Ce jeudi matin, vers 9h, les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus sur un chantier de travaux publics à Urtière, où un ouvrier de 32 ans a été victime d’une chute de trois mètres. Le trentenaire s’est empalé sur une barre à mine au niveau de la cuisse. L’intervention des secours a nécessité l’utilisation d’une disqueuse pour le dégager en toute sécurité. Médicalisée sur place par le SMUR, la victime, grièvement blessée, a été évacuée vers le centre hospitalier Minjoz, par Héli25.
Un grave accident de la route s’est produit ce matin, vers 7h30, à Morre, près de Besançon. Un poids-lourd et deux voitures sont impliqués. On déplore un blessé grave, un homme de 79 ans. Il a été médicalisé sur place et transporté sur l’hôpital Minjoz à Besançon. Légèrement blessé, le conducteur du camion a également été pris en charge. Deux autres victimes ont été laissées sur place, après avoir été vues par des médecins. La route a dû être coupée dans les deux sens de circulation.
Ce jeudi matin, vers 9h, les sapeurs-pompiers du Jura sont intervenus sur un accident de la circulation sur la RD38, à la sortie de Commenailles, en direction de Chapelle-Voland. L’incident impliquait une voiture seule ayant effectué plusieurs tonneaux. On déplore un blessé grave, qui a été évacué vers un centre hospitalier. Neuf sapeurs-pompiers ont été mobilisés sur les lieux pour sécuriser la zone et apporter les premiers secours.
Demain soir, le Grand Besançon Doubs Handball (GBDH) joue son dernier match de la saison en Proligue, une rencontre qui marque la fin d’un chapitre et le début d’une transition. S’il n’y a aucun enjeu au classement, l’ambition reste intacte. Les joueurs veulent terminer sur une victoire, non seulement pour l’équipe, mais aussi pour les supporters qui ont suivi leur parcours tout au long de la saison.
L'interview de la rédaction : Adrien Claire, joueur ayu Grand Besançon Dousb Handball
Des adieux et un défi sportif
Ce match prend d’autant plus de poids qu’il est le dernier pour plusieurs joueurs. Face à Frontignan, une équipe du haut de tableau, qui prépare déjà les play-offs, le défi est immense. « Nous devons être solides et prêts à répondre à l’intensité dès les premières secondes », souligne Adtrien Claire, un des joueurs chevronnés de la formation.
L'interview de la rédaction : Adrien Claire, joueur ayu Grand Besançon Dousb Handball
Une transition vers la prochaine saison
Au-delà de cette soirée, l’avenir du GBDH se dessine déjà. Après une saison marquée par des hauts et des bas, le club se tourne vers une intersaison de réflexion et de changements. Les entraînements se poursuivront jusqu’au 10 juin, mais avec une approche différente : musculation, récupération, et travail tactique pour repartir sur de nouvelles bases. Cette rencontre est donc plus qu’un simple match . Côté encadrement, le travail a déjà commencé : "On a commencé à bilanter la saison, et on continue avec les joueurs, notamment ceux qui restent, pour se projeter sur la suite" explique Christophe Viennet, le coach bisontin. Le staff reconnaît que tout n’a pas été optimal durant cet exercice. Un constat qui pousse à revoir non seulement l’architecture de la préparation physique, mais aussi certains comportements individuels : "L’attitude d’une partie de l’équipe n’était pas en adéquation avec les attentes."
La dernière visite de Laurent Wauquiez à Besançon le 9 mai dernier n’est pas passée pas inaperçue. La maire écologiste, Anne Vignot, n’a pas caché ses réserves face à sa présence, rappelant « les réductions budgétaires engagées par le président de région dans les domaines de l’environnement, la culture et l’enseignement supérieur ».
Elle s’interroge sur sa connaissance réelle du territoire et de ses ambition en la matière dans lequel il mettait les pieds. « Je m’interroge sur le sens de cette visite dans une ville qui incarne précisément ces valeurs », a-t-elle déclaré, pointant les contradictions entre la politique de Wauquiez et l’identité de la cité.
L'interview de la rédaction : Anne Vignot, Maire de Besançon
Un grave accident de la route s’est produit ce matin, vers 8h, à Morre, près de Besançon. Un poids-lourd et deux voitures sont impliqués. On déplore au moins un blessé graves. La route a dû être coupée dans les deux sens de circulation.
Au cœur du Haut-Doubs, une initiative ambitieuse se déploie depuis 2019 : celle du "KLAB", un tiers-lieu implanté en zone rurale, pensé pour répondre à deux urgences contemporaines : la fracture numérique et le besoin de lien social. Lauréat d’un appel à manifestation d’intérêt national, ce projet ne cesse d’évoluer, porté par des valeurs d’ouverture, de mutualisation et d’autonomie citoyenne.

Naissance d’un projet collectif
Tout commence en 2019, lorsqu’un petit groupe décide de s’investir dans la création d’un espace partagé, ouvert à toutes et tous. L’objectif ? Créer un lieu hybride, ni totalement professionnel, ni totalement personnel : un tiers-lieu, ancré dans son territoire, dédié à l’innovation sociale et numérique. L’équipe s’oriente vers un modèle associatif, plus en phase avec ses valeurs.
L'interview de la rédaction : Benjamin Locatelli et Xavier Fournier, deux des quatre présidents de l'établissement et co-fondateurs de la structure
Une réponse locale à des enjeux globaux
Soutenu par l’État et la région, le KLAB a su trouver ses propres ressources pour se développer. Le lieu fonctionne principalement grâce à la location d'espaces, répartis entre des bureaux à court ou long terme, des salles de réunion, un studio de musique, un fablab numérique ou encore un espace de coworking-bar. Mais au-delà de l’économie du lieu, c’est sa philosophie de partage qui impressionne. Ici, les outils sont mutualisés : imprimantes 3D, ordinateurs, sonorisation, scène, décoration, studio vidéo, mobilier… Tout est mis à disposition pour que chacun puisse monter ses projets, quel que soit son âge, sa profession ou ses moyens.
Un lieu en mouvement, en lien, en vie
En quatre ans, le KLAB a vu défiler un nombre impressionnant d’usagers et d’usages : jeunes venus faire leurs devoirs, séniors initiés au numérique, chefs d’entreprise louant des espaces pour des réunions, artistes enregistrant des podcasts ou des morceaux, organisateurs d’ateliers culinaires ou de soirées techno. Tous trouvent leur place dans ce cadre inclusif et dynamique. Pour Benjamin Locatelli, l’un des fondateurs, ce modèle représente l’économie du futur : une économie fondée sur la coopération, la mutualisation des ressources et la responsabilité citoyenne. “Chacun a chez lui des outils qui dorment. Ici, on les partage. On devient plus autonome, plus libre, plus créatif”, résume-t-il.
L'interview de la rédaction : Chloé, étudiante, en stage au KLAB
Un fonctionnement basé sur la confiance

Le KLAB mise sur un principe fondamental : la confiance. Son bar, par exemple, est autonome : chacun se sert et rend la monnaie lui-même. L’adhésion annuelle est symbolique – 5€ – uniquement nécessaire pour respecter la législation sur les débits de boissons dans les structures associatives. L’ambition est claire : dépasser la logique de consommation passive, en incitant les citoyens à devenir eux-mêmes acteurs du lieu. “On ne vient pas ici pour attendre qu’on nous propose quelque chose. On vient pour créer, proposer, expérimenter”, martèle Benjamin.
L'interview de la rédaction : Christine, intéressée par l'endroit pour y développer d'éventuels projets