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Le 15 mai, à 23h00, rue Fresnel, à Besançon, le gérant d’une entreprise de boissons a alerté le commissariat de police qu’un vol par effraction était en cours dans son établissement. Grâce à l’alarme et aux caméras thermiques, il a détecté la présence de deux individus.

Les patrouilles dépêchées sur place ont rapidement interpellé un homme de 56 ans, trouvé en possession d’un jerrican rempli aux trois quarts de carburant siphonné dans un camion. L’individu a été placé en garde à vue. Les recherches effectuées aux abords du site n’ont pas permis de retrouver le second suspect. La victime a déclaré, dans sa plainte, n’avoir aperçu qu’un seul individu au moment des faits. À l’issue de la garde à vue, le mis en cause s’est vu remettre une convocation, pour comparaitre devant la justice le 13 novembre.

Le 15 mai, à 20h15, rue Battant, à Besançon,  une personne a alerté les forces de l’ordre, déclarant être suivie par un homme armé d’un couteau. Une patrouille  est rapidement intervenue et a procédé au contrôle d’un individu correspondant au signalement. Lors de la palpation de sécurité, les policiers ont découvert un couteau et un aérosol lacrymogène en sa possession. L’homme, âgé de 34 ans, a été interpellé et placé en garde à vue.

L’enquête a révélé un différend entre le mis en cause et la victime, un jeune homme de 19 ans. Alors que le suspect a affirmé avoir été confronté à des insultes et s’être senti en danger face à trois personnes, la victime a déclaré avoir été menacée avec un couteau avant de prendre la fuite, poursuivie par l’agresseur. À l’issue de la garde à vue, le mis en cause a été convoqué devant le délégué du procureur le 1er octobre prochain.

Le 15 mai 2025, à 00h05, sur la RN 1057, une patrouille de la BAC a procédé au contrôle d’un véhicule dont la conduite dangereuse a attiré l’attention des policiers. Lors de l’intervention, les agents ont découvert une somme de 700 euros sur l’un des occupants et, sur l’autre, 3,1 grammes de cocaïne ainsi que 0,8 gramme de résine de cannabis dissimulés dans ses chaussettes.

Une fouille du véhicule n’a révélé que la présence d’un téléphone portable, lequel a été saisi. Les deux individus ont été interpellés et placés en garde à vue. Lors de leurs auditions, le conducteur, âgé de 20 ans, a nié toute implication dans la détention de stupéfiants et n’a pu justifier l’argent retrouvé sur lui. Son passager a reconnu la consommation, mais pas le trafic.

À l’issue de la garde à vue, le 16 mai 2025, une composition pénale a été fixée au 15 octobre 2025 à 14h00 pour usage de stupéfiants.

La ville de Besançon, en collaboration avec les musées d’art et du temps et avec le soutien financier de la Drac, a lancé un projet ambitieux d’ateliers d’écriture destinés aux demandeurs d’asile. Initié il y a six mois, ce programme a réuni 16 participants de neuf nationalités différentes autour d’un objectif commun : l’expression et l’intégration par les mots. Il a été confié à l’écrivaine Leila Bashain.

Un travail collectif autour de l’art et de la langue

Animés par l’écrivaine Leila Bashain,  les ateliers ont permis aux participants, dont certains étaient allophones, de découvrir la langue française par le biais d’œuvres artistiques. Chaque séance s’appuyait sur une Å“uvre des musées partenaires, offrant une source d’inspiration pour l’écriture. Grâce à un accompagnement structuré et bienveillant, les participants ont progressivement trouvé leur voix en français, certains débutant leurs textes dans leur langue maternelle avant de les adapter à la langue de Molière. Ce projet a aussi bénéficié du soutien précieux des équipes du musée et des travailleurs sociaux des centres d’accueil des demandeurs d’asile (Cada), qui ont facilité l’organisation et l’implication des participants.

L'interview de la rédaction : l'écrivaine Leila Bashain

Une exposition pour valoriser le travail des participants

L’aboutissement de ces ateliers se traduit aujourd’hui par une exposition au musée de Besançon, ouverte jusqu’en septembre. Les visiteurs peuvent y découvrir les textes produits, certains reposant sur des contraintes littéraires inspirées d’œuvres artistiques comme le Pyrococotte de François Morlé. Parmi les créations marquantes, un exercice original a conduit les participants à écrire sur des pages de journaux, affirmant leur présence et leur expression face aux discours médiatiques.

Une expérience enrichissante pour tous

Selon Leila Bashain, chaque personne a quelque chose à raconter, et l’écriture représente un puissant moyen de partage et d’ouverture. Ce projet dépasse le cadre artistique : il permet aux demandeurs d’asile de se sentir partie intégrante de la société, de gagner en confiance et de s’approprier des espaces culturels souvent perçus comme élitistes.

L'interview de la rédaction : l'écrivaine Leila Bashain

À travers ces ateliers, ces hommes et femmes ont démontré leur capacité à enrichir la société par leurs récits et leurs perspectives uniques. L’écrivaine espère que ces initiatives se poursuivront et permettront à d’autres demandeurs d’asile de se réapproprier leur histoire et de s’affirmer grâce aux mots.

Porté par une dynamique nationale, Bruno Retailleau confirme son ascension au sein des Républicains, avec des résultats probants qui se répercutent jusque dans le Doubs. Dans le département, la tendance est sans appel : sur les 641 votants, Retailleau récolte 73,5 % des voix (471 voix), tandis que Laurent Wauquiez obtient 26,5 % (170 voix). Pour Christine Werthe, secrétaire départementale adjointe du parti, l’élan constaté lors de ces élections internes témoigne « du retour en force de la droite républicaine, après une décennie de turbulences Â».

L'interview : Christine Werthe, secrétaire départementale adjointe des Républicains du Doubs

Une dynamique nationale qui s’impose

Au niveau national, Retailleau renforce son ascendant avec 74,3 % des votes, contre 25,7 % pour son adversaire. Ce succès confirme la dynamique en cours, marqué par une hausse du nombre d’adhérents et une mobilisation croissante des militants. Anciens membres, déçus de la politique et nouvelle génération de militants convergent vers le mouvement, séduits par le discours sans détour du ministre de l’Intérieur.

Un parti en reconstruction

Pour Christine Werthe,  le contexte actuel  illustre « le retour en force de la droite républicaine, portée par un leadership clair et affirmé Â». L’entrée du parti au gouvernement, bien que discutée, était selon elle « nécessaire pour ne pas laisser le champ libre à la gauche, notamment mélenchoniste Â».

L'interview : Christine Werthe, secrétaire départementale adjointe des Républicains du Doubs

Vers une unité renforcée ?

Alors que la refondation des Républicains semble en marche, la question de l’unité entre Retailleau et Wauquiez reste centrale. Un rapprochement serait essentiel pour éviter les divisions internes et consolider la dynamique amorcée.

Face aux aléas climatiques et économiques qui fragilisent les exploitations, notamment celles des jeunes installés, le Gouvernement met en place un fonds d’urgence de 9 millions d’euros pour les aider. La région Bourgogne-Franche-Comté bénéficie d’une enveloppe de 475 000 euros pour accompagner ces viticulteurs en difficulté.

Destiné aux jeunes agriculteurs installés entre 2020 et 2024, ce dispositif cible les exploitants de vignes de cuve confrontés à des pertes importantes. Les demandes d’indemnisation peuvent être déposées du 19 au 30 mai 2025 sur la plateforme dédiée. Pour ce faire, rendez-vous sur le site : https://www.demarches-simplifiees.fr/commencer/fonds-d-urgence-viticole-jeunes-installes

Le Centre expert Parkinson de Franche-Comté organise une journée de sensibilisation à la maladie de Parkinson ce mardi 20 mai, de 10h à 16h, dans le hall principal de l’hôpital Jean-Minjoz à Besançon. L’événement vise à informer le public sur cette pathologie neurodégénérative et à répondre aux interrogations des visiteurs grâce à la présence de professionnels de santé et de patients. Une exposition artistique, réalisée par des patients suivis à Besançon, mettra en lumière leur perception de la maladie.

Jura Sud Foot annonce le départ de son entraîneur, Valentin Guichard, à la fin de la saison. Fidèle au club depuis son adolescence, il a gravi les échelons sous les couleurs jurassiennes, passant de joueur en N2,  Ã  coach de l’équipe première en 2021, à seulement 30 ans. « Plus qu’un technicien, Valentin était une figure du club, apprécié pour son engagement et son attachement profond à Jura Sud. Son départ marque la fin d’un cycle, et le club lui adresse un immense merci pour ces années de dévouement Â». Rappelons que le club jurassien n'est pas parvenu à se maintenir en national 2 cette saison.