI) et le Parti socialiste (PS) et Place Publique. Les relations ne sont cependant pas au beau fixe : EELV et le PS envisagent de se présenter séparément, mais les négociations restent ouvertes. « On rencontre tout le monde », insiste Hasmi Alem, convaincu que seule une gauche unie peut conserver Besançon.
Éviter un basculement à droite
Pour le communiste, une désunion serait « un désastre » pour les classes populaires. Une droite rassemblée pourrait l’emporter, changeant durablement les priorités de la ville. La stratégie définitive sera tranchée après la Fête de l’Humanité (12-14 septembre). Trois options se dessinent : une liste commune avec EELV et LFI menée par Anne Vignaud, une alliance avec Place Publique de Jean-Sébastien Lebas, ou, en dernier recours, une liste communiste autonome.
Un positionnement revendiqué
Certains observateurs s’attendaient à voir le PCF repartir avec la majorité sortante sans débat. Mais le parti réclame le respect de son poids politique et de ses propositions. S’il soutient en principe les maires de gauche sortants, il rappelle que ce principe n’est pas toujours appliqué par les autres forces, qui n’hésitent pas à présenter des listes contre des édiles communistes ailleurs.
Des priorités programmatiques claires
Le parti n’entend pas déroger sur ces axes programmatique, qui, selon lui, représentent des attentes claires pour la population.
Tranquillité publique : création d’un second commissariat, ouverture d’une halte sur l’addiction, et mise en place d’un service de médiation dans tous les quartiers. « La police seule ne suffit pas », insiste Asmi Halem, qui veut un travail concerté entre associations, services publics et forces de l’ordre.
Mobilités : prolongement de la gratuité des transports pour les moins de 26 ans, les minimas sociaux et les plus de 60 ans, développement du réseau bus et tram, mise en place d’un plan cyclable ciblant en priorité les quartiers et communes périphériques peu équipés.
Action sociale : hausse substantielle de la subvention au CCAS « pour maintenir l’ensemble de ses missions », et renforcement de la coopération avec l’État et les associations.
Logement : moratoire sur les démolitions de logements sociaux, construction de 400 à 500 logements par an, et exigence de 30 % de logements sociaux dans tous les nouveaux projets.
L'interview de la rédaction : Hasni Alem
Conclusion : l’unité ou le risque
Pour le PCF, l’objectif reste de « permettre à la gauche de se rabibocher » avant septembre. Les discussions entamées depuis plusieurs mois pourraient déterminer si la gauche part rassemblée ou dispersée dans une campagne municipale qui s’annonce déterminante pour l’avenir politique de Besançon.
Le Fonds Régional d’Art Contemporain (FRAC) de Franche-Comté, installé à Besançon, propose cet été une programmation variée mêlant expositions, ateliers créatifs et événements musicaux. Ouvert tout l’été, le lieu accueille le public du mercredi au dimanche (14h-18h en semaine, 14h-19h le week-end). C’est gratuit le dimanche. En parallèle, la Villa / FRAC Collection à Arc-lès-Gray (Haute-Saône) présente une vingtaine d’œuvres de la collection régionale et reste ouverte du samedi au mercredi, de 14h à 17h.
Une triple exposition autour du corps
Depuis avril, le FRAC présente "Corps sans graphie", une exposition en trois volets explorant la représentation du corps et sa relation à l’espace. Parmi les artistes à l’honneur, Laurent Goldring expose des œuvres sensibles, notamment autour de la figure de « l’homme qui dort » et de silhouettes en tissu. Deux autres salles rassemblent des sélections d’œuvres issues de la collection du FRAC, choisies par la directrice et commissaire d’exposition Sylvie Zavatta.
Chloé Cura, Chargée de communication et relations presse au FRAC Franche-Comté
Des ateliers pour petits et grands
Durant cette période estivale, le FRAC organise une série d’ateliers créatifs adaptés à tous les âges : 4-6 ans, 7-10 ans, 11-15 ans et ateliers parents-enfants. Cette année, du 20 au 30 août, le thème "Pixelmac" invite à découvrir le pixel art à partir d’une œuvre de la collection, accompagnés par un médiateur ou une médiatrice. Les tarifs sont accessibles (à partir de 6 € ou inclus dans le billet d’entrée) et l’inscription se fait en ligne ou par téléphone. La saison estivale se conclura le 29 août, à 17h, avec un concert gratuit (dans la limite des places disponibles) du pianiste éclectique Bruno Ruder, en partenariat avec l’atelier-galerie Les 2 Portes. Un moment convivial où musique et art visuel se rencontreront.
Chloé Cura, Chargée de communication et relations presse au FRAC Franche-Comté
Le rôle et les missions du FRAC Franche-Comté : Conserver, valoriser et diffuser l’art contemporain
Créé pour soutenir la création contemporaine, le FRAC Franche-Comté conserve près de 900 œuvres d’artistes régionaux, nationaux et internationaux. Ces pièces ne restent pas confinées aux réserves : elles circulent à travers des prêts à des musées, festivals, compagnies de théâtre, ou sont exposées via le Satellite, un espace d’exposition mobile. Soutenu par le ministère de la Culture et la Région Bourgogne-Franche-Comté, le FRAC agit pour vulgariser l’art contemporain et le rendre accessible au plus grand nombre. Les actions passent par des expositions, des résidences d’artistes, des interventions dans les écoles et des partenariats avec des structures culturelles ou mécènes. Avec l’inauguration de la Villa / FRAC Collection à Arc-lès-Gray, l’institution élargit sa présence et permet à de nouveaux publics de découvrir des œuvres issues de sa collection. Cette antenne complète le site principal de Besançon et multiplie les occasions de rencontre avec l’art contemporain.
Chloé Cura, Chargée de communication et relations presse au FRAC Franche-Comté