Depuis l’ouverture du centre de vaccination de Micropolis, le 31 mai, une réserve sanitaire est mise en place par la ville de Besançon. Au total, six étudiants participent à l’accueil des patients. Deux d’entre eux, Elhady Oumar Bah et Louis-David Chatelot expliquent leur rôle dans le processus de vaccination.
Si l’épidémie de coronavirus bouleverse nos quotidiens depuis un an et demi, elle n’apporte pas que des problèmes. Avec l’ouverture du centre de vaccination de Micropolis, la Ville de Besançon a fait le choix d’embaucher six étudiants pour compléter les effectifs déjà présents sur le site. S’ils ne sont pas des professionnels de santé, les étudiants participent pleinement à l’accompagnement des patients au cours de leur vaccination. “Je prends la température, je planifie les rendez-vous des patients mais je peux aussi être à la désinfection et à l’orientation des personnes”, explique Elhady Oumar Bah. De son côté, Louis-David Chatelot occupe un poste différent. La moitié de son temps de travail consiste à orienter les personnes se faisant vacciner à Micropolis. L’autre moitié est dédiée à la planification de l’emploi du temps de ses collègues.
Un engagement citoyen
Pour trouver ce job d’été, les deux étudiants ont repéré l’annonce sur le site de la mairie de la Ville de Besançon. “J’ai reçu une réponse deux semaines après avoir postulé”, se rappelle Elhady Oumar Bah. Les étudiants embauchés par la ville le sont pour trois mois, jusqu’à la fin du mois d’août. Si le salaire les motive, la polyvalence nécessaire pour ce job leur plaît. “On est en contact avec les gens, on règle certains problèmes que l’on aurait jamais pensé traiter, on discute beaucoup avec les pompiers, les militaires, les médecins”, développe Louis-David Chatelot. Les deux employés ont aussi ressenti l’effet de l’annonce du pass sanitaire obligatoire dans bon nombre de lieux publics. Le nombre de vaccinations par jour a plus que triplé. “On est passé de 600 vaccinations à 2000 vaccinations par jour”, constatent les étudiants.
L’interview de la rédaction / Elhady Oumar Bah et Louis-David Chatelot
Ce jeudi matin, à l’appel de Force Ouvrière, une cinquantaine de personnes se sont rassemblées sur le parvis du centre hospitalier pour dénoncer « le chantage à l’emploi » après l’extension du pass sanitaire souhaité par le gouvernement, adopté par les parlementaires, et sur lequel le Conseil Constitutionnel doit se prononcer le 5 août prochain. Dans le cortège des salariés de la santé et de l’aide à la personne.

« Hier applaudis, aujourd’hui sanctionnés » dénoncent les militants. Pour les manifestants, pas question de laisser s’appliquer une décision qui « s’assoit sur le statut des fonctionnaires et le code du travail ». La décision est d’autant plus compliquée à admettre qu’elle s’ajoute à d’autres décisions et mesures contestées, comme « les 1800 lits fermés en 2020 » ou encore « les 630 services d’urgences qui doivent fermer cet été durant la nuit, faut de moyens humains ».

Un pass licenciement
Rappelons que le texte initial du gouvernement a été revu et corrigé par les sénateurs. La notion de licenciement n’y apparaît plus clairement, mais Elisabeth Borne, la ministre du travail, a semé le trouble une énième fois lors d’une interview accordée à la presse. Quoiqu’il en soit, une sanction est belle et bien prévue pour les soignants. Une suspension, suivie d’une suspension de leur rémunération est prévue. Pour le syndicat, il s’agit « d’un pass licenciement ». Selon lui, les mesures prises « n’ont rien de sanitaire, mais sont politiques ».

Les soignants, mais pas que…
Si les manifestants dénoncent les nouvelles décisions qui les impactent directement, ils s’inquiètent également pour la prise en charge des patients, « avec un tri en fonction de leur situation vaccinale ». « Une nouvelle loi qui va toucher les plus précaires, les plus éloignés des soins » déplorent-ils.
L'interview de la rédaction
Un jeune automobiliste de 19 ans a été placé en garde à vue le 27 juillet dernier. Il devra s’expliquer devant la justice. Ce jour-là, vers 19h30, rue des Deux Princesses, à Besançon, une équipe de la BAC le repère au volant d’un véhicule Ford et lui demande de s’arrêter, sachant qu’il n’était pas titulaire du permis de conduire.
Alors que l’équipage met pied à terre pour procéder au contrôle, le conducteur effectue une manœuvre et prend la fuite sans se préoccuper d’un policier faisant face à son véhicule, lequel parvient de justesse à éviter de se faire renverser.
Le conducteur prend alors tous les risques pour échapper aux policiers et finit par perdre le contrôle de sa voiture en percutant deux véhicules en stationnement. Un des deux passagers parvient à prendre la fuite et le second passager ainsi que le conducteur sont interpellés. Au vu des faits, seul le conducteur est placé en garde à vue.
Une garde à vue était en cours hier soir au commissariat de police de Besançon. Un individu a été interpellé le 27 juillet, vers 17h10, rue de l’épitaphe, lors d’un contrôle routier. Il a été trouvé en possession de 41 grammes de résine et d’herbe de cannabis et 4,5 grammes de cocaïne. Ce dernier a reconnu « dealer » depuis le 14 juillet pour son compte personnel.
Un vol à l’étalage a été commis le 27 juillet dernier grande rue, à Besançon, aux Galeries Lafayette. Le mis en cause présumé, âgé de 37 ans, a été interpellé et maintenu sur les lieux après avoir dérobé un flacon de parfum d’un montant de 77 euros . La marchandise a été restituée à l’enseigne et remise en vente. Il s’expliquera prochainement devant la justice.
Cet après-midi, vers 16h, les secours sont intervenus à Villers-le-Lac, rue du lac, pour une voiture tombée dans un ravin d’environ 30 mètres. La conductrice, qui a elle-même appelé les secours, a pu sauter avant la chute. Blessée légèrement, elle n’a pas été transportée sur le centre hospitalier. Précisons que sa voiture est tombée sur un autre véhicule stationné en contrebas.
Suite à l’épisode de gel du mois d’avril 2021, des mesures d’aides sont mises en place par l’État. Parmi ces mesures figure un dispositif de prise en charge des cotisations sociales, par la Mutualité Sociale Agricole, pour les exploitants et employeurs de main d’œuvre les plus touchés par le gel.
L’imprimé de demande de prise en charge est en ligne sur le site de la Mutualité Sociale Agricole: https://franchecomte.msa.fr/lfy
Hier soir, le Racing Besançon était opposé au FC Annecy pour son deuxième match de préparation avant la reprise du championnat. Face à cette équipe de national 1, le groupe de Jean-Marc Trinita s’est incliné sur le score de 3 buts à 0.