À Boulogne-sur-Mer, le BesAC affronte ce vendredi (20h) Boulogne pour son dernier rendez-vous de l’année 2025. Après une victoire référence contre Mulhouse (84-78), lors de la dernière journée, les Bisontins espèrent confirmer face à une équipe nordiste en quête de rachat après trois revers consécutifs.
Un vol à main armée d’une extrême violence a été commis ce matin vers 7h30 au préjudice de l’entreprise Losange, une manufacture de bijoux. Cinq individus lourdement armés ont pris pour cible la société, avant de tirer sur les forces de l’ordre lors de leur fuite. Aucun blessé n’est à déplorer.
Une attaque préparée et spectaculaire
Selon les premiers éléments communiqués par le parquet, cinq malfaiteurs cagoulés, porteurs de fusils d’assaut, se sont présentés aux abords de l’entreprise. Ils sont parvenus à pénétrer à l’intérieur des locaux en utilisant des explosifs, provoquant d’importants dégâts matériels. À l’intérieur, les auteurs ont menacé plusieurs employés, avant de s’emparer de plusieurs sacs, dont le contenu et le montant du préjudice restent à évaluer. Les sacs ont ensuite été chargés dans le véhicule avec lequel ils étaient arrivés.
Des tirs sur les forces de l’ordre
Alors que les malfaiteurs s’apprêtaient à quitter les lieux, un véhicule de police est intervenu et s’est positionné en travers de la chaussée pour tenter de leur barrer la route. Au moment où les policiers sortaient de leur véhicule, l’un des auteurs a ouvert le feu, tirant en rafale en direction des fonctionnaires, tandis que le véhicule des malfaiteurs effectuait une marche arrière. Les policiers ont eu le réflexe de se mettre à l’abri derrière leur véhicule. Aucun fonctionnaire n’a été touché, même si un impact de balle a été retrouvé sur la portière avant côté passager. Les auteurs ont néanmoins réussi à prendre la fuite.
Une enquête judiciaire de grande ampleur
Le parquet de Besançon a immédiatement été avisé. Le procureur de la République et le substitut de permanence se sont rendus sur place. L’enquête porte à ce stade sur plusieurs chefs d’infraction, notamment : vol avec arme en bande organisée, tentative de meurtre sur personne dépositaire de l’autorité publique en bande organisée, destruction de biens par moyen dangereux pour les personnes en bande organisée, participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime. Les investigations ont été confiées à l’Office central de lutte contre le crime organisé (OCLCO), en cosaisine avec le service interdépartemental de la police judiciaire de Besançon.
Dessaisissement au profit de la JIRS de Nancy
Compte tenu de la gravité des faits et de la complexité des investigations à venir, le parquet de Besançon s’est dessaisi au profit de la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Nancy, compétente en matière de criminalité organisée.
Soutien aux victimes et mobilisation des autorités
Une cellule d’urgence médico-psychologique a été activée pour accompagner les employés de l’entreprise, particulièrement choqués par l’attaque. Le parquet de Besançon a également tenu à saluer le sang-froid et le professionnalisme des policiers, en particulier celui du fonctionnaire ayant eu le réflexe de faire sortir ses collègues du véhicule afin de les mettre en sécurité.
Un vol à main armée a été commis ce matin à Besançon, au préjudice de l’enseigne Losange, une manufacture de bijoux. Les trois malfrats ont fait usage d’explosifs pour pénétrer au sein de l’entreprise. Une dizaine de personnes se trouvaient à l’intérieur. Le trio, lourdement armé, a fait usage de leurs armes lorsqu’il a aperçu les forces de l’ordre, qui s’apprêtaient à les prendre en chasse. Plusieurs coups de feu ont retenti, mais aucun blessé n’est à déplorer. Les individus sont parvenus à prendre la fuite.
Un vol à main armée a été commis ce matin à Besançon, au préjudice de l’enseigne Losange, une manufacture de bijoux. Les trois malfrats ont fait usage d’explosifs pour pénétrer au sein de l’entreprise. Une dizaine de personnes se trouvaient à l’intérieur. Le trio, lourdement armé, a fait usage de leurs armes lorsqu’il a aperçu les forces de l’ordre, qui s’apprêtaient à les prendre en chasse. Plusieurs coups de feu ont retenti, mais aucun blessé n’est à déplorer. Les individus sont parvenus à prendre la fuite.
Le paysage politique local commence à se dessiner en vue des élections municipales de mars prochain. Laurent Petit, actuel adjoint au maire de Doubs, a officialisé sa candidature à la tête d’une liste intitulée « L’avenir s’écrit avec Doubs ». Une candidature placée sous le signe de l’expérience, du collectif et du pragmatisme.
L'interview de la rédaction : Laurent Petit
Un élu expérimenté au service de la commune
Aujourd’hui à la retraite, Laurent Petit (65 ans) n’envisage pas pour autant de se retirer de la vie publique. Ancien entrepreneur de travaux forestiers, il souhaite prolonger son engagement pour la période 2026-2033. « Être élu, ce n’est pas un titre, c’est un engagement au service de la population », insiste-t-il, rappelant que sa démarche s’inscrit avant tout dans la continuité du travail mené au sein de la commune.
Une liste complète et largement constituée
Sa liste est d’ores et déjà complète, et même au-delà des attentes : 25 candidats se sont portés volontaires pour 23 sièges au conseil municipal. Respectant la parité, elle rassemble des profils aux compétences variées : service à la personne, chefs d’entreprise, employés, agriculteurs, professionnels du médical. La moyenne d’âge, établie à environ 48 ans, traduit une volonté de conjuguer expérience et renouvellement.
L'interview de la rédaction : Laurent Petit
Un contexte politique local recomposé
Cette candidature intervient dans un contexte de division de la majorité municipale actuelle. Certains élus ont choisi de constituer leur propre liste, tandis que Laurent Petit a poursuivi le travail engagé, entouré de plusieurs élus sortants et de nouveaux candidats. Le nom de la liste, « L’avenir s’écrit avec Doubs », se veut volontairement fédérateur : un jeu de mots qui évoque à la fois le territoire, les habitants et le collectif.
Une commune ancrée dans l’intercommunalité
Deuxième commune la plus importante de la communauté de communes du Grand Pontarlier, Doubs compte près de 3 500 habitants. Pour Laurent Petit, l’action municipale ne peut se concevoir sans une implication forte à l’échelle intercommunale. Déjà membre du bureau communautaire, il souhaite que les futurs élus de sa liste participent activement aux décisions, rappelant que de nombreuses compétences relèvent désormais de l’intercommunalité.
Un programme en construction, sans hausse d’impôts
Le programme est actuellement en cours d’élaboration. « Il ne s’agit pas d’aligner des promesses, mais de proposer des projets réalistes, pertinents et finançables », explique le candidat, avec une ligne rouge clairement posée : pas d’augmentation de la fiscalité locale. Parmi les axes de réflexion figurent : la construction d’une salle omnisports, jugé nécessaire sur la commune, le logement, face aux difficultés croissantes pour se loger ou acquérir un bien, l’environnement, la communication et la sécurité routière, avec un plan communal dédié. Sans oublier les finances, l’économie, la jeunesse et l’intergénérationnel.
L'interview de la rédaction : Laurent Petit
Ni droite, ni gauche, mais une gestion pragmatique
Laurent Petit revendique une approche sans étiquette politique. « La priorité n’est pas l’appartenance à un parti, mais une gestion rigoureuse et efficace de la commune », affirme-t-il. Les valeurs mises en avant sont le pragmatisme, l’humilité, l’écoute et le travail collectif.
Le collectif avant tout
Plus qu’une candidature personnelle, Laurent Petit insiste sur la dimension d’équipe de son projet. « Tout seul, on ne fait rien. Ce sont les compétences et l’engagement d’un collectif qui font avancer une commune », conclut-il. À quelques mois du scrutin, la campagne municipale à Doubs est désormais lancée.
À compter du 1er janvier 2026, une nouvelle mesure d’organisation du trafic poids lourd entrera en vigueur sur la RN83, entre Bersaillin (Jura) et Besançon (Doubs). Objectif : réduire les nuisances, améliorer la sécurité routière et répondre à une demande ancienne des riverains fortement mobilisés sur ce dossier. Cet arrêté a été signé ce matin, en préfecture, à Besançon, par les préfets du Doubs et du Jura
L'interview de la rédaction : Rémi Bastille, Préfet du Doubs
Une réponse attendue par les habitants
Depuis de nombreuses années, les habitants et associations de riverains dénonçaient une circulation intense de poids lourds sur cet axe, génératrice de bruit, de congestion et de dangers routiers. Les préfets du Doubs et du Jura, Rémi Bastille et Pierre-Édouard Colliex, peuvent en témoigner. De très nombreux courriers de doléances, exprimant l’exaspération des citoyens ont été reçus. « Aujourd’hui, on leur répond par une mesure concrète », soulignent les représentants de l’Etat, évoquant un véritable soulagement pour les habitants du Jura et du Doubs.
Ce qui change concrètement
La mesure vise le transit longue distance national et international. Jusqu’à présent, de nombreux camions quittaient les autoroutes A36 et A39 pour emprunter la RN83, afin d’éviter la boucle autoroutière passant par Dole et de réaliser des économies de péage. Désormais, les poids lourds en transit international ou transeuropéen venant de l’A36 et de l’A39 devront rester sur ces itinéraires. Ils ne pourront plus emprunter la RN83 entre Bersaillin et Besançon. Cette organisation concerne environ 700 poids lourds par jour, soit un tiers du trafic poids lourd actuel sur la RN83, ce qui représente un impact significatif sur la circulation
L'interview de la rédaction : Pierre Edouard Colliex, préfet du Jura
Pas d’interdiction totale
Les autorités tiennent à rassurer : « il ne s’agit pas d’une interdiction générale des poids lourds sur la RN83 ». La circulation restera autorisée pour la desserte locale, les transporteurs régionaux et les entreprises implantées en Franche-Comté, ainsi que dans les départements limitrophes. La mesure cible exclusivement le grand transit, sans lien direct avec le territoire traversé.
L'interview de la rédaction : Rémi Bastille, Préfet du Doubs
Sécurité et environnement en jeu
La RN83 présente, sur certains tronçons, des caractéristiques sensibles : axe parfois sinueux, étroit, avec des secteurs assimilables à de la route de montagne (côte de l’Arbois notamment). Cette configuration atteint aujourd’hui ses limites face à un trafic poids lourd intense, contribuant à une accidentalité routière préoccupante, notamment au sud de la RN83, au nord de Poligny.
Contrôles et mise en œuvre progressive
La mise en place se fera en plusieurs étapes. A compter du mois de janvier, une phase pédagogique sera mis en place. Elle se déclinera par des temps d’information et de sensibilisation des chauffeurs routiers, avec des contrôles explicatifs aux sorties d’autoroute.
Une campagne de communication à destination des professionnels du transport.
Une phase de sanction, une fois la mesure pleinement intégrée.
Les forces de l’ordre et les services de l’État (gendarmerie, DREAL) s’appuieront sur les outils de suivi embarqués des poids lourds pour identifier les itinéraires empruntés et vérifier la légitimité de leur passage sur la RN83. Par ailleurs, un travail est en cours avec les éditeurs de GPS afin d’intégrer rapidement cette restriction dans les systèmes de navigation, un levier jugé essentiel pour l’efficacité du dispositif.
Une mesure concertée
Cette décision est le fruit d’un travail collectif approfondi, associant élus locaux, associations de riverains, fédérations de transporteurs, exploitants routiers et services de l’État. Une concertation qui a permis de construire une solution équilibrée, adaptée aux enjeux du territoire. En réorganisant le transit poids lourd, les autorités entendent améliorer durablement la qualité de vie des riverains, renforcer la sécurité et mieux répartir le trafic sur des infrastructures conçues pour l’accueillir.
L'interview de la rédaction : Pierre Edouard Colliex, préfet du Jura
Jean‑Louis Millet, maire de Saint‑Claude a annoncé à la presse locale qu’il ne se représenterait pas aux élections municipales de mars prochain. Âgé de 77 ans, l’élu met ainsi fin à un engagement public de 34 ans et de près de 20 ans à la tête de la commune jurassienne. Rappelons que l’édile a été mis en cause dans une affaire de harcèlement moral pour laquelle la justice se positionnera en janvier prochain. « Il encourt deux ans d’inéligibilité et huit mois de prison avec sursis » rappelle le journal « Le Progrès » dans son édition du jour.
Le maire de Lons‑le‑Saunier, Jean‑Yves Ravier, a officiellement annoncé ce jeudi 18 décembre sa candidature pour un second mandat lors d’une déclaration place de la Liberté. Le Jurassien, élu sous une étiquette de gauche, fera face à trois listes déjà déclarées pour les municipales de mars 2026. Rappelons qu’il avait succédé, en 2020, à Jacques Pélissard, ancien député maire de la capitale jurassienne