La troisième édition du budget participatif de Besançon entre dans une phase clé : du 21 mai au 11 juin, les citoyens sont invités à sélectionner trois projets parmi 35 propositions destinées à améliorer leur cadre de vie. Cette démarche, qui favorise l’implication des habitants, témoigne d’un engagement fort en faveur « d’une ville plus participative et inclusive ».
Une montée en puissance du budget participatif
Comparé aux éditions précédentes, cette saison affiche une hausse de 50% du nombre de projets recevables. Les propositions, formulées par une centaine d’habitants, couvrent des domaines variés : mobiliers urbains, espaces de loisirs, fresques artistiques et végétalisation des espaces publics.
Modalités du vote
Tous les Bisontines et Bisontins âgés d’au moins 16 ans, ainsi que les lycéens, étudiants, apprentis et contribuables locaux (commerçants, artisans), peuvent voter. Plusieurs méthodes sont mises à disposition :
✅ En ligne via la plateforme Ateliers Citoyens
✅ Par bulletin papier, à déposer dans un accueil mairie, une bibliothèque ou une maison de quartier
✅ Par voie postale, adressée à la mairie de Besançon
Chaque votant doit choisir exactement trois projets, sous peine de voir son vote invalidé.
Sélection et financement des projets
Le budget alloué cette année est de 250.000 €. Les projets retenus seront ceux ayant obtenu le plus de votes, dans la limite de l’enveloppe disponible. Si un projet dépasse le budget restant, il sera remplacé par celui suivant dont le coût est compatible. De plus, seuls les projets ayant récolté au moins 8% des suffrages seront éligibles.
Annonce des résultats et inaugurations
Les résultats seront officiellement dévoilés le 2 juillet sur la Place des Tilleuls. Plusieurs autres réalisations des éditions précédentes seront inaugurées en mai et juin. Avec cette nouvelle édition, Besançon confirme son engagement vers une démocratie locale active, où chaque habitant peut jouer un rôle dans l’amélioration de son environnement quotidien.
Depuis quelques jours, Grand Besançon Métropole déploie un service de vélos en libre-service comprenant 100 vélos mécaniques et 100 vélos électriques. Concrètement, la collectivité investit plus de 450.000 euros dans ce déploiement. Soit 700.000 euros par an pour le développement des vélos en libre-service. Par ailleurs, depuis 2020, elle a triplé son budget pour la création d’itinéraires cyclables, le portant à 3 millions d’euros par an. Ainsi, le territoire dispose de 32 stations au total et un parcours de 402 kilomètres, dont 204 pour la seule ville de Besançon.
L'interview de la rédaction : Anne Vignot, présidente de Grand Besançon Métropole
Favoriser la mobilité douce et active
L’objectif principal est d’offrir une alternative viable à la voiture, notamment pour les trajets courts. Le vélo électrique élargit l’accès à la mobilité, permettant même aux seniors de renouer avec le plaisir du vélo. Grand Besançon Métropole fait du vélo « un véritable levier pour répondre aux défis climatiques, énergétiques, économiques et de santé publique ».

Un service pensé pour les étudiants et les sportifs
Trois nouvelles zones sont aménagées, notamment en direction du Campus de la Bouloie, pour répondre aux attentes des étudiants. Ainsi, ces espaces ont vu le jour à hauteur du stade Léo Lagrange, de l’IUT et du Crous. Une station a été renforcée au niveau du pôle sport, avec une ambition à terme d’équiper tous les sites sportifs et culturels de la ville.
Une offre économique et accessible
L’abonnement permet de bénéficier d’une première demi-heure gratuite, puis 0,50 € pour un vélo mécanique et 1 € pour un vélo électrique. Une tarification qui encourage aussi bien les déplacements quotidiens que les balades occasionnelles. Le montant annuel a été fixé à 24 euros pour les abonnements dédiés aux vélos mécaniques et à 48 euros pour les abonnements réservés aux vélos à assistance mécanique.
L'interview de la rédaction : Anne Vignot, présidente de Grand Besançon Métropole
Un service déjà plébiscité
Dès les premiers jours de mise en place, les vélos ont rencontré un franc succès, avec une forte demande qui témoigne de l’intérêt des habitants pour ce mode de déplacement. Une initiative qui pourrait se développer davantage pour répondre aux besoins croissants d’une mobilité urbaine plus durable. Entre 2023 et 2024, les locations ont progressé de plus de 43%. Soit une augmentation de plus de 167.600 locations en 2023 à plus de 240.600 locations en 2024.
Quatre lynx, trois femelles et un mâle, ont retrouvé la liberté en mai 2025 après avoir été recueillis et réhabilités par le centre de soin Athenas. Relâchés à proximité de leurs lieux de sauvetage, sur les territoires de Pratz (39), Condamine (01), Pierrefontaine-les-Varans (25) et Bief-du-Fourg (39), ils portent des colliers VHF/GPS pour suivre leur adaptation.
Le lynx boréal, espèce menacée, est strictement protégé en France, où le Massif du Jura abrite 80 % de sa population. Sa survie reste fragilisée par les collisions routières et les destructions illégales. Cette réintégration s’inscrit dans le Plan National d’Actions en faveur du lynx boréal, porté par la DREAL Bourgogne-Franche-Comté et l’Office Français de la Biodiversité, visant à améliorer son état de conservation à long terme.
Dans le département du Jura, une initiative est en place pour recenser et régulariser les forages agricoles, indispensables à l’irrigation. Cette démarche vise à garantir leur conformité et à prévenir la pollution des eaux souterraines.
Portée par la direction départementale des territoires du Jura, avec le soutien des associations syndicales autorisées et de la chambre d’agriculture, cette procédure permet de sécuriser les autorisations nécessaires à l’exploitation des forages et leur mise en conformité avec les réglementations en vigueur.
Les agriculteurs concernés ont jusqu’au 31 août 2025 pour déclarer leurs installations en ligne, tandis que les éventuelles mises en conformité techniques pourront être réalisées jusqu’au 31 mai 2026. Pour accéder aux démarches en ligne : https://www.demarches-simplifiees.fr/commencer/campagne-de-recensement-et-de-regularisation-des-f
Cette année, la ville célèbre un demi-siècle de jumelage avec Neuchâtel, marqué par des échanges culturels, économiques et touristiques. À cette occasion, 100 habitants sont invités à une journée exceptionnelle en Suisse ce samedi 24 mai. Le programme inclut un accueil officiel, des visites, des concerts et un apéritif dînatoire avant le retour à Besançon.
Les inscriptions restent ouvertes, avec un tarif de 25 € pour les adultes et 12,50 € pour les enfants. Le départ en car est prévu à 7h depuis le parking Chamars, avec un retour à 21h30. Plus d’informations auprès de l’Office du tourisme et des congrès : 03 81 80 92 55.
Pour des raisons de sécurité, la circulation des véhicules et des piétons est interdite sous la porte Saint-Pierre, rue de la République, à Pontarlier, jusqu’à ce mardi 20 mai, à 18h. Cette mesure vise à permettre la dépose de la partie basse de l’échafaudage ainsi que l’évacuation du matériel. L’accès aux commerces du centre-ville reste possible via la rue du Docteur Grenier et la rue du Vieux Château.
Le 17 mai, à 19h15, à Besançon, rue Boisot, une patrouille anti-criminalité a interpellé un individu dont le comportement suspect avait attiré l’attention des policiers. Lors du contrôle, l’homme a remis un sachet contenant 12 grammes de cocaïne ainsi que 1920 euros en liquide.
Le suspect, âgé de 21 ans, a été placé en garde à vue et son véhicule saisi pour les besoins de l’enquête. Lors de son audition, il a reconnu la détention et le transport de stupéfiants. Sa garde à vue a pris fin le 18 mai. Il sera convoqué en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) le 13 novembre 2025 et devra se présenter à une convocation par officier de police judiciaire (COPJ) le 25 mars 2026. Son véhicule a été placé en fourrière sous l’autorité préfectorale.
Le 15 mai, à 23h00, rue Fresnel, à Besançon, le gérant d’une entreprise de boissons a alerté le commissariat de police qu’un vol par effraction était en cours dans son établissement. Grâce à l’alarme et aux caméras thermiques, il a détecté la présence de deux individus.
Les patrouilles dépêchées sur place ont rapidement interpellé un homme de 56 ans, trouvé en possession d’un jerrican rempli aux trois quarts de carburant siphonné dans un camion. L’individu a été placé en garde à vue. Les recherches effectuées aux abords du site n’ont pas permis de retrouver le second suspect. La victime a déclaré, dans sa plainte, n’avoir aperçu qu’un seul individu au moment des faits. À l’issue de la garde à vue, le mis en cause s’est vu remettre une convocation, pour comparaitre devant la justice le 13 novembre.