Après la crise du Covid-19, le football féminin local a traversé une période difficile. De nombreuses joueuses ont quitté les terrains, menaçant la pérennité des équipes. Pour éviter une disparition pure et simple de la section, un groupement a été constitué entre l’US Les Fins et l’Entente Saugette Entre Roches : le GSF Haut-Doubs. « Le choix a vite été fait : soit on stoppait le foot féminin, soit on s’organisait autrement. Et ça aurait été dommage de perdre cet héritage », confie la défenseure Fanny Huguenin.
L'interview de la rédaction : Fanny Huguenin
Une volonté de pérenniser la pratique
Le football féminin aux Fins existe depuis plusieurs décennies. Les dirigeants tenaient à maintenir cette tradition, conscients de la difficulté à relancer une équipe une fois dissoute. Aujourd’hui, le groupement rassemble environ 35 joueuses, permettant même la création d’une équipe B. « L’ambiance est excellente, sur le terrain comme en dehors. On a des filles qui viennent de tout le Haut-Doubs, et ça crée une vraie dynamique », souligne la footballeuse.

Un bilan sportif encourageant
La saison écoulée a confirmé la pertinence de ce regroupement. L’équipe première, engagée en Régionale 1 – le plus haut niveau régional –, a terminé à une honorable 7e place sur 12. Elle s’est également illustrée en Coupe de France en atteignant le premier tour fédéral face à une équipe de 3è division, puis en demi-finale de Coupe régionale disputée à domicile.
« Ce sont d’excellents souvenirs et des expériences précieuses face à des équipes plus expérimentées », note le staff.
Une nouvelle saison ambitieuse
La préparation a débuté dès la mi-juillet, avec une vingtaine de joueuses présentes à chaque séance malgré les vacances estivales. La reprise officielle est prévue le week-end du 6-7 septembre, avec un déplacement périlleux au Racing Besançon, adversaire habitué au haut niveau. « On sait que la saison sera exigeante, avec de longs déplacements jusqu’à Auxerre ou Mâcon. Mais c’est une opportunité pour progresser et continuer à faire grandir le football féminin dans le Haut-Doubs. »
L'interview de la rédaction : Fanny Huguenin
Depuis ce jeudi, le fronton de l’Hôtel de Ville de Besançon arbore un nouveau drapeau aux côtés des étendards français, européen et ukrainien : un drapeau blanc, symbole universel de paix. La maire écologiste Anne Vignot a choisi ce signe fort, dans un contexte international marqué par la guerre en Ukraine, le conflit au Proche-Orient et d’autres crises oubliées. « C’est une demande en référence à l’humanité et à l’humanisme. Le drapeau blanc a une valeur universelle », a expliqué l’édile, insistant sur le fait qu’il ne s’agit pas d’un geste de politisation, mais d’un cri : « Ça suffit ».
De la controverse du drapeau palestinien à un symbole universel
La décision intervient après une polémique autour de la présence d’un drapeau palestinien à ce même endroit, finalement retiré sur demande du préfet du Doubs, Rémi Bastille. Respectueuse des règles républicaines, Anne Vignot s’est pliée à l’injonction : « On me demande de le retirer, je le retire. Mais je ne le regrette pas un seul instant », précise-t-elle. Pour autant, l’élue a voulu marquer la continuité de son engagement en faveur de la paix. « Le drapeau blanc représente une volonté de paix. C’est juste ça », a-t-elle insisté, rappelant que « la douleur des familles palestiniennes ne doit pas faire oublier celle des familles juives d’otages ».
L'interview de la rédaction : Anne Vignot

Entre solidarité locale et responsabilité institutionnelle
Anne Vignot revendique une approche fondée sur l’humanisme et la solidarité internationale, au-delà des lignes géopolitiques. Elle évoque la situation au Darfour, au Soudan ou encore en République du Congo, trop souvent ignorée, selon elle : « Des enfants meurent de faim, et plus personne ne s’en émeut. Nous avons l’obligation de dire que la solidarité est internationale ». La maire de Besançon souligne ainsi le rôle des collectivités locales comme relais d’une parole citoyenne : « Je représente la République, mais je relaie aussi les combats. Les citoyens attendent que l’on exprime cette volonté d’ouverture et de fraternité. »

Une position entre fermeté et respect de l’État
Anne Vignot affirme respecter la légalité, tout en cherchant à préserver l’autonomie politique et symbolique de la municipalité : « Je suis une élue de la République, je respecte la loi. Mais je ne regrette pas d’avoir donné à voir la souffrance des peuples. » Le drapeau blanc, choisi comme compromis, se veut un message fédérateur. Là où le drapeau palestinien avait suscité débats et tensions, l’édile souhaite faire entendre un appel universel à la paix, au moment où les guerres et les divisions secouent le monde.
L'interview de la rédaction : Anne Vignot
Le 15 août, vers 7h, un surveillant du quartier disciplinaire de la Maison d’Arrêt de Besançon a été violemment agressé par un détenu lors de l’ouverture de sa cellule. Malgré l’intervention rapide d’une brigadière cheffe, l’individu a résisté avant d’être maîtrisé et placé en quartier disciplinaire. Les deux agents ont reçu des ITT de 4 et 5 jours et ont déposé plainte. Extrait et placé en garde à vue, le mis en cause de 22 ans a été jugé en comparution immédiate et condamné à 8 mois de prison ferme avec mandat de dépôt.
Cette semaine, les gendarmes de Valdahon ont mené une opération réussie à Vernierfontaine. Avec l’appui d’un chien spécialisé et du peloton de surveillance et d’intervention de Montbenoît, ils ont découvert et saisi 11 pieds de cannabis, 376 grammes d’herbe, 4,8 grammes de résine et plusieurs graines.
La gendarmerie du Doubs rappelle son engagement dans la lutte contre les stupéfiants et invite la population à signaler toute activité suspecte au 17 ou via l’application Ma Sécurité.
Les cours de récréation ne seront plus des espaces asphaltés, mais de véritables jardins vivants. C’est l’ambition affichée par la Ville de Besançon à travers un vaste programme de requalification et de rénovation énergétique des établissements scolaires. À l’école Viotte, comme dans sept autres établissements, l’objectif est clair : offrir aux enfants des espaces émancipant, où l’on grandit au contact de la nature plutôt que sur du macadam brûlant.
Une cour-jardin plutôt qu’un parking
Les nouveaux aménagements privilégient la végétalisation, la plantation d’arbres et la création de zones de jeux naturelles. Les sols, désimperméabilisés, permettent désormais à l’eau de pluie de s’infiltrer directement dans la terre, soulageant ainsi les réseaux d’assainissement et reconstituant les réserves naturelles. « Planter aujourd’hui, c’est préparer la fraîcheur de demain », souligne Johnny Magnenet, chargé de mission à la direction biodiversité et des espaces verts à la ville de Besançon, tout en rappelant que les arbres mettront dix à vingt ans à exprimer tout leur potentiel climatique.
L'interview de la rédaction : Johnny Magnenet
Des bâtiments rénovés et plus sobres
Au-delà des cours, les écoles bénéficient aussi d’importantes rénovations énergétiques : isolation renforcée, meilleure installation de brise soleil, lutte contre les déperditions thermiques. Les selfs et espaces de restauration ont été repensés pour être plus accueillants, tant sur le plan esthétique que sonore. Les élèves déjeunent désormais dans des lieux lumineux, confortables et apaisants. Ainsi, le site de l’école Viotte bénéficie de ces nouveaux aménagements. Il est également devenu la première école qui bénéficie d’un self en liaison froide, assurée par un prestataire. Ce qui permettra d’améliorer la rotation des enfants durant la pause méridienne et, normalement, d’accueillir plus de petites convives.
Une transformation à l’échelle de la ville
Ce chantier n’est pas isolé : il s’inscrit dans un programme global qui concerne déjà huit écoles, parmi lesquelles Pierre et Marie Curie, Jules Ferry, Brossolette, Granvelle, Kergomard, Île de France et Dürer ou encore d’autres crèches. Partout, la logique est la même : désimperméabiliser, végétaliser, rafraîchir et rendre les espaces plus agréables pour les enfants comme pour les équipes éducatives. Au total, pour ce mandat, la Ville aura injecté 80 millions d’euros dans le cadre de son plan école et crèche, qui comprend 12 écoles et quatre crèches.
Une école tournée vers l’avenir
Ces transformations ne sont pas qu’une réponse aux défis climatiques : elles participent aussi à offrir aux élèves un environnement propice à l’apprentissage et à l’épanouissement. Cour verte, classes plus sobres en énergie, espaces de vie accueillants.
L'interview de la rédaction : Johnny Magnenet
À quelques jours de la rentrée, Claudine Caulet, adjointe aux écoles de la Ville de Besançon, revient sur l’état d’avancement des chantiers, les nouveautés pour les familles et l’accueil des élèves.
Une rentrée préparée dès le printemps
La rentrée scolaire ne s’improvise pas. « Elle se prépare dès le mois de juillet, et même plus tôt puisque les inscriptions au périscolaire s’achèvent en mai », explique Claudine Caulet. Cette année, plus de 5 200 enfants seront accueillis dans les écoles bisontines, inscrits dans les délais ou juste après. Les dossiers arrivés durant l’été sont encore en cours d’instruction.
L'interview de la rédaction : Claudine Caulet
Des écoles en pleine transformation
L’école Viotte illustre bien l’ampleur des travaux engagés : rénovation énergétique totale, requalification de la cour et création d’un restaurant scolaire flambant neuf.
D’autres établissements bénéficient également d’investissements importants :
Au total, 12 écoles sont concernées par des rénovations, certaines lourdes, d’autres centrées sur l’efficacité énergétique et la modernisation des cantines.
L'interview de la rédaction : Claudine Caulet
Un plan école et crèches renforcé
Initialement doté de 60 millions d’euros, le plan écoles et crèches atteint désormais plus de 81 millions d’euros. Une hausse liée à l’intégration des constructions de restaurants scolaires, mais aussi à l’augmentation des coûts des matériaux et de l’énergie, en raison notamment de la guerre en Ukraine. Par ailleurs, un budget d’1 million d’euros est spécifiquement consacré à la lutte contre les îlots de chaleur urbains, en particulier dans les cours d’école, désormais végétalisées et désimperméabilisées.
L'interview de la rédaction : Claudine Caulet
Restauration scolaire : vers plus de souplesse
L’école Viotte inaugure une nouveauté : un self-service en liaison froide, permettant des rotations plus fluides que le service à table classique. « Cela devrait permettre d’accueillir davantage d’élèves sans transformer l’école en usine », nuance l’adjointe. Selon les sites, les repas sont assurés par la Ville, par des prestataires, ou encore via les collèges de proximité (Voltaire, Diderot). Certaines écoles, comme celle des Chaprais, conservent le service à table en liaison froide, faute de restaurant scolaire rénové.
L'interview de la rédaction : Claudine Caulet
Un accueil périscolaire étendu
Pour répondre aux besoins des familles, la Ville assure une couverture large : matin, midi et soir, avec des formules modulables. Une quarantaine d’animateurs spécifiques sont mobilisés pour les enfants à besoins particuliers. En tout, plus de 330 postes sont pourvus, mais la Ville continue de recruter afin d’anticiper les désistements de dernière minute.
Un investissement pour le confort et l’avenir
Au-delà des économies d’énergie, ces rénovations visent surtout à améliorer le quotidien des élèves et des équipes éducatives. « L’objectif, c’est que les enfants comme les adultes travaillent et vivent dans de bonnes conditions », insiste l’adjointe. Avec plusieurs chantiers déjà achevés, dont celui de l’école Kergomard, et d’autres en phase de démarrage, la Ville poursuit un effort de long terme. La rentrée 2025 marque ainsi une étape importante dans la transformation du patrimoine scolaire bisontin.
Après trois jours et trois nuits de lutte, le feu de forêt déclaré dimanche 17 août à la Tête d’Henri IV, entre Villards-d’Héria et Moirans-en-Montagne, a été maîtrisé mercredi en fin d’après-midi. Environ 3 hectares ont brûlé. Jusqu’à 50 pompiers, appuyés par drones et hélicoptères, ont été mobilisés. L’enquête se poursuit pour déterminer l’origine du sinistre.
Le Jurassien Arthur Bouquier (220e ATP) n’a pas franchi le premier tour des qualifications de l’US Open, ce mardi 19 août, face à son adversaire hongrois (162e). Le tennisman s’est incliné en deux sets, sur le score de 7-5, 7-6. Après Wimbledon, ce troisième Grand Chelem de la saison s’arrête prématurément pour le pensionnaire de Belfort Tennis Performance.